Buffy contre les vampires

Buffy contre les vampires
Buffy contre les vampires
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Titre original Buffy the Vampire Slayer
Genre Fantasy urbaine / Horreur
Action
Comédie dramatique
Créateur(s) Joss Whedon
Production Joss Whedon
Marti Noxon
Gail Berman
Sandy Gallin
Acteurs principaux Sarah Michelle Gellar
Alyson Hannigan
Nicholas Brendon
Anthony Stewart Head
Musique Nerf Herder (générique)
Christophe Beck
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Chaîne d’origine The WB (1997-2001)
UPN (2001-2003)
Nombre de saisons 7
Nombre d’épisodes 144
Durée 43 minutes
Diffusion d’origine 10 mars 1997 – 20 mai 2003
Séries télévisées

par période / genre / pays
Liste complète

Buffy contre les vampires (Buffy the Vampire-Slayer) est une série télévisée américaine créée par Joss Whedon de 144 épisodes, répartis en 7 saisons. Elle raconte l'histoire de Buffy Anne Summers (interprétée par Sarah Michelle Gellar), une Tueuse de vampires issue d'une longue lignée d'Elues luttant contre les forces du mal, et notamment les vampires et les démons. À l'instar des précédentes Tueuses, elle bénéficie des enseignements de son Observateur, chargé de la guider et de l'entraîner, mais, a contrario des autres, est entourée par un cercle d'amis qui combat à ses côtés. La série a été diffusée pour la première fois aux États-Unis du 10 mars 1997 au 20 mai 2003 sur The WB et UPN et en France du 3 avril 1998 au 17 octobre 2003 sur Série Club, du 3 juillet 1998 au 22 mai 2004 sur M6 puis rediffusée sur W9 et Téva.

La première diffusion des épisodes de la série attira en moyenne entre 4 et 6 millions de téléspectateurs aux États-Unis[1], ce qui constitua un succès pour le relativement jeune et modeste réseau de diffusion Warner Bros. Recevant des critiques généralement positives, la série fut notamment classée dans la liste des 50 meilleures émissions télévisées de tous les temps du magazine TV Guide[2] ainsi que dans celle des 100 meilleures émissions télévisées de tous les temps du Time Magazine[3]. Elle fut plusieurs fois nominée aux Emmy Awards et aux Golden Globes, remportant au total 3 Emmy Awards[4] et son succès a entraîné la création de nombreux produits dérivés, dont des comics, des romans et des jeux vidéo. Une large communauté de fans s'est constituée autour de la série, qui a attiré l'attention des milieux académiques et a influencé d'autres séries télévisées[5],[6].

Sommaire

Production

Origines

Le créateur Joss Whedon a déclaré que « Rhonda the Immortal Waitress était la première incarnation du concept de Buffy : une femme qui a l'air d'être totalement insignifiante et qui se révèle extraordinaire »[7]. Cette idée s'est développée pour devenir l'inversion de la formule hollywoodienne de « la jeune fille blonde qui va dans une ruelle sombre et se fait tuer dans tous les films d'horreur »[8]. Whedon voulait « subvertir ce cliché et créer quelqu'un qui serait un héros »[8]. Il explique que « la mission première de la série, c'était la joie liée au pouvoir féminin : avoir le pouvoir, l'utiliser, le partager »[9].

Le concept a d'abord été exploité dans le film scénarisé par Joss Whedon, et sorti le 31 juillet 1992, Buffy, tueuse de vampires, avec Kristy Swanson dans le rôle titre. La réalisatrice, Fran Rubel Kuzui, décrit le film comme « une comédie de culture populaire sur ce que les gens pensent des vampires »[10]. Whedon n'est pas d'accord « J'avais écrit un film effrayant à propos d'une femme qui s'est émancipée, et ils en ont fait une comédie légère. C'était à vous briser le cœur »[11]. Le script reçut les éloges du milieu[12], contrairement au film[13].

En 1996, Gail Berman, une cadre de la Fox, contacte Whedon afin qu'il développe le concept de Buffy dans une série télévisée[14]. Whedon explique qu'il a pensé au « lycée comme un film d'horreur. Ainsi la métaphore est devenue le concept central de Buffy et c'est comme ça que je l'ai vendu »[15]. Les éléments surnaturels de la série servent ainsi de métaphore aux angoisses associées à l'adolescence et le début de l'âge adulte[16]. Whedon a alors écrit un pilote non diffusé de 25 minutes[17] qui est montré aux chaînes de télévision. La NBC, ne croyant pas dans le succès d'une série qui serait à la fois comique, horrifique et féministe et dont le personnage principal était une adolescente dotée de super-pouvoirs, décline le concept, ainsi que la Fox, qui accepte de produire la série mais pas de la diffuser[7]. C'est finalement The WB, une chaîne récente désireuse d'attirer un public jeune, qui signe le contrat de diffusion avec Joss Whedon et qui assure la promotion de la série avec des clips sur l'Histoire de la Tueuse[18]. Le premier épisode est diffusé le 10 mars 1997.

Producteurs délégués

Joss Whedon était crédité en tant que producteur délégué tout au long de la série. Il était également show runner (en) pendant les cinq premières saisons, c'est-à-dire scénariste en chef et responsable de toute la production. Marti Noxon lui a succédé pour les saisons 6 et 7, car Whedon, en plus de s'investir dans l'écriture et la réalisation de Buffy, s'occupait aussi d’Angel, Fray, et Firefly.

Fran Rubel Kuzui et son mari Kaz Kuzui ont aussi été crédités en tant que producteurs délégués[19],[20], mais n'ont pas participé à la série. Leurs droits et les royalties qu'ils touchent sont dus à leur investissement, ainsi que leur travail de production et de réalisation, sur le film Buffy[21].

Scénaristes

Mutant Enemy, une entreprise de production créée par Whedon en 1997, s'occupait de l'écriture des scénarios[22]. Les scénaristes les plus crédités[23] sont Joss Whedon (26 épisodes), Marti Noxon (23 épisodes), Jane Espenson (23 épisodes), David Fury (17 épisodes), Doug Petrie (17 épisodes), David Greenwalt (8 épisodes), Rebecca Rand Kirshner (8 épisodes), Drew Z. Greenberg (6 épisodes), Rob Des Hotel et Dean Batali (5 épisodes en collaboration), Steven S. DeKnight (5 épisodes) et Drew Goddard (5 épisodes)[24].

Jane Espenson a expliqué le processus créatif en œuvre lors de l'écriture d'une saison de Buffy. Joss Whedon écrit d'abord l'arc narratif, puis les scénaristes écrivent les épisodes individuels. Chaque script est annoté par Whedon et ensuite corrigé pour être à nouveau annoté, jusqu'à ce que le produit final soit jugé satisfaisant[25]. Pour écrire un épisode particulier, les scénaristes partent des situations émotionnelles auxquelles Buffy devra faire face et comment cela interagira avec sa lutte contre les forces surnaturelles. Ensuite, l'épisode est découpé en actes et scènes. À partir de cette découpe, le scénariste crédité pour l'épisode écrit la première version du script, qui sera relue par Whedon ou Noxon. Une deuxième version est alors écrite et, après une brève réécriture effectuée par le showrunner, la version finale est utilisée pour le tournage[26].

Acteurs

Le rôle titre a été dévolu à Sarah Michelle Gellar, qui en 1995, à l'âge de 18 ans, avait gagné l'Emmy Award de la meilleure jeune actrice de série dramatique[27]. Elle auditionna à l'origine pour le personnage de Cordelia Chase mais décida ensuite de tenter sa chance pour le rôle de Buffy et le décrocha après plusieurs auditions[28]. Julie Benz, Elizabeth Anne Allen, Julia Lee et Mercedes McNab auditionnèrent également pour ce rôle mais en obtinrent finalement d'autres.

Anthony Stewart Head avait déjà eu une carrière prolifique, à la fois en tant qu'acteur et chanteur[29] mais était surtout connu aux États-Unis pour une série de publicités pour la marque Nescafé[30] avant d'accepter le rôle de Rupert Giles.

Contrairement aux autres acteurs réguliers de Buffy, Nicholas Brendon n'était pas un acteur expérimenté lorsqu'il a commencé la série. Il avait enchaîné les petits boulots, tels qu'assistant de production, serveur Il obtint le rôle d'Alexander Harris après quatre jours d'auditions[31].

En 1996, le rôle de Willow Rosenberg avait été initialement donné à l'actrice Riff Regan lors de l'épisode pilote non diffusé, mais Alyson Hannigan auditionna pour le rôle dans la série réelle. Elle raconte qu'elle devait jouer la conversation où Willow raconte à Buffy qu'on lui avait volé sa Barbie quand elle était enfant et qu'elle en avait récupéré « la majorité ». Hannigan avait décidé d'en faire un événement heureux et ça lui avait permis de définir le personnage[32]. Cette approche originale lui a permis de décrocher le rôle.

Diffusion et arrêt de la série

Aux États-Unis, la série a été diffusée du 10 mars 1997 au 20 mai 2003 sur le réseau WB puis UPN[33]. The WB diffusa les cinq premières saisons de la série, qui apporta beaucoup de recettes, notamment publicitaires, à la chaîne, mais un conflit sur la négociation des salaires du casting et de l'équipe conduisit à un non-renouvellement du contrat de diffusion[7], et c'est alors la chaîne UPN qui fit une offre et signa avec Joss Whedon un contrat de deux ans. Cette nouvelle chaîne permit aux scénaristes d'aller plus loin et de porter à l'écran des idées plus osées sans crainte de se faire censurer[7], mais, durant la saison 7, Sarah Michelle Gellar annonça qu'elle ne prolongerait pas son contrat, préférant partir pendant que la série était encore au sommet[34]. Après avoir brièvement envisagé un changement d'actrice principale, Joss Whedon et UPN décidèrent alors d'arrêter la série.

  • En France, la série a été diffusée du 3 avril 1998 au 17 octobre 2003 sur Série Club et à partir du 3 juillet 1998 sur M6 et à partir du 30 janvier 1999 dans le cadre de La Trilogie du Samedi[réf. nécessaire]. Puis rediffusée sur W9 en 2008 et diffusée aussi en 2009 à partir de 13h35 (3 épisodes à la suite) du lundi au vendredi[réf. nécessaire].
  • Au Québec, la série a été diffusée sur VRAK.TV pour les 5 premières saisons, puis, pour cause de thème trop mûr[réf. nécessaire], la série a été diffusée sur Ztélé (avec 2 ou 3 saisons de retard, la série s'est terminée en 2005 au Québec)[réf. nécessaire].
  • En Belgique, les 7 saisons ont été diffusées sur La Deux[réf. nécessaire]. La série était diffusée en 2009 sur Club RTL[réf. nécessaire].

Générique

La musique du générique est jouée par le groupe Nerf Herder. Le groupe a été choisi par Whedon sur la suggestion d'Alyson Hannigan[35]. Pour Janet Halfyard, dans son essai "Music, Gender, and Identity in Buffy the Vampire Slayer and Angel", « le générique commence par le son d'un orgue accompagné par le hurlement d'un loup. L'image est un ciel nocturne étincellant enchevêtré de textes inintelligibles. Il est impossible de ne pas associer cela avec l'époque du film muet, Nosferatu le Vampire et les conventions des films d'horreur en général et de ceux de Hammer Film Productions[36] ». Puis le thème change :« l'orgue est supplantée par un son agressif de guitare électrique, replaçant ainsi [la série] dans la culture de la jeunesse actuelle »[36]. Le générique est ainsi une déviation post-moderne de l'horreur[36].

Deux épisodes ont eu un générique spécial : Que le spectacle commence, dont le générique respecte les codes des comédies musicales, et Superstar où de nombreuses séquences avec le personnage Jonathan Levinson sont intégrées, comme s'il était le personnage principal de la série.

Musique

La bande-son de la série est composée d'un mélange de musique indépendante, rock et pop. Les compositeurs mettent environ une semaine à enregistrer entre 14 et 30 minutes de musique pour chaque épisode[37]. Christophe Beck a affirmé que l'équipe utilisait des ordinateurs et des synthétiseurs et ne pouvaient enregistrer qu'un ou deux « vrais » morceaux. Malgré cela, leur but était de produire une orchestration "dynamique" qui répondrait aux standards de la musique de films[37].

Au fur et à mesure de la progression de la série, de plus en plus d'épisodes contiennent de la musique rock indépendante, généralement jouée quand les personnages se rendent au Bronze. John King, le responsable de la musique, explique qu'ils « aimaient inviter des groupes peu connus, dont la venue dans ce lieu soit crédible »[37]. Par exemple, le groupe fictif des Dingoes Ate My Baby était joué par les Four Star Mary[38]. Bien que rarement mis en avant, des artistes célèbres sont aussi apparus dans la série, tels que Sarah McLachlan[39],[40], Blink-182[41], Third Eye Blind[42], Aimee Mann[43],[44], The Dandy Warhols[45], Cibo Matto[46], Michelle Branch[47] et K's Choice[48].

La popularité de la musique dans la série a permis la sortie de quatre albums : Buffy The Vampire Slayer : The Album[49], Radio Sunnydale[50], la bande originale de Que le spectacle commence[51],[52],[53] et Buffy the Vampire Slayer: The Score.

Lieux du tournage

L'entrée de la Torrance High School.

La série Buffy a été tournée en grande partie dans un des hangars de la ville de Santa Monica, près de Los Angeles, mais les scènes se passant au lycée de Sunnydale sont tournées à la Torrance High School, dans la ville de Torrance où ont également été filmés les extérieurs de la maison des Summers[54]. Les scènes en extérieur se déroulant à l'université de Sunnydale ont quant à elles été tournées à UCLA alors que les nombreuses scènes se déroulant dans un cimetière ont été filmées dans un cimetière fabriqué de toutes pièces sur un parking des studios de Santa Monica ou dans l'Angelus-Rosedale Cemetery, au sud de Los Angeles[54].

Format

L'histoire de Buffy est racontée sous forme de feuilleton télévisé ; chaque épisode raconte une histoire originale tout en contribuant à l'avancement d'un arc narratif plus grand[16]. L'arc est découpé en saisons, marquées par la montée en puissance puis la défaite d'un puissant antagoniste. La série mélange plusieurs genres : horreur, action, fantasy urbaine, drame, comédie romantique, mélodrame, farce, screwball comedy et même comédie musicale. Si les deux premières saisons marquent un clivage entre les épisodes indépendants et les épisodes liés à l'intrigue générale de la saison, à partir de la saison 3, la série devient de plus en plus feuilletonnante.

La narration est centrée sur Buffy et son groupe d'amis, surnommés collectivement le Scooby-gang, qui tentent de concilier leur lutte contre les forces du mal avec leurs vies sociales compliquées[16],[55]. Chaque saison met en place un arc narratif complexe, dominé par une menace qui se dévoile progressivement. Ce dispositif laisse aussi de la place à des épisodes typiques présentant un méchant vaincu à la fin de l'épisode[55].

Chaque saison, à l'exception de la quatrième, se termine par « un épisode d'apothéose mettant en scène le combat ultime[55] » contre la menace, combat souvent douloureux. Cela fait de Buffy une épopée, qui se démarque cependant du genre par un grand souci d'authenticité et de réalisme psychologique[55].

Chaque saison, à l'exception de la sixième, se termine sur une fin ouverte, et non pas un cliffhanger, ceci afin de ne pas frustrer les téléspectateurs en cas de non-renouvellement de la série, et leur offrir une fin. La série ayant été renouvelée de façon sûre et certaine à la fin de la saison 6, l'équipe de production se permit toutefois à cette occasion une entorse à la "règle".

Lors des premières saisons, les principaux adversaires de Buffy et de ses amis sont des vampires mais, au fur et à mesure de l'avancement de la série, les antagonistes sont de plus en plus diversifiés[réf. nécessaire]. Les enquêtes de détective, les combats (à mains nues ou à l'arme blanche) et l'utilisation de la magie sont des éléments récurrents des épisodes de la série.

Inspiration

Durant la première saison de la série, le créateur Joss Whedon l'a décrit comme étant « une rencontre entre Angela, 15 ans et X-Files »[56], soit un mélange des angoisses de l'adolescence et de surnaturel. Il a également cité le film La Nuit de la comète comme une influence majeure[57] et reconnu que le personnage de Kitty Pryde avait influencé celui de Buffy[58]. De manière générale, il a toujours voulu se servir du cliché des films d'épouvante, où la jeune fille blonde se fait assassiner par une créature, afin de l'inverser, pour que ce soit la jeune fille blonde qui règle son compte au monstre. La série parodie de nombreux éléments utilisés dans les films et les romans d'horreur et les clins d'œil au folklore et à la mythologie propres à ce cinéma et à cette littérature y sont fréquents.[réf. nécessaire]

Personnages

Personnages principaux

Acteurs de la série avec Joss Whedon.

Buffy Anne Summers, jouée par Sarah Michelle Gellar, est la Tueuse de vampires, membre d'une longue lignée de jeunes femmes choisies par le destin pour combattre les forces du mal. Elle se retrouve dotée d'une force surhumaine, ainsi que d'une grande agilité, une guérison accélérée, d'intuition et de clairvoyance sous forme de rêves prophétiques.

Buffy est guidée, entraînée et assistée par son Observateur, Rupert Giles (Anthony Stewart Head). Son rôle est aussi de rechercher la nature des créatures surnaturelles que Buffy affronte et ainsi lui fournir des moyens de les vaincre.

Buffy est aussi aidée par les amis qu'elle a rencontrés au lycée de Sunnydale : Willow Rosenberg (Alyson Hannigan) et Alexander Harris (Nicholas Brendon). Willow est au début une intellectuelle réservée ; elle contraste avec la personnalité avenante de Buffy. À mesure que la série progresse, Willow gagne en assurance, devenant une sorcière puissante. Elle se révèle lesbienne. Alex, quant à lui, n'a aucun pouvoir surnaturel. Il sert de faire-valoir et apporte ainsi l'élément comique et un point de vue terre à terre.

Les autres personnages à avoir été présents au générique de la série sont Cordelia Chase (Charisma Carpenter), la garce pom-pom girl stéréotypée du lycée, Angel (David Boreanaz), un vampire doté d'une âme et premier grand amour de Buffy, Oz (Seth Green), un loup-garou guitariste et petit ami de Willow pendant un temps, Spike (James Marsters), vampire rebelle longtemps ennemi mortel de Buffy avant d'en tomber amoureux, Riley Finn (Marc Blucas), soldat de l'organisation militaire l'Initiative qui a une relation romantique avec Buffy, Anya Jenkins (Emma Caulfield), une ancienne démone vengeresse qui connaît une relation tumultueuse avec Alex, Dawn Summers (Michelle Trachtenberg), la petite sœur de Buffy qui apparaît mystérieusement au début de la saison 5, et Tara Maclay (Amber Benson), une sorcière dont Willow tombe progressivement amoureuse.

À plusieurs reprises, Whedon s'amuse avec le statut de personnage principal. Il aurait par exemple souhaité inclure l'acteur Eric Balfour dans le générique, afin de choquer les spectateurs lors de la mort de son personnage mais la série n'avait pas un assez gros budget pour cela[35]. Le vœu de Whedon fut finalement exaucé lors de l'épisode Rouge passion avec le personnage d'Amber Benson, Tara Maclay, créditée pour la première fois depuis trois saisons au générique et dont le personnage meurt dans les dernières minutes[59]. Enfin le générique de Superstar, s'il ne crédite pas le personnage de Jonathan Levinson, est truffé d'images de lui. On peut ainsi penser qu'il est le véritable héros, ce qui est le principe de l'épisode[60].

Personnage Acteurs Personnage Régulier Personnage Récurrent Voix Française
Buffy Summers Sarah Michelle Gellar Saisons 1 à 7 Claire Guyot
Alexander Harris Nicholas Brendon Saisons 1 à 7 Mark Lesser
Willow Rosenberg Alyson Hannigan Saisons 1 à 7 Virginie Ledieu
Cordelia Chase Charisma Carpenter Saisons 1 à 3 Malvina Germain
Rupert Giles Anthony Stewart Head Saisons 1 à 5 Saisons 6 (épisodes 1, 4 à 8, 21 et 22) et 7 Nicolas Marié
Angel David Boreanaz Saisons 2 et 3 Saisons 1, 4 (épisodes 8 et 20), 5 (épisodes 7 et 17) et 7 (épisodes 21 et 22) Patrick Borg
Daniel "Oz" Osbourne Seth Green Saisons 3 et 4 (jusqu'à l'épisode 6) Saisons 2 et 4 (épisodes 19 et 22) Franck Capillery
Spike James Marsters Saisons 4 (à partir de l'épisode 7) à 7 Saisons 2, 3 (épisode 8) et 4 (jusqu'à l'épisode 6) Serge Faliu
Riley Finn Marc Blucas Saisons 4 (à partir de l'épisode 11) et 5 (jusqu'à l'épisode 10) Saisons 4 (jusqu'à l'épisode 10) et 6 (épisode 15) Bruno Raina
Anya Jenkins Emma Caulfield Saisons 5 à 7 Saisons 3 et 4 Marine Boiron
Dawn Summers Michelle Trachtenberg Saisons 5 à 7 Saison 5 (épisode 1) Chantal Mace
Tara Maclay Amber Benson Saison 6 (épisode 19) Saisons 4 à 6 Laurence Crouzet

Personnages secondaires

James Leary, Adam Busch, Iyari Limon, Danny Strong et Tom Lenk lors de la convention de fans Moonlight Rising 2004.

De nombreux personnages ont des rôles récurrents tout au long de la série, que ce soit en tant qu'alliés ou qu'antagonistes de Buffy. Ainsi, Joyce Summers (Kristine Sutherland), est la mère de Buffy, qui ancre les vies des personnages dans la normalité. C'est le personnage qui apparaît dans le plus grand nombre d'épisodes sans jamais avoir été présent au générique. Jenny Calendar (Robia LaMorte), professeur d'informatique au lycée de Sunnydale, Faith Lehane (Eliza Dushku), une autre tueuse de vampires, Wesley Wyndam-Pryce (Alexis Denisof), un observateur maniéré et timoré, le proviseur du lycée Robin Wood (D. B. Woodside) et la tueuse potentielle Kennedy (Iyari Limon) font également partie de l'entourage de Buffy durant des périodes diverses.

Personnage Interprète Doubleur Français Guest/Récurrent
Joyce Summers Kristine Sutherland Danielle Douet Saisons 1 à 5, 6 (épisode 17) et 7 (épisodes 7 et 10)
Le Maître Mark Metcalf Hervé Bellon Saison 1, 2 (épisode 1), 3 (épisode 9) et 7 (épisode 1)
Harmony Kendall Mercedes McNab Valérie Siclay Saisons 1 à 5
Jenny Calendar Robia LaMorte Sophie Arthuys Saisons 1, 2 et 3 (épisode 10)
Jonathan Levinson Danny Strong Sébastien Desjours Saisons 2, 3, 4 (épisode 17), 6 et 7
Drusilla Juliet Landau Dorothée Jemma Saisons 2, 5 (épisode 14) et 7 (épisodes 1 et 10)
Faith Lehane Eliza Dushku Séverine Morisot et Sophie Riffont Saisons 3, 4 (épisodes 15 et 16) et 7 (épisodes 18 à 22)
Richard Wilkins Harry Groener Jean-Claude Montalban Saison 3, 4 (épisode 15) et 7 (épisodes 1 et 20)
Wesley Wyndam-Pryce Alexis Denisof Eric Legrand Saison 3
Adam George Hertzberg Pascal Renwick Saison 4 et 7 (épisode 1)
Gloria Clare Kramer Laëtitia Godès Saison 5 et 7 (épisode 1)
Warren Mears Adam Busch Marc Saez Saisons 5 (épisodes 15 et 18), 6 et 7 (épisode 13)
Andrew Wells Tom Lenk Laurent Morteau Saisons 6 et 7
Robin Wood D. B. Woodside Thierry Desroses Saison 7
Kennedy Iyari Limon Alexandra Garijo Saison 7

Principaux antagonistes

Chaque saison de la série comporte un ou plusieurs grands méchants opposés à Buffy pour diverses raisons : Le Maître (Mark Metcalf), un très ancien vampire, lors de la saison 1, le couple de vampires Spike et Drusilla (Juliet Landau), rejoints plus tard par Angelus, lors de la saison 2, le démoniaque maire de Sunnydale (Harry Groener) lors de la saison 3, le cyborg Adam (George Hertzberg) lors de la saison 4, la déesse Gloria (Clare Kramer) lors de la saison 5, le trio de geeks constitué de Warren Mears (Adam Busch), Jonathan Levinson (Danny Strong) et Andrew Wells (Tom Lenk) lors de la saison 6, et enfin la Force, qui peut prendre diverses apparences, lors de la dernière saison.

Saison Adversaire principal Adversaire secondaire
Saison 1 Le Maître Luke / Darla
Saison 2 Angelus Spike / Drusilla
Saison 3 Le Maire Faith
Saison 4 Adam Forrest
Saison 5 Gloria Les Chevaliers de Byzantium
Saison 6 Willow Le Trio
Saison 7 La Force Caleb

Épisodes

La première saison compte douze épisodes, alors que les saisons 2 à 7 en comptent vingt-deux chacune. La série comporte donc au total 144 épisodes d'une durée d'environ 40 minutes (excepté l'épisode Que le spectacle commence qui dure presque 50 minutes).

Synopsis des épisodes

Thèmes et analyses

Un parcours initiatique

Enfants, adolescents, adultes

Buffy contre les vampires peut être lu comme la métaphore du passage de l'adolescence à l'âge adulte et des conflits qu'il suscite. Le romancier et essayiste Martin Winckler, auteur de nombreuses analyses sur les séries télévisées, présente Buffy comme l'« épopée d'un groupe d'adolescents face aux démons de la vie »[61].

Joss Whedon a expliqué qu'un des thèmes majeurs de sa série était l'incompréhension des adultes à l'égard des adolescent-es. Il s'appuie notamment sur un passage de l'épisode Bienvenue à Sunnydale 2/2, où Joyce, la mère de Buffy interdit à sa fille de sortir le soir, pensant que l'adolescente veut s'amuser. L'adulte, persuadée d'incarner la raison et la responsabilité, prétend savoir ce que pense Buffy : « Si tu ne sors pas, ce sera la fin du monde ». Selon Whedon, cette phrase est prononcée par Joyce sur un mode ironique, mais il s'avère que c'est ce que pensent réellement les adolescent-es[35]. Pour lui, ce dialogue « symbolise le message de la série, à savoir qu'il est difficile d'être un adolescent » incompris des adultes. Toujours selon Whedon, la fin de la scène, où Buffy cherche son matériel de Tueuse, caché dans le fond secret d'un coffre, sous ses affaires et jouets d'enfance, est une « métaphore visuelle » de ce qu'on ressent quand on est jeune[35].

La métaphore est un moyen souvent utilisé dans la série pour évoquer les divers problèmes que peuvent rencontrer les adolescents ou les jeunes adultes. Dans la série, ces problèmes prennent l'apparence du surnaturel : une mère trop possessive qui veut régenter la vie de sa fille (Sortilèges), un beau-père dont l'apparence débonnaire cache en réalité un monstre sans cœur (Le Fiancé), une jeune lesbienne craignant d'être rejetée à cause de son orientation sexuelle (Les Liens du sang), un petit ami qui devient une toute autre personne après la première relation sexuelle (Innocence)[16]. Pour Robert Bianco, journaliste à USA Today, les monstres de la série sont la métaphore des problèmes que chaque être humain rencontre dans la vie, ces problèmes prennent à nos yeux une apparence monstrueuse et nous voyons ceux qui en sont la cause comme des monstres[62].

Responsabilités et engagement

Buffy doit lutter constamment entre son devoir de tueuse de vampires et toutes les contraintes et les sacrifices que cela implique, notamment au niveau de sa vie sociale. Pour le professeur de philosophie Sandra Laugier, son obstination à mettre son devoir au-dessus de tout la place dans une morale kantienne[63].

Buffy passe son temps à répéter qu'elle voudrait une vie normale et que ce « job » de tueuse ne lui apporte que des ennuis. Pendant très longtemps, Buffy voit sa mission comme une corvée dont elle se passerait volontiers, bien que Kendra (la tueuse activée après la brève mort de Buffy) tente de lui expliquer qu'être tueuse c'est bien plus qu'un travail, cela fait partie de leur identité (« Être une tueuse c'est plus qu'un travail, c'est ce que tu es. »).

Buffy va aussi découvrir au fil du temps que même si elle est aidée et épaulée par ses amis, les choix finaux lui reviennent toujours et qu'elle a le sort du monde entre ses mains. Elle découvre aussi qu'en elle il y a deux facettes : la tueuse et l'être humain et que parfois elle est obligé de se couper de la partie « humaine » pour parvenir à faire les bons choix (elle l'explique à Alex et Willow lorsque la question de tuer Anya redevenue un démon vengeur se pose).

Kendra quant à elle voyait sa mission de tueuse comme une mission sacrée à accomplir pour le bien du monde. Elle refoule ses émotions pensant qu'elles ne peuvent que l'empêcher de bien accomplir sa destinée. C'est en voyant Buffy se battre pour sauver ceux qu'elle aime qu'elle découvrira qu'être une tueuse est plus qu'un honneur, une mission sacrée ou un travail, elle découvrira qu'être une tueuse fait partie de leur identité profonde et elle essaiera de le faire comprendre à Buffy (Kendra, partie 2).

Faith, elle, voit sa mission comme un jeu, une grande aventure qui lui donne tous les droits. Elle sauve le monde, elle peut donc se permettre d'être au-dessus de la masse, au-dessus des lois. Sa philosophie de vie (« Tu vois, tu veux, tu prends ») qu'elle applique aussi bien à sa vie de tous les jours qu'à sa vie de tueuse tentera Buffy, qui finira par se rendre compte avant Faith que la tueuse est censé être garante d'un certain ordre moral même si sa mission est de tuer.

Une série (post)féministe

Lutte contre des figures patriarcales

La série est placée sous le signe de la lutte contre ce que les féministes radicales appellent domination patriarcale ; en réalité, la série va plus loin, à cause de la toute puissance accordée aux femmes, certains hommes y ont même vu de la misandrie à cause du portrait assez peu flatteur que l'on accorde aux hommes dans la série. Dans la série, Buffy ou ses amis rejettent à un moment ou un autre les figures d'autorité les entourant, que ce soit les principaux du lycée (le Principal Flutie, le Principal Snyder), les Observateurs (Rupert Giles, Wesley Wyndam-Pryce), le Maire Richard Wilkins III, le beau-père Ted, la mère de Buffy Joyce Summers ou les parents en général. Toutes ces figures d'autorité se retrouvent rejetées, font l'objet d'un affrontement. Si Buffy présente aussi l'histoire d'adolescents qui s'apprêtent à devenir adultes, cette étape passe par l'oppositon aux figures patriarcales, et donc par l'émancipation, l'affranchissemnt vis-à-vis de toute autorité.

Le pouvoir féminin

Le pouvoir féminin est exprimé par le fait que les Tueuses de vampires sont toutes des femmes. Pour le romancier Tristan Garcia, « Buffy, c'est l'émergence d'une des premières figures féminines autonomes » qui assume pleinement sa féminité[63]. Pour Matt Roush, de TV Guide, la série tout entière est une allégorie du féminisme[62].

La majorité des pouvoirs est attribuée aux femmes dans la série: Buffy est une tueuse, Willow et Tara sont des sorcières, et, à l'inverse, Alex ne dispose quant à lui d'aucun pouvoir particulier.

Féminité et masculinité

Le rôle traditionnel de l'homme en tant que guerrier et celui de la femme en tant que celle qui doit assurer ses arrières est inversé dans cette série, au nom d'une certaine conception de l'égalité des sexes, la femme y devient le sexe fort et l'homme le sexe faible. C'est cette inversion des rôles qui fascine les adolescents, ce qui explique le succès de la série auprès d'eux ; la virilité est ici féminine, la femme y est toute-puissante, elle tue, échafaude des plans retords pour prendre le pouvoir, tandis qu'une partie des personnages masculins sont maladroits, timides et émotifs, fascinés par la puissance de ces femmes, et comptent sur le courage de ces guerrières pour s'en sortir.

Néanmoins, Vivian Sobchak, doyenne de l'UCLA School of Theater, Film and Television, n'est pas d'accord avec ce point, trouvant que la série, même si elle traite principalement de la condition actuelle de la femme, porte également un regard positif sur les hommes, les représentant dans toute leur diversité, avec leurs forces et leurs faiblesses, ce qui permet aux téléspectateurs de s'identifier à eux[62].

La rédemption

Le thème de la rédemption est un thème régulièrement exploité au cours de la série, à tel point que le premier épisode de la dernière saison porte ce titre en version française. Dans les religions, la rédemption est le rachat des pêchés pour la purification de l'âme. En revanche, dans Buffy, ce thème exploite plutôt les remords et la culpabilité des personnages face aux mauvaises actions qu'ils ont commises dans leur passé et les moyens qu'ils mettent en œuvre pour se faire pardonner. Les trois principaux exemples de rédemption à travers la série sont celles respectivement d'Angel, Spike et Willow Rosenberg.

Angel est en effet un vampire doté d'une âme à la suite d'une malédiction, afin d'expier par le remords les crimes qu'il a commis en tant que « méchant » vampire. Dans Buffy, Angel apparaît pour la première fois après avoir effectué sa rédemption. Malheureusement, il redevient Angelus, le versant maléfique d'Angel, après sa première nuit d'amour avec la Tueuse (saison 2). Après sa disparition, la Force du mal le fait revenir, mais le vampire récupère son âme et décide de quitter Buffy (saison 3). Ce thème est par la suite encore plus exploité dans la série dérivée Angel dont il est le héros.

Spike est présenté au cours de la saison 2 comme un vampire aux idées maléfiques pour qui la rédemption n'a aucun intérêt. Cependant, au cours de la saison 4, une puce, implantée dans son cerveau par l'Initiative l'empêchera de faire du mal à un être humain. Dès lors, sa rédemption commence et se déroule sur les trois dernières saisons de la série, puis également dans Angel, la série dérivée, lors de sa dernière saison. C'est son amour pour Buffy qui lui permet de se repentir une première fois. Mais les deux amants rompent et, désespéré, il quitte Sunnydale pour récupérer son âme (saison 6). Sur l'ensemble de la saison 7, son repentir apparaît comme complet, après être passé notamment par la folie et s'être confronté à Robin Wood, le fils d'une des deux tueuses qu'il a tuées. Dans le dernier épisode de Buffy, Spike se sacrifie pour sauver le monde, avant d'être ressuscité dans Angel.

L'évolution de Willow est bien plus complète et se conclue par une rédemption moins complexe que celles des deux vampires. Au cours de la saison 6, la jeune femme tombe en effet dans l'enfer de la dépendance à la magie, comparaison avec la drogue dans le monde réel. Sa guérison débute après que Tara a rompu avec elle et que son attitude irresponsable a failli tuer Dawn. Elle est longue et délicate et Willow doit dire adieu à son amie Amy. La sorcière parvient finalement à redevenir une jeune femme normale qui n'abuse pas de la magie. Néanmoins, elle fait une rechute lors de l'assassinat de Tara et devient l'espace de quelques épisodes Dark Willow. Durant ce laps de temps, elle tue Warren et tente de provoquer la fin du monde. Alex la ramène à la raison juste à temps, mais Willow a du mal à se remettre du meurtre qu'elle a commis. Sa rédemption passe par la culpabilité, l'exil en Angleterre, en compagnie de Giles, par la peur d'affronter ses amis, puis par un retour à la vie normale. Lors de son premier baiser avec Kennedy, la culpabilité de trahir la mémoire de Tara reprend néanmoins le dessus. Là encore c'est l'amour qui permet la rédemption de ce personnage tourmenté. Mais Willow reste à jamais fragile à cause de la magie. Elle accède néanmoins au statut de Déesse pour quelques instants, pendant le dernier épisode de la série lorsqu'elle libère l'essence du pouvoir de la Faux.

En conclusion, la rédemption est un thème abordé sous trois aspects différents tout au long de la série. Compliquée pour les personnages, cette rédemption est toujours facilitée par la présence de l'amour dans la vie des différents protagonistes en quête du pardon.

L'Autre

Dans l'imaginaire américain, le vampire est souvent une représentation des minorités ethniques, de l'Autre, mais pour Rhonda Wilcox, spécialiste universitaire de la série, Buffy nous démontre que l'Autre c'est nous-mêmes, l'héroïne de la série étant par ailleurs la première à entretenir des relations amoureuses avec des vampires malgré son rôle de Tueuse[63].

La série démontre aussi comment la présence de l'Autre peut être essentielle dans la vie. Jusqu'à présent, les Tueuses étaient toujours solitaires et n'avaient que des relations "professionnelles" avec leurs Observateurs. Cela les menait souvent à une mort prématurée. Buffy a des amis, une famille, un Observateur avec qui elle entretient une relation père/fille, des petits amis. Des gens qui souvent lui apportent l'aide physique ou intellectuelle qui pourrait lui manquer pour vaincre. Son entourage est aussi une raison perpétuelle de lutter sans baisser les bras, elle ne se bat pas que pour sauver des inconnus, elle se bat aussi pour permettre à des gens qu'elle aime, qu'elle connaît, de continuer à vivre dans un monde qu'elle voudrait plus paisible. Ses amis sont sa raison de se battre, de survivre.

Comme parfait contre-exemple de cela, il y a les personnages de Kendra et Faith, autres Tueuses apparues dans la série, qui constituent des sortes de "miroirs", montrant, mettant en avant à quel point Buffy est une Tueuse s'éloignant de la figure traditionnelle de ces personnages. Kendra est une jeune fille qui n'a pas connu sa famille qui l'a envoyée très jeune à son Observateur. Une Tueuse qui suit certaines règles très strictes : elle a interdiction de parler aux garçons, de se faire des amis et ne comprend d'ailleurs par les relations amicales et amoureuses qu'entretient Buffy. Pour elle, tout ça est contraire à la mission d'une Tueuse. Kendra mourra en tentant de sauver les amis de Buffy attaqués alors qu'ils tentent de rendre son âme à Angel.

La vie de Faith n'a pas été facile non plus. Un père militaire et violent, une mère alcoolique, Faith est livrée à elle-même et à la violence depuis son plus jeune âge. Lors de son Appel (nom donné au moment où une Potentielle devient une Tueuse), les relations qu'elle entretient avec son Observatrice auraient pu changer sa destinée si cette dernière n'avait pas été tuée par Kakistos, un terrible vampire. Faith sera en permanence en quête de l'Autre, de quelqu'un qui l'aimera et lui donnera confiance. Elle pense trouver cela au sein du Scooby-Gang, mais Buffy, jalouse, la tiendra en permanence éloignée. Lorsqu'elle se rendra compte de son erreur, il sera beaucoup trop tard, Faith aura déjà basculé du mauvais côté. Et sa solitude forcée fera d'elle un personnage dangereux et parfois cruel.

Deux miroirs accentuant donc la spécificité, le côté unique de Buffy, en forçant le trait sous deux aspects différents, à travers deux figures opposées : si Kendra représente une Tueuse soumise à une autorité et des règles très strictes, au point même, peut-être d'étouffer sa personnalité, Faith représente le rejet de toute forme d'autorité et de toute règle, soit une Tueuse ingérable et incontrôlable, faisant peu de cas de l'autorité ou des ordres des Observateurs. Elles représentent ce que Buffy aurait pu être sans son entourage, sans le Scooby-gang. Cela prouve donc que finalement, la solitude rituelle qui caractérise les tueuses depuis la nuit des temps peut se révéler être leur plus grande faiblesse.

Mythes californiens

Boy Tonkin, dans le chapitre « Entropy as demon », souligne le parallèle entre le sous-sol californien, théâtre de la subduction de la plaque pacifique sous la plaque nord-américaine et la plaque Juan de Fuca, et la Bouche de l'Enfer située sous la bibliothèque du lycée, portail entre les mondes humain et démoniaque[64]. De même, il note le lien entre la Moisson évoquée dans l'épisode du même nom, censée se produire « une fois par siècle » et les inondations majeures en Californie, eux-aussi se produisant tous les cent ans[65]. Enfin, Tonkin remarque le rapport entre les attaques d'ours, cougars et meutes de coyotes dans l'état américain et les attaques de loup-garous ainsi que la meute dévorant le principal Flutie dans l'épisode Les Hyènes de la série[66].

DVD et Produits dérivés

Buffy contre les vampires a été commercialisée en DVD et a donné naissance à une large gamme de produits, officiels ou non, et notamment une série dérivée, des romans, des comics et des jeux vidéo. Le succès de la série a entraîné la création du terme Buffyverse pour désigner l'univers fictif dans lequel les histoires relatives à Buffy prennent place[67].

DVD

Saison Date de sortie Contenu
Zone 1 Zone 2
1 15 janvier 2002 27 novembre 2000 Voir Saison 1 de Buffy contre les vampires
2 11 juin 2002 21 mai 2001 Voir Saison 2 de Buffy contre les vampires
3 7 janvier 2003 29 octobre 2001 Voir Saison 3 de Buffy contre les vampires
4 10 juin 2003 13 mai 2002 Voir Saison 4 de Buffy contre les vampires
5 9 décembre 2003 28 octobre 2002 Voir Saison 5 de Buffy contre les vampires
6 25 mai 2004 12 mai 2003 Voir Saison 6 de Buffy contre les vampires
7 16 novembre 2004 5 avril 2004 Voir Saison 7 de Buffy contre les vampires
Intégrale 15 novembre 2005 30 octobre 2005 Reprend l'intégralité des sept saisons dans un coffret

Spin-off et projets abandonnés

Article détaillé : Angel (série télévisée).

Après la saison 3 de Buffy contre les vampires, les personnages d'Angel, Cordelia et Wesley quittent Sunnydale pour Los Angeles. La série Angel, créée par Joss Whedon et David Greenwalt, raconte leur histoire. Lors de la cinquième et dernière saison de cette série, les personnages de Spike et Harmony rejoignent également le générique et plusieurs des personnages principaux de la série Buffy font de brèves apparitions dans Angel, notamment Buffy elle-même, Willow, Faith, Oz et Andrew. De son côté, le personnage d'Angel continue lui-aussi à apparaître occasionnellement dans Buffy.

Pour pallier la fin de la série principale, plusieurs productions furent envisagées pour poursuivre l'exploitation du Buffyverse, l'univers établi dans la série télévisée. On envisagea par exemple un téléfilm sur le personnage de Spike, l'un des personnages les plus populaires de la série. On pensa également à lancer une série focalisée sur le personnage de Rupert Giles, série qui se serait appelée Ripper (soit le surnom de Giles utilisé dans ses jeunes années, et qui fait référence au côté sombre du personnage). Enfin, on envisagea de lancer éventuellement un spin-off autour du personnage de Dawn, projet écarté faute à un personnage peu apprécié des fans, ou un spin-off autour du personnage de Faith. Mais dans ce cas précis, c'est l'actrice Eliza Dushku elle-même qui refusa cette idée, préférant se lancer dans d'autres séries et d'autres rôles. Aucun de ces projets, quel que soit leur état d'avancement, n'aboutit sur quelque chose de concret au point d'être abandonnés les uns après les autres. Joss Whedon, interrogé à ce sujet lors d'un panel au Comic-Con de San Diego en 2011, a indiqué ne plus vouloir y faire référence ou en parler.

Lors de la saison 2010-2011, la mode étant depuis quelques années à la fois aux relances de séries restées dans la culture populaire et aux vampires, des rumeurs évoquent une nouvelle possible adaptation de la série au cinéma. Un nouveau Buffy auquel ne participeraient ni Joss Whedon, ni Sarah Michelle Gellar. Mais autant le créateur originel que certains des acteurs ayant participé à la série désapprouvent l'idée de ce projet, qui reçoit un accueil plutôt tiède, voire négatif lors de son annonce.

Comics

Parmi les comics de Buffy contre les vampires, certains sont des réécritures des épisodes de la série; d'autres approfondissent l'histoire de personnages; enfin, Buffy contre les vampires, Saison huit est dans la continuité de la série télévisée, tout comme Angel: After the Fall est dans la continuité d’Angel.

Le comic Fray présente les aventures d'une Tueuse du futur. Ce comic exploite le même univers fictionnel dans un contexte futuriste, et une des armes apparues dans cette série, la Faux, réapparaîtra dans la saison 7 de Buffy.

Romans

Parmi les romans et nouvelles de Buffy contre les vampires, on peut noter des novellisations d'épisodes ainsi que des histoires écrites par des personnes non membres de l'équipe de création de la série. Ces histoires ne sont généralement pas considérées comme canoniques et sont supposées se passer dans un monde alternatif, sur le principe des fanfictions.

Projet particulier

En octobre 2007, la femme de lettres Chloé Delaume publie La nuit je suis Buffy Summers, expérimentation littéraire et tentative de livre-jeu créé à partir de l'univers de la série Buffy contre les vampires.

Jeux vidéo

Cinq jeux vidéo reprennent l'univers de Buffy contre les vampires. Bien que la plupart des acteurs leur aient prêté leurs voix, ces jeux ne sont pas considérés comme faisant partie du canon.

Jeu de rôle

Un jeu de rôle basé sur la série est sorti en 2002. C'est à cette occasion que Joss Whedon a révélé le nom de famille de Faith, Lehane.

Jeux de cartes à collectionner

Le jeu de cartes à jouer Buffy contre les vampires est sorti en 2001. En janvier 2004, Score Entertainment a annoncé qu'il ne possédait plus les droits d'exploitation et donc qu'aucune extension ne verrait le jour.

Réception

Audience

  • SAISON 1 : 3.7 millions de téléspectateurs (WB 1997)[68]
    • L'épisode 9 réalise le plus mauvais score de la série : seuls 2 millions de téléspectateurs ont suivi cet épisode.
  • SAISON 2 : 5.2 millions de téléspectateurs (WB 1997-1998)[68]
    • L'épisode 14 réalise le meilleure score de la série toute saisons confondues : 8,2 millions de téléspectateurs.
  • SAISON 3 : 5.3 millions de téléspectateurs (WB 1998-1999)[68]
  • SAISON 4 : 5.1 millions de téléspectateurs (WB 1999-2000)[68]
  • SAISON 5 : 4.5 millions de téléspectateurs (WB 2000-2001)[68]
  • SAISON 6 : 4.6 millions de téléspectateurs (UPN 2001-2002)[68]
    • Les deux premiers épisodes de la saison réalisent le deuxième meilleur score de la série : 7,65 millions de téléspectateurs.
  • SAISON 7 : 4.1 millions de téléspectateurs (UPN 2002-2003)[68]

Le dernier épisode de la série attira 4.9 millions de téléspectateurs.

Il est à noter que toutes les moyennes de saisons données comprennent les rediffusions, on peut donc rajouter entre 0.2 et 0.7 million de téléspectateurs à la moyenne de la première diffusion de chaque saison.

Récompenses

La série a gagné de nombreuses récompenses, notamment le Saturn Award[69] de la meilleure série en 1997, 2000 et 2001, l'Emmy Award[4] de la meilleure musique originale en 1998 pour les créations Christophe Beck et les SFX Awards de meilleur acteur et actrice de télévision pour les performances de James Marsters et Sarah Michelle Gellar en 2002.

Impact

Anthony Stewart Head et Nicholas Brendon lors de la convention de fans SlayerCon à Oakland en 2004.

Monde universitaire

Article détaillé : Études sur Buffy.

Buffy a attiré l'intérêt de spécialistes universitaires de la culture populaire dans le cadre de leurs études sur ce sujet et la série a été incluse comme sujet d'étude littéraire et d'analyse[70]. La National Public Radio a décrit Buffy comme étant « tout spécialement suivie dans les milieux académiques, certains d'entre eux ayant revendiqué le fait de se consacrer à ce qu'ils appellent les « Buffy Studies ». »[71] Bien que n'étant pas pleinement reconnue comme une discipline distincte, le terme de Buffy Studies est communément utilisé parmi les spécialistes universitaires de travaux sur la série[72]. Mais ces études ont également leurs détracteurs comme l'a noté Jes Battis, auteur de travaux sur la série, remarquant que les études sur Buffy rencontrent « un certain dédain à l'intérieur des halls universitaires »[73]. En dépit de cela, la série a entraîné la publication d'une vingtaine de livres et de centaines d'articles étudiant ses thèmes à travers différentes perspectives, et notamment la sociologie, le langage, la psychologie, la philosophie et les études sur le féminisme[74].

Fandom

La popularité de Buffy a conduit à la création de nombreux sites web de fans, de forums de discussions sur la série, de nombreuses fanfictions et même de conventions organisées par des fans et dans lesquelles sont invités des membres du casting et de l'équipe.

Culture populaire

La série, qui fait de nombreuses références à la culture populaire dans ses épisodes, souvent sur un mode humoristique, est à son tour devenue le sujet de parodies et de clins d'œil, notamment dans des émissions télévisées et d'autres séries télévisées, mais aussi dans quelques films, jeux vidéo ou comics.

Télévision

Buffy a marqué la télévision par sa mythologie compliquée et le véritable travail d'écriture fourni par l'équipe de scénaristes (notamment lors des cross-over avec la série Angel). Elle est ainsi devenue une référence culturelle et d'autres séries citeront le nom de la Tueuse de Vampire, notamment Farscape et True Blood. Les créateurs des séries Dead Like Me et Doctor Who ont, entre autres, reconnu l'influence de Buffy sur leur travail. Ainsi, Bryan Fuller, créateur de Dead Like Me, a dit que « Buffy a démontré que de jeunes femmes pouvaient être dans des situations à la fois fantastiques et réalistes, et au lieu de cantonner les femmes au rôle de faire-valoir, la série les a placées au centre de l'action. »[75] Russell T Davies, producteur de Doctor Who, a quant à lui affirmé que « Buffy a prouvé au monde entier, et à l'ensemble de la profession, qu'écrire sur des monstres, des démons et la fin du monde n'était pas un travail d'écrivaillon, que cela pouvait égaler ce qui se faisait de mieux. Joss Whedon a élevé la barre pour chaque scénariste, non seulement les scénaristes de genre mais chacun d'entre nous. »[76] Pour Matt Roush, du magazine TV Guide, la série a élargi le champ narratif habituel grâce à sa mythologie très dense qui oblige le téléspectateur à s'y plonger entièrement pour pouvoir la saisir dans son ensemble, et a en cela inspiré des séries telles que Alias et 24 heures chrono[62].

D'autre part, de nombreux scénaristes de Buffy ont par la suite travaillé sur d'autres séries télévisées. David Fury a ainsi participé à Lost et 24 heures chrono, Steven S. DeKnight à Smallville, Jane Espenson à Battlestar Galactica, Drew Goddard à Alias et Lost, Doug Petrie aux Experts et Marti Noxon à Grey's Anatomy.

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • (en) Rhonda Wilcox, Fighting The Forces: What's At Stake In Buffy The Vampire Slayer?, Rowman & Littlefield Publishers, avril 2002, 320 p. (ISBN 0-7425-1681-4) 
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  • Conserveries mémorielles-n°5 | 2008 : La bibliothèque (auto)portrait, sous la direction de Vincent Auzas et Juliette Dutour,La bibliothèque dans Buffy contre les vampires : grimoires et merveilles par Vanessa Bertho.


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Buffy contre les vampires de Wikipédia en français (auteurs)

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