Caroline Fourest

Caroline Fourest
Caroline Fourest à l'Université de la Terre en 2011.

Caroline Fourest, née le 19 septembre 1975 à Aix-en-Provence[1], est une essayiste et journaliste française, féministe, engagée en faveur de l'égalité et de la laïcité et des droits de l'Homme. Caroline Fourest est diplômée en histoire et en sociologie de l'EHESS. Elle est également titulaire d'un DESS de communication politique et sociale, obtenu à la Sorbonne. Elle y a étudié la communication de crise (réactions aux boycotts et aux rumeurs) et elle a tiré de ces études en la matière un livre : « Face au boycott »[2]. Rédactrice en chef de la revue ProChoix, elle donne des cours à l'Institut d'études politiques de Paris[3]. Elle est également chroniqueuse au Monde et à France Culture.

Sommaire

Activités

En 1997, elle fonde la revue ProChoix avec Fiammetta Venner (sa compagne, qui cosigne la plupart de ses textes[4],[5]) et Moruni Turlot. Éditée par une association du même nom, cette revue s'est donné pour objet de « défendre les libertés individuelles contre toute idéologie dogmatique, liberticide, essentialiste, raciste ou intégriste ». Ses thèmes de prédilection sont la protection de la laïcité, les droits des femmes et des homosexuels[6]. Le nom ProChoix provient de l'anglais prochoice utilisé par les mouvements en faveur du droit à l'interruption volontaire de grossesse. La revue ne se limite cependant pas à la question de l'avortement.

En 1998, elle coécrit avec Fiammetta Venner, Le guide des sponsors du FN. Utilisant de nombreuses sources écrites (publications proches du Front national, documents officiels), le livre dresse la liste de nombreuses entreprises ayant financé ce parti. Il remet également en cause certaines enquêtes précédentes, par exemple concernant le boulanger Lionel Poilâne[7].

En 1999, elle publie, à nouveau avec Fiammetta Venner, Les Anti-PACS ou la dernière croisade homophobe, une enquête sur les mouvements anti-PaCS, leurs liens avec la droite catholique radicale, et Christine Boutin. En annexe, le livre rend aussi publique la liste des maires ayant signé la pétition contre le PaCS.

En 2000, Caroline Fourest publie un livre aux éditions Golias[8], Foi contre choix : la droite religieuse et le mouvement pro-life, qui étudie la montée en puissance et l'inspiration pro-vie ou « anti-choix » d'organisations chrétiennes et de leurs alliés du Parti républicain, actifs dans l'entourage de George W. Bush.

En 2003, elle coécrit Tirs croisés avec Fiammetta Venner (Calmann-Lévy, 2003) sur la « laïcité à l’épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman ». Le livre ne porte pas sur la religion en tant que telle mais plutôt sur l'« intégrisme », que les auteurs définissent en introduction comme « l'emprise autoritaire, nécessairement politique, qu'exercent certains groupes sur la vie en société au nom de la religion » (p. 13-14). Le livre conclut que si l'intégrisme musulman est bien le plus virulent des trois intégrismes, « ce surcroît de nocivité n'a rien à voir avec la religion mais avec l'instrumentalisation de la religion » (p. 514). En l'occurrence, selon les auteurs, le phénomène serait dû au fait qu'un nombre élevé de pays à majorité musulmane ne sont pas réellement sécularisés[9]. Pour les deux auteurs, si l'intégrisme musulman est aujourd'hui plus dangereux, la raison n'est pas dans le Coran, mais dans l`absence de laïcité et le manque de démocratie existant dans certains pays arabes et/ou à majorité musulmane.

Après avoir dénoncé presque exclusivement l’extrême droite et l’intégrisme chrétien pendant plus de dix ans, Caroline Fourest dénonce en 2006 dans ses livres – Frère Tariq et La tentation obscurantiste – ce qu'elle désigne comme les rapprochements entre une partie de la gauche et les mouvements islamistes.

Dans Frère Tariq, Caroline Fourest propose une interprétation du discours de Tariq Ramadan, à partir de lectures et d'écoutes de ses livres et cassettes. Selon elle, Tariq Ramadan tient une sorte de « double discours », relativement libéral lorsqu'il s'exprime dans les médias et fondamentaliste et réactionnaire quand il s'exprime devant ses partisans musulmans[10],[11],[12],[13]. Tariq Ramadan affirme qu'elle multiplie les approximations, les erreurs historiques et les mensonges, tandis que d'autres vantent sa rigueur, lui attribuant d'avoir été la première à analyser toutes ses déclarations[14].

En 2005, elle obtient avec Fiammetta Venner le Prix national de la laïcité, remis par le Comité Laïcité République, les récompensant « pour leurs actions contre tous les fondamentalismes religieux et leurs avatars liberticides, ainsi que pour leur engagement face à l’extrême-droite ».

La Tentation obscurantiste a obtenu le Prix du livre politique 2006 de l'Assemblée nationale[15]. Le livre pose cette question : « la complaisance voire la fascination pour l'islamisme — une idéologie réactionnaire, intégriste et totalitaire — a-t-elle sa place à gauche ? ».

Le propos de ce livre est ainsi résumé par Caroline Fourest elle-même :

« De la conférence de Durban au Forum social de Londres en passant par la pétition des “Indigènes de la République” et le débat sur les signes religieux à l'école publique, la gauche semble avoir perdu tous ses repères. Pas toute la gauche. Une partie seulement. Celle que l'on surnomme “islamo-gauchiste”, alors qu'il vaudrait peut-être mieux parler de gauche obscurantiste, pro-islamiste. Une autre gauche, anti-intégriste et anti-totalitaire, la regarde dériver, muette et paralysée d'incompréhension. Les militants de cette gauche-là ne comprennent pas pourquoi ils se font traiter d'“islamophobes” ou de “racistes”, voire de vendus à la pensée “bushienne et sharonienne” chaque fois qu'ils osent dénoncer la nature intégriste et réactionnaire de l'intégrisme, fût-il musulman, au nom de la laïcité, du féminisme ou de l'universalisme. Ou lorsqu'ils se battent pour que l'antisionisme ne serve pas à justifier l'antisémitisme. […] La Tentation obscurantiste, c'est aussi l'histoire de ce consensus étonnant, allant de la gauche altermondialiste à la droite mondialiste, qui pourrait bien servir de voie royale, sans barrage ni obstacle, au nouveau totalitarisme. »

À l'Assemblée nationale lors de la remise du prix, Richard Descoings, directeur de l'Institut d'études politiques de Paris a salué l'ouvrage comme réunissant tout particulièrement les qualités requises pour ce prix : « le sérieux, la capacité au discernement et le courage de dire ». Fait rare, le livre a été plébiscité dès le premier tour, par 80 % des membres du jury composé de journalistes de tous horizons. Les deux précédents livres de Caroline Fourest, Tirs croisés (coécrit avec Fiammetta Venner) et Frère Tariq étaient finalistes les années précédentes. Ce prix n'avait jamais été attribué à une lauréate de trente ans[16].

Elle continue néanmoins son travail sur l’intégrisme chrétien, notamment dans Charlie Hebdo[17]. Ainsi, en mai 2006, elle publia une analyse du lobbying chrétien contre le film Da Vinci Code[18]. Avec Fiammetta Venner, elle dénonce la radicalisation de l'Église catholique confirmée par Benoît XVI et les campagnes anti-blasphème menées depuis des années par les réseaux musulmans et chrétiens[19].

En 2007, Caroline Fourest a publié un livre intitulé Le Choc des préjugés, prenant le contre-pied de la thèse du choc des civilisations, décortiquant les amalgames et réfutant un à un les préjugés aussi bien sécuritaires que victimaires. Le livre, très sévère à l'égard du bilan de Nicolas Sarkozy, propose aux responsables politiques de remettre la question sociale au cœur des politiques pour sauver le vivre-ensemble.

En septembre 2009, Caroline Fourest et Fiammetta Venner quittent la rédaction de Charlie Hebdo ; « l’audace se cherche ailleurs »[20], expliquent-elles alors.

Elle participe en tant que chroniqueuse à l'émission de télévision Semaine critique ! (France 2), animée depuis 2010 par Franz-Olivier Giesbert.

Engagements et polémiques

Sur l'intégrisme religieux

Selon Charlie Hebdo, elle a été menacée sur un forum au moment de la parution de Frère Tariq, ainsi que sur un forum britannique[21] pour avoir initié le Manifeste des douze intitulé « Ensemble contre le nouveau totalitarisme », traduit et diffusé en plusieurs langues[22].

Le 31 mars 2004, lors du café littéraire organisé par l'IMA, Caroline Fourest et Fiammetta Venner venues présenter leur livre Tirs croisés, affirment avoir fait l'objet de propos « raciste, sexiste et homophobe » visant leur personne, par l’IMA et le Hezbollah. Le 7 avril 2004, l'IMA et de nombreux témoignages démentent ces accusations[23],[24].

Dans son livre consacré à Tariq Ramadan, elle affirme que « [le] message [de ce dernier] vise moins à faire connaître l’islam qu’à rendre plus acceptable l’islamisme ». Elle lui reproche de chercher « des journalistes suffisamment naïfs ou complices pour devenir les relais de [sa] propagande ». Caroline Fourest affirme également qu'il aurait fait interdire la pièce Mahomet de Voltaire, en 1993. Tariq Ramadan a répondu à cette accusation, la qualifiant de « mensonge éhonté »[25]. Toujours dans son livre sur Tariq Ramadan, Caroline Fourest affirme que Saïd Ramadan, le père de Tariq Ramadan et l’un des dirigeants des Frères musulmans, qui s’était réfugié en Arabie saoudite, aurait, en 1962, supervisé la création de la Ligue islamique mondiale, et que celle-ci a été encouragée pour que les États-Unis comptent sur l’Arabie saoudite « pour combattre le Pacte de Bagdad conclu entre Nasser et les Soviétiques » (p. 73), ce qui constitue une erreur historique[26].

Fiammetta Venner et Caroline Fourest auraient été officieusement désignées par des membres de la Curie comme les instigatrices d'une campagne de déstabilisation du pape Benoît XVI en organisant la diffusion des propos de Richard Williamson trois jours avant la levée de son excommunication[27]. Interrogées sur ces accusations, elles ont répondu n'être pas au courant de l'agenda du Vatican[28].

« Islamo-gauchisme »: controverses avec des intellectuels de gauche

Selon le journaliste Pierre Tevanian, le livre consacré à Tariq Ramadan se présente comme une « enquête sur Tariq Ramadan », mais ressemble fort à un pamphlet contre une partie de la gauche française. Selon lui, le livre s’achève par une mise en cause de la Ligue des droits de l’homme, du Monde diplomatique, du MRAP, du journaliste au Monde Xavier Ternisien, du Collectif Une école pour tous et toutes, de la militante féministe Christine Delphy et de quelques autres, qui ont pour point commun non pas une quelconque proximité avec Tariq Ramadan mais simplement le refus de diaboliser Ramadan, et surtout le souci de lutter contre tous les racismes, donc l’islamophobie, et enfin l’opposition à la loi interdisant le voile à l’école[24]. Pierre Tevanian accuse « Sœur Caroline » — surnom qu'il lui a donné — d'avoir, en décembre 2003, publié à son sujet un « communiqué » de deux pages qu'il estime contenir une trentaine de contre-vérités[24].

Elle a engagé des polémiques avec Xavier Ternisien[29], notamment au sujet du terme « islamophobie[30] ». En effet, Caroline Fourest et Fiammetta Venner affirment que ce mot « a pour la première fois été utilisé en 1979 par les mollahs iraniens qui souhaitaient faire passer les femmes qui refusaient de porter le voile pour de “mauvaises musulmanes”[31] ». Xavier Ternisien affirme pour sa part que le mot est bien plus ancien et était utilisé dès 1921[30]. Le journaliste Alain Gresh conteste les théories qui donnent à ce mot une origine iranienne[32], notant entre autres une utilisation de l'expression « délire islamophobe » dès 1925 en France[33].

Caroline Fourest portera plainte contre le texte intitulé « Salir un homme[34] » de Xavier Ternisien. Elle perdra son procès contre Xavier Ternisien et le site Oumma.com. Dans un jugement du 19 décembre 2006, la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance (TGI) de Paris relaxe les prévenus, estimant que « les propos de Xavier Ternisien ne sortent pas du champ de la critique des œuvres de l’esprit et de l’expression libre d’opinions dans le cadre d’un débat d’idée ou, à tout le moins, d’une polémique entre intellectuels ».

Caroline Fourest dénonce régulièrement ce qu'elle considère comme des « errements » du Réseau Voltaire. Avec Fiammetta Venner, elle a interprété les positions et engagements du réseau Voltaire et de Thierry Meyssan, qu'elle estime assez troubles[35],[36].

L'association Réseau Voltaire reproche à Caroline Fourest de tenir elle-même un double discours : elle est, selon eux, « un porte-parole des thèses néoconservatrices et pro-israéliennes auprès d'une certaine partie de la gauche française »[37]. Caroline Fourest et Fiammetta Venner affirment de leur côté avoir écrit contre les néo-conservateurs américains[38].

Elle critique également Les mots sont importants de Pierre Tevanian, pour ses liens avec les mouvements islamistes au sein des Indigènes de la République, ou des universitaires partisans d'une nouvelle laïcité, comme Raphaël Liogier, professeur des universités à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence[39][réf. insuffisante]. Dans un débat face à Caroline Fourest sur le plateau de Ripostes, celui-ci a accusé les laïcs de faire « preuve d'un “racisme esthétique” à propos du voile ». Pierre Tevanian accuse à son tour Caroline Fourest de n'avoir aucune preuve pour étayer cette accusation : « dans les trois livres que j’ai publiés, dans les dizaines d’articles que j’ai écrits et dans les plus de 300 textes en ligne sur le site que je co-anime avec Sylvie Tissot, on ne trouve pas une ligne exprimant la moindre connivence ou complaisance avec une quelconque doctrine islamiste »[40].

Critiques portant sur les travaux de Caroline Fourest

Sous le titre « Les lauriers de l'obscurantisme », Jean Baubérot, Bruno Étienne, Franck Fregosi, Vincent Geisser et Raphaël Liogier protestent dans Le Monde du 18 avril 2006 contre le prix du livre politique décerné à Caroline Fourest[41]. Peu après, Michael Smadja, professeur de philosophie, soutiendra un avis contraire toujours dans Le Monde[42].

En juin 2010, Alain Juppé accuse Caroline Fourest d'avoir écrit à propos de «l'affaire Saint-Eloi» un article publié dans Le Monde[43] qui « contient toute une série de contre-vérités ou de mensonges »[44].

Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), dans son livre intitulé Les Intellectuels faussaires[45] qualifie Caroline Fourest de « sérial-menteuse » et avance que la caractéristique principale de celle-ci serait « d’attribuer à ses adversaires des propos qu’ils n’ont jamais tenus pour s’en offusquer »[46].

En juin 2011, sur le plateau Des paroles et des actes, Marine Le Pen attaque Caroline Fourest[Quoi ?] qui vient d'écrire un livre à son sujet, et dans lequel elle tente de démontrer que le Front National ainsi que son leader actuel ne se sont pas tant modernisés[47].

Œuvres

Écrits

  • Le Guide des sponsors du Front national et de ses amis, Paris, Éditions Raymond Castells, 1998. (ISBN 978-2-912587-00-8)
  • avec Fiammetta Venner, Les Anti-pacs ou la dernière croisade homophobe, Paris, Éditions Prochoix, 1999. (ISBN 978-2-913749-00-9)
  • Foi contre choix : La Droite religieuse et le mouvement Pro-life aux États-Unis, Villeurbanne, Éditions Golias, « Les enquêtes de Golias », 2001. (ISBN 978-2-911453-78-6)
  • avec Fiammetta Venner, Tirs croisés. La laïcité à l’épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman, Paris, Éditions Calmann-Lévy, 2003. (ISBN 978-2-7021-3304-0) ; rééd. Librairie générale française, « Le Livre de poche », 2005. (ISBN 978-2-253-11437-6)
  • Frère Tariq. Discours, stratégie et méthode de Tariq Ramadan, Paris, Éditions Grasset, Paris, 2004. (ISBN 978-2-246-66791-9)
  • Face au boycott. L’entreprise face au défi de la consommation citoyenne, Paris, Éditions Dunod, 2005. (ISBN 978-2-10-048936-7)
  • La Tentation obscurantiste, Paris, Éditions Grasset, Paris, 2005. (ISBN 978-2-246-69194-5) (prix Jean-Zay 2006)
  • Le Choc des préjugés. L’impasse des postures sécuritaires et victimaires, Paris, Éditions Calmann Levy, 2007. (ISBN 978-2-7021-3533-4)
  • avec Fiammetta Venner, Les nouveaux soldats du Pape. Légion du Christ, Opus Dei, traditionalistes, Édition du Panama, 2008.
  • La Dernière utopie. Menaces sur l’universalisme, Éditions Grasset, 2009. (ISBN 978-2-246-70971-8)
  • avec Taslima Nasreen, Libres de le dire, Flammarion, 2010.
  • Les interdits religieux, en collaboration avec Fiammetta Venner, Éditions Dalloz, 196 pages, avril 2010.
  • avec Fiammetta Venner, Marine Le Pen, Paris, Éditions Grasset et Fasquelle, 2011.

Films

  • Sœur Innocenta, priez pour nous !, moyen-métrage documentaire (coréalisé avec Fiammetta Venner).
  • Safia et Sarah, court-métrage, 18 minutes (écriture et réalisation ; produit par Pixelum).
  • Hymen : certifiées vierges (Envoyé spécial, 2008).
  • La bataille des droits de l'homme (Arte, 21 avril 2009).

Prix

  • Prix du scénario du festival Cineffable pour Safia et Sarah[48].
  • Prix national de la laïcité 2005 pour Tirs croisés. La laïcité à l'épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman.
  • Prix du livre politique 2006 pour La Tentation obscurantiste.
  • Prix Jean Zay - Laïcité et République 2006 pour La Tentation obscurantiste.
  • Prix Condorcet-Aron pour la Démocratie 2008, Bruxelles.
  • Prix Adrien Duvand 2010 du "meilleur ouvrage sur l'éducation civique et morale dans une démocratie" pour La Dernière Utopie.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

  1. http://carolinefourest.wordpress.com/2010/10/13/about-me/
  2. Biographie
  3. Biographie, consulté le 14 janvier 2009.
  4. (fr) Claude Askolovitch, « Caroline Fourest, Fiammetta Venner. Les hussardes », Le Nouvel Observateur, no 2064, 27 mai 2004.
  5. Caroline Fourest, ouvertement lesbienne et engagée contre le FN
  6. Présentation de la revue ProChoix
  7. Stop la rumeur
  8. Sites des éditions Golias
  9. (p. 404 ou 514 dans l'édition en poche
  10. (fr) Présentation de l'ouvrage
  11. (fr) « Ramadan est un chef de guerre », L'Express, 18 octobre 2004.
  12. (fr) « Qui est vraiment Tariq Ramadan ? », Elle, 25 octobre 2004.
  13. (fr) Dominique Dhombres, « Le double langage du très médiatique “Frère Tariq” », Le Monde, 4 décembre 2004.
  14. (fr) Edna Castello, « Le livre qui dévoile Tariq Ramadan », 360° Magazine, novembre 2004.
  15. Prix du livre politique de l'Assemblée nationale
  16. « Le Prix du livre politique 2006 a été attribué à La Tentation obscurantiste de Caroline Fourest », 27 mars 2006.
  17. (fr) Site de la revue Prochoix
  18. (fr) Ibid.
  19. [1] Ibid., Chronique de Caroline Fourest du 8 janvier 2010
  20. « Caroline Fourest et Fiammetta Venner annoncent leur départ de Charlie Hebdo », Charlie enchaîné, 14 septembre 2009.
  21. Charlie Hebdo, no 716
  22. (fr) « Manifeste des douze : "ensemble contre le nouveau totalitarisme" », 1er mars 2006.
  23. http://lmsi.net/article.php3?id_article=235
  24. a, b et c http://lmsi.net/article.php3?id_article=319#nb3
  25. Réponse de Tariq Ramadan à Caroline Fourest
  26. Cf. [2].
  27. Rumeur mentionnée par le vaticaniste Paolo Rodari dans « Esclusivo. Il dossier segreto del Papa: Ratzinger vede una regia dietro il caso Williamson » sur son blog Palazzo Apostolico.
  28. « Ni moi ni la télévision suédoise ne connaissions à l'avance l'agenda du Vatican », propos recueillis par Jean-Baptiste Chastand, Le Monde, 24 février 2009.
  29. Caroline Fourest, « “Le Monde” à l’envers », Prochoix, n°26-27.
  30. a et b Xavier Ternisien, « En France, le terme “islamophobie” suscite un débat », Le Monde, 14 février 2004.
  31. Fiammetta Venner & Caroline Fourest, Ne pas confondre islamophobes et laïques, Libération, 17 novembre 2003. [3]
  32. http://lmsi.net/article.php3?id_article=224
  33. Cette occurrence attestée du mot « islamophobe » se trouve dans l'ouvrage L'Orient vu de l'Occident, écrit par le peintre et essayiste Étienne Dinet et l'essayiste Sliman Ben Ibrahim (Piazza-Geuthner, 1921, Paris). Les auteurs parlent alors de « délire islamophobe » au sujet d'une biographie de Mahomet écrite par le père jésuite Lammens. Le terme « islamophobie » était même apparu dès 1910 dans l'ouvrage d'Alain Quellien La Politique Musulmane dans l'Afrique Occidentale Française (E. Larose, 1910, Paris). http://www.differences-larevue.org/article-islamophobie-dans-la-langue-fran-aise-des-1910-64081190.html
  34. Salir un homme - Les mots sont importants (lmsi.net)
  35. « Parution de l'“Effroyable Imposteur : quelques vérités sur Thierry Meyssan” », 8 mars 2005.
  36. (fr) « Qui est vraiment Thierry Meyssan ? », 6 mai 2005.
  37. (fr) « Division de la gauche : le double langage de Caroline Fourest », réseau Voltaire, 25 novembre 2005.
  38. « Bush, assis à l'extrême-doite (sic) de Dieu », Charlie Hebdo, 27 octobre 2004.
  39. (fr) « Raphaël LIOGIER », site de l'Observatoire du religieux.
  40. Pierre Tevanian, « Sœur Caroline est de retour », Les mots sont importants, octrobre 2004.
  41. « Les lauriers de l'obscurantisme », Le Monde, 18 avril 2006.
  42. Michael Smadja, « Du bon usage du pamphlet », Le Monde, 22 avril 2006.
  43. Saint Emoi , Le Monde, 4/06/2010.
  44. Alain Juppé, Vilaine Manip .
  45. Pascal Boniface, Les Intellectuels faussaires, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 272 pages, 2011.
  46. « Le club des “ intellos faussaires” », Entretien avec Pascal Boniface, Valeurs Actuelles, 30 juin 2011
  47. Marine Le Pen – Caroline Fourest : « le couple infernal », Nouvel Obs, 24 juin 2011
  48. « Safia et Sarah, un court-métrage écrit et réalisé par Caroline Fourest »

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