Brignoles

Brignoles

43° 24′ 21″ N 6° 03′ 42″ E / 43.40582463, 6.06154583

Brignoles
Image illustrative de l'article Brignoles
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles (chef-lieu)
Canton Brignoles
Code commune 83023
Code postal 83170
Maire
Mandat en cours
Claude Gilardo (PCF)
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Comté de Provence
Site web Site officiel de Brignoles
Démographie
Population 15 912 hab. (2008[1])
Densité 226 hab./km²
Gentilé Brignolais, Brignolaise
Géographie
Coordonnées 43° 24′ 21″ Nord
       6° 03′ 42″ Est
/ 43.40582463, 6.06154583
Altitudes mini. 190 m — maxi. 767 m
Superficie 70,53 km2

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Brignoles est une commune française du Territoire Provence Verte en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, située dans le département du Var, dont elle est sous-préfecture. Ses habitants sont les Brignolais.

Sommaire

Héraldique et étymologie

Brignoles s'écrit en provençal Brignolo [bʀiˈɲɔlɔ] selon la norme mistralienne et Brinhòla [bʀiˈɲɔlɔ] selon la norme classique.

Blason Blasonnement
Écartelé : au 1er d'azur à la fleur de lis d'or surmontée d'un lambel de trois pendants de gueules ; aux 2e et 3e d'azur à la lettre capitale B d'or ; au 4e d'or à quatre pals de gueules — Grand Larousse encyclopédique.
Écartelé : le premier d'azur, à une fleur de lis d'or, au lambel de trois pendants de gueules en chef ; le deuxième et le troisième de gueules, à la lettre « B » d'or ; le quatrième d'or, à quatre pals de gueules. — Malte-Brun, in la France illustrée, tomme V, 1884.
Commentaires : Le blason de Brignoles est généralement surmonté d'une couronne comtale, le Comte de Provence ayant construit un palais dans cette ville. On trouve encore en ville des blasons de Brignoles avec un C en lieu et place du B. Reprenant peut-être l'initiale d'une grande famille de la commune ou encore du fait de l'appellation de celle-ci « Cité des Comtes de Provence ».

Géographie

Située en Territoire Provence Verte, Brignoles est la capitale du Centre Var après avoir été la Cité des Comtes de Provence. Elle est sur un ancien bassin minier d'extraction de bauxite dans la riche plaine du Caramy. C'est un site de production de prunes très réputées au Moyen Âge mais des milliers d'arbres furent détruits à la fin du XVIe siècle pendant les guerres de Religion. Depuis, les prunes « de Brignoles » viennent de Digne.

Brignoles jouit d'une bonne position stratégique, la ville étant desservie par deux axes majeurs, l'autoroute A8 (sortie no 35) et la route nationale 7. La ville est située à moins d'une heure de route de Marseille (66 km), Aix-en-Provence (57 km), Toulon (48 km) et à 1 h 15 min environ de Nice (130 km).

La rocade, construite en 2005, d'une longueur d'environ 4 km permet d'éviter le centre-ville en contournant la ville par le nord.

Histoire

Antiquité et Moyen Âge

Le dolmen des Adrets situé sur les crêtes entre Brignoles et Le Val datant de l'époque néolithique sont les premières marques de présence humaine. La plaine de Brignoles n'était alors qu'un vaste marécage en bordure du Caramy, dont le lit non resserré changeait souvent de place.
Le territoire de Brignoles fut occupé par les Suelteri qui établirent de nombreux oppida au sommet des collines. Les Romains assainirent les terres et construisirent de nombreuses villæ en bordure de la Via Aurelia. Restaurée sous Néron (58 apr. J.-C.), cette dernière fut alors marquée de bornes milliaires.
Un mur de soutènement d'une villa romaine a notamment été découvert sur la route de Flassans. Le musée du Pays Brignolais conserve de nombreux éléments de l'Antiquité et du haut Moyen Âge comme l'autel de Sumian (VIe-VIIe siècle apr. J.-C.) ou un sarcophage de style hellénistique de la fin du IIe après J.-C.

Brignoles est citée pour la première fois en 558 dans la charte du roi Childebert concernant La Celle. Le « castrum brinoniae », près du quartier Saint-Pierre sert de refuge aux habitants pendant les raids sarrazins.
En 1056, les seigneurs de Brignoles donnent à Saint-Victor de Marseille, l'église Saint-Jean des Vignes construite par un riche tenancier, Baronus.
Plusieurs seigneurs se partagent au XIe siècle la ville et son territoire. Deux grandes familles celles de Gualdrade (Geofroy de Rians, son gendre, Sciocia sa fille, Guillaume et Pons ses petits fils) et celle d'Ingilran, évêque de Cavaillon, donnent de nombreuses terres, situées sur le territoire de Brignoles aux moines marseillais. Pons de Garde cède à son tour les terres de Louvière et de la Chautarde situées près de la Gayole. Pons Coixard, en 1056, reconstruit l'église paroissiale Sainte-Marie, consacrée par Guillaume, évêque de la ville de Toulon. Les moines bénédictins disposent ainsi d’un vaste temporel avec des églises sur Brignoles, des biens sur plusieurs communes avoisinantes (La Roque-Brussanne, Garéoult, Camps, Cabasse, Candumy, Rougiers, Flassans, Bras...). L’abbaye Saint-Victor va alors fonder un prieuré féminin, le monastère Sainte Perpétue, actuellement connue sous le nom d’abbaye de La Celle. Au XIe siècle la Commune de La Celle va prendre son autonomie par rapport à Brignoles.

Brignoles et les Souverains de Provence

En 1116, Raimond Béranger Ier, comte de Barcelone et de Provence, vient à Brignoles pour juger un différend survenu entre les moines de Saint-Victor et quelques seigneurs à propos de Nans et de Solliès. Le procès se déroule dans la cour comtale « in curia comitis, apud castrum briniolam ».

Brignoles est au XIIe siècle une ville consulaire, jusqu'à la cession du consulat par les nobles de la ville en 1222 à Raimond Béranger V. La comtesse douairière Béatrice de Savoie demeure jusqu'à sa mort maîtresse de la ville par suite d'un accord avec son gendre.

Les comtes de Provence, seigneurs de Brignoles, y possèdent de nombreuses terres et une demeure. C'est là que viennent accoucher les comtesses, d'où le nom donné à Brignoles de « nourrice et demeure des enfants de la couronne ».

Les comtes catalans résident dans la maison dite « de la feue Lombarde », siège de la cour comtale accolée à l'église Saint-Sauveur près de laquelle les chevaliers édifient leur demeure (actuelle rue des Lanciers).

Vers le milieu du XIIIe siècle, Charles II de Naples et son épouse Marie de Hongrie établissent leur résidence dans l'ancien château fort (du XIe siècle) qu'ils aménagent plus confortablement. C'est dans ce château que naît en 1274 leur fils aîné Saint-Louis de Brignoles et d'Anjou, évêque de Toulouse. Il meurt à l'âge de 23 ans, le 19 août 1297, en présence de toute la cour et de son ancien précepteur, Jacques Duèze, futur pape du nom de Jean XXII. Saint-Louis devient le saint patron de la ville, célébré le 19 août.

Le 5 février 1321, le roi Robert le Sage accorde aux habitants le droit de choisir chaque année douze conseillers pour s'occuper des affaires de la communauté.

En 1348, la ville est durement touchée par la peste[réf. nécessaire].

En 1357, la reine Jeanne et le roi Louis cèdent Brignoles au comte d'Armagnac, mais quelques mois plus tard la déclarent de nouveau aliénable comme appartenant au domaine comtal.

En 1382, Brignoles adhère à l'Union d'Aix qui soutient le parti de Charles de Duras.

Le 2 mars 1386, la reine Marie, régente et tutrice du jeune Louis II d'Anjou, accorde des lettres de grâce et octroie à la ville de nombreux privilèges.

En 1403, Louis II d'Anjouet la reine Yolande d'Aragon exemptent les habitants des droits de gabelle, péage, passage, leydes dans toute la Provence et confirment les anciens privilèges de la ville qui les reçoit dans ses murs avec les plus grands honneurs : « le jour de l'arrivée, tout travail cessera dans la ville et au-dehors. La reine sera reçue sous dais, avec le manteau royal et en procession ; ceux qui ont des chevaux de selle iront au-devant du roi et de la reine; tous les hommes seront rangés en haie et comme pour une procession, et toutes les fammes seront sur la place devant le couvent des frères mineurs; les enfants, avec des rameaux aux mains, marcheront sous les ordres de maître François Fabry, notaire, et de Gabrielle Calverie, désignés pour les conduire. »

En 1449, une foire annuelle est accordée à Brignoles, le jour de la Saint Antoine, le 17 janvier.

En 1453, le Roi René aliène ses droits et redevances sur la ville à noble Benoît de Auria, malgré la contestation des Syndics. Cependant, la reine Jeanne de Laval conserve jusqu'à sa mort en 1499, l'usufruit de Brignoles.

Sous le royaume de France

Le 28 novembre 1502, la première assemblée du Parlement de Provence se tient dans le palais des comtes à Brignoles, Aix ayant refusé de la recevoir. Le 22 février 1506, les membres du Parlement aixois viennent s'établir à Brignoles à cause de la peste.

Le 31 mai 1523, le chevalier Bayard, en route pour l'Italie, passe à Brignoles qui est assiégée un an plus tard par les troupes du connétable de Bourbon.
En 1533, la ville envoie à François Ier, de passage à Marseille, vingt boîtes de ses fameuses prunes, pesant soixante-dix livres, douze chapons et douze perdrix.

Le 15 juillet 1536, Charles Quint, avec ses cinquante mille homme, passe le Var et livre Brignoles au pillage. Il change son nom en Nicopolis, la ville de la Victoire, et cède le duché au comte de Horne. Cependant en 1537, François Ier aliène en faveur de Jean de Pontevès, seigneur de Carcès et de Cotignac, la juridiction royale et immédiate que le roi a eue de tout temps en la ville. François Ier a d'ailleurs été triomphalement reçu à Brignoles en mai 1538.

Le 28 août 1563, les huguenots envahirent la ville comme l'indique l'inscription sur une pierre au n°5 rue Poissonnerie.

Le 1er janvier 1589, Hubert de Vins, livre Brignoles au pillage avant de lui vendre tous ses biens qu'il possède dans son terroir (qui a été détruit en 1579 car il ne payait pas ses impôts) pour la somme de 50 000 écus. Ce furent les années sanglantes connues sous le nom des étrennes de Brignoles.

Révolution française

Fin mars 1789, des émeutes dues à la crise frumentaire ont lieu[2].

Du 17 mai au 19 mai 1790, trois-cents villes et villages de Provence envoient à Brignoles leurs représentants afin de conclure un pacte fédératif d'aide mutuelle, par les armes si nécessaire.

Bonaparte y est reçu pendant les guerres d'Italie et lors du siège de Toulon.

Préfecture provisoire du département sous la Révolution française, puis sous-préfecture jusqu'en 1926, Brignoles accueille deux fois dans ses murs le pape Pie VII.

Lorsque la nouvelle du coup d'État du 2 décembre 1851, perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte, arrive en Provence, Brignoles s’insurge et participe à la révolte des communes du Var, réprimée le 8 décembre à Aups.

XXe et XXIe siècles

Depuis 1921, la foire-exposition des vins de Provence se déroule chaque année la deuxième semaine d'avril et accueille régulièrement cinq cents exposants et près de cinquante mille visiteurs.

À nouveau sous-préfecture depuis 1975, Brignoles est, malgré la fermeture des centres d'exploitation et d'expédition de la bauxite (mines épuisées et non rentables), en pleine expansion, due notamment à l'attrait du soleil pour de nombreux retraités, à la qualité de vie, à des prix de l'immobilier moins élevés que sur la côte varoise.

Galerie de photos

Économie

  • Économie essentiellement tournée vers le secteur tertiaire et la viticulture. Ces secteurs sont largement représentés lors de la Foire-exposition qui a lieu chaque année au mois d'avril (à noter un petit scandale lors de la foire 2006 dont les publicités étaient constituées de photos de la ville de Saint-Tropez et non de Brignoles).
  • Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie du Var.
  • Située stratégiquement, la ville dispose de nombreuses plateformes logistiques (grande distribution et transporteurs routiers).

Vie locale

Chaque année, à la mi-août, pendant 3 jours, Brignoles accueille les journées médiévales : spectacles de rue, artisans et tavernes envahissent les ruelles étroites et les places de la vieille ville.

Administration et services publics

Communauté de communes Comté de Provence

Maires de la commune

Liste des maires depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 décembre 1978 Noël Rosé    
décembre 1978 aout 1980 Raymond Tirard    
octobre 1980 mai 1995 Jacques Cestor    
mai 1995 mars 2001 Jean Monnier    
mars 2001 mars 2008 Jean-Pierre Guercin    
mars 2008 en cours Claude Gilardo PCF Conseiller général du Canton de Brignoles (1998-2011)

Tribunal d'instance

La ville est le siège d'un tribunal d'instance depuis 1958. La réforme de la carte judiciaire en 2008 n'a pas entraîné la suppression de cette juridiction.


Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[3] et INSEE[4])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 060 5 460 5 301 5 848 5 940 5 642 5 518 5 584 5 809
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 836 6 143 5 945 5 593 5 840 5 648 4 927 4 811 4 824
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 748 4 374 4 541 3 916 5 116 5 080 5 534 5 913 6 347
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2008  
7 479 9 051 9 995 10 412 11 239 12 487 15 679 15 912[5]  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Personnages célèbres

Nés à Brignoles, par ordre alphabétique :

  • Antoine Albalat (1856-1935), écrivain spécialiste de la littérature française.
  • Saint Louis d'Anjou, évêque de Toulouse.
  • François d'Arbaud de Porchères, poète né à Brignoles en 1590 et mort à Senevoy en 1640. Auteurs de nombreuses poésies, il fut, en 1634, le premier Immortel de l'Académie française à occuper le fauteuil 19.
  • Louis Paul Baille (1er juillet 1768 - Brignoles (Var) † 2 octobre 1821 - Paris), baron de Saint-Pol et de l'Empire, militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
  • Amy Cissé (1969-...), ancienne joueuse internationale française de basket-ball.
  • Manu Diaz (1955-...), ancien joueur de rugby à XV français.
  • François Granet (1692-1741), homme de lettres français.
  • François Guisol (1803-1874), poète et auteur français.
  • Fabrice Hadjadj (1971-...), philosophe et dramaturge, est enseignant au Lycée Ste Jeanne d'Arc depuis 2002.
  • Jean-Jacques Jauffret (1965), réalisateur français né à Brignoles.
  • Joseph-Louis Lambot (1814-1887), est l'inventeur du ciment armé, qui donnera naissance au béton armé. Sa première réalisation fut une barque en ciment construite en 1848 et essayée sur le lac de Besse-sur-Issole, dans le Var. Le prototype original est conservé au musée de Brignoles. Cette barque fut brevetée le 30 janvier 1855 à l'occasion de l'exposition universelle de Paris.
  • Jean-Jacques Marcel, footballeur né le 13 juin 1931 à Brignoles.
  • Catherine Matausch (1960-...), journaliste.
  • Jean-Baptiste Maunier (1990-...), acteur révélé par Les Choristes né à Brignoles.
  • René Morizur (1944-2009), musicien, décédé et repose à Brignoles.
  • Victor Nicolas (1906-1979) est un sculpteur statuaire qui a réalisé de nombreux monuments dans le Var et les Alpes-Maritimes.
  • Joseph Parrocel (1646-1704), peintre français.
  • Christian Philibert (1965-...), réalisateur et scénariste.
  • François-Juste-Marie Raynouard, écrivain né à Brignoles en 1761. Un buste à son effigie, œuvre du sculpteur Victor Nicolas, se trouve sur la place St Pierre et le Lycée de Brignoles porte son nom.
  • Adolphe Rossollin, né à Brignoles en (ou vers) 1781 et mort à Paris en avril 1815. Poète, il a publié quelques poésies légères dans L'almanach des muses dont une épître en vers homonymes (1808) et a publié un ouvrage : Io, poème en 5 chants suivis de poésies fugitives, publié en 1810 chez Michaud frères à Paris qui fut salué avec encouragement par l'abbé Delille. Il fut l'ami de Dorange. N'ayant qu'une médiocre fortune, il obtint d'abord (en 1806) un modeste emploi dans l'administration des droits-réunis puis, protégé par un haut-fonctionnaire pour qui il avait traiter quelques affaires en Italie, il obtint une place dans la Maison de l'empereur et la conserva après la Restauration. Il mourut d'une maladie de poitrine à 26 ans.[réf. nécessaire]
  • Patrick Valéry (1969-...), ancien joueur de football.

Monuments et lieux touristiques

  • Le musée du Pays brignolais implanté dans le palais des comtes de Provence. Le sarcophage de la Gayole (IIIe siècle) serait le plus ancien monument chrétien de Gaule mais l'iconographie (pêcheur, ancre, berger ramenant une brebis, arbres du jardin céleste, soleil personnifié) est encore marquée par la tradition polythéiste gréco-romaine.
  • L'église Saint-Sauveur (1012-1550).
  • La chapelle des Augustins.
  • Notre-Dame d'Espérance.
  • Le golf de Barbaroux, classé parmi les quarante meilleurs parcours européens.
  • L'Hôtel de Claviers, qui accueille de nombreuses expositions d'art.
  • L’abbaye de La Celle, à proximité (2,5 km au sud/est de Brignoles).
  • Le Train touristique du centre-Var assure depuis l'été 2001 une desserte touristique entre Carnoules et Brignoles.

Jumelages

Brignoles est jumelée avec les villes de :

Notes et références

Bibliographie

  • Nathalie Maurel, Brignoles, éditions Alan Sutton, Collection Mémoire en Images, Joué-lès-Tours, 2000 (ISBN 2-8425-3418-2)

Annexes

Articles connexes

Liens externes


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