Boris Spassky

Boris Spassky
Boris Spassky
Boris Spassky en parties simultanées lors d'un tournoi d'exhibition en 1989
Boris Spassky en parties simultanées lors d'un tournoi d'exhibition en 1989

Naissance 30 janvier 1937 (1937-01-30) (74 ans)
Leningrad, URSS
Nationalité Drapeau de France France
Drapeau : URSS Union soviétique
Profession Joueur d'échecs
Distinctions Champion du monde d'échecs

Boris Vassilievitch Spassky (en russe : Борис Васильевич Спасский), né le 30 janvier 1937 à Leningrad (URSS), est un joueur d'échecs soviétique, puis français. Grand maître international à dix-neuf ans, en 1956, il est devenu le dixième champion du monde d'échecs en battant Tigran Petrossian à Moscou en 1969 et perdit le titre en 1972 face à Bobby Fischer. En 1976, il a épousé une Française et s'est installé en France. Il a joué au premier échiquier de l'équipe de France lors des championnats du monde par équipes de 1985 et des olympiades d'échecs de 1984, 1986 et 1988.

Sommaire

Biographie et carrière

Enfance (1937–1946)

Spassky naquit à Léningrad en janvier 1937. Son père (né en 1906) était un ingénieur en construction ; sa mère (née en 1905) était d'origine paysanne. Ses parents s'étaient mariés en 1932 à Léningrad et Boris était le deuxième de leurs trois enfants. Pendant la guerre, Spassky et son frère ainé (né en 1934) furent évacués avec les autres enfants de Léningrad vers le district de Kirov où il apprit à jouer aux échecs à cinq ans. Au début de 1943, ses parents quittèrent Léningrad assiégée et le rejoignirent. Ils divorcèrent en 1944. Pendant l'été 1946, à 9 ans et demi, Spassky revint à Léningrad avec sa mère.

Formation aux échecs (1946–1952)

En novembre 1946, Spassky adhérait à la section d'échecs au palais des pionniers à Leningrad et rencontrait Vladimir Zak (âgé de 33 ans). À 11 ans, en 1948, il terminait cinquième du championnat de Léningrad junior[1] et devenait le plus jeune joueur[2] en URSS à obtenir le titre de joueur de 1re catégorie ; la même année, il gagnait le championnat de sa catégorie. Considéré comme un prodige, son talent fut immédiatement reconnu et encouragé par l'État. Outre la mise à sa disposition d'un entraîneur en vue, Zak, Spassky reçut une bourse mensuelle de 120 roubles en 1948-1949. Grâce à sa deuxième place au championnat d'URSS junior de 1951, à 14 ans, il devint le plus jeune candidat-maître en URSS[1], ce qui lui permit de participer au quart de finale du championnat d'URSS adultes, en novembre 1951 à Rīga. Il obtint 8,5 points sur 15, termina 7e-8e et fut éliminé du championnat d'URSS. L'année suivante (1952), il termina deuxième du championnat de Leningrad (9,5 / 13), deux points derrière Mark Taïmanov, mais devant Kortchnoï et Levenfisch. Àprès le tournoi de Riga, Zak chercha un nouvel entraineur pour aider Spassky à progresser ; il proposa Grigori Levenfisch, mais Spassky choisit de le remplacer par Aleksandr Tolouch, contre lequel Zak était opposé.

Débuts internationaux (1953–1956)

Ses succès poussèrent la Fédération soviétique des échecs à envoyer Spassky en 1953 à Bucarest, pour son premier tournoi international auquel participaient Vassily Smyslov et Tigran Petrossian. La première place du tournoi fut occupée par l'entraineur de Spassky, Tolouch. Spassky obtint la 4e-6e place (+8 -3 =8), battit Smyslov, et, à 16 ans, reçut en conséquence le titre de maître international.

En 1954, Spassky termina quatrième (+6 -2 =12) de la demi-finale du championnat d'URSS à Léningrad remportée par Taïmanov, et se qualifia pour la finale du XXIIe championnat d'URSS de 1955 à Moscou, où il termina 3e-6e (+7 -3 =9), devant Keres, Taïmanov, Averbakh et Kortchnoï. Le XXIIe championnat d'URSS était un tournoi zonal, qualificatif pour le tournoi interzonal de Göteborg et Spassky prit une des quatre places qualificatives pour le tournoi interzonal de 1955 à Göteborg. Lors de l'interzonal, il finit 7e-9e et prit une des neuf places qualificatives pour le tournoi des candidats de 1956 à Amsterdam (+3 -2 =8) où il ne parvint pas à obtenir le droit d'affronter Mikhaïl Botvinnik. Il finit 3e-7e (+3 -2 =13).

En 1955, entre la finale du championnat d'URSS et l'interzonal de Göteborg, Spassky devint champion du monde junior à Anvers.

Au début de 1956, qualifié d'office pour la finale du XXIIIe championnat d'URSS, Spassky termina 1er-3e mais perdit le mini-tournoi de départage remporté par Taimanov.

Échec aux championnats d'URSS (1957—1961)

De 1956 à 1960, Spassky remporta les cinq demi-finales du championnat d'URSS qu'il disputa : il fut 1er-5e en 1956, 1er-2e en 1957, 1958 et 1959 ; puis il termina seul premier de sa demi-finale en 1960. Mais, alors que les observateurs lui prédisaient un bel avenir, Spassky fut éclipsé par la montée en puissance de Tal, puis de Petrossian. En 1957, il fut 4e-5e (+7 -1 =12) de la finale du XXIVe championnat d'URSS remporté par Tal. En 1958, Spassky termina 5e-6e (+7 -4 =7) avec Polougaïevski, mais après Petrossian, Bronstein et Averbakh de la finale du XXVe championnat d'URSS, remporté par Tal. Ce tournoi était un tournoi zonal et Spassky ne se qualifia pas pour le tournoi interzonal de 1958. Il avait perdu dans la dernière ronde une position gagnante contre Tal. L'année suivante, en 1959, il termina 2e-3e (+8 -2 =9) de la finale du XXVIe championnat d'URSS remporté par Petrossian. En 1960, il finit seulement dixième.

En janvier-février 1961, il termina 5e-6e sur 20 participants (+7 -4 =8), avec Smyslov, mais après Petrossian, Kortchnoï, Geller et Stein du XXVIIIe championnat d'URSS qui était un tournoi zonal et il ne se qualifia pas pour le tournoi interzonal de 1962 : il perdit dans la 18e ronde contre Kortchnoï et abandonna dans la 19e et dernière ronde contre Stein alors que sa position offrait des chances de nullité. Après ce deuxième échec consécutif dans un tournoi zonal, Spassky remplaça son entraîneur Tolouch par Bondarevski, qui l'accompagna jusqu'au titre de champion du monde, en 1969.

Champion d'URSS (novembre 1961 et 1973)

En 1961, après avoir changé d'entraineur, Spassky se sépara également de sa première femme. En novembre-décembre 1961, après sa période de passage à vide (1957-1961), Spassky remporta le XXIXechampionnat d'URSS (+10 -1 =9). L'année suivante, en décembre 1962, il ne finit que 5e du XXXe championnat d'URSS remporté par Kortchnoï.

En 1963, il termina 1er-3e (+5 =14) du XXXIe championnat d'URSS, mais perdit le mini-tournoi de départage remporté par Stein, en 1964. Grâce à son classement, Spassky fut sélectionné pour le tournoi zonal disputé entre sept joueurs, en 1964, tournoi zonal qu'il remporta devant Stein et Bronstein.

La finale du championnat d'URSS de 1963 était la dixième finale consécutive à laquelle Spassky participait. De 1964 à 1972, il se consacra à la conquête et à la défense du titre de champion du monde, titre qu'il remporta en 1969 lors de sa deuxième tentative et qu'il perdit en 1972. Après qu'il eut perdu le titre de champion du monde en 1972, la Fédération soviétique d'échecs exigea que tous les joueurs soviétiques de premier plan fussent présents au championnat d'URSS de 1973, ce qui en fit une des éditions les plus relevées des années 1960 et 1970. À l'issue de ce XLIe championnat, il remporta pour la dernière fois le titre à Moscou (+7 -1 =9) en devançant d'un point le groupe de ses poursuivants constitué de Petrossian, Kortchnoï, Karpov, Polougaïevski et Kouzmine. Ce fut aussi sa dernière apparition dans cette compétition.

Championnats du monde (1964-1972)

En 1964, Spassky remporta le tournoi zonal de 7 joueurs organisé à Moscou (+4 -2 =6) et il se qualifia pour le tournoi interzonal d'Amsterdam. À Amsterdam, il termina 1er-4e (+13 -2 =8), se qualifiant pour le cycle des candidats de 1965. En 1965, il défit Keres (+4 -2 =4), puis Geller (+3 =5) et, en finale, Tal (+4 -1 =6), gagnant ainsi le droit de défier Petrossian pour le titre mondial. En 1966, à Moscou, il perdit le match contre le champion du monde sortant : 11,5 à 12,5 (+3 -4 =17).

En tant que vainqueur du cycle des candidats précédent, Spassky était qualifié directement pour le cycle des candidats de 1968. Il affronta et battit successivement Geller (+3 =5), Larsen (+4 -1 =3) et Kortchnoï (+4 -1 =5), pour affronter à nouveau Petrossian en 1969. Le match pour le championnat du monde eut lieu à Moscou. Après la seizième partie, les deux joueurs étaient à égalité (8-8). Demandant plus d'indépendance, Spassky se sépara de son entraîneur Igor Bondarevski peu avant la 17e partie et termina le match seul. Il remporta les 17e et 19e parties (des défenses siciliennes) ainsi que la 21e (une partie espagnole), ne concédant la défaite que dans la 20e partie. Avec deux points d'avance, Spassky fut sacré dixième champion du monde le 17 juin 1969 sur le score de 12,5 à 10,5 (+6 -4 =13) ; dans une position gagnante, il avait proposé la nulle à Petrossian lors de la 23e partie.

En 1968 et 1969, les journalistes spécialisés décernèrent à Spassky l'« Oscar » du meilleur joueur de l'année.

Spassky remit son titre en jeu en 1972 à Reykjavik contre Fischer qui le battit avec quatre points d'avance : 8,5 à 12,5 (3 victoires, dont une par forfait, 7 défaites et 11 nulles), mettant fin à 24 ans de domination soviétique. Après cette défaite, Spassky tomba en disgrâce auprès de la Fédération soviétique et, pendant un an, il ne put pas participer aux tournois à l'étranger. Il ne disputa pas l'olympiade d'échecs de 1972.

Les tentatives de reconquête du titre mondial (1974-1985)

Boris Spassky en 1980

En 1974, qualifié pour le cycle des candidats en tant qu'ancien champion du monde, Boris Spassky battit Robert Byrne (+3 =3) en quart de finale avant de tomber face à Anatoli Karpov (+1 -4 =6) en demi-finale.

Déchu de son titre de champion du monde en 1975, Bobby Fischer était néanmoins automatiquement qualifié pour le cycle des candidats suivant, mais il refusa d'y participer. En 1977-1978, ce fut Spassky qui remplaça Fischer lors des matchs des candidats, en qualité d'ancien champion du monde et il affronta Vlastimil Hort en quart de finale. Le match s'acheva sur une égalité (+1 -1 =10) et ce ne fut qu'après deux prolongations (=2 et +1 =1) que Spassky s'imposa. En demi-finale, il élimina Lajos Portisch (+4 -2 =9), puis il rencontra en finale Viktor Kortchnoï. Le match, disputé à Belgrade, fut tendu. Pour disputer la finale, Spassky avait obtenu de la fédération soviétique le retour de son entraîneur des années 1960, Igor Bondarevski[3], mais après dix parties, il eut cinq points de retard. Puis Spassky remporta quatre parties consécutives, réduisant l'écart ; cependant Kortchnoï se resaisit et gagna les 17e et 18e parties. Spassky perdait avec elles le match (+4 -7 =7).

En 1980, à nouveau qualifié par sa place de finaliste du cycle précédent, Spassky disparut dès les quarts de finale des candidats du cycle 1979 -1981, contre Lajos Portisch. Leur match se termina par une égalité (+1 -1 =8) et, après deux prolongations (=2 et =2) Portisch fut déclaré vainqueur car il avait remporté sa victoire avec les Noirs. En 1982, Spassky ne parvint pas à se qualifier lors du tournoi interzonal de Toluca où il finit 3e (+4 -1 =8).

En 1985, Spassky obtint une place, en qualité de joueur du pays organisateur, au tournoi des candidats de Montpellier. Il y termina 6e-7e (+4 -3 =8). Sa défaite contre le dernier du tournoi l'empêcha d'entrer dans le trio de tête. Lors de la dernière ronde, il gaffa en finale contre Beliavski. Par la suite, il ne participa plus à ces cycles des candidats.

Fin de carrière

Spassky en 2008

Spassky épousa en 1975 une française d'origine russe, Marina Stcherbatcheff, s'installa en France (en 1976). Il obtint par la suite la nationalité française et joua au premier échiquier de l'équipe de France lors du championnat du monde par équipes de 1985 et des olympiades d'échecs de 1984, 1986 et 1988. Il fit notamment partie du club d'échecs d'Auxerre (la Dame Blanche) avec Garry Kasparov, Anatoli Karpov.

Il se désintéressa ensuite progressivement des échecs. En 1990 et 1991, il participa au championnat de France d'échecs. En 1992, il disputa un match revanche à Sveti Stefan en Yougoslavie (maintenant le Monténégro) contre Bobby Fischer qu'il perdit (+5 -10 =15). En 1993, il joua un match en dix parties à Budapest contre Judit Polgár. Il perdit par 4,5-5,5.

Depuis les années 1990, il continua à pratiquer la compétition, notamment par équipes dans des matchs-tournois vétérans contre femmes ou vétérans contre jeunes. Il jouait au moins une fois par an au Jardin du Luxembourg. Le premier octobre 2006, il a été victime d'une perte de connaissance. En décembre 2009, il a disputé un match en huit parties contre Viktor Kortchnoï, match terminé par l'égalité (+2 -2 =4).

Victoires dans les tournois internationaux

  • 1959 : vainqueur du tournoi de Rīga (devant Tal) (+10 =3)
  • 1960 : co-vainqueur, avec Fischer, du tournoi de Mar del Plata (devant Bronstein) (+12 =3). Spassky battit Fischer lors de leur première rencontre.

En décembre 1961, Spassky remporta le championnat d'URSS ; en 1964, le tournoi zonal, disputé à Moscou et le tournoi interzonal d'Amsterdam.

Photographie parue en 1991

En 1968 et 1969, Spassky remporta l'oscar des échecs.

  • 1969 : vainqueur du tournoi de San Juan (+8 =7)
  • 1970 :
    • vainqueur du tournoi de Leyde (devant Larsen et Botvinnik) (+2 =10)
    • co-vainqueur, avec Polougaïevsky, du tournoi d'Amsterdam (devant Geller et Gligoric) (+8 =7)
  • 1971 : vainqueur du tournoi open de Vancouver (+7 =4)
  • 1973 : co-vainqueur du tournoi de Dortmund (championnat open de RFA)

En 1973, Spassky remporta le championnat d'URSS.

Palmarès

Sources : Bernard Cafferty : Les 100 meilleures parties de Spassky (jusqu'en 1973) et Grand Strategy de Jan Van Reek

1951 – 1961 : champion d'URSS

En novembre 1948, Spassky remporta le championnat junior du club des « réserves de main d'œuvre » à Minsk. En 1949, il termina premier ex æquo du championnat de Léningrad junior, devant le champion d'URSS junior de 1948, Kortchnoï. De 1949 à 1954, il disputa le championnat d'URSS junior par équipes à Moscou (1949 et 1950), Léningrad (1951), Rostov (1952), Kharkov (1953) et Léningrad (en 1954).

En 1960, il réalisa sa plus mauvaise performance en ne terminant que 9e-10e du championnat d'URSS à Léningrad (10 points sur 19).

Année Seul vainqueur ou co-vainqueur Deuxième à septième
1951 Riga[4] (7e-8e) : 8,5 / 15 (+5 –3 =7)
1952 Championnat de Léningrad (2e après Taïmanov) : 9,5 / 13 (+6 =7)
1953 Bucarest (4e-5e) : 12 / 19 (victoire de Tolouch devant Petrossian)
1954 Léningrad (tournoi de maitres et candidats maitres[5]) : 12,5 / 15 (+10 =5)
Championnat d'URSS junior par équipes[6] (Léningrad) : 7,5 / 9[7],[8],[9]
Léningrad (4e) : 12 / 20 (victoire de Taïmanov devant Cherbakov)
(demi-finale du championnat d'URSS 1955)
1955 Championnat du monde junior (Anvers) : 14 / 16 (+13 –1 =2) Championnat d'URSS (3e-6e) : 11,5 / 19 (+7 -3 =9)
(Moscou, tournoi zonal remporté par Geller devant Smyslov)
Tournoi interzonal de Göteborg (7e-9e) : 11 / 20 (+7 –5 =8)
(victoire de Bronstein devant Kéres, Panno et Petrossian)
1956 Championnat d'URSS (Léningrad) (1er-3e) : 11,5 / 17 (+7 -1 =9)
(ex æquo avec Taïmanov et Averbakh, 3e du tournoi de départage)
Léningrad[10] (1er-5e) : 11,5 / 19 (+7 –3 =9)
(ex æquo avec Aronine, Klamane, Tolouch et Khasine)
Tournoi des candidats (3e-7e) : 9,5 / 18 (+3 –2 =13)
(Amsterdam, victoire de Smyslov devant Kéres)
1957 Léningrad : 12,5 / 19 (+7 –1 =11) (ex æquo avec Tolouch)
(demi-finale du championnat d'URSS 1958)
Championnat d'URSS (4e-5e) : 13 / 20 (+7 -1 =12)
(Moscou,victoire de Tal devant Kéres, Bronstein et Tolouch)
1958 Rostov : 10 / 15 (+7 –2 =6) (ex æquo avec Nezhmetdinov)
(demi-finale du championnat d'URSS 1959)
Championnat d'URSS (Riga, 5e-6e) : 10,5 / 18 (+7 -4 =7)
(tournoi zonal remporté par Tal devant Petrossian et Bronstein)
1959 Moscou[11]  : 7 / 11 (+4 –1 =6) (ex æquo avec Smyslov et Bronstein)
Championnat de Léningrad : 14 / 17 (+11 =6)
Tallinn[12] : 11,5 / 15 (+9 –1 =5) (ex æquo avec Souétine)
Tournoi international de Riga : 11,5 / 13 (+10 =3)
Championnat d'URSS (2e-3e) : 12,5 / 19 (+8 -2 =9)
(Tbilissi, victoire de Petrossian devant Tal)
1960 Mar del Plata : 13,5 / 15 (+12 =3) (ex æquo avec Fischer[13])
Kislovodsk[14] : 11,5 / 15 (+8 =7) ; Rostov[15] : 12 / 17 (+8 –1 =8)
Olympiade universitaire (Léningrad) (2e) : 10 / 12 (+9 –1 =2)
(médaille d'or remportée par Lombardy : 12 / 13)
1961 Match Budapest-Léningrad contre Portisch[16] : 3,5 / 4
Championnat de Léningrad[17] : 13 / 18 (+8 =10, ex æquo avec Taïmanov)
Championnat d'URSS (Bakou, nov.-déc. 1961) : 14,5 / 20 (+10 -1 =9)
Championnat d'URSS (Moscou, 5e-6e) : 11 / 19 (+7 -4 =8)
(janvier-février 1961, tournoi zonal remporté par Petrossian
devant Kortchnoï, Stein, Geller et Smyslov)

1962 – 1970 : l'ascension vers le championnat du monde

Année Vainqueur ou ex æquo Deuxième à sixième
1962 Olympiade universitaire (Marianske-Lame) : 7,5 / 9 (+6 =3)
Olympiade de Varna (3e échiquier) : 11 / 14 (+8 =6)
Championnat d'URSS par équipes (Léningrad) : 6 / 8 (+4 =4)
La Havane (2e-3e) : 16 / 21
(victoire de Najdorf devant Polougaïevski)
Championnat d'URSS (5e) : 12,5 / 19 (+9 –3 =7)
(Erevan, victoire de Kortchnoï devant Taïmanov et Tal)
1963 Spartakiade de Léningrad : 5,5 / 6
1963-1964 : Championnat d'URSS (Léningrad)  : 12 / 19 (+5 =14)
(ex æquo avec Stein et Kholmov, 2e du tournoi de départage)
Kharkov (2e-3e) : 10,5 / 15 (+6 =9)
(tournoi remporté par Osnos devant Souétine)
(demi-finale du championnat d'URSS 1963)
1964 Tournoi zonal (Moscou) : 7 / 12 (+4 –2 =6)
Tournoi interzonal (Amsterdam) : 17 / 23 (+13 –2 =8)
(ex æquo avec Larsen, Smyslov et Tal)
Tournoi international de Belgrade : 13 / 17 (+9 =8)
Olympiade de Tel Aviv (2e réserve) : 10,5 / 13 (+8 =5)
Moscou (2e derrière Stein) : 2 / 4 (+1 –1 =2)
(tournoi de départage du championnat d'URSS)

Sotchi (mémorial Tchigorine) (4e) : 10,5 / 15 (+5 –1 =9)
(victoire de Kroguious devant Kholmov et Damjanovic)
1965 Tournoi des candidats : matchs gagnés contre Keres : 6–4 (+4 -2 =4),
contre Geller : 5,5–2,5 (+3 –0 =5) et contre Tal : 7–4 (+4 -1 =6)
Sotchi[18] : 10,5 / 15 (+6 =9) (ex æquo avec Unzicker)
Spartakiade (Moscou) : 5 / 7 (+3 =4)
1966 1965-1966 : Hastings : 7,5 / 9 (+6 =3) (ex æquo avec Uhlmann)

Santa Monica : 11,5 / 18 (+5 =13) (devant Fischer et Larsen)
Championnat du monde contre Petrossian (+3 –4 =17)
Sotchi[18] (5e-6e) : 9,5 / 13 (victoire de Kortchnoï
devant Polougaïevski, Kroguious et Matulovic)
1967 Tournoi de Bewerjik : 11 / 15 (+7 =8)
Spartakiade de Russie[19] : 8,5 / 11 (+6 =5) (ex æquo avec Zhukhovitski)
Spartakiade d'URSS (Moscou) : 5,5 / 8 en finale (+3 =5)
Sotchi (mémorial Tchigorine) (1er-5e) : 10 / 15 (+5 =10)
(ex æquo avec A. Zaïtsev, Kroguious, Chamkovitch et Simaguine)
Winnipeg (3e-4e) : 5,5 / 9
(victoire de Larsen et Darga devant Kéres)

Moscou (6e-8e) : 9,5 / 17 (tournoi remporté par Stein)
1968 Tournoi des candidats :
matchs gagnés contre Geller : 5,5–2,5 (+3 –0 =5),
contre Larsen : 5,5–2,5 (+4 -1 =3) et Kortchnoï : 6,5–3,5 (+4 –1 =5)
Palma de Majorque (2e-3e) : 13 / 17 (+10 –1 =6)
(victoire de Kortchnoï devant Larsen)
1969 Championnat du monde contre Petrossian (Moscou) (+6 –4 =13)
Tournoi de San Juan : 11,5 / 15 (+8 =7)
Palma de Majorque (5e) : 10 / 17 (+3 =14)
(victoire de Larsen devant Petrossian, Kortchnoï et Hort)
1970 Leyde : 7 / 12 (+2 =10) (devant Donner, Botvinnik et Larsen)
Olympiade de Siegen[20] : 9,5 / 12 (devant Fischer)
Amsterdam : 11,5 / 15 (+8 =7) (ex æquo avec Polougaïevski)
Match URSS–Reste du monde (Belgrade)
match nul contre Larsen : 1,5–1,5 (+1 –1 =1)

1971 – 1980 : champion d'URSS et finaliste des candidats

Année Vainqueur Deuxième à sixième
1971 Championnat d'URSS par équipes (Rostov) : 3,5 / 4
Open du Canada[21] (Vancouver) : 9 / 11 (+7 =4)
Göteborg (3e) : 8 / 11 (+5 =6) (victoire de Andersson et Hort)
Open de Toronto (3e-4e) : 5,5 / 6 (système suisse)
Moscou (mémorial Alekhine) (6e-7e) : 9,5 / 17 (+4 −2 =11)
(tournoi remporté par Karpov et Stein devant Smyslov)
1972 Championnat du monde contre Fischer (Reykjavik) : 8,5–12,5 (+3 −7 =11)
1973 Championnat d'URSS : 11,5 / 17 (+7 −1 =9)
(Ligue supérieure, Moscou)
Champ. d'Europe par équipes : 5 / 7 (+3 =4)
Dortmund (championnat open de RFA) : 11,5 / 15
(ex æquo avec Hecht et Andersson)
Tallinn (3e-6e) : 9 / 15 (+4 −1 =10)
(victoire de Tal devant Polougaïevski, Balachov, Bronstein et Kéres)
Sotchi[18] (2e après Tal) : 10 / 15 (+5 =5)
Amsterdam (4e) : 9 / 15 (+4 −1 =10)
(tournoi remporté par Petrossian et Planinc devant Kavalek)
1974 Tournoi des candidats (quart de finale) :
match contre Robert Byrne : 4,5–1,5 (+3 −0 =3)
Solingen (3e-4e) : 8,5 / 14 (+4 −1 =9)
(victoire de Kavalek et Polougaïevski devant Kurajica)
1975 Tallinn (2e-3e) : 9,5 / 15 (+5 −1 =9, victoire de Keres devant Olafsson)
Moscou (mémorial Alekhine) (2e derrière Geller) : 10 / 15 (+6 −1 =8)
En 1976, Spassky s'installa à Paris et participa au tournoi interzonal de Manille (10e-13e avec 10 points sur 19).
1977 Tournoi des candidats (finaliste) : matchs gagnés contre Hort : 8,5–7,5 (+2 −1 =13) et Portisch : 8,5–6,5 (+4 −2 =9)
1978 Bugojno : 10 / 15 (+6 −1 =8) (ex æquo avec Karpov)
Montilla et Moreles : 6,5 / 9
(devant Gligoric, Miles et Hort)
1977-1978 : finale des candidats contre Kortchnoï : 8,5–11,5 (+4 −7 =9)
Tilburg (6e-8e) : 5,5 / 11
(victoire de Portisch devant Timman, Miles, Hübner, Dzindzichachvili)
1979 Munich (championnat open de R.F.A[22])  : 8,5 / 13
(ex æquo avec Balachov, Hübner et Andersson)
Montréal (5e-6e) : 8,5 / 18 (+4 −5 =9)
(tournoi remporté par Karpov et Tal devant Portisch et Ljubojevic)
Tilburg (5e-8e) : 5,5 / 11 (victoire de Karpov devant Romanichine et Portisch)
Buenos Aires (2e-5e) : 8 / 13 (tournoi remporté par Larsen[23])
1980 Baden (Autriche) : 10,5 / 15 (+6 =9)
(ex æquo avec Beliavski)
Bad Kissingen (2e-3e) : 3 / 6 (victoire de Karpov devant Hübner)
Tilburg (4e-5e) : 6 / 11 (victoire de Karpov devant Portisch et Timman)

1981 – 1993 : vainqueur du tournoi de Linares

En 1980, Spassky fut éliminé en quart de finale des candidats par Lajos Portisch.

Année Vainqueur Deuxième à sixième
1981 Linares (5e-6e) : 6 / 11 (victoire de Karpov et Christiansen)
Tilburg (6e-8e) : 5,5 / 11 (victoire de Beliavski devant Petrossian)
1982 Hambourg (demi-finale[24]) : 5,5 / 6 Bugojno (4e-5e) : 7,5 / 13
(victoire de Kasparov devant Ljubojevic et Polougaïevski)
Turin (5e) : 6 / 12 (victoire de Andersson et Karpov)
Interzonal de Toluca (3e) : 8 / 13 (victoire de Torre et Portisch)
1983 Tournoi de Linares : 6,5 / 10 (+3 =7) Niksic (3e-4e) : 8 / 14 (victoire de Kasparov devant Larsen)
Tilburg (6e-8e) : 5,5 / 11 (victoire de Karpov devant Ljubojevic et Portisch)
1984 Open de Londres (1er-4e) : 7 / 9
(ex æquo avec Chandler, Miles et Nunn)
Zurich (2e-7e derrière Nunn) : 5,5 / 8
Bugojno (4e) : 7 / 13 (victoire de Timman devant Ribli et Torre)
1985 Open des États-Unis
(Hollywood (Floride), 1er-3e)[25]
(ex æquo avec Seirawan et Benjamin)
Reykjavik (2e-3e derrière Larsen) : 7 / 11 ; Linares (5e) : 6 / 11
Bruxelles (2e derrière Kortchnoï) : 10,5 / 13 (+8 =5)
Tournoi des candidats (Montpellier) (6e-7e) : 8 / 15 (+4 –3 =8)
1986 Open de Vienne (3e-9e) : 6 / 9 ; Londres (6e-8e) : 7 / 13
Bugojno (4e-6e) : 7 / 14 (tournoi remporté par Karpov)
1986-1987 : Reggio Emilia (4e-6e) : 6 / 11
1987 Open de New York (3e-8e) : 7,5 / 9 ; Cannes (3e-4e) : 5 / 9
1988 Wellington (1er-3e) : 7,5 / 10
(ex æquo avec Chandler et Goufeld)
Belfort (4e-6e)  : 8 / 15 (+2 –1 =12)
(tournoi de la coupe du monde GMA remporté par Kasparov)
1989 Bundesliga (2e) : 8,5 / 12
1990 Championnat de France (Angers) (4e) : 10,5 / 15
1991 Salamanque (2e derrière Vladimirov) : 9,5 / 15
Championnat de France (Montpellier) (4e-5e) : 9,5 / 15
1992 Match contre Fischer (Sveti Stefan et Belgrade) (+5 -10 =15)
1993 Match contre Judit Polgar (Budapest) : 4,5 à 5,5

Olympiades d'échecs

De 1962 à 1978, Spassky représenta l'URSS dans cette compétition. Avec son équipe il remporta la médaille d'or à six reprises et une fois l'argent en 1978.

Boris Spassky à l'olympiade de Thessalonique en 1984
  • 1962 - Varna : 3e échiquier (+8 =6) - Médaille d'or
  • 1964 - Tel Aviv : 2e remplaçant (+8 =5) - Médaille de bronze
  • 1966 - La Havane : 2e échiquier (+5 =10) ; lors du match contre les États-Unis, Spassky remplaça Petrossian au premier échiquier et annula sa partie contre Fischer.
  • 1968 - Lugano : 2e échiquier (+6 =8) - Médaille de bronze
  • 1970 - Siegen : 1er échiquier (+7 =5) - Médaille d'or, Spassky remporta sa partie contre Fischer.
  • 1974 - Nice : 3e échiquier (+7 =8) - Médaille d'or
  • 1978 - Buenos Aires : 1er échiquier (+4 -1 =6)

Après avoir obtenu la nationalité française, il joua pour la France au premier échiquier à trois reprises.

Autres compétitions par équipes

Olympiades universitaires (1955-1962)

À partir de 1955, Spassky joua dans cinq éditions de cette épreuve. L'URSS ne laissa échapper la médaille d'or qu'en 1960 où elle prit celle d'argent.

  • 1955 - Lyon : 2e échiquier (+7 =1) - Médaille d'or
  • 1957 - Reykjavik : 2e échiquier (+5 =4) - Médaille d'or
  • 1958 - Varna : 2e échiquier (+4 =5)
  • 1960 - Leningrad : 1er échiquier (+9 -1 =2)
  • 1962 - Mariánské Lázně : 1er échiquier (+6 =3) - Médaille d'or
Championnats d'Europe par équipes

Spassky n'y défendit que deux fois les couleurs de l'URSS qui remporta la première place.

  • 1957 - Vienne : 5e échiquier (+2 =3) - Médaille d'or
  • 1973 - Bath : 1er échiquier (+3 =4) - Médaille d'or
Championnat du monde par équipes à Lucerne (1985)

Spassky ne participa qu'une fois au championnat du monde par équipes : en 1985 au premier échiquier (+3 -1 =5), sous les couleurs de la France qui termina quatrième.

Match URSS contre le Reste du monde (1970)

En 1970 à Belgrade, Spassky rencontra Bent Larsen au premier échiquier. Leur match individuel se solda par une égalité (+1 -1 =1) et Spassky laissa sa place à Leonid Stein pour la quatrième partie.

Le style

Boris Spassky était considéré comme un joueur au style universel. Aussi bon attaquant que solide défenseur, il était à l'aise dans tous les stades de la partie.

Avec Bent Larsen et David Bronstein, il était le seul joueur à oser se risquer avec succès, et dans des compétitions très relevées, dans des ouvertures aussi délicates à traiter que le gambit du roi. Avec cette ouverture, il battit entre autres David Bronstein, Bobby Fischer, Ratmir Kholmov, Anatoli Karpov et Yasser Seirawan.

Il se permit aussi de jouer une défense polonaise contre Tigran Petrossian durant leur match du championnat du monde de 1966. Mais ces originalités se finissaient parfois mal et ce n'est qu'avec l'autorité de son second entraîneur Igor Bondarevski que Spassky se disciplina pour revenir à des lignes de jeu plus solides et classiques.

Exemples de parties

Boris Spassky -Jan Timman , Amsterdam, 1977

1. d4 Cf6 2. c4 g6 3. Cc3 d5 4. cxd5 Cxd5 5. e4 Cxc3 6. bxc3 Fg7 7. Fc4 O-O 8. Ce2 b6 9. h4 Cc6 10. Fd5 Dd7 11. h5 Fa6 12. hxg6 hxg6 13. Cf4 e6 14. Dg4 Tfd8 15. Fxe6 fxe6 16. Dxg6 Fc4 17. Dh7+ Rf7 18. Ch5 Tg8 19. Th3 Taf8 20. Cxg7 Th8 (ou Txg7 21. Tf3 Re8 22. Txf8 Rxf8 23. Fh6) 21. Tf3+ Re7 22. Fa3+ Cb4 23. Fxb4+ c5 24. dxc5 Txh7 25. cxb6+ 1-0

Larsen - Spassky, Belgrade, match URSS — Reste du monde, 1970

Article détaillé : Larsen - Spassky (Belgrade, 1970).

1. b3 e5 2. Fb2 Cc6 3. c4 Cf6 4. Cf3 e4 5. Cd4 Fc5 6. Cxc6 dxc6 7. e3 Ff5 8. Dc2 De7 9. Fe2 O-O-O 10. f4? Cg4 11. g3 h5 12. h3 h4 13. hxg4 hxg3 14. Tg1 Th1!! 15. Txh1 g2 16. Tf1 (Tg1, Dh4+ suivi de Dh1) Dh4+ 17. Rd1 gxf1=D+ 0-1

Voir aussi

Liens externes

Sources

  • Bernard Cafferty, Les 100 meilleures parties de Spassky (1949-1971), ed. Payot, 1973
  • Krzysztof Pytel Vie et œuvre de Boris Spassky (1949-1990), ed. Echecs international (Luxembourg), 1991
  • Nicolas Giffard, Alain Biénabe, Le Guide des échecs. Traité complet, collection Bouquins, Robert Laffont, 1993
  • Paul Keres, Ivo Nei, Mes parties favorites de Fischer, Spassky, Kortchnoï et Larsen, Editorial Chessy, 2006
  • (en) J. Van Reek supported by Boris Spassky (analysis), Grand Strategy, 60 games by Boris Spassky, 2nd expanded edition with autobiographical appendix by Boris Spassky, Margraten, distributed by New In Chess, 2002
  • (en) Garry Kasparov, My great predecessors, Part III : Petrossian & Spassky, Everyman Chess 2004

Notes et références

  1. a et b R.G. Wade, Soviet Chess, Neville Spearman, 1968, p. 153.
  2. (en)Andrew Soltis, Soviet Chess, 1917—1991, McFarland & Company, 2000,p.  229.
  3. Nicolas Giffard, Le Guide des échecs, éd. Robert Laffont, 1993, pp. 572-573.
  4. Quart de finale du championnat d'URSS
  5. Tournoi national des jeunes maitres et candidats maitres, remporté devant Polougaïevski (12 / 15).
  6. Premier échiquier de Léningrad
  7. Bernard Cafferty, Les 100 meilleures parties de Spassky, éd. Payot, 1972, p. 318, donne Spassky vainqueur du championnat d'URSS junior par équipes de 1953 (Kharkov) au 1er échiquier : 7,5 / 9, mais il doit s'agir du championnat d'URSS junior par équipes de 1954, puisqu'en 1953, Nikitine remporta le premier prix au premier échiquier selon RUSbase
  8. Mikhaïl Tal, (en)The Life and Games of Mikhail Tal, Everyman Chess, 1997, p. 30.
  9. (en)Jan Van Reek, Grand Strategy, 2000,p. 169.
  10. Demi-finale du championnat d'URSS 1957
  11. Tournoi du club central de Moscou
  12. Demi-finale du championnat d'URSS 1959-1960 où Spassky termina 9e-10e
  13. Spassky battit Fischer : 13,5 / 15
  14. Championnat du club Troud
  15. Demi-finale du championnat d'URSS de février 1961
  16. Deuxième échiquier du match Budapest-Léningrad
  17. Demi-finale du championnat d'URSS de novembre 1961
  18. a, b et c Mémorial Tchigorine à Sotchi
  19. La spartakiade de Russie désigne le championnat de la R.S.F. de Russie, disputé à Léningrad
  20. Médaille d'or au premier échiquier
  21. Championnat open du Canada
  22. Il y avait seize participants, Karpov se retira après cinq rondes (décès de son père). Adorjan ne disputa également que cinq parties.
  23. Palmarès de Bent Larsen
  24. Spassky remporta son groupe préliminaire constitué de Timman, Lobron et Torre. Il affronta en finale le vainqueur de l'autre groupe : Karpov. Spassky perdit le match de départage contre Karpov : 1,5 / 4.
  25. Championnat open des États-Unis


Précédé de :
Óscar Panno
Champion du monde junior
1955
Suivi de :
William Lombardy
Précédé de :
Tigran Petrossian
Champion du monde d'échecs
1969–1972
Suivi de :
Bobby Fischer



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