6e regiment de dragons (France)

6e regiment de dragons (France)

6e régiment de dragons (France)

6e Régiment de Dragons
6° Régiment de Dragons.jpg

insigne régimentaire du 6e R.D.
Période 14 septembre 16731992
Pays France France
Branche armée de terre
Type Régiment de Dragons
Rôle Cavalerie
Devise "Mort au champ d'honneur"
Inscriptions sur l’emblème Valmy 1792
Marengo 1800
Austerlitz 1805
Friedland 1807
Kanghil 1855
L'Yser 1914
Picardie 1918
Guerres Guerre de la Coalition
Décorations Croix de Guerre 1914-1918 1 palme
Croix de Guerre 1939-1945 1 palme

Le 6e régiment de dragons est un régiment français de cavalerie constitué sous l'Ancien Régime, et dissous en 1992.

Sommaire

Création et différentes dénominations

Chefs de corps

  • colonels tués et blessés alors qu'il commandaient le 6e dragons pendant cette période :
  • 26 avril 1794 : Chef de brigade Vincent : tué
  • 6 février 1807 : colonel Lebaron : tué
  • 22 juillet 1812 : colonel Picquet : blessé

Historique des garnisons, combats et batailles du 6e Dragons

Ancien régime

Le 14 septembre 1673, un édit royal crée le service spécial de la reine Marie-Thérèse : un régiment de dragons qui, en raison de son affectation particulière prend le nom de « Dragons de la Reine ». Le chevalier d'Hocquincourt, son premier maître de camp, reçoit l'ordre du roi Louis XIV de lever ce régiment à Philippsburg, sur les bords du Rhin près de Spire (Speyer), alors place française.

Ce régiment est constitué de quatre escadrons à deux compagnies. Chaque compagnie compte un capitaine, deux lieutenants et cinquante à soixante dragons. L'effectif subit de fréquents changements suivant l'état de paix ou de guerre et voit la composition des unités modifiée par les différentes ordonnances royales.

Révolution et Empire

Lors des escarmouches précédant la bataille d’Austerlitz, 50 dragons du 6e RD, se trouvant à pied, sont encerclés à Wischau et forcés de se rendre à un parti de cosaques[1]

1815 - 1848

IIe république et Second Empire

1870 - 1914

Première Guerre mondiale

  • 1914 : casernement Vincennes, 5e brigade de dragons. A la 1re division de cavalerie d'août 1914 à novembre 1918.

1914

1915

  • Montdidier, Artois, le groupe légers: Gancourt, Roclincourt...

1916

Les dragons combatteront à pied durant la totalité de l'année 1916, Artois, La Somme, le groupe léger... Secteur de Compiègne...

1917

  • Oise
  • Pendant la période des mutineries, 3 brigades de dragon du 1er corps de cavalerie seront, à tour de rôle envoyés à Paris et dans les grands centres industriels; des postes de cavaleries seront établis à demeure dans les gares des permissionnaires, des dépôts de munitions. Ce pénible service rendra la cavalerie presque impopulaire, oubliant que les cavaliers descendaient pour la plupart dans les tranchées.[2]
  • L'Aisne

1918

  • Opérations sur le nord de L'Oise, Marne, Champagne.

Entre-deux-guerre

Seconde Guerre mondiale

1945 à nos jours

  • Le 6e régiment de dragons est reformé en 1951 à Besançon (route de Dôle) et devient un centre d'instruction sur AMX-13 en 1960. Il redevient une unité de combat en 1964.
  • En Allemagne de 1964 à 1978 à Lachen-Speyerdorf, un quartier de Neustadt an der Weinstraße. Équipé d'AMX-13, il passe sur char AMX-30 en 1972.
  • En Allemagne à Saarburg près de Trèves à partir de 1978 (?) jusqu'à juillet 1992. Le 6e régiment de dragons faisait partie de la 1e division blindée et stationnait dans le même quartier que le groupement de chasseurs à Saarburg. Il est dissous dans la réforme des armées à l'été 1992.
  • De 1960 à la réforme des armées, il est un centre d'instruction.

Faits d'armes inscrits sur l'étendard

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes [3]:

Décorations

Devise

"Mort au champ d'honneur"

Personnages célébres y ayant servi

Voir aussi

Liens externes

Sources

Notes

  1. Michel Roucaud, « Le récit méconnu de la bataille d’Austerlitz par le maréchal Alexandre Berthier : avortée une relation officielle », paru dans la Revue historique des armées no 238, 2005, disponible en ligne SHA, consulté le 13 janvier 2007
  2. Source par le Général de brigade Philippe Peress 31, rue Hoche 49400 Saumur.
  3. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
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