Canonnade de Valmy

Canonnade de Valmy

Bataille de Valmy

Bataille de Valmy
Valmy battle.jpg
Informations générales
Date 20 septembre 1792
Lieu Entre Sainte-Menehould et Valmy
Issue Victoire décisive française
Belligérants
Drapeau français Royaume de France Flag of Prussia (1750).gif Royaume de Prusse
Flag of Royalist France.svg Armée des émigrés
Commandants
François Christophe Kellermann
Charles François Dumouriez
Charles Guillaume Ferdinand de Brunswick
Forces en présence
50 000 hommes 80 000 hommes
Pertes
300 morts 184 morts
Première coalition
Batailles
Guerre de la Coalition

Verdun — Thionville — Valmy — Lille — 1er Mayence — Jemappes — Namur — Neerwinden — Famars — 2e Mayence — 1er Arlon — Hondschoote — Méribel — Wattignies — Kaiserslautern — 2e Arlon — Tourcoing — Tournai — Ouessant (navale) — Fleurus — Calvi — Sprimont — Luxembourg — Helder — Gênes (navale) — Hyères (navale) — 3e Mayence — Groix (navale) — Irlande (1796) — Droits de l'Homme (navale) — Cap Saint-Vincent (navale) — Santa Cruz de Tenerife (navale) — Camperdown (navale)


Guerre du Roussillon
Mas Deu — Peyrestortes — Trouillas — Toulon — Boulou — Bastan — Sierra Negra


Campagne d'Italie
Loano — Montenotte — Millesimo — Dego — Mondovi — Pont de Lodi — Mantoue — Castiglione — Rovereto — Bassano — Pont d'Arcole — Rivoli — Tyrol — Pâques véronaises

La bataille de Valmy est une canonnade ayant opposé la Prusse et la France à Valmy le 20 septembre 1792, pendant la Révolution française.

Sommaire

Contexte historique

Après que l’Assemblée Nationale, sur proposition du roi Louis XVI, eut déclaré la guerre à l'Empereur d'Autriche, François Ier, le 20 avril 1792, les forces anti ou contre-révolutionnaires envahissent la France le 18 août 1792.

Une armée de 150 000 hommes, troupe combinée de la Prusse, de l’Autriche, et de Hessois sous le commandement du duc de Brunswick, représentant de Frédéric Guillaume II, à laquelle se sont joints 20 000 émigrés, s’est d’abord avancée contre la France, sur toute la ligne de ses frontières, entre Dunkerque et la Suisse. Le 12 août, au lever du soleil les troupes légères prussiennes pénètrent sur le territoire français. Le 15, l’armée prussienne vient camper entre Sierck et Luxembourg, et le général Clairfayt, à la tête des Autrichiens, coupe la communication entre Longwy et Montmédy. Le 19, le maréchal Luckner résiste courageusement à une attaque de 22 000 Autrichiens à Fontoy. Le 23, Longwy tombe. Les troupes françaises n’ont subi que des revers depuis la déclaration de guerre.

Le 2 septembre, Verdun, place forte réputée imprenable, capitule : la route de Paris est alors ouverte. Les commandants en chef des armées françaises deviennent suspects ; aussi, avant qu’une action sérieuse puisse être entreprise, les trois armées de Rochambeau, de Lafayette et de Luckner sont réparties entre les généraux Dumouriez et Kellermann.

Campagne précédant la bataille

Le 23 août, après un bombardement de trois jours, Longwy se rend aux alliés qui marchent alors lentement vers Verdun indéfendable.

Le commandant de la place, le colonel Beaurepaire qui défend la place, indigné de la lâcheté du conseil de guerre qui veut capituler, prend un pistolet et se suicide. Le jeune et vaillant Marceau, qui voulait comme Beaurepaire s’ensevelir sous les ruines de la place, finit par se rendre le 3 septembre 1792, après la défaite du 20 août. Il avait perdu ses équipages, ses chevaux, son argent.

« Que voulez-vous qu’on vous rende ? lui demanda un représentant du peuple.

- Un autre sabre pour venger notre défaite[1]. »

Le 2 septembre, le duc de Brunswick prend possession de Verdun au nom du roi de France. L’armée d’invasion, réunie à Verdun, est forte de 80 000 hommes. Pressé de parvenir à son but, le roi de Prusse donne ordre, dès le lendemain, à cette armée d’avancer à travers les plaines de la Champagne et de marcher droit sur Paris. Rien ne lui paraît plus facile. Il s’arrête cependant à quelques lieues de Châlons, arrivé au terme de son voyage qui devait être une suite de fêtes et de triomphes.

Mais Dumouriez, qui entraînait ses nouvelles troupes à Valenciennes avec des actions fréquentes mais réduites dans le dessein d’envahir la Belgique, comprend que les prussiens vont vers Paris, se porte vers l’Argonne par une marche rapide et osée presque sous les yeux de l’avant-garde prussienne et barre la route de Paris, enjoignant à Kellermann de l’assister depuis Metz. L'objectif de Dumouriez, qui s'en vante est de faire des clairières de l'Argonne par lesquelles les colonnes étrangères doivent traverser la forêt, un nouveau Thermopyles pour la France. Kellermann se déplace mais lentement et, avant qu’il arrive, la partie nord de la ligne de défense est enfoncée. Dumouriez, non intimidé, fait une remarquable manœuvre de nuit regroupant ses troupes en changeant le front pour faire face au nord, avec son aile droite dans l’Argonne et sa gauche s’allongeant vers Châlons-sur-Marne et, dans cette position Kellermann fait sa jonction à Sainte-Menehould le 19 septembre 1792.

Dumouriez campe à une lieue en avant de Sainte-Menehould, sur un plateau peu élevé au-dessus des prairies à droite du chemin qui conduit à Châlons. Cette position s’appuie sur la droite à l’Aisne qui descend de Sainte-Menehould, des prairies marécageuses et un étang en couvrent la gauche. Une vallée étroite sépare le camp des hauteurs de l’Iron et de la Lune où campent les Prussiens. Entre ces deux élévations est un bassin de prairies d’où sortent quelques tertres dont le plus élevé est celui qui se trouve couronné par le moulin de Valmy. Deux petites rivières séparent cet espace, elles tombent dans l’Aisne, au-dessus et au-dessous de Sainte-Menehould, l’Auve est au sud et la Bionne est au nord. Le quartier général est placé à Sainte-Menehould à une égale distance du corps d’armée et de l’avant-garde commandée par le général Dillon. Sur la rive droite de l’Auve. Un bataillon de troupes de ligne se trouve dans le château de Saint-Thomas. Vienne-le-Château, Moiremont et La Neuville-au-Pont sont occupés par trois autres bataillons et de la cavalerie. Le front du camp est couvert de batteries qui découvrent le vallon dans tous ses prolongements. La gauche du camp se terme sur le chemin de Châlons, la rive droite de l’Auve est laissée à l’armée de Kellermann.

Kellermann est arrivé le 18 septembre à Dampierre-le-Château d’où il reçoit le soir une dépêche de Dumouriez lui indiquant en arrière et sur la gauche une position excellente, formant équerre avec la sienne ; ce qui sera déterminant pour couvrir une attaque sur Kellerman en la canonant par les flancs depuis les positions de Dumouriez. Le lendemain, Kellermann fait passer l’Auve à ses troupes. Mais à peine est-il rendu sur l’emplacement désigné par Dumouriez que, frappé par ses inconvénients, il court à Sainte-Menehould pour faire observer au général en chef combien cette position est dangereuse. La gauche destituée d’appui, est soumise aux hauteurs qui descendent du moulin de Valmy. La droite touche un étang qui gêne sa communication avec la gauche de l’armée de Sainte-Menehould. Le ruisseau d’Auve, seule retraite en cas d’échec, est trop rapproché des arrières du camp. Une armée fuyant en désordre se retrouverait embourbée. Si les deux armées sont attaquées, elles seraient battues par le seul fait du terrain. Kellermann prévient Dumouriez qu’il est décidé à repasser l’Auve le lendemain 20 septembre, à la pointe du jour. Il n’a pas le temps de mettre son plan à exécution. L’ennemi instruit de son arrivée, et jugeant bien la difficulté de sa position, est déjà en marche pour l’attaquer.

Le duc de Brunswick cependant avait passé les défilés du nord et pivoté pour couper Dumouriez de Châlons. À ce moment, la manœuvre prussienne étant presque achevée, Kellermann, commandant en l’absence momentanée de Dumouriez, fait avancer son aile gauche et prend position sur le plateau adossé au moulin entre Sainte-Menehould et Valmy.

Déroulement

À trois heures du matin, le 20 septembre, les Prussiens et les Autrichiens sont déjà en mouvement et bientôt l’avant-garde prussienne, commandée par le prince de Hohenlohe-Singelfingen, rencontre celle du général Kellermann, sous les ordres du général Després-Crassier, établie en avant du village de Hans pour éclairer cette partie et couvrir la gauche de l’armée. L’attaque de l’ennemi fait prendre conscience qu’il s’agit d’une affaire sérieuse et non d’une escarmouche d’avant-postes, les coalisés veulent en finir et écraser d’un seul coup les deux petites armées qui s’opposent à leur marche.

L’avant-garde ennemie se porte directement sur Hans, entre la Bionne et la Tourbe, tandis que le gros de l’armée, remonte la rivière, à Somme-Tourbe suivie des Autrichiens du général Clairfayt.

À la première nouvelle de l’attaque de son avant-garde, Kellermann ordonne de plier les tentes, de prendre les armes et de déblayer la route en arrière en faisant filer les équipages par le grand chemin de Sainte-Menehould. Il n’est plus question de repasser l’Auve, le temps presse. L’avant-garde, vigoureusement attaquée, se replie déjà sur l’armée. Kellermann prend aussitôt ses dispositions pour une bataille en règle.

Jusque vers sept heures, un brouillard épais empêche aux deux armées de connaître leurs dispositions respectives. Lorsqu’il se dissipe un peu, l’artillerie commence à tirer de part et d’autre, et le feu se soutient avec vivacité, sans être vraiment meurtrier pour aucun parti. Vers dix heures, Kellermann, placé au centre de la ligne, étudie les manœuvres de l’ennemi lorsque son cheval est tué sous lui d’un coup de canon. Presque dans le même temps, des obus éclatent au milieu du dépôt de munitions et font sauter deux caissons d’artillerie, blessant beaucoup de monde alentour. Dans le désordre ainsi causé, les conducteurs s’enfuient avec leurs caissons. Faute de munitions, le feu diminue d’intensité. Une partie de l’infanterie opère alors un mouvement de recul et ajoute à la confusion générale. Kellermann s’y rend en personne, et reprend la première position.

Le duc de Brunswick voyant que le feu de son artillerie n’a pas réussi à ébranler les troupes françaises, veut essayer une attaque de vive force. Vers les onze heures, le feu de ses batteries redouble. Il forme trois colonnes d’attaque soutenues par la cavalerie. Les deux colonnes de gauche se dirigent sur le moulin de Valmy, la droite se tenant à distance. Ces attaques en ordre oblique sont la tactique habituelle des Prussiens.

Kellerman comprend que dans cet état d’esprit, il n’est pas non plus possible de maintenir la discipline tout en restant statique. Aussi, il ordonne d’avancer. Il dispose son armée en colonnes par bataillon. Quand elles sont formées, il les parcourt et leur adresse cette courte harangue : « Camarades, voilà le moment de la victoire; laissons avancer l’ennemi sans tirer un seul coup de fusil, et chargeons-le à la baïonnette. »

L’armée, pleine d’enthousiasme et déjà aguerrie par une canonnade de quatre heures, répond aux paroles de son général par des cris multipliés de : Vive la nation ! Kellermann lui-même met son chapeau au bout de son sabre et répète : Vive la nation ! En un instant, tous les chapeaux sont sur les baïonnettes et un immense cri s’élève de tous les rangs de l’armée.

Ces mouvements, cet enthousiasme, annonce une armée qui brûle de combattre. L’ennemi s’étonne, ses colonnes s’arrêtent : « La victoire est à nous ! » crie Kellermann, et l’artillerie, dont le feu redouble, foudroie les têtes de colonnes prussiennes. Devant tant de détermination, le duc de Brunswick donne le signal de la retraite.

Le feu continue jusqu’à quatre heures du soir. Encore une fois l’ennemi reforme ses colonnes et essaie une nouvelle attaque. Mais la bonne contenance de l’armée française, son ardeur manifestée par de nouveaux cris, suffit à l’arrêter une seconde fois. Vers sept heures du soir, les coalisés regagnent leurs premières positions, laissant aux Français le champ de bataille jonché de morts. Le lendemain, 21 septembre, Kellermann, dont la position, malgré la retraite de l’ennemi, n’en est pas moins hasardeuse, s’établit sur les hauteurs de Voilemont, son front couvert par l’Auve et sa droite appuyée sur la gauche de Dumouriez.

La bataille est marquée surtout par une intense canonnade (les Français tirent 20 000 coups de canon) au cours de laquelle la nouvelle artillerie française créée par Gribeauval montre sa supériorité. Les deux armées ont assisté à la bataille sans vraiment y prendre part. Dumouriez a pris toutes ses dispositions pour venir au secours de Kellermann en cas d’échec, ou pour prendre part à l’affaire si elle devenait générale. Clairfayt s’est contenté de montrer trois têtes de colonnes vers Valmy et Maffrievart pour tenir les Français dans l’incertitude et menacer en même temps la tête du camp de Sainte-Menehould et les derrières de la droite de Kellermann. Avec ses 100 000 Austro-Prussiens engagés contre seulement 24 000 Français, le duc de Brunswick était si sûr de vaincre, qu’il avait cru pouvoir se passer de l’assistance efficace de Clairfayt et des Autrichiens.

Il n’y a finalement que 300 morts côté français, 184 chez les Prussiens.

Portée stratégique et conséquences

La retraite des Prussiens étonne bien des observateurs. Les suppositions vont bon train : le duc de Brunswick n’aurait-il pas été acheté par Georges Danton avec les diamants de la couronne royale de France, volés quatre jours plus tôt (16 septembre 1792) au garde-meuble ?[2] Mais il faut aussi tenir compte du mauvais temps, de l’état de santé médiocre des Prussiens (dysenterie provoquée par la consommation des raisins verts, le ravitaillement étant coupé). Quelques jours plus tôt, l’invasion de la Pologne par la Russie et l’Autriche a commencé. Or, la Prusse a besoin de cette armée pour participer au partage.

Présentée parfois, surtout après la disgrâce de Dumouriez, comme une simple canonnade où la vigueur citoyenne aurait fait reculer une armée d'invasion troublée par la consommation de raisins verts, la bataille de Valmy est toutefois aussi le résultat des choix du commandement qui permirent de rétablir une situation stratégique désespérée : avant la bataille, les débris vaincus de troupes françaises inexpérimentées venaient de perdre leurs chefs et leurs places fortes et étaient dans l'incapacité d'arrêter une armée entraînée cinq fois plus nombreuse, qui n'avait plus d'obstacle vers l'ouest pour prendre Paris et y libérer Louis XVI. La défense même de la capitale, retardée par le veto du Roi, semblait incertaine, dans le chaos politique de la mise en place de la Convention.

Le simple fait se concentrer sur les arrières de l'armée ennemie est une manœuvre de Dumouriez qui :

  • coupe l'approvisionnement et les communications de l'armée d'invasion ,
  • permet de choisir le terrain de la bataille décisive, un plateau favorable au déploiement de l'artillerie ;
  • met les forces françaises dans une situation tactique où il leur suffit de tenir le terrain alors que l'ennemi doit les disperser.

Continuer vers l'ouest pour Brunswick, en ignorant les 20 000 français était en effet devenu impossible : il risquait de se faire prendre à revers lors du siège de Paris. Il ne pouvait pas d'avantage temporiser, car il risquait d'être pris en tenaille par une sortie des parisiens, sans être ravitaillé. Il lui fallut donc faire demi-tour et se confronter au plateau choisi par les Français. N'ayant pas pu les disperser, il n'avait d'autre choix que de repasser au nord-est, pour retrouver ses liaisons avec ses arrières. Les troupes de Dumouriez pouvaient alors poursuivre et être renforcées par la capitale et la levée en masse de la nouvelle République.

Plus que la valeur tactique de la défense du plateau (liée surtout à la puissance de l'artillerie), plus même que le caractère du commandement (dynamisant des recrues et évitant la panique) ou que l'enthousiasme des troupes, c'est la manœuvre stratégique (peut-être involontaire ?) qui est à mettre au crédit du commandement dans ce "miracle de Valmy".

Le 21 septembre 1792, la nouvelle parvient à Paris. Assurée de la sauvegarde du pays, sûre de sa force, la Convention nationale proclame la République. Kellermann passe pour le sauveur de la patrie. 80 000 ennemis, qui avaient marché comme en triomphe, reculent alors et l’armée française inexpérimentée, devant des soldats aguerris et disciplinés, s’aperçoit que le courage et le patriotisme peuvent la rendre redoutable. La bataille de Valmy est donc à l’origine du mythe du citoyen en arme qui fonde la conscription (ou service militaire). Les conséquences de cette bataille furent l’évacuation du territoire français par l’armée coalisée le 22 octobre suivant. Goethe, qui a assisté à la bataille aux côtés du duc de Saxe-Weimar a ces mots prophétiques : « D’aujourd’hui et de ce lieu date une ère nouvelle dans l’histoire du monde »[3].

Personnalités ayant participé à cette bataille

Du côté des troupes françaises

Statue de Kellermann et obélisque à Valmy

De côté des attaquants

Goethe en 1791

Le site

Moulin de Valmy dans les champs à l’été 2007

On peut retrouver sur le site un monument à Kellermann représentant le général haranguant ses troupes. Une chapelle a aussi été construite sur le site. Elle renferme le cœur de la princesse Ginetti, l’arrière-petite-fille du général, qui par ses dons avait permis l’aménagement du site.

En prévision du 150e anniversaire de la bataille, le maire de Valmy, André Procureur, décide de réinstaller un moulin à Valmy grâce à une souscription nationale. Le moulin vient alors d’Attiches. Les travaux, commencés en 1939 sont interrompus par la guerre et une toiture provisoire est installée. Les travaux reprennent après la guerre et le moulin est inauguré le 20 septembre 1947.

Entièrement détruit par une tempête le 26 décembre 1999, le moulin de Valmy a été reconstruit (par l’entreprise Création bois) en 2005 en partie grâce à une souscription lancée par le député-maire (UMP) de Châlons-en-Champagne Bruno Bourg-Broc.

Dans le village de Valmy, les statues de Miranda et le buste de Bolivar rappellent l’aide apportée durant la bataille par les libérateurs de l’Amérique du Sud.

Polémique

L’intention de Jean-Marie Le Pen d’utiliser la mémoire du site pour y lancer sa campagne présidentielle le 20 septembre 2006[1] crée polémique.

Le président de la Communauté de communes de Sainte-Ménehould, Bertrand Courot, gestionnaire du site, refuse de mettre les lieux à disposition du Front national et de son président et d’y permettre une « récupération ». La protestation est aussi menée par l’association « les Fils de Valmy » ; pour son président Jean Relinger « On peut suspecter que sa venue n’est pas guidée par les idéaux progressistes de Valmy mais pour des raisons d’opportunisme électoraliste qui bafouent les valeurs républicaines ». « Je ne peux pas l’empêcher de venir. C’est un lieu public », rétorque Patrick Brouillard, le maire de Valmy, 290 habitants. « Et la sécurité en cas de manifestation, c’est du domaine du préfet ».[4]

Notes et références

  1. Source: Charles Mullié
  2. Les Diamants de la couronne ont été retrouvés dans l’héritage du duc en 1806
  3. Cité dans : Françoise Knopper/Jean Monnot, L'Allemagne face au modèle français de 1789 à 1815, Toulouse, 2008, p.80.
  4. L’Union, 11 juillet 2006

Bibliographie

  • Antoine de Jomini - « Histoire critique et militaire des guerres de la Révolution » (1816), éd. Magimel, Anselin et Pochard, Paris
  • Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition](Wikisource)
  • J.-P. Bois - « Dumouriez, héros et proscrit » (2005), éd. Perrin, Paris, 484 p. ISBN 2-262-02058-2
  • Jean-Paul Bertaud, Valmy. La démocratie en armes, Paris,Julliard, coll. "Archives", n° 39, 1970, 320 p.

Littérature

  • Arthur Chuquet, Les Guerres de la Révolution : 2. Valmy, 1887
  • Campagne du Duc de Brunswick contre les Français en 1792, publiée en allemand par un officier prussien témoin oculaire et traduite en français sur la quatrième édition à Paris chez A.Cl.FORGET rue du Four-Honoré No 487 An III de la République.
  • Léonce Bourliaguet, Les Canons de Valmy.
  • Goethe, La campagne de France: Valmy, no.6, Édité par Henri Gautier, Paris, 1896.
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