- Boortmeerbeek
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Boortmeerbeek
Géographie Pays 
BelgiqueRégion 
Région flamandeCommunauté Communauté flamandeProvince 
Province du Brabant flamandArrondissement Louvain Coordonnées Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers18,64 km² (2005)
49,46 %
12,89 %
35,23 %
2,42 %Données sociologiques Population
– Hommes
– Femmes
Densité11 673 (1er janvier 2008)
49,64 %
50,36 %
626 hab./km²Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +(1er janvier 2008)
20,49 %
61,86 %
17,65 %Étrangers 2,23 % (1er janvier 2008) Économie Taux de chômage 3,88 % (janvier 2009) Revenu annuel moyen 17 306 €/hab. (2005) Politique Bourgmestre Michel Baert (VLD) Majorité VLD, CD&V Sièges
VLD
CD&V
SP.A
Vlaams Belang21
9
6
4
2Sections de commune Section Code postal Boortmeerbeek
Hever3190
3191Autres informations Gentilé (inconnu) Zone téléphonique 015 - 016 Code INS 24014 Site officiel www.boortmeerbeek.be modifier 
Boortmeerbeek est une commune néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province du Brabant flamand.
L'attaque du 20e convoi
Cette commune a servi de cadre à la seule évasion collective depuis un convoi emmenant des juifs vers Auschwitz. Ce convoi, le XXe, part de Malines le 19 avril 1943. Les wagons à bestiaux emportent 1 631 juifs au nombre desquels 262 enfants. Parmi ceux-ci figure le plus jeune bébé qui sera déporté de Belgique sur Auschwitz : Suzanne Kaminski, née le 11 mars 1943 (no 215). Le no 584 du même convoi XX est porté par Jacob Blom. Né le 7 août 1842, lui sera le doyen des déportés de Malines. Non moins de 231 Juifs du transport vont s'en évader avant qu'il ne passe en Allemagne. Les premiers retrouvent la liberté entre la gare de Boortmeerbeek et Wespelaer. En effet, trois jeunes garçons parviennent à l'arrêter en agitant une lampe tempête recouverte d'un papier rouge. Ils ont pour nom :
- Jean Franklemon (résistant non-Juif) ;
- Georges Livschitz (le seul armé : un 6,35, il sera fusillé en février 1944) ;
- Robert Maistriau (qui parvient à débloquer la fermeture extérieure d'un wagon)…
C'est dans l'atelier de Marcel Hastir, au 51 Rue du Commerce à Bruxelles que l'attaque est planifiée. Selon l'estimation de Maxime Steinberg, historien de la persécution des juifs en Belgique, "une bonne quinzaine de déportés" s'échappent ainsi.
Toutes les autres évasions s'expliquent par la présence d'outils emportés et dissimulés à cette fin : pince, barre de fer, scie, lime…
L'un des wagons se distingue comme celui dit "de la résistance". Il contenait six ou sept résistants parmi les évadés. Leur rassemblement ne doit rien au hasard. Eva Fastag, au camp de regroupement ((de) Sammellager) de Malines, a "trafiqué" les listes à cet effet. Enfin, se révèle courageuse la conduite du machiniste Albert Simon. Ce cheminot a compris que des déportés tentent de retrouver la liberté et applique volontairement à la lettre la réglementation : mise au pas de la locomotive pour les franchissements de passages à niveau, ralentissements dans les courbes, arrêt d'une demi-heure à Borgloon en attendant une signalisation adéquate…
Plus de 20 cadavres marqueront aussi le trajet de ce convoi XX, abattus par les gardes de la Schutzpolizei (souvent confondus avec des SS). Une nonantaine d'évadés seront ensuite repris. Cependant, parmi celles et ceux qui échappèrent aux recherches, se détache la personnalité de Simon Gronowski. Il avait 11 ans lorsqu'il sauta du convoi où restèrent sa mère et sa sœur disparues ensuite à Auschwitz. Ses souvenirs sont publiés par les Éditions Pire sous le titre de : L'enfant du 20e convoi. Avec une adaptation pour les enfants de primaire : Simon, le petit évadé.
Économie
La Brasserie Haacht situé à Boortmeerbeek est une importante brasserie belge, brassant la Primus.
Sources
- Récit de Robert Maistriau paru sur le site de l'Université libre de Bruxelles →
[PDF] [1]
Catégories :- Commune de la province du Brabant flamand
- Résistance belge
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