Cargèse

Cargèse

42° 08′ 10″ N 8° 35′ 43″ E / 42.1361111111, 8.59527777778

Cargèse
Image illustrative de l'article Cargèse
Administration
Pays France
Région Corse
Département Corse-du-Sud
Arrondissement Ajaccio
Canton Deux-Sevi
Code commune 2A065
Code postal 20130
Maire
Mandat en cours
François Garidacci
2008-2014
Intercommunalité Sans
Démographie
Population 1 159 hab. (2008)
Densité 25 hab./km²
Géographie
Coordonnées 42° 08′ 10″ Nord
       8° 35′ 43″ Est
/ 42.1361111111, 8.59527777778
Altitudes mini. 0 m — maxi. 705 m
Superficie 45,99 km2

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Voir la carte administrative

Cargèse (Καργκέζε en grec, Carghjese en corse) est une commune française située dans le département de la Corse-du-Sud et la collectivité territoriale de Corse.

Sommaire

Géographie

Situation

Cargèse est une commune de la façade littorale occidentale de Corse, située à près de 35 km « à vol d'oiseau » au nord d'Ajaccio. C'est l'une des neuf communes du canton des Deux-Sevi ; elle en est la plus peuplée.

Relief

Son territoire est composé de moyennes montagnes dont le plus haut sommet est Capu di Bagliu (696 m) avec deux plaines qui sont traversées par le ruisseau d'Esigna et la rivière Chiuni[1]. Au nord, c'est une partie boisée avec la forêt d'Esigna.

Limites

Façade maritime

La marina

Le littoral de la commune est déchiqueté, avec trois pointes toutes trois dominées de tours génoises : Punta d'Orchinu, Punta d'Ormigna et Punta di Cargèse.

La commune de Cargèse possède un port de plaisance, situé au sud du village.

Toutefois, la côte comporte 5 plages, qui sont du nord au sud :

  • Plage de Chiuni à 7 km du village (lieu du centre de vacances "Club Méditerranée"), délimitée par l'embouchure du ruisseau de Chiesaccia et l'embouchure de la rivière ou plutôt du petit fleuve côtier le Chiuni, prolongement du ruisseau de Lumbertacciu dont la partie aval du cours délimite le territoire de la commune avec celui de Piana.
La plage de Peru et hameau de Marchese
  • Plage du Peru au nord du village et au nord de laquelle se situe l'embouchure du ruisseau d'Esigna,
  • Plage de Stagnoli (ou la plage de la Confina (lieu d'un centre UCPA)), depuis l'embouchure du ruisseau Bubia qui marque les limites sud de la commune,
  • Plage de Menasina au sud-est du village de Cargèse,
  • Plage de Capizollu entre Porto Monaghi et Punta di Molendinu, où les Grecs qui vinrent fonder Paomia débarquèrent en 1676

Habitat

Le village de Cargèse est située sur la Punta di Cargese, à près de 100 mètres d'altitude sur un promontoire à l'extrémité nord du golfe de Sagone, entre ce dernier et le petit golfe de Peru. Il est dominé par les clochers de ses deux remarquables églises catholiques, de rites oriental et latin.

Ses hameaux sont Frimicaghiola, Marchese, Menasina, Lozzi et Chiuni. Hormis le village et son bâti ancien, le littoral est occupé par de nombreuses constructions récentes destinées au tourisme estival (camp de vacances et résidences locatives).

Accès

Cargèse est desservie par la route D81 qui relie Mezzavia (Ajaccio) à Calvi. Les villages les plus proches par cette route sont Piana au nord et Sagone au sud. La route D181 permet aussi de gagner le village depuis la D70 (Sagone - Vico).

Communes limitrophes

Rose des vents Mer Méditerranée Piana Marignana Rose des vents
Mer Méditerranée N Vico
O    Cargèse    E
S
Mer Méditerranée Golfe de Sagone Vico

Histoire

Histoire de la colonie grecque

En janvier 1676, une petite colonie de 600 Grecs issus du village de Vitylo (actuellement en grec moderne Οίτυλο), situé au sud du Péloponnèse dans la presqu'île du Magne, fuyant l'occupation turque, s'établirent dans l'arrière-pays de Sagone, à Paomia, à deux kilomètres à l'est de l'actuel Cargèse, après un passage par la république de Gênes qui leur accorda ces terrains abandonnés au maquis (la Corse était alors génoise). Ils furent cependant mal accueillis par les populations locales qui voyaient en eux des alliés de la république de Gênes et des personnes venues s'enrichir sur leur terre.

En 1732, ils durent se réfugier dans la tour d'Omigna puis à Ajaccio face aux attaques des villageois corses.

En 1773, les Grecs reçurent du gouverneur français de l’île, Marbeuf, le territoire de Cargèse et y édifièrent un village de 120 maisons. Une centaine de familles grecques consentirent à s’y établir à partir du mois de mai 1775[2]. Marbeuf vit le village érigé au rang de marquisat par le roi à son bénéfice, comme marquis de Cargèse. Il fit construire un château au nord-ouest du village, dans lequel il reçut la mère de Bonaparte pendant plusieurs étés. Certains auteurs[3] y voient d'ailleurs la naissance d'une idylle et la possibilité de voir Marbeuf comme le père géniteur de Napoléon Bonaparte. Le château fut détruit en 1793 par des assaillants corses. Avec les siècles, les mariages mixtes entre les descendants de colons grecs et les corses ont mêlé les deux communautés de Cargèse.

L'église fut construite au XIXe siècle.

Dans la nuit du 14 au 15 décembre 1942[4], le sous-marin Casabianca[5], parti d'Alger, effectua le débarquement d'hommes et de matériels à Cargèse en baie de Chiuni (crique de « Topiti »), réalisant ainsi la première mission de soutien à la résistance corse.

Particularité religieuse

Lorsque les Gênois attribuèrent les terres de Paomia à la communauté grecque, ils firent remplir un contrat à ces derniers. Ce contrat stipulait que les Grecs pouvaient conserver leurs rites orthodoxes, mais qu'ils se soumettaient tout de même à l'autorité papale. De plus, les futurs archimandrites de la communauté devaient suivre une formation à Rome. Ainsi, bien que le rite orthodoxe grec ait été totalement préservé jusqu'à nos jours, l'église grecque de Cargèse est d'obédience catholique (uniate). On parle de rite grec catholique (rite byzantin) ou de saint Jean Chrysostome. Avec le temps de nombreux villageois furent convertis au rite latin. Les deux rites coexistent encore de nos jours.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2014 François Garidacci[6]
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Les premières données démographiques de Cargèse datent de mai 1775 et correspondent aux 97 premières familles volontaires représentant 259 habitants qui s'y installèrent[2].

Évolution démographique
1775 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008
259 665 753 889 898 915 982 1159
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Architecture sacrée

L'église Saint-Spyridon dite « grecque »

L'église dite grecque de Cargèse.

L'église Saint-Spyridon dite grecque est une église grecque-catholique hellène, dédiée à saint Spyridon, évêque chypriote du IIIe siècle et patron des marins. Cette église a remplacé la chapelle établie en 1775 dans l'une des maisons de la colonie grecque.

Elle a été édifiée par les habitants de Cargèse de 1868 à 1874. Le sanctuaire est séparé de la nef par une cloison de bois décorée d'images saintes sur fond d'or (iconostase). On peut y admirer de superbes icônes apportées par les premiers habitants.

En 1846, la colonie grecque qui comptait 525 personnes, exprime son souhait de pouvoir disposer d'une église pouvant accueillir tous les fidèles du rite grec. L'édifice, inspiré du style néo-gothique, a été édifié dans le dernier tiers du XIXe siècle. Il comporte une façade antérieure épaulée par des contreforts et couronnée d'un clocher sur le pan. Le chevet est plat. L'intérieur se compose d'une seule nef séparée du sanctuaire par une iconostase. L'iconostase séparant la nef du sanctuaire, est l'œuvre d'un atelier romain pour l'église du monastère Santa Maria di Grottaferrata. Elle a été offerte à l'église grecque de Cargèse en 1886, par Mgr. Siméoni, préfet de la Congrégation "Propaganda Fide". Les murs sont percés de treize niches à fond plat, inscrites dans des arcs brisés. Le décor est néo-classique.

Élévation, toiture et décor intérieur sont protégés et classés monuments historiques par arrêté du 30 juin 1990[7]. L'église paroissiale Saint-Spyridon dite église grecque est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel - Dossier versé le 27 juillet 2007[8].

Les objets mobiliers qu'elle renferme sont protégés.

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L'église de l'Assomption dite « latine »

L'église latine

Elle fut édifiée au XIXe siècle, de 1822 à 1828, pour répondre aux besoins de la population catholique de rite latin. L'intérieur de style baroque est décoré de peintures en trompe-l'œil. Cette église au clocher quadrangulaire est construite sur une terrasse dominant le golfe de Sagone. Elle fait face à l'église grecque.

L'église dite latine est paroissiale. Elle a été construite de 1825 à 1828 avec les fonds recueillis par souscription lancée en 1817. En 1835, elle est gravement endommagé par un violent orage. En 1837 l'agrandissement de l'église et la construction du maître-autel sont envisagés. En 1845, les aménagements intérieurs n'étaient toujours pas réalisés. Entre 1970 et 1975, le décor peint de la nef est réalisé. Entre 1992 et 1997, l'ornementation du chœur a été réalisée par 2 peintres russes, Anastassiya Sokolova et Valeri Tchernoritski. L'église comporte une façade antérieure scandée de pilastres plats et couronnée d'un fronton ondulant. Son chevet est arrondi. Elle possède deux chapelles latérales.

En 1847 - 1748, est construit le clocher à étages, sommé d'un lanternon à oculus. Le clocher dont les cloches ont été exécutées en 1887 par le fondeur de cloches Ferdinand Farnier, est protégé et inscrit Monument historique par arrêté du 13 février 1989[9].

L'église paroissiale de l'Assomption dite église latine est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel - Dossier versé le 27 juillet 2007[10].

Couvent de la Nativité de la Vierge

Ce sont des moines basiliens, venus du Magne, qui le font bâtir de 1676 à 1678, à proximité de l'ancienne chapelle romane Saint-Martin. En 1686 il est occupé par quatorze religieux. Ils font également reconstruire la chapelle Saint-Martin, dédiée à la Nativité de la Vierge, entre 1688 et 1689. Le couvent est abandonné en 1706, les moines étant morts ou ayant quitté définitivement Paomia. En 1727 il est réutilisé par un mont-de-piété ; il sera détruit en 1731, lors de l'insurrection des Corses contre Gênes.

L'ancien couvent qui se situe au lieu-dit Convento à Paomia est détruit. Il est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel - Dossier versé le 27 juillet 2007[11].

Église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste est située au lieu-dit Lozzi, au nord-est du village de Cargèse. Simple « chapelle domestique » en 1845, comme le fait apparaître la documentation, l'église, du premier quart du XIXe siècle (?), remaniée en 1846, a été érigée en succursale en 1853. Elle est dotée d'une tour-clocher couronnée d'un dôme.

Elle est à l'Inventaire général du patrimoine culturel - Dossier versé le 27 juillet 2007[12].

Église Saint-Jean-Baptiste dite église piévane Saint-Jean-Baptiste de Paomia

L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, dite église piévane Saint-Jean-Baptiste de Paomia, se situe comme son nom l'indique, à Paomia, à l'E-NE du village, à 700 m au sud-est du hameau de Rundulinu par la D181.

Probablement construite au XIIe siècle, l'église Saint-Jean-Baptiste a constitué au cours du Moyen Âge l'église principale (Pieve) de la pieve de Paomia. Dévastée par les incursions répétées des Barbaresques dès la fin du XVe siècle, elle est reconstruite en fin du XVIIe siècle par la colonie grecque de Vitylo (actuellement Oytilo, en grec moderne Οίτυλο). A nouveau endommagée en 1731, lors de l'insurrection des Corses contre l'autorité génoise, elle est définitivement abandonnée. En 1839, en tournée en Corse, Prosper Mérimée observe des traces de peintures murales ornant le chœur et la présence d'un bas-relief énigmatique. Des pierres de cet édifice ont été réutilisées pour la construction de l'église Saint-Spiridon de Cargèse.

Elle est à l'Inventaire général du patrimoine culturel - Dossier versé le 27 juillet 2007[13].

Ancienne église Sainte-Barbe, puis église Saint-Élie

D'abord chapelle, l'ancienne église Sainte-Barbe devint l'église Saint-Élie. Située au lieu-dit Campomoro à Paomia, à l'E-NE du village actuel de Cargèse, elle est ruinée. Il n'en reste que des vestiges.

Au milieu du Moyen Âge, une chapelle dédiée à sainte Barbe est élevée sur le territoire de Paomia. Endommagée par les incursions des Barbaresques, elle est restaurée en fin du XVIIe siècle par la colonie grecque de Vitylo, qui la dédie au prophète Élie. En 1731, lors de la révolte des Corses contre l'autorité de Gênes, Elle est dévastée et définitivement délaissée comme lieu de culte.

Elle est à l'Inventaire général du patrimoine culturel - Dossier versé le 27 juillet 2007[14].

Autres

  • Chapelle Sainte-Marie au hameau de Rundulinu, à Paomia, en bordure de la route D181

Architecture civile

Les tours génoises

Tour d'Omigna

Le littoral de Cargèse comprend trois pointes remarquables, Punta d'Orchinu, Punta d'Omigna et Punta di Cargèse, qui sont chacune surmontée d'une tour de guet génoise. Elles furent construites au XVIe siècle par les gens de Paomia, Revinda et Salona, réfugiées à Renno, sur ordre de Gênes, afin de se protéger des Barbaresques qui commencaient à razzier les côtes de l'île.

Tour d'Orchinu

Elle est la tour génoise la plus au nord de la commune, construite à 172 m sur la punta d'Orchinu. Elle est ruinée.

Tour d'Omigna

C'est une tour ronde de douze mètres de haut, à 2 niveaux avec terrasse, construite à l'extrémité de la punta d'Omigna durant la seconde moitié du XVIe siècle, afin de protéger des pirates barbaresques les terres cultivables du littoral. Elle faisait partie de la terre dite des Quatre tours et fut construite par les populations de Paomia, Revinda et Salona, réfugiées à Renno.

La tour d'Omigna est classée monument historique par arrêté du 8 mars 1991[15].

Tour de Cargèse

La tour de Cargèse dont il ne reste plus que la base, est située à 157 m d'altitude à l'ouest du village, au sommet de la colline dominant le village, entre celui-ci et la Punta di Cargèse.

Autres

  • Monument aux morts

Culture et éducation

Institut d'études scientifiques de Cargèse

L'institut est établi à Cargèse depuis les années 1960, originellement sous le nom de « villa Menasina », association loi de 1901. L'institut est une unité CNRS depuis 1996[16].

Personnalités liées à la commune

  • Louis-Charles-René de Marbeuf (1712-1786), comte de Marbeuf, marquis de Cargèse, gouverneur de la Corse,
  • Jean Ulacacci[17], peintre né à Cargèse en 1818,
  • Patrick Fiori, chanteur, ayant passé une partie de sa jeunesse à Cargèse,
  • Jean-Hugues Colonna, né à Cargèse, ancien député des Alpes-Maritimes
  • Yvan Colonna, fils de Jean-Hugues Colonna, habitant de Cargèse, condamné pour le meurtre du préfet Claude Érignac en 1998.
  • Rosy Ferrandini, chevalier des arts et des lettres, directrice des deux chorales de Cargèse. Elle a notamment publié un livre sur Cargèse autrefois.
  • Bernard Fieschi, guitariste, compositeur, professeur au Conservatoire de Strasbourg. Il a écrit une œuvre considérable dont Thalassa et Musique pour une belle histoire. 1er prix du Conservatoire national supérieur de musique, ancien élève d'Alexandre Lagoya, il a travaillé avec John Williams et a reçu les félicitations d'Andrès Ségovia pour la qualité de son jeu.
  • Georges Charpak (1924-2010), prix Nobel de Physique en 1992, a été fait citoyen d'honneur de Cargèse depuis le 28 juillet 1993. Il fut l'un des premiers chercheurs à fréquenter l'institut de recherches scientifiques fondé dans la commune à la fin des années 1950 par Maurice Lévy.

Voir aussi

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Liens externes

Notes et références

  1. SANDRE, « Fiche cours d'eau - Rivière Chiuni (Y7920540) ». Consulté le 6 juin 2011
  2. a et b Documents sur l'histoire de la colonie grecque de Paomia-Cargèse en Corse par Théodora Stéphanopoli de Comnène paru en juillet 1975
  3. Edmond Outin dans Napoléon fils du comte Marbeuf (2006) et Herve Le Borgne dans Napoléon Breton ? (2008)
  4. Association AASSDN - Témoignage de Toussaint Griffi
  5. Les missions du sous-marin Casabianca en Corse 1942/1943
  6. Site de la préfecture corse- identité du maire de la commune
  7. Notice no PA00099088, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  8. Notice no IA2A000100, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  9. Notice no PA00099089, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  10. Notice no IA2A000102, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  11. Notice no IA2A000133, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  12. Notice no IA2A000117, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  13. Notice no IA2A000104, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  14. Notice no IA2A000105, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  15. Notice no PA00099136, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  16. Bref historique de de l'IESC, sur le site de l'institut.
  17. Les peintres en Corse de 1386 à 1900)

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Cargèse de Wikipédia en français (auteurs)

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