Brignais

Brignais

45° 40′ 29″ N 4° 45′ 18″ E / 45.674722, 4.755

Brignais
Image illustrative de l'article Brignais
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Arrondissement de Lyon
Canton Canton de Saint-Genis-Laval
Code commune 69027
Code postal 69530
Maire
Mandat en cours
Paul Minssieux
2008 - 2014
Intercommunalité ccvg
Démographie
Population 11 371 hab. (2008)
Densité 1 098 hab./km²
Gentilé Brignairots
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 29″ Nord
       4° 45′ 18″ Est
/ 45.674722, 4.755
Altitudes mini. 203 m — maxi. 331 m
Superficie 10,36 km2

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Voir la carte administrative

Brignais est une commune française située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Brignairots (et Brignairotes)

Sommaire

Géographie

Brignais se situe à 15 km au sud-ouest de Lyon, entre communes urbanisées et villages ruraux, mais aussi entre la vallée du Rhône et les plateaux des Monts du Lyonnais. Elle est traversée par une rivière, le Garon.

La ville est accessible en train grâce aux lignes de l'Ouest Lyonnais, en bus avec les lignes 101, 105 et 125 (zone extérieure à la Communauté urbaine de Lyon).

Brignais est membre de la CCVG (Communauté de Communes de la Vallée du Garon) qui regroupe également les communes de Chaponost, Millery, Montagny et Vourles. Parmi les principaux projets en cours de la CCVG :

  • développement de la zone d'activités de Sacuny
  • protection et mise en valeur de la vallée du Barray
  • amélioration et entretien des voiries intercommunales
  • promotion du patrimoine bâti

Le secteur de Brignais compte actuellement environ 5 000 emplois.

Histoire

Durant la guerre de Cent Ans, Brignais est le théâtre de la bataille de Brignais en l'an 1362 entre l’ost royal de Jean II le Bon et les grandes compagnies mercenaires désœuvrées, qui battent les chevaliers.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977 2006 Michel Thiers UDF  
2006   Paul Minssieux DVD  
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Le maire actuel : Paul Minssieux
Paul Minssieux est maire de Brignais depuis le 19 janvier 2006. Né le 13 mai 1943, il est marié et père de quatre enfants. En 1971, il crée l'entreprise Clauger spécialiste du froid industriel. Elle emploie aujourd'hui plus de 300 personnes et possède des filiales en Europe et en Amérique. En qualité d'entrepreneur, il est Conseiller du Commerce extérieur de la France depuis 1996. Paul Minssieux participe à la vie municipale de Brignais depuis 1983, lorsqu'il est élu Adjoint délégué à l'artisanat, au commerce, à l'industrie à l'emploi et aux affaires scolaires. En 1989, il conserve un poste d'Adjoint délégué à l'activité économique et à l'éducation. De 1995 à 2001, il siège en tant que Premier Adjoint délégué à l'éducation, à la jeunesse et à l'emploi. De 2001 à 2006, il est Adjoint délégué à la vie économique et aux affaires scolaires. En 2010, il devient chevalier de la légion d'honneur pour ses actions en tant que Conseiller du commerce extérieur de la France.

Population et société

Démographie

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 050 965 1 133 1 602 1 679 1 766 1 823 1 888 1 904
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 1 941 2 162 2 126 2 143 2 076 2 015 2 379 1 967 1 992
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 924 1 916 1 977 1 945 2 033 2 175 2 002 2 040 2 587
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2008 -
Population 3 041 3 922 6 790 9 564 10 036 11 207 11 612 11 371 -
Notes, sources, ...
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[1] et Insee[2]

Enseignement

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

Cadre de vie

Environnement

Lieux et monuments

  • Parc et Hôtel de Ville

Le parc est un espace boisé de trois hectares qui arborait une ancienne maison de maître du XVIIIe siècle, devenue en 1985 l'Hôtel de ville. La cour intérieure et son vieux puits se situent sur la rue Général de Gaulle.

  • Génoises

Les génoises sont des frises à double ou triples rangées de tuiles rondes formant une corniche sous un toit ou sur la façade des maisons. Ces ouvrages sont inspirés de l'architecture italienne (Gênes) du XVIIIe et XIXe siècles. Elles ornent les portails d'entrée de nombreuses maisons de village du vieux Brignais, en particulier rue Casse Froide et rue de la Giraudière.

  • Presbytère

La partie ancienne du presbytère est appelée le Frêne, ornée par une niche et des fresques.

  • Villa de la Giraudière

En 1832, le docteur en médecine Léonard May fait l'acquisition de cette propriété arborée de 6 000 m2, située au sud du centre bourg. En 1838, le terrain est vendu à Jeanne Fayolle. Au décès de cette dernière, en 1866, Pierre Louis Deschet, notaire à Brignais, en hérite. Vers 1890, son fils Auguste Deschet y fait édifier la maison bourgeoise telle qu'on la connaît aujourd'hui, sur l'emplacement d'anciens bâtiments préalablement démolis. En 1903, le parc et la villa deviennent propriété de la famille Hoffmann jusqu'en 1996, date de leur acquisition par la Ville de Brignais. La maison bourgeoise est composée de trois niveaux d'une superficie de 180 m2 chacun. Le sous-sol est constitué de deux caves voûtées. Les curiosités de cette villa sont nombreuses : vitraux « aux iris », collection d'appareillages électriques anciens, moulures, radiateurs en fonte ouvragée (dont un avec chauffe-plat), escalier monumental, mosaïque sur plaque de cheminée, etc. La villa est aujourd'hui dédiée aux associations de la commune (notamment les Amis du Vieux Brignais), et héberge le service vie associative culturelle et sportive, ainsi que la coordination petite enfance.

  • Hôpital Guy de Chauliac

Guy de Chauliac, illustre chirurgien du Moyen Âge, un des pères de la médecine moderne, a exercé à Brignais vers 1330. Une place porte son nom, située dans le quartier historique de l'ancien hôpital de Brignais. Cette infrastructure médiévale, placée hors les murs de la cité, formait un quadrilatère entre les rues Casse Froide, Giraudière, du Bief et des Rouliers. Il abritait une pharmacie, une chapelle placée sous le vocable de Sainte-Marguerite, des salles de dépendances, des cours et jardins pour la promenade des malades.

  • Pont vieux sur le Garon

À l'entrée de Brignais, il accueillait la route Royale de Lyon à Saint-Étienne. L'édifice qui existait déjà au Moyen Âge, comporte essentiellement deux arches de pierre de quatre mètres de hauteur. Devant les épreuves du temps et la négligence des hommes qui détérioraient le monument, le bailli de Mâcon, sénéchal de Lyon, a contraint en 1399 les habitants de Brignais et de Vourles à verser un impôt pour le réparer. Ce pont possède un sommet en dos d'âne comme beaucoup de ses semblables à l'époque. La chaussée est composée de galets « têtes de chat » et les murs parapets sont couverts de dalles de granit. Il est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques de France depuis 1934.

  • Maison Renaissance et niche

La Maison Renaissance est l'une des plus anciennes maisons de Brignais (appelée aussi Maison Forte) située au 11 place Gamboni. La première mairie de la commune y aurait été installée en 1792. Elle comporte un escalier à vis derrière la porte. L'architecture « en escargot » des rues de la ville (rue Colonel Guillaud, rue Ronde, rue des Chapeliers et rue Diot) correspond à l'emplacement des anciens remparts. Une petite niche est située au 20 rue Colonel Guillaud.

  • Église Saint-Clair

Ses premières fondations datent de 1859. Elle fut édifiée à la place de l'église de l'époque féodale et de l'ancien cimetière, consacrée à Saint-Clair (590-660), patron des aveugles et des mal voyants. C'est grâce à une souscription publique et des fonds de la commune, que cette église a pu voir le jour. L'architecte Clair Tisseur, né à Sainte-Foy-lès-Lyon (auteur du Littré de la Grand'Côte) et l'abbé Rival, curé de la paroisse, président à la construction de l'édifice. Les travaux de gros œuvre s'achèvent en 1862. Le bâtiment constitue tant par son architecture que par son ameublement, un remarquable ensemble du style ogival du XIIIe siècle, remis au goût du jour au XIXe. Les boiseries (la chaire, les confessionnaux ainsi que les stalles du chœur) sont l'œuvre du sculpteur lyonnais Aubert. La cloche, qui date de 1492, a été classée à l'inventaire des Monuments historiques le 27 novembre 1905. L'orgue est construit en 1972 par des facteurs jurassiens, Hartmann et Deloye, pour le monastère des religieuses bénédictines de Pradines (près de Roanne), et reste en service jusqu'en 1995. Mis en vente, il fut acquis par les Amis de l'orgue de Brignais, en partenariat avec la commune. Il comporte vingt jeux, et ses dimensions lui permettent de s'intégrer harmonieusement dans le transept ouest de l'église. Sa restauration a été confiée au facteur Hervé Clénet, de Betcave-Aguin (Gers) et à son assistant Jean Boissonnade, de Sévérac-l'Église (Aveyron). Le montage, après restauration, a été effectué par Jean Boissonnade, assisté de Maurice Crouzet et Jean-Marie Royet, de Brignais. Les cinq grandes verrières du chœur ainsi que les huit plus petites des chapelles latérales furent exécutées par Monsieur Mauvernay, verrier de Saint-Galmier. Les rosaces représentent, l'une les vertus de la Vierge, l'autre les vertus de Saint-Clair. Les vitraux des basses nefs représentent des scènes de la vie chrétienne. Les dessins furent exécutés par l'abbé Rival.

Aqueduc du Gier - Siphon du Garon

Vestiges situés un peu plus loin au fond de la vallée en Barret et chemin de la Gerle. Construit au Ier siècle, l'aqueduc amenait l'eau du Pilat à la capitale des Gaules. Les habitants de Lugdunum ont longtemps été alimentés par les 75 000 m3 d'eau que leur apportaient chaque jour les 200 km de canalisations des quatre aqueducs de la cité romaine. Il s'agit du plus grand ensemble hydraulique après celui de Rome. L'ouvrage s'étend sur 86 km et traverse 23 communes (11 dans la Loire et 12 dans le Rhône). Sa longueur s'étend sur 900 mètres sur la commune de Brignais dont 240 mètres en mitoyenneté avec Soucieu-en-Jarrest et 80 mètres avec Chaponost.

Personnalités liées à la commune

  • L'humoriste Florence Foresti y passe une partie de son enfance[réf. nécessaire].

Activités

Économie

Les activités principales sont de nature industrielle et artisanale en zone d'activités, commerciale dans le centre-bourg, et agricole à l'ouest du territoire.

Le secteur des services est dominant avec 198 établissements recensés, suivi du secteur commercial qui regroupe 150 entreprises, puis par le secteur industriel avec un total de 141 entreprises implantées sur la commune. Si l'activité agricole connaît un certain déclin dû en partie à l'avancée des constructions immobilières, elle demeure néanmoins présente sur le territoire communale.

D'après les chiffres du recensement 1999, il y a un léger excédent le nombre d'emplois par rapport à la population active. Le nombre d'actifs a suivi la progression démographique enregistrée sur la commune (le nombre d'actifs comme la population totale ont presque doublé depuis 1975).

Le nombre de chômeurs a atteint en 1999 le taux de 8,9% de la population active, mais reste inférieur au taux départemental (11,4%).

Les cinq zones d'activités sont :

  • ZA de Sacuny (en expansion)
  • ZA de Monisable
  • ZA des Vallières
  • ZA des Aigais
  • ZA des Ronzières

Commerce de proximité

Le secteur commercial regroupe 120 entreprises de grossistes et détaillants. L'absence d'enseigne de grande distribution est notable pour une commune de cette taille, compensée par la présence d'une grande surface commerciale à Saint-Genis-Laval, et par un certain nombre de commerces spécialisés (bricolage, jardinerie, meuble, etc.). Si l'on rajoute les forains et les établissements de restauration, ce secteur devient le second groupe d'activité de la commune avec 150 entreprises.

Notes et références

  1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 7 février 2010
  2. Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 7 février 2010

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