Boxe Anglaise

Boxe Anglaise

Boxe anglaise

BOXE ANGLAISE
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Définition Sport olympique antique rénové par les Anglais au 18e siècle
Disciplines proches Boxes pieds-poings (Boxe birmane, Boxe thaïe, Full-contact, Savate)
Pays Greece Grèce England Angleterre
Créateur
Légendes Jack Dempsey (USA), Joe Louis (USA), Sugar Ray Robinson (USA), Mohamed Ali (USA), Mike Tyson (USA), Joe Frazier (USA),
Sport olympique Oui
Site internet NetBoxe
Le Noble Art
Box Rec Encyclopedia
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La Boxe anglaise également noble art est un sport de combat dans lequel deux adversaires, de poids similaires, se rencontrent sur un ring, munis de gants rembourrés afin de limiter le risque de coupure, et s'échangent des coups de poings, portés au visage et au buste. Le combat est divisé en intervalle de temps, les rounds, séparés par une minute de repos annoncé par une cloche ou le pugiliste pourra être conseillé ou soigné si besoin.

Que ce soit en boxe olympique ou professionnelle, les combattants, ou boxeurs, tentent d'éviter les coups de poings de leur adversaire tout en essayant de les toucher. Des points sont attribués à chaque coup considéré comme net, puissant et précis. A la fin du combat, le boxeur ayant le plus de points est déclaré vainqueur.
La victoire peut également être atteinte si un combattant met son adversaire hors de combat (par knockout ou KO), c’est-à-dire dans l'incapacité de se relever et de reprendre le combat après le compte de 10 secondes de l'arbitre. Un combattant est également déclaré vainqueur si son adversaire blessé ne peut continuer le combat (KO technique ou TKO).

La boxe anglaise est aussi appelée le « noble art ». Elle est la descendante directe du pugilat qui était beaucoup moins technique que celle d'aujourd'hui et ou les combattants avaient des gants avec des clous que l'on appelait ceste.

Sommaire

Histoire

La boxe apparaît au XVIIIe siècle, les matchs étaient alors organisés par des parieurs qui prirent comme modèle le pugilat. Elle est à l'époque peu réglementée et est pratiquée à mains nues.
Le premier grand champion de boxe à mains nues fut le maître d'armes James Figg en 1719, son élève Brougthon (1704 - 1789) gagna près de 400 combats jusqu'au jour où il tua accidentellement son adversaire. Traumatisé, il codifia les règles de la boxe avec l'aide du marquis de Queensberry et rendit obligatoire le port de gants de protection et interdit les combats au finish, ce qui interdit aussi de frapper l'adversaire au sol .

L'avènement des règles

Les règles du Marquis de Queensberry, rédigées en 1865, ont mis l'accent sur l'agilité plutôt que sur la force. Ces nouvelles règles interdisaient le combat à mains nues, le corps à corps, l'étouffement, les coups lorsque l'adversaire est impuissant et le combat au finish. Les rencontres sont divisées en plusieurs rounds de trois minutes par exemple en amateur les rounds sont de 3 et en professionnel les rounds peuvent aller jusqu'à 15, espacés d'un temps de repos d'une minute. Un participant perd le match s'il reste au sol plus de dix secondes, allongé ou en appui sur un genou ou si il est considéré impossible de revenir au match. Ces règles stipulent également que les matchs doivent avoir lieu dans un ring de 6,00 m maximum et 4,90 m au minimum de côté . Le dernier champion poids lourd à mains nues fut l'américain John L. Sullivan, en 1889.
C'est en 1899 que Louis Lerda, de retour des États-Unis, tente d'implanter la boxe anglaise en France. Le premier combat a lieu à la salle Wagram à Paris et, le 15 février 1903, la Fédération Française des Sociétés de Boxe est créée par quatre jeunes pratiquants (Albert Bourdariat, Frantz Reichel, Van Rosose et Paul Rousseau élu président). Sous l'impulsion de Victor Breyer et de Théo Vienne des matches ont lieu à la grande roue et au cirque d'hiver.
La boxe anglaise comprend différentes sections que sont la boxe amateur, professionnelle et éducative et féminine. La boxe anglaise est le seul type de boxe reconnu par le comité international olympique. Si l'on rencontre des compétitions d'amateurs et de professionnels, seuls les amateurs sont autorisés à combattre aux Jeux olympiques.

Les combats sont tenus par deux hommes (ou femmes) qui s'affrontent sur un ring avec puissance. Ils ont l'obligation de porter des gants, une chaussure sans pointe ni talon, une culotte à mi-cuisse, une coquille protectrice, un protège-dents. Les boxeurs amateurs doivent obligatoirement porter un casque protecteur et un maillot léger sans manche.
La boxe anglaise professionnelle n'est pas fédérée par un organe unique mais par de nombreuses fédérations, ce qui n'est pas le cas de la boxe dite amateur. Les professionnels hommes doivent être torse nu alors que les amateurs doivent porter un débardeur et un casque.

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La Fédération internationale de boxe amateur reconnue par le CIO est l'Association Internationale de Boxe Amateur (AIBA) - Maison du Sport International - Avenue de Rhodanie 54 - 1007 Lausanne – Suisse AIBA . La boxe professionnelle est répartie principalement entre quatre fédérations concurrentes: la WBA, l'IBF, la WBC, la WBO. L'équipement des boxeurs diffère entre la boxe amateur et la boxe professionnelle: le port d'un casque et d'un débardeur sont ainsi l'apanage de la boxe amateur. Il existe aussi différentes sortes d'affrontement tel que le duo et l'assaut.

Liste des règles éditées par le marquis de queensburry :

Les règles de boxe varient si c'est une rencontre amateur ou professionnel. On considère qu'il y a non respect des règles et une faute peut aboutir à une déduction de point ou une disqualification si l'on fait une erreur : Vous ne pouvez pas frapper au-dessous de la ceinture, de se tenir ,pas de coup de pied, aucun coup de tête, aucun geste de lutte quelconque, mordre, cracher, ou pousser votre adversaire. Vous ne pouvez pas frapper avec votre tête, l'épaule, l'avant-bras, ou le coude. Vous ne pouvez pas frapper avec la paume ou l'intérieur du gant, le poignet, ou le côté de la main. interdit de donner un coup de poing à votre adversaire derrière le dos ou l'arrière de sa tête ou sur les reins . interdit de jeter un coup de poing en s'accrochant aux cordes pour gagner de la puissance grâce à l'aide de lacorde. Vous ne pouvez pas tenir votre adversaire et le frapper en même temps, interdit de descendre la tête en dessous de la ligne de la ceinture de votre adversaire. Quand l'arbitre vous donne un ordre vous devez reculer et ne pas en profiter pour donner des coups si cela s'adresse à l'adversaire on se doit de reculer et retourner dans son coin en attendant la reprise, une fois le gong sonné il est interdit de continuer l'affrontement on doit retourner à son coin afin d'être conseillé ou soigné si besoin est.

Le KO

Il peut être fait de différentes façons et en existe plusieurs sortes . Après avoir fait une chute au sol, le boxeur se doit de se relever avant que l'arbitre ait compté jusqu'à 10. Si le pugiliste demeure au sol ou se redresse trop tard et ne se remet pas spontanément en garde, il est considéré KO. Dans la plupart des cas, dans cette situation, les boxeurs sont passablement amochés et ébranlés. Le KO étant consideré et est une commotion cérébrale.

Explication de commotion cérébrale :

C'est un coup donné trop violemment qui va faire reculer la tête violemment qui va faire que le cerveau va cogner contre la boite crânienne ce qui va faire perdre l'équilibre.

Le KO technique (TKO) :

Lorsque la règle des trois knockdowns est en vigueur ou lorsqu'un boxeur est arrêté de boxer par l'arbitre, le médecin ou ses hommes de coins, car il ne semble plus être en mesure de se défendre efficacement et que ses attaques sont vaines ou qu'une blessure soit jugée trop sérieuse, le boxeur est alors déclaré battu par « KO technique ».

Il peut être donné en frappant à différents points sensibles de la tête. Tout d'abord les tempes, ou l'os de l'enveloppe crânienne est à cet endroit le moins épais. L'oreille aussi est très sensible, en particulier l'oreille interne, centre de l'équilibre. Il n'est pas rare de voir un boxeur, touché sur l'oreille traverser le ring sans pouvoir retrouver son équilibre et s'affaisser en toute conscience. Sur le visage, le nez et les arcades, même s'ils ne sont pas vraiment des points sensibles pour le boxeur, peuvent devenir l'objet de blessures souvent difficiles à réduire pendant un combat. Nombre de décisions ont été obtenues par un abandon ou un arrêt de l'arbitre consécutif à une hémorragie nasale ou des arcades, voire même des pommettes. La pointe du menton constitue un point également névralgique. Un coup qui arrive juste, par exemple un uppercut, peut provoquer une perte de conscience immédiate. Le crâne relevé ainsi d'un seul coup, projette le cerveau contre sa boîte crânienne. Ceci peut occasionner une encéphalite traumatique. Enfin, des contrôles médicaux sont effectués périodiquement et avant chaque combat afin non seulement de vérifier l'aptitude des pratiquants mais aussi de déceler le plus tôt possible d'éventuels troubles que la pratique de ce sport aurait provoqués.

Explication d'encéphalite traumatique : Ces manifestations consistent au début en une maladresse progressive avec incoordination des mouvements, des tremblements, parfois une certaine rigidité, une difficulté de la parole; puis peu à peu un déficit intellectuel pouvant aller jusqu'à détérioration mentale complète. L'évolution est plus ou moins rapide mais reste progressive. Cela est du à des coups au niveau du visage qui ont provoqué des lésions cérébrales plus ou moins diffuses et de plus en plus nombreuses

Certains centres sensibles, zones sensorielles ou motrices, sont alors traumatisées et en cours circuit momentané (KO). Tout ce qui est valable pour le menton l'est aussi pour la mâchoire.

Les points sensibles au corps :

On entend souvent parler de coups au plexus solaire et encore, moins qu'avant, signe qu'aujourd'hui on croit moins à son efficacité. Ce coup frappé au milieu de la poitrine bloque momentanément le diaphragme. La victime, souffle coupé, s'asphyxie et s'effondre comme électrocutée. Si le cœur, bien protégé, n'est pas aussi sensible qu'on le dit, il faut toutefois en boxe prendre garde de ne point recevoir des coups trop violents. Enfin le foie, cet organe sensible bien protégé en général par le boxeur en garde normale, peut jouer de vilains tours. Cette usine d'analyse gorgée de sang travaille au moment ou un coup l'atteint. Aussitôt, le foie rejette dans l'organisme cette masse sanguine chassée d'un seul coup qui coupe les jambes au boxeur touché.

Explication de plexus solaire : Le plexus solaire est un plexus nerveux situé au niveau de l'abdomen entre le sternum et le nombril.

Explication de foie : Le foie est un organe impair et asymétrique, logé chez l'homme dans l'hypocondre droit. Il peut être beaucoup plus risqué d'être touché à cet endroit chez un fausse garde c'est à dire la garde que peut employer un gaucher main droite devant.

Les blessures par rapport aux zones

La figure : Les chocs peuvent provoquer des fractures ( nez, arcades ), coquards, les plaies, des lésions au niveau des yeux.

Le buste : ceci peut causer des blessures au niveau du plexus solaire et fractures au niveau des côtes.

Entorse : Au niveau d'une articulation, les ligaments et les tissus avoisinants sont soudain étirés ou déchirés.

Luxation. : Déplacement anormal, sous un choc violent, d'un ou plusieurs os au niveau de l'articulation. Le mouvement est impossible. Il faut bander et évacuer le blessé vers l'hôpital.

Crampe : Il s'agit d'une contraction soudaine, involontaire et douloureuse d'un muscle. Elle peut se produire en cas de mauvaise coordination musculaire ou si le corps perd beaucoup de sels minéraux et d'eau au cours d'une grosse transpiration. On soigne la crampe en étendant le muscle tout en massant la zone contractée. Pour la crampe du mollet, il est conseillé de plier les orteils vers le haut.

Le ring

Il peut faire 6,00 m de côté au maximum et 4,90 m de côté au minimum avec trois cordes en chanvre ayant au minimum 2 cm et 3 cm de diamètre au maximum et entourées de plastique ou d'étoffe . Les cordes devront être placées à 30 cm des poteaux entourant le ring et les coins seront rembourrés de la base au sommet du poteau par un coussin de cordes de protection. La première corde sera à 40 cm la seconde à 80 cm et la dernière à 130 cm du sol. Il peut être posé à même le sol ou posé sur une estrade .

Les gants

Ils devront être en très bon état en cuir ou matière similaire uniformément rembourrés de crin ou matières similaires. Ils devront peser 6 onces et 8 onces ( 171 et 228 g ) pour les catégories moustiques à mini légers. Ils devront peser 8 onces ( 228 g ) pour les catégories mouches à légers. Ils devront peser 10 onces ( 285 g ) pour les catégories super légers à moyens. Ils devront peser 12 onces ( 342 g ) pour les catégories mi lourds à lourds.

Les bandages

Tous ont le droit de mettre des bandages aux mains. Ils doivent être constitués de bandes chirurgicales genre crêpe velpeau de 2 m de long et 4 cm de large. Ces bandages vont permettre d'empêcher les blessures au niveau des métacarpiens et permettre d'absorber la transpiration ce qui va éviter des ennuis de gerçures.

Les chaussures

Elles ont une tige et une empeigne faite en matière souple (cuir, peau), la semelle rigide sans être dure d'une épaisseur de 2 à 5 mm est plate sans talon ni talonnette et non débordante.

Les catégories

- pailles (reconnue qu'en pro) : - moins de 47,627 kg
- mi mouches : - amateur de 34 kg à 48 kg - pro de 47,128 kg à 48,988 kg
- mouches : - amateur de 48 kg à 51 kg - pro de 48,988 kg à 50,802 kg
- coqs : - amateur 51 kg à 54 kg - pro de 50,802 kg à 53,524 kg
- plumes : - amateur 54 kg à 57 kg - pro de 53,524 kg à 57,153 kg
- super plumes (reconnue juste en pro) : - de 57,153 kg à 58,967 kg
- légers : - amateur 57 kg à 60 kg - pro 58,967 kg à 61,235 kg
- super légers : - amateur 60 kg à 63,5 kg - pro 61,235 kg à 63,503 kg
- mi moyens : - amateur 63,5 kg à 67 kg - pro 63,503 kg à 66,678 kg
- super mi moyens : - amateur 67 kg à 71 kg - pro 66,678 kg à 69,853 kg
- moyens : - amateur 71 kg à 75 kg - pro 69,853 kg à 72,575 kg
- mi lourds : - amateur 75 kg à 81 kg - pro 72,575 kg à 79,379 kg
- lourds légers (reconnue juste en pro) : - de 79,379 kg à 86,182 kg
- lourds : - amateur moins de 91 kg - pro + 86,182 kg / + 88,450 kg
- super lourds (reconnue juste en amateur) : - plus de 91 kg

Pratique

Techniques offensives

Cette boxe utilise plusieurs techniques de poing qui peuvent toucher à la face et au corps comme direct long, crochet, jab, uppercut, swing, bolo punch, cross, coup d'arrêt, semi uppercut, semi crochet, cork screw, coup court, direct plongeant, drop, feinte, half swing, uppercut au plexus, lead, remise, shift punch, une deux, cross counter, « LaBlancheswing », back fist, spinning back fist [1] ... certaines sont illustrées en dessous.

Coups de poing usuels

  • Direct ou Straight-punch en anglais : coup de poing direct. Il est de forme, pistonnée, fouettée ou balancée-jetée. Nuances : le Jab est un direct à petite course donné avec le point qui est en avant qui sert a tenir à distance l'adversaire , alors que le Lead est un direct à grande course et très lourd donné avec le poing arrière. On trouve également le direct court utilisé au corps à corps qui se rapproche d’un uppercut horizontal.
  • Crochet ou Hook (Hook-punch) en anglais : coup de poing circulaire (crocheté). Il existe d'autres formes de coups circulaires : le Swing (appelé également stick-punch) et le Half-swing.
  • Uppercut : coup de poing remontant (ou Rising Punch). Il est classé dans la catégorie des coups circulaires, ce qui n’est pas toujours le cas.
  • Direct court : Coup de poing dans l’axe direct exécuté sur le bas du buste adverse, le pouce en haut et à mi-distance. Contrairement à l’uppercut utilisant la poussée des jambes et l’action de l’épaule, il s’exécute avec une activité plus prononcée du coude.

Techniques moins pratiquées

  • Overhand : coup de poing descendant (plongeant).
  • Cross-counter se présente comme un contre qui croise le bras adverse. Pour cela, l’arme la plus souvent utilisée est le direct ou le overhand.

Techniques mixtes et hybrides

  • Bolo-punch : coup de poing circulaire exécuté à 45° et envoyé de bas en haut. C’est une technique dite « mixte » à mi-chemin entre l’ uppercut et le Crochet .
  • Semi-crochet : coup « mixte » à mi-chemin entre un Crochet et un direct.
  • Semi-uppercut : coup « mixte » à mi-chemin entre un uppercut et un direct et qui atteint, le plus souvent, le buste adverse. Il ressemble à un direct court remontant.
  • Shift-punch  : coup créé par Bob Fitzsimmons et qui inventa aussi un bon nombre d'enchainements en 1880, ce coup tient du crochet et de l'uppercut. Il vise le creux épigastrique.

Défense

Ensemble des comportements destinés à faire échec à l’offensive adverse. Se garantir contre les attaques adverses se présente comme un des trois objectifs principaux à atteindre dans les sports de combat de percussion à côté d’attaquer les cible adverses et d’utiliser l’action adverse à son propre avantage. Elle se résume par un ensemble d’actions destiné à faire échec à l’offensive adverse, comprenant les blocages de coups, les déviations de coups, les esquives de coups et les déplacements (mobilité pour ne pas être atteint).

  • On distingue plusieurs objectifs de défense :
  1. La simple mise en sécurité de ses propres cibles, quelquefois réalisée en urgence (dite défense passive : couverture neutre, blocage neutre, etc.),
  2. La réalisation d’actions destinées à utiliser l’activité adverse à son avantage (appelée par certains auteurs, défense active :
- le blocage déviant ou la parade chassée dans le but de déséquilibrer (fig.40), le blocage absorbant, l’esquive
- pour ces trois formes liés à des ripostes simultanées
- puis le coup d’arrêt suivi également de ripostes.
  1. La mise en difficulté de réalisations offensives adverses (par le raccourcissement ou l’augmentation de la distance, par le verrouillage des armes adverses, par une déstabilisation à base de techniques de menace, de leurre, etc.).

Ces deux derniers objectifs nécessitent des qualités d’initiative, d’anticipation et d’à-propos. Pour dépasser un cliché qui dit "la meilleure défense, c'est l'attaque", on dira : Le but à atteindre serait d’être capable de défendre et de contre-attaquer (riposter) dans toutes les positions avec le moindre risque.

  • On distingue trois catégories de défense :
  1. la défense dite « classique » ayant pour but d’annihiler l’action adverse (ex. : « couverture », parade bloquée, parade opposition...)
  2. la défense dite « active » favorisant l’utilisation de l’action adverse (ex. : absorption de choc, coup d’arrêt, dégagement)
  3. et la neutralisation ou activité d’anticipation ayant pour but d’empêcher le déclenchement de l’offensive adverse.

Exemples de défense

  • Dégagement : Action défensive consistant à quitter une zone géographique à risque ou un corps-à-corps afin d’éviter une activité adverse dangereuse. Le changement de place est destiné à se dépêtrer d’une situation de fixation provoquée par l’adversaire (soit un corps-à-corps, un accrochage, un emprisonnement dans un coin ou sur les cordes, etc.). Le plus souvent le dégagement est réalisé avec un pas de côté combiné à une action de bras. Cette habileté appartient à un ensemble appelé « techniques d’évasion » (échappé, délivrance, glissement, etc.).
  • Dérobement : C'est soustraire une cible visée par l’adversaire ou effectuer un déplacement pour éviter d’être touché (notion de fuite) – fig.44. Voir esquive.
  • Désaxage : C’est un décentrage du buste hors de l’axe direct d’affrontement sans déplacement des appuis. On parle le plus souvent de désaxage oblique. Cette activité est nécessaire pour éviter d’être touché lors d’une offensive ou lors d’une contre-offensive (riposte ou coup de « contre » - voir fig.45-A et 45-B).
  • Déviation de l'arme adverse : Aussi parade déviante ou parade chassée. Se dit d’une action défensive destinée à détourner l’arme adverse de sa trajectoire. Elle présente l’avantage de créer une ouverture dans la défense adverse voire de provoquer un déséquilibre corporel. Action à ne pas confondre avec le battement qui est une action similaire mais à but offensif. Avant, on disait « chasser le coup ». Il existe différents modes de déviation : avec le gant, l’avant-bras et même l’épaule (fig.46). Voir aussi : chassé et parade.
  • Décalage : Placement du corps hors de l’axe offensif adverse par déplacement d’un ou de deux appuis. Mais ce terme n’a pas une assise conceptuelle ferme. Certains auteurs le définissent comme le placement d’un seul appui en dehors du couloir d’affrontement. On parle de « décalage intérieur » lorsque le déplacement s’effectue dans le secteur d’action adverse et de « décalage extérieur » lorsque le déplacement s’effectue en dehors du secteur d’action adverse.

L’attitude, la garde et le style utilisé

L’attitude désigne deux notions principales. D'abord la façon de se tenir en situation d'opposition (Façon d’être positionné, de se tenir, de s’orienter, d’être protégé ou en garde, etc., dans le combat - posture, garde, positionnement...) et d'autre part, la façon de se comporter en termes de comportement d'opposition (style utilisé, stratégie globale employée...). Ex. : on recense différentes attitudes de combat en boxe : garde de trois-quarts de face, garde de profil, garde en « crouch », garde basse, garde le poids sur jambe avant, garde le poids sur jambe arrière, garde en appuis très écartés. Quelquefois, la position du corps peut indiquer les intentions d’un combattant à l’égard de son adversaire. Ex. : une attitude de profil peut être le signe d’un travail d’esquive et riposte du bras avant ainsi que de contre.

Exemples de gardes

  • La « garde menton » (référence : Mike Tyson)

Caractéristiques: en droitier, les poings sont serrés au menton, les coudes au corps, tête rentrée. Points forts: présente le front, protège effectivement le menton, et rend plus compact le buste (tête dans les épaules) Points faibles: découvre les tempes et ouvre le plexus. Peu de feintes possibles, seule alternative, être rapide et mobile sur les entrée latérales. Cette garde est destinée prioritairement aux petits gabarits athlétiques qui rencontreront toujours des adversaires plus grands. Elle est très efficace car elle utilise des frappes à partir d'une poussée des jambes et d'un engagé du bassin qui réduisent la chaîne musculaire de transmission. En effet, ici le centre de gravité est très rapidement déplacé au dessus d'un appui (corps compact), et accentue la puissance des coups circulaires courts et des uppercuts menton. Une autre approche de la posture consiste à avancer les mains d'une quinzaine de centimètres (Cf Julio Cesar Chavez, ou Ramon Dekkers). Dans ce cas, ce n'est pas directement la protection du menton que vise le boxeur, ni la compacité du bloc tête-buste-bras, mais bien une attitude compatible avec ses préférences propres (ex: uppercuts crochets courts). La flexion du buste et le gainage des bras favorisent ces techniques. Transfert: (version menton) garde totalement inadaptée au pieds poings car elle ne permet pas une protection efficace sur un coup de pied circulaire haut (high kick), ni des coups de pieds directs hauts (front kick); dangereuse en free fight sur les saisies en coups de genou direct ou coudes.

  • La « garde oblique » (Référence : Georges Foreman)

Caractéristiques: en droitier, le bras gauche est inversé, coude haut et main basse, le bras droit est parallèle au gauche, l'ensemble est légèrement oblique. Points forts: le coude gauche permet de maintenir une distance en corps à corps avec la pointe du coude, et de bien protéger le foie avec le poing gauche bas. L'avancée des bras présente une difficulté non négligeable pour l'adversaire d'accéder aux cibles du corps. De même, la position non conformiste demande des adaptations rapides de l'adversaire. Feintes possibles en jabs. Points faibles: la tempe droite est ouverte, les côtes du côté gauche aussi. Elle présente une difficulté à frapper en coups directs du droit et en circulaires du gauche (seul le jab est possible). Tous les autres coups demandent une réorientation des bras coûteuse en temps. La « garde oblique » est utilisée généralement par les gros défenseurs statiques (qui ne prennent effectivement pas tant de coups que cela d'ailleurs...), qui aiment l'affrontement direct, de face. Elle permet en outre de rester le buste assez haut, et en ce sens, très peu de petits gabarits peuvent l'utiliser autrement que pour se protéger, mais sans pouvoir réellement contre attaquer. Transfert: garde possible en pied poings, notamment en thaï (combinée à la parade tibiale sur un droitier et saisie) et full; dangereuse en free fight car elle propose le coude gauche à la saisie pour clé.

  • La « garde mixte » (Référence : Thomas Hearns)

Caractéristiques: en droitier, la main droite est haute au menton, coude au corps, et le bras gauche est bas et relâché. Points forts: masque le départ des coups du bras gauche trop bas pour la vision fovéale (implique des réactions globales de protection pour l'autre qui voit un mouvement démarrer en vision périphérique). Explosivité des jabs qui partent d'une position de pré-étirement du deltoïde (cf la pliométrie). Feintes du buste et du bras avant possibles. Points faibles: ouvertures du côté gauche, et posture souvent en arrière afin de compenser la non défense possible du poing gauche, et qui demande donc une mobilité du buste et une coordination fortes pour frapper justement avec la masse du buste en avançant, à partir d'appuis fixes. La « garde mixte » est choisie par ceux qui ont des capacités élevées d'anticipation et qui privilégient le contre. Généralement les adeptes du mixte sont rapides, relâchés, explosifs et longilignes. Quelques cas de posture similaire chez les frappeurs massifs à l'approche de la fin de cadrage afin de provoquer l'autre pour conclure du droit. Transfert: garde possible en pieds poings mais dangereuse car l'articulation du coude gauche peut être atteinte sur frappe en pieds. Se combine avec la garde oblique de près. Possible en free-fight dans les recherches de saisie de jambes.

  • La « garde en pointe » (Référence : Virgil Hill)

Caractéristiques: Comme la garde mixte, la main droite protège tout le côté droit, coude assez haut, mais ici la main gauche est placée très en avant, le bras en semi-extension, (comme une antenne...). Points forts: permet de garder l'adversaire à distance longue, de le faire reculer, et de toucher le premier car le trajet du bras avant est plus court, même si la frappe manque d'efficacité (course réduite). Elle gêne considérablement les attaques directes du bras arrière de l'adversaire, ce qui est intéressant dans une rencontre contre un pur frappeur en direct bras arrière. Feintes de bras avant largement utilisables en directs. Points faible: ne présente pas d'avantage dès le travail à mi-distance pour le bras avant, et encore moins en corps à corps. Oblige à se cantonner dans un travail de loin, en marquant des points ou en cherchant des ouvertures en directs. La « garde en pointe » est généralement utilisée par des combattants qui n'apprécient pas beaucoup le contact de près et le travail au corps. Ils construisent ainsi un mur infranchissable qui leur permet de rester dans les comportements qui leur conviennent le mieux, ce qui est d'ailleurs très judicieux. Une taille raisonnable est privilégiée, et là encore, les grands sont avantagés. Autre adaptation, le poing non vissé, pouce en haut permet parfois de perforer des gardes hermétiques (en amateur notamment). Transfert: possible ponctuellement en pieds poings, mais dangereuse car le flanc du côté du bras avant est exposé. Demande de combiner un blocage tibia du côté du bras avant, ce qui limite la mobilité du combattant. On la retrouve dans le travail à mi-distance quand le combattant cherche à se créer une ouverture pour toucher durement l'autre du bras arrière (ex: boxeur adverse touché ou compté précédemment).

  • La garde basse (Référence : Prince Naseem Hamed)

Caractéristiques: buste droit, latéral, en arrière ou penché en avant en provocation (ici), les mains sont toutes les deux basses, les bras le long du corps. Points forts: les poings sont quasi hors du champ visuel à mi-distance et se confondent parfois avec le short. Le relâchement des épaules autorise les coups explosifs « lancés » à partir d'appuis solides. Feintes de bustes et tête possibles (provocation). Points faibles: impose souvent une posture en retrait avec recul du centre de gravité, ce qui demande une coordination exceptionnelle et un coup d'œil hors normes pour effectuer des contres, et des contre-attaques. La « garde basse » est attachée à un type de boxe privilégié et structuré à partir d'attaques explosives en coups directs et remontants, ainsi qu'à un système de contre à partir d'esquives de buste. La combinaison des poussées en jambes qui doivent être engagées à partir du bassin, et des « lancers » de bras à partir des chaînes musculaires jambes-deltoïdes permettent d'obtenir des effets explosifs et de grande vitesse. C'est un des rares cas d'effet de torsion en ellipse dans les coups remontants (poussée des jambes combinée à une rotation du buste pour l'uppercut afin d'être parfaitement placé sans avoir à bouger les appuis).. Transfert: aucun transfert possible dans le pieds poings et dans le combat libre, si ce n'est dans les phases de récupération de loin.

  • La « garde droite » (Référence : Hacine Chérifi)

Caractéristiques: les bras sont parallèles, coudes au niveau du bas du pectoral, poings au tempes. Les bras encadrent la tête et le buste. Points forts: elle protège la tête et le buste, et permet d'anticiper rapidement sur les attaques adverses car les axes de mobilité des bras sont déjà en place : rotation à partir du coude pour bloquer les uppercuts, flexion du bras pour les crochets hauts, descente de l'épaule pour le travail au corps, et chassé léger de la main pour les directs. Points faibles: limite quelque peu le champ de vision, et demande un temps de latence afin de re-positionner les bras pour frapper en circulaire, et en remontée (le temps de replacement peut être exploité par l'adversaire, dans les feintes notamment).. La « garde droite » est celle que l'on adopte en débutant. C'est la réponse classique à la consigne de « monter les mains ». Elle privilégie une défense en blocage et protection en absorbant une partie des chocs. Son placement autorise aussi une moindre anticipation du boxeur puisque le système de protection est solide à priori. Aussi ceux qui ne sont pas rapides en défense ou qui ont du mal à anticiper sur les attaques peuvent largement utiliser cette posture. Certains combattants gardent l'attitude de « garde droite », mais avec les paumes tournées vers l'adversaire (en « mante religieuse », ce qui facilite les frappes directes et les parades. Transfert: sans problème en pieds poings, avec une version mains ouvertes possible en thaï et combat libre favorisant les saisies.

  • La garde « fausse patte » (Référence : Jérôme Lebanner)

Caractéristiques: le poing droit est en avant, la jambe droite aussi. Points forts: liés au manque d'habitude que les droitiers, ressentent devant un gaucher. Des qualités de vitesse révélées scientifiquement. Points faibles: cette garde présente le foie en avant sur le bras arrière du droitier (ou la jambe avant en pieds poings). De plus, le boxeur gaucher a tendance souvent à avancer, ce qui est prévisible. Le gaucher cherche à frapper de son bras arrière plus puissant et qui vient de loin, généralement en direct. Il va donc se placer de façon à ramener le droitier sur ce bras là, de son côté ouvert. Attention, certains boxeurs en garde de gaucher, sont en fait droitiers (Cf Lebanner). C'est le cas de ceux qui ont débuté en gardant leur bras préférentiel en avant. De fait, leurs bras avants sont très puissants sous tous les angles, et la sortie du côté fermé (à droite), n'est pas toujours la bonne solution à un cadrage du gaucher. Comme toujours il faut tester les déplacements majeurs et les trajectoires privilégiées par le combattant que l'on rencontre (ou bien avant à l'observation en tournoi, ou en vidéo, ou pendant le combat... d'où l'intérêt d'avoir dans son équipe, au moins un « cérébral » expérimenté avec soi dans le coin !). Transfert: sans difficulté dans toutes les formes de combat, sachant que les gauchers seront vulnérables sur la jambe arrière du droitier (coups à pleine puissance dans leur côté ouvert).

- Références de gardes http://netboxe.com/rep1/page.php?idz=3370

Les anglophones parlent plutôt de « position » que de « garde » à proprement parler (ex : « side step » pour la garde latérale). La garde pour ces premiers c’est le haut du corps et également les appuis au sol, ainsi ils utilisent le terme « upright stance » pour une position verticale de buste et « full crouch » pour une attitude recroquevillée. En français, on utilise l’expression d’attitude de combat lorsqu’on désigne l’ensemble. Donc lorsqu’on parle de « garde » dans l’école française, on pense souvent à la position des bras pour se protéger. Mais bien plus que cela, elle désigne une organisation corporelle permettant au combattant de se préparer à défendre et d’autre part à passer à l’offensive, cela dans une configuration qui lui offre un maximum de sécurité et d’efficacité. Différentes positions permettent de faire face à un adversaire avant et pendant l’engagement et sont appelées à défaut « garde ». Comme son nom l’indique, « être sur ses gardes » c’est se mettre en alerte permanente et adopter une position favorable pour réagir. De nombreuses attitudes de garde existent : garde trois-quarts de face, de profil, garde inversée, garde haute, garde basse, garde avancée, garde ramassée, etc. Certes, il très important « d’être gardé » (hermétique), mais il faut également adopter une attitude qui permettre d’agir et de réagir rapidement et avec efficacité (donc adopter une posture efficace). A contrario un boxeur n’adoptant pas d’attitude définie où ayant les bras « en bas » est dit « non gardé ». D’ailleurs, certains boxeurs font ce choix dans la perspective de construire leur jeu sur la base de contre-informations (tromperies).

Le style représente la manière de faire propre à chaque individu et que l’on peut rapporter à des classes de « comportement-type ». Elle est propre à son tempérament, à son potentiel physique ou à ce qui lui a été enseigné par son école de boxe. Ainsi, on distingue : l’attentiste du fonceur et le technicien (styliste) du frappeur, mais ce classement ne s’arrête pas là. On recense différents caractères variables pour chaque « typologie ». Par exemple, chez les styles « techniques » : boxer en coups longs, en coups d’arrêt, en coups de contre. Chez les styles « physiques » : faire le forcing, boxer en crochets puissants « à la godille », chercher le corps-à-corps ou chercher le coup dur. Lorsqu’un combattant utilise sa façon habituelle de boxer (son style habituel), on dit qu’il est sur son « registre » ; cela à la manière d’un musicien qui répète ses gammes préférées. D’autre part, ce qui est appréciable dans un combat c’est l’opposition de styles. On a pour exemple le combat des années 1980, Sugar Ray Leonard contre Marvin Hagler. Le premier, utilise une boxe à reculons, faite de larges pas de côté, d’esquives de buste et de contre-attaque précises. Alors que le second, use d’une boxe en progression avant, d’une attitude compacte le buste en avant et de coups très puissants. Voir aussi façon de combattre.

Dangers pour la santé

La boxe a la réputation d'être un sport dangereux. Les coups à répétition peuvent en effet être responsables de petits traumatismes crâniens. Le nez, les arcades, les pomettes sont souvent cassés et très souvent touché . Mais même si un certain nombre de décès et de traumatismes ont été relevés par le passé, le milieu de la boxe a pris conscience des risques encourus par les boxeurs et les conditions se sont nettement améliorées ces dix dernières années.

Quelques boxeurs

Légendes du Noble Art

Avant 1900

Années 1910

  • Jack Johnson, poids lourds (1er champion du monde de couleur)

Années 1920

Années 1930

Années 1940

Années 1950

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Grands Boxeurs Africains

Champions français professionnels

  • Georges Carpentier : champion d'Europe poids welters (1911), moyens (1912), mi lourds et lourds (1913-1922) et champion du monde mi lourds (1920-1922).
  • Eugène Criqui : champion du monde poids plumes (1923). Blessé à la guerre, il avait une mâchoire en argent.
  • André Routis : champion du monde poids plumes (1928-1929).
  • Marcel Cerdan : champion d'Europe poids welters (1939-1942), moyens (1947-1948) et champion du monde poids moyens (1948-1949).
  • Gilbert Lavoine : champion d'Europe poids welters (1953-1954).
  • Alphonse Halimi : champion du monde (1957-1959) et d'Europe (1960-1961 et 1962) poids coqs.
  • Jean-Claude Bouttier : champion d'Europe poids moyens (1971 et 1974) et battu deux fois par Carlos Monzon en championnat du monde poids moyens (1972 et 1973).
  • Christophe Tiozzo : médaillé de bronze aux JO de 1984 en super welters, champion d'Europe poids moyens (1988) et champion du monde super moyens (1990-1991).
  • René Jacquot : champion d'Europe (1988) et du monde (1989) super welters.
  • Fabrice Bénichou : champion d'Europe poids coqs (1988), champion du monde super coqs (1989-1990) et champion d'Europe poids légers (1991-1992).
  • Gilbert Delé : champion d'Europe (1989-1990) et du monde (1991) super welters.
  • Taoufik Belbouli : champion du monde (1989-1990) lourd-légers.
  • Anaclet Wamba : champion d'Europe (1989) et du monde (1991-1995) lourd légers.
  • Thierry Jacob : champion d'Europe poids coqs (1990-1991) et champion du monde super coqs (1992).
  • Laurent Boudouani : médaillé d'argent aux JO de 1988 en welters, champion d'Europe (1992-1993 et 1995-1996) et du monde (1996-1999) super welters.
  • Jean-Baptiste Mendy : champion d'Europe (1992-1994 et 1994-1995) et du monde (1996-1997 et 1998-1999) poids légers.
  • Khalid Rahilou : champion d'Europe (1994-1996) et du monde (1997-1998) super légers.
  • Hacine Cherifi : champion d'Europe (1996-1997) et du monde (1998-1999) poids moyens.
  • Julien Lorcy : champion d'Europe super-plumes (1996-1997), légers (2000-2001) et champion du monde poids légers (1999 et 2001).
  • Mamadou Thiam : champion d'Europe super welters (1998-2000 et 2001) et battu deux fois en championnat du monde super welters par Felix Trinidad (2000) et Santiago Samaniego (2002).
  • Fabrice Tiozzo : champion d'Europe (1994-1995) et du monde (1995-1996) mi lourds, champion du monde lourd légers (1997-2000) et de nouveau champion du monde mi lourds (2004-2006).
  • Salim Medjkoune : champion d'Europe (2001-2002) et du monde (2002-2003) super coqs.
  • Bruno Girard : champion du monde des super moyens (2000) et des mi lourds (2001).
  • Mahyar Monshipour : champion d'Europe (2002-2003) et du monde (2003-2006) super coqs.
  • Brahim Asloum : médaillé d'or aux JO de 2000 en poids mi mouches, champion d'Europe poids mouches (2003-2005), champion du monde WBA des poids mi mouches (2007-2008)
  • Souleymane Mbaye : champion d'Europe (2002-2003) et du monde (2006-2007) super légers.
  • Ali Chebah : Champion du monde espoir WBC et champion d'Amerique (NABF) dans la catégorie des super légers.

Champions suisses pro

  • Mauro Martelli - champion d'Europe professionnel.
  • Fritz Chervet - champion d'Europe professionnel.

Champions québécois pros les plus médiatisés

Boxing Hall of Fame

Article détaillé : International Boxing Hall of Fame.

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Loïck Wacquant, Corps et âme, Carnets ethnographiques d'un apprenti boxeur, éd. Agone, 2001.
  • Blanchet, G., Boxe et sports de combat en éducation physique, Editions Chiron, Paris, 1947
  • Bouchard, J.P., Les Mots du sport, Éditions du Seuil, 1996
  • Bouttier, J.C., Letessier, J., Boxe : la technique, l'entraînement, la tactique, Editions Laffont, Paris, 1978
  • Bouttier, J.C., Lustyk, J.P., La boxe : connaissance et technique, Editions Daniel, Paris, 1990
  • Cléry, R., L’escrime, « Que-sais-je ? », Editions P.U.F., Paris, 1973
  • Delignières, D., Duret, P., Lexique thématique en STAPS, Éditions Vigot, Paris, 1995
  • Delmas, A., Cahiers de formation du moniteur, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 - L’acte d’opposition, Ligue de Picardie, Amiens, 1981 - Les comportements d’opposition, Mémoire de BEES 2°, Paris, 1978 - Technoboxe : fiches techniques de la boxe et des autres boxes, Ligue de Picardie, Amiens, 1981-2005
  • Dempsey,J., Championship fighting, Editions Jack Cuddy, 1950
  • Devost, Manuel de Boxe Française et Anglaise, Paris, 1885
  • Deyrieux, A., La boxe anglaise, Ulisse Éditions, Paris, 1998
  • Devost, Manuel de Boxe Française et Anglaise, Paris, 1885
  • F.F.B., La boxe, guide de techniques, Éditions Vigot, Paris, 1980 - La boxe, préparation physique, secourisme, hygiène sportive, rôle de l'homme de coin, Éditions Vigot, Paris, 1978 - Les cahiers techniques et pédagogiques de la COFORM, Paris, 1993
  • F.F.E., Les cahiers de la commission pédagogique nationale d’escrime, INSEP, Paris, 1981
  • Imhauss, M., Chapelot, R., Langage de l’escrime, Ministère de la Guerre, 1908
  • Langlois, R., Boxe, in Revue EPS n°78 à 80, Paris, 1965
  • Lerda, L., Casteyre, J.C., Sachons boxer, Editions Vigot, Paris, 1944
  • Letessier, J., La boxe, sport scolaire in Revue EPS n°107, Paris, 1971
  • Léveillard R., La Boxe Anglaise - Traité indispensable aux débutants, aux amateurs, aux combattants, Amiens, 1920
  • Petit, M., Boxe, Paris, Editions Amphora, Paris, 1972
  • Philonenko, A., Histoire de la boxe, Editions Bartillat, Paris, 2002
  • Plasait, B., Défense et illustration de la Boxe Française, Editions Sedirep, Paris, 1971
  • Rudetski, M., La boxe, Collection « Que-sais-je ? », Editions P.U.F., Paris, 1974
  • Salvini, S., La grande épopée des sports de combat et arts martiaux, in magazine Karaté, 1985.

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