Carriere de Roger Federer

Carriere de Roger Federer

Carrière de Roger Federer

Article principal : Roger Federer.

Roger Federer est un joueur de tennis suisse, né le 8 août 1981 à Bâle. Il a commencé sa carrière de professionnel en 1998 et a été numéro un mondial pendant 237 semaines consécutives (un record) du 2 février 2004 au 17 août 2008.

Évolution au classement ATP en fin de saison
Année 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Rang 704T Augmentation 301 Augmentation 65 Augmentation 29 Augmentation 13 Augmentation 6 Augmentation 2 Augmentation 1 Stagnation 1 Stagnation 1 Stagnation 1 Diminution 2 Augmentation 1

Sommaire

1981-1997

Contrairement à beaucoup de champions avant lui, Roger Federer ne connaît pas tout de suite les succès et ne remporte au départ que peu de tournois. Comme on peut l’apercevoir aujourd’hui sur les courts, il a d’abord concentré ses efforts sur le long terme.

Roger Federer commence à jouer au tennis dès l’âge de trois ans et intègre cinq ans plus tard le club de tennis TC Old Boys dans sa ville natale de Bâle. Il est entraîné par le Suisse Seppli Kacovsky de 1989 à 1994 et par l’Australien Peter Carter qui lui donne des cours particuliers jusqu’en 1995. Durant cinq ans, ses efforts vont lui permettre de devenir champion national dans toutes les catégories junior. C’est ainsi que Federer, à l’âge de douze ans, décide de poursuivre sa formation comme joueur de tennis. En 1995, il intègre le Centre National Suisse d’Écublens où il ne remporte pas moins de sept tournois juniors de 1995 à 1997. Durant cette période, Federer va également apprendre à parler le français, ce qui va lui permettre de faire ses premiers entretiens avec des francophones. Lorsqu'à 15 ans, élève du centre national suisse de tennis, on lui demande quels sont ses buts de sportif, le Bâlois ne manque pas d'ambition. Si ses camarades admettent « vouloir passer professionnel ou intégrer les 100 meilleurs joueurs du monde », lui affirme déjà clairement vouloir devenir «numéro un mondial».

À partir de 1997, Federer commence à participer à des tournois internationaux et remporte en mai à Prato son premier grand tournoi junior.

Dans le même temps (Federer est alors âgé de 16 ans), il est décidé à abandonner l’école et à concentrer son avenir uniquement sur une carrière de joueur de tennis. Un pari risqué car bien qu’il ait commencé à se forger un nom sur le circuit junior, il ne peut pas vivre seul de ses résultats sportifs.

(Résultats complets des années 1994, 1995, 1996 et 1997)

1998

Le premier match professionnel de Roger Federer remonte en juillet 1998 lors du tournoi de Gstaad, auquel il accède grâce à une wild card. Il s'incline au premier tour face au 88e joueur mondial 6-4, 6-4. Les deux seuls matchs qu'il remporte sur le circuit senior durant l'année l'ont été à L'Open de Toulouse, où il atteint les quarts de finale mais chute face au futur vainqueur du tournoi, Jan Siemerink, alors 20e mondial. On peut également noter sa défaite face à Andre Agassi 6-3, 6-2 au premier tour du tournoi de Bâle. Cette même année, sur le circuit junior, il termine numéro un mondial et remporte à la fois le tournoi de Wimbledon (en simple, sans perdre un set, et en double avec Olivier Rochus) et l'Orange Bowl, l'officieux championnat du monde juniors, où il s'impose en finale face à Guillermo Coria. Il atteint également la finale de l'US Open junior, mais doit s'incliner 6-3, 7-5 face à David Nalbandian, ainsi que la demi-finale de l'Open d'Australie junior, éliminé en trois sets.

(Résultats complets de l'année 1998)

1999

1999 marque ses débuts en Coupe Davis - en mars à Neuchâtel, où il contribue à la victoire suisse face à l'Italie en remportant un de ses deux simples - et en Grand Chelem à Roland Garros où il s'incline au premier tour (face à Patrick Rafter, alors n°3 mondial), tout comme à Wimbledon après un match intense de 5 sets face à Jiri Novak. Il termine pour la première fois l'année dans les 100 premiers mondiaux (64e) grâce à de bons résultats en fin de saison. Ses meilleurs résultats de l'année sont sa victoire au tournoi Challenger de Brest, ses quarts de finale à Rotterdam et Bâle ainsi que sa demi-finale à l'Open de Vienne après avoir éliminé trois joueurs du top 50. On peut également noter ses deux demi-finales dans les challengers de Surbiton et Ljubljana. L'apport de nouveaux coachs (Dr. Guerin & Dariel) lui donne plus d'assurance et de sérénité sur le court.

(Résultats complets de l'année 1999)

2000

Federer dispute la première finale de sa carrière au début de l'année 2000 à Marseille où il s'incline face à son compatriote Marc Rosset. Lors des JO de Sydney, il rate de peu la médaille de bronze en perdant de justesse face au Français Arnaud Di Pasquale (après s'être incliné face à Tommy Haas en demi-finale) . Il passe quatre tours à Roland-Garros (éliminé par Alex Corretja, 8e mondial), deux à l'Open d'Australie et à l'US Open et s'incline au premier tour à Wimbledon face à Yevgeny Kafelnikov, 4e mondial. On peut également noter ses quarts de finale à Londres et Halle ainsi que sa demi-finale à Copenhague, où il se fait battre par Magnus Larsson. Un bon résultat achève cette saison en demi-teinte, où il aura joué 28 tournois, soit son total le plus élevé à ce jour ; il s'incline en finale de « son » tournoi à Bâle en cinq sets très disputés face au Suédois Thomas Enqvist.

(Résultats complets de l'année 2000)

2001

En février 2001, Federer remporte son premier tournoi en simple à Milan et son premier tournoi en double à Rotterdam avec Jonas Björkman. Il brille enfin en Grand Chelem en atteignant les quarts de finale à Roland-Garros (contre Alex Corretja) et Wimbledon (battu par Tim Henman). Lors du tournoi londonien, il bat Pete Sampras en cinq sets accrochés en huitièmes de finale, mettant fin au règne de l'Américain qui avait remporté les 4 précédentes éditions de ce tournoi. Ce match restera comme l'unique confrontation entre les deux hommes, et est considéré par certains comme une « passation de pouvoir » entre ces deux légendes du tennis.

Il passe également trois tours à l'US Open (battu sèchement par Andre Agassi, n°2 mondial) et à l'Open d'Australie (vaincu par Arnaud Clement, futur finaliste, qui l'avait déjà battu dans le même tournoi l'année précédente). De plus, Il atteint la finale du tournoi de Rotterdam, ainsi que la demi-finale de l'Open 13, à Marseille. On peut aussi noter les quarts de finale atteints dans les deux Masters Series de Miami et de Monte-Carlo. Cette saison se termine comme la précédente : par une défaite en finale du tournoi de Bâle; il est cette fois-ci nettement dominé par l'Anglais Tim Henman. Au total, Federer aura joué 21 tournois, atteint la finale à trois reprises, conquis un titre, et aura remporté 70% de ses matchs (49 victoire pour 21 défaites, Coupe Davis comprise).

(Résultats complets de l'année 2001)

2002

Roger Federer au tournoi de l'US Open en 2002.

Federer commence l'année 2002 par une victoire au tournoi de Sydney. Il dispute sa première finale dans un Masters Series en mars lors du tournoi de Key Biscayne à Miami, où il est défait en 4 sets par Andre Agassi. En mai, il obtient une deuxième chance lors du Masters Series de Hambourg, chance qu'il saisit pleinement en dominant aisément le Russe Marat Safin en finale. Tout le monde le voit alors briller lors de deux Grand Chelems européens. Mais Federer s'incline au 1er tour à Roland-Garros et Wimbledon. Certains commencent alors à douter des possibilités mentales du Suisse lors des grands rendez-vous. Début août, il apprend la mort accidentelle de Peter Carter, le capitaine de l'équipe suisse de Coupe Davis et entraîneur de sa jeunesse, un homme qui comptait beaucoup pour lui. Très touché par cette tragédie, il ne peut stopper l'hémorragie de défaites lors de la tournée américaine. Néanmoins, une superbe fin de saison lui permet de se qualifier in extremis pour la Masters Cup disputée à Shanghai où il perd en demi-finale face à l'Australien Lleyton Hewitt au terme d'une rencontre très serrée.

(Résultats complets de l'année 2002)

2003

Federer commence 2003 sur les mêmes bases élevées que la fin de saison précédente. Il remporte les tournois de Marseille et Dubaï en février, le tournoi de Munich sur terre battue deux mois plus tard, atteint la finale du Masters Series de Rome et contribue largement à la qualification de la Suisse pour les demi-finales de la Coupe Davis grâce aux succès face aux Pays-Bas et à la France. Mais il s'incline une nouvelle fois au 1er tour de Roland-Garros face au Péruvien Luis Horna. Les doutes resurgissent alors parmi tous les « suiveurs » du monde du tennis, mais Federer n'y prête pas attention et s'isole pour mieux préparer les prochaines échéances. Il remporte le tournoi de Halle qui lui sert de préparation à Wimbledon où Federer obtiendra cette année là son premier titre du Grand Chelem face à Mark Philippoussis, ne perdant qu'un seul set durant toute la quinzaine.

La fin de saison est plus difficile et Federer réalise des résultats moyens, avec un seul tournoi remporté après juin, à Vienne. Il arrive fatigué à la Masters Cup disputée à Houston. De plus, le tirage au sort le laisse dans le groupe où se trouvent ses « bêtes noires » : Agassi, Ferrero et Nalbandian. Mais après une première victoire difficile face à Agassi (qu'il retrouvera en finale), il survole la compétition en battant ses adversaires un par un pour s'adjuger son septième titre de la saison. Il finit l'année à la 2e place mondiale derrière Andy Roddick.

En décembre, Federer annonce à la surprise générale qu'il se sépare de son entraîneur Peter Lundgren qui était à ses côtés depuis 4 ans. Peut-être encore plus surprenant, il annonce qu'il n'a pas l'intention pour l'instant d'avoir un nouvel entraîneur.

(Résultats complets de l'année 2003)

2004

Résumé : Grâce à ses victoires à l'Open d'Australie (contre Marat Safin), Wimbledon(où il conserve son titre face à Andy Roddick) et à l'US Open (où il réussit un des meilleurs matchs de sa carrière face à Lleyton Hewitt en finale), Federer devient le premier à réaliser le Petit Chelem depuis Mats Wilander en 1988. Il réussit également à s'octroyer la première place mondiale en janvier et la conserve tout au long de l'année. Sa défaite au troisième tour de Roland Garros face à Gustavo Kuerten sera l'unique contre-performance du Suisse. Mais sa victoire au Masters face à Lleyton Hewitt ponctue une année exceptionnelle de 11 titres dont 3 Masters Series et autant de Grands Chelems, ce qui promet au Suisse un avenir radieux.

C'est donc seul que Federer entame cette saison 2004. Seul est un bien grand mot. En effet il est toujours accompagné par Reto Staubli, un ami bâlois ancien 10e joueur suisse, et Pavel Kovac, son physiothérapeute.

L'année commence sur les chapeaux de roue avec un deuxième titre en Grand Chelem lors de l'Open d'Australie. Ce succès lui permet de prendre la première place au classement ATP. Après une nouvelle victoire au tournoi de Dubaï, il fait également main basse sur les Masters Series d'Indian Wells en mars et de Hambourg en mai juste avant Roland-Garros. Cependant, à Miami, il avait été éliminé dès le troisième par son futur grand rival Rafael Nadal dans leur première rencontre de sa carrière. Une nouvelle fois, le tournoi parisien ne lui sourit pas, il est éliminé au 3e tour par le triple vainqueur de l'épreuve, le brésilien Gustavo Kuerten, en état de grâce.

Il retourne alors sur le gazon de Wimbledon où il défend victorieusement son titre grâce à une victoire sur Roddick en finale. Il s'adjuge dans la foulée son premier titre en Suisse au tournoi de Gstaad. Lors des JO d'Athènes, il a l'honneur d'être le porte-drapeau de la délégation suisse. Mais le tournoi olympique s'achève dès le 2e tour après une surprenante défaite face au Tchèque Tomáš Berdych. Il s'offre néanmoins une jolie consolation en remportant l'US Open en humiliant Lleyton Hewitt en finale 6-0 7-6 6-0. Il réalise ainsi le premier petit chelem depuis Mats Wilander en 1988.

Quelques heures avant de jouer pour la première fois devant son public à Bâle en tant que numéro un mondial, il se blesse à la cuisse. On craint un forfait pour la Masters Cup mais Federer est rétabli à temps. Il réalise une nouvelle démonstration à Houston et conserve son titre en ne perdant qu'un seul set. Il bat à cette occasion un record en remportant sa 13e finale consécutive (Borg et McEnroe en étaient resté à 12).

Federer finit l'année avec un bilan exceptionnel de 74 victoires pour seulement 6 défaites, remportant 11 tournois (dont 3 Grands Chelems et 3 Masters Series) et en gagnant les 18 rencontres qu'il a disputées contre des joueurs classés parmi les 10 meilleurs mondiaux (il a établi un record de 26 victoires consécutives dans ce domaine avant de perdre contre Marat Safin à l'Open d'Australie 2005).

(Résultats complets de l'année 2004)

2005

Roger Federer à Wimbledon en 2005

Résumé : L'année 2005 voit Roger Federer continuer d'assoir sa domination sur le tennis mondial. Malgré deux défaites en demi-finale à l'Open d'Australie (face à Marat Safin) et à Roland-Garros (face à Rafael Nadal), il réussit à s'imposer à Wimbledon pour la troisième fois consécutive (face à Andy Roddick) et à l'US Open (face à Andre Agassi). Il remporte au total 11 tournois (comme en 2004) dont 4 Masters Series et deux Grands Chelems. Il termine l'année avec seulement 4 défaites (soit 95,3% de victoires) mais s'incline en finale de la Masters Cup face à David Nalbandian. Cette défaite met fin à 24 victoires consécutives en finale.

Pour tenter de rééditer une saison aussi exceptionnelle que la précédente, Federer s'adjoint les services d'un des entraîneurs les plus renommés : l'Australien Tony Roche. En quarts-de-finale de l'l'Open d'Australie, Federer bat le quadruple vainqueur du tournoi Andre Agassi en trois sets. Il met ainsi fin à la domination de l'Américain dans ce tournoi, qui restait en effet sur 30 victoires en 31 matches[1].. Malheureusement, légèrement diminué par une blessure au pied, il s'incline en demi-finale de l'Open d'Australie face à Marat Safin en cinq sets et au terme d'un match d'anthologie (5-7 6-4 5-7 7-6(8-6) 9-7), après avoir bénéficié d'une balle de match dans le tie-break du 4e set.

Nullement affecté par cet échec, le Suisse poursuit sa saison en remportant 4 tournois consécutivement en signant notamment un formidable doublé Indian Wells-Miami. Pourtant, sa victoire au tournoi de Key Biscane est loin d'être une promenade de santé. Il y rencontre en effet pour la deuxième fois de sa carrière le jeune espagnol Rafael Nadal (qui, à l'époque demeurait encore inconnu). Dès le début du match, Federer doit subir la domination de la puissance de l'Espagnol qui remporte les deux premières manches sur le score de 6-2 7-6(7-4). Federer rate deux smashs quasi consécutifs et jette sa raquette à terre de rage. Dans la troisième manche, il est mené quatre jeux à un, service à suivre pour Nadal. C'est à ce moment que Federer augmente le niveau de son jeu et que Nadal, ayant dépensé beaucoup d'énergie dans les deux premières manches ne parvient plus a suivre la cadence. Federer remonte son retard dans la manche et finit par la remporter au jeu décisif. Nadal ne s'en relèvera pas. Federer remporte les deux dernières manches facilement 6-3 6-1 et remporte le tournoi. Il s'agit probablement du plus beau retournement de situation dans la carrière du Suisse.

Après 3 ans d'absence, Federer dispute à nouveau le tournoi de Monte-Carlo. Il s'incline dès les quarts de finale face au jeune prodige français Richard Gasquet après avoir eu, cette fois-ci, deux balles de match ! Forfait à Rome, il prend sa revanche sur Gasquet lors de la finale du tournoi de Hambourg qu'il remporte pour la troisième fois.

Sa saison sur terre battue se termine par une demi-finale à Roland Garros. Il s'incline en 4 sets face à l'intouchable Espagnol Rafael Nadal en disputant un match moyen et repart de Paris déçu mais avec l'intime conviction qu'il a largement les moyens de triompher sur la terre battue de la Porte d'Auteuil. La courte saison sur gazon se soldera par le même constat que l'on avait pu faire lors des deux dernières années : Roger Federer y est tout simplement intouchable ! Le Suisse en est désormais à 36 victoires consécutives sur cette surface après ses succès à Halle et à Wimbledon où il signe un véritable récital en finale face à un Andy Roddick pourtant à son meilleur niveau.

Toujours en délicatesse avec son pied, Federer préfère renoncer au tournoi de Montréal pour s'offrir la meilleure des préparations en vue de l'US Open en remportant le tournoi de Cincinnati pour la première fois. Pourtant son parcours à New York n'est pas aussi facile que prévu et il connaît pas mal de difficultés pour éliminer Santoro, Kiefer et Hewitt mais il se qualifie tout de même pour la finale où il affronte la légende vivante Andre Agassi devant 23 000 spectateurs acquis à la cause du « Kid de Las Vegas ». Federer remporte le premier set mais il subit ensuite durant deux sets la domination du vétéran Américain de 35 ans. Le tie-break du troisième constitue le tournant du match. Le Suisse y retrouve un niveau exceptionnel et ne laisse aucune chance à Agassi qui ne s'en relèvera pas. Le Suisse inflige un sévère 6-1 à Agassi lors du quatrième set pour s'offrir son 6e titre du grand chelem, son 2e US Open et son 2e doublé Wimbledon-US Open consécutif.

Après ce nouveau triomphe, il aide la Suisse à garder sa place dans le groupe mondial de la Coupe Davis et remporte le tournoi de Bangkok. Mais juste avant le début de la saison indoor, il se blesse sérieusement à la cheville droite. On le croit forfait pour le reste de la saison, mais Federer se rend quand même à Shanghai pour y disputer la Masters Cup. Insuffisamment préparé, le Suisse remporte tout de même ses 3 matches de poule ainsi que sa demi-finale (en infligeant à l'Argentin Gastón Gaudio un double 6-0). En finale, il retrouve son ancienne « bête noire » David Nalbandian. Le match est très accroché mais Federer remporte les deux premiers sets au tie-break. Ensuite, le physique du Suisse n'est plus à la hauteur et Nalbandian en profite pour enchaîner les jeux et mener 6-2 6-1 4-0. C'est à ce moment que l'Argentin se crispe et que Federer, dans un sursaut d'orgueil, revient dans la partie en sortant de sa raquette les coups les plus improbables. Il s'offre même le droit de servir pour le gain de la rencontre. Malheureusement pour lui, Nalbandian retrouve toute sa lucidité et parvient à débreaker, puis à remporter le match au tie-break du cinquième set. Cette rencontre termine en apothéose une année 2005 qui aura vu beaucoup de grands matchs.

Ce faux-pas empêche Federer d'égaler le record de John McEnroe lors de la saison 1984 avec ses 82 victoires et 3 défaites. Il met aussi fin à une série de 24 finales gagnées consécutivement. Néanmoins avec 81 victoires pour 4 défaites, 11 tournois gagnés (dont 2 grands chelems et 4 masters series) et 2000 pts d'avance sur son dauphin Nadal au classement technique, la saison de Roger Federer est une nouvelle fois exceptionnelle.

Roger Federer est désigné champion des champions de l'année 2005 par le quotidien sportif L'Équipe. Le journal salue l'année exceptionnelle du numéro un mondial, qui a remporté 81 matches sur 85 et s'est imposé dans deux tournois du Grand Chelem (Wimbledon et l'US Open). Le Suisse devance dans ce classement l'Italien Valentino Rossi, qui a glané une septième couronne mondiale en motocyclisme, et l'Espagnol Fernando Alonso, sacré en 2005 plus jeune champion du monde de l'histoire de la Formule 1. Federer succède à l'athlète marocain Hicham El Guerrouj au palmarès.

(Résultats complets de l'année 2005)

2006

Résumé : L'année 2006 est sans conteste la meilleure année de Roger Federer à ce jour. Comme en 2004, il fait le Petit Chelem en s'imposant à l'Open d'Australie (contre Márcos Baghdatís), à Wimbledon (contre Rafael Nadal) et à l'US Open (contre Andy Roddick). Néanmoins, cette année il parvient également en finale de Roland Garros mais s'incline comme l'année précédente face à Rafael Nadal. Le Suisse réussit au total une année presque parfaite avec 12 titres dont 4 Masters Series et 4 finales (soit une seule défaite avant la finale en 17 tournois). Il termine l'année avec 5 défaites, dont 4 face à Rafael Nadal. Une nouvelle victoire à la Masters Cup ponctuera cette saison où de nombreux records sont tombés (notamment le total de gains en tournois sur une saison, le nombre de semaines consécutives à la première place mondiale, le nombre de points ATP, l'avance sur le second au classement, premier joueur à réaliser deux Petits Chelems dans l'ère Open, premier joueur à remporter plus de 10 tournois trois années consécutives...) et où Federer s'est imposé au côté des plus grands dans l'histoire du tennis.

En rodage sur le tournoi de Doha après un automne gâché par une blessure à la cheville, Roger Federer débute l'année de la meilleure des façons : le numéro un mondial reconduit son titre acquis au Qatar. En finale, il prend la mesure de Gaël Monfils en deux manches et 78 minutes de jeu. Les deux hommes s'affrontaient pour la première fois. Avec ce succès, le Suisse remporte le 34e titre en simple de sa carrière. Il perd son 1er match de la saison contre Tommy Haas lors d'un tournoi exhibition en Australie.

Premier tour de l'Open d'Australie remporté facilement face à l'Uzbeke Denis Istomin. Il rencontrera au second tour l'allemand Florian Mayer qu'il a battu au tournoi de Halle en 2005. Après avoir été bousculé lors de ses matches contre Tommy Haas et Nikolaï Davydenko, Federer gagne la finale de l'Open d'Australie contre le Chypriote Márcos Baghdatís. Il a remporté ce titre au courage. À la remise du trophée, la pression retombe complètement. Federer est submergé par l'émotion. Gagner un Grand Chelem en ne jouant pas à son meilleur niveau tout au long du tournoi est exceptionnel. En plus de cela, c'est le champion australien Rod Laver, auteur de deux Grands Chelems, qui lui a remis le trophée. Tout cela a réussi à faire fondre en larmes Roger Federer qui, à seulement 24 ans, détient déjà 7 Grands Chelems.

Après avoir déclaré forfait au tournoi de Rotterdam et en Coupe Davis, Federer fait son retour sur le circuit au tournoi de Dubaï, où il perd en finale contre Rafael Nadal. Il enchaîne avec Indian Wells : en rodage lors des premiers tours, il finit par remporter le premier Masters Series de l'année, en dominant largement l'américain James Blake en finale. C'est la première fois qu'un joueur remporte Indian Wells trois fois consécutivement. Federer joue ensuite à Miami où il réitère son magnifique doublé Indian Wells - Miami, en battant en finale Ivan Ljubičić en trois tie-break. Au Masters de Monte-Carlo, il atteint la finale où il perd contre Rafael Nadal dans un match très serré. Malgré la défaite et les regrets, il s'agit du meilleur début de saison du suisse. Au terme d'une lutte grandiose, il perd de justesse au Masters de Rome, une nouvelle fois contre Rafael Nadal, qui paraît indomptable, mais plus tant que ça, car le Suisse avait obtenu deux balles de match sur le service de Nadal. Suite à la semaine romaine, il déclare forfait pour le Masters d'Hambourg où il est double tenant du titre.

En dehors des cours, Federer continue de récolter les prix : il est élu sportif de l'année aux Laureus Awards à Barcelone et celà pour la seconde année consécutive. Pendant le tournoi de Roland-Garros, le numéro 1 mondial a reçu le Prix Orange récompensant le joueur le plus sympathique de la quinzaine parisienne.

Il réussira d'ailleurs un très bon tournoi à Paris. Au premier tour, il bat l'Argentin Diego Hartfield. Puis Federer monte en puissance tout au long du tournoi. Il lâche son premier set du tournoi au troisième tour, face au double champion olympique Nicolas Massu. Il rencontre en huitièmes de finale Tomáš Berdych. Berdych l'avait battu en 2004, à Athènes, lors des Jeux olympiques. Mais le duel tourne cette fois-ci largement à l'avantage du Suisse. Pas de problème non plus en quarts de finale face à Mario Ančić. En demi-finale, Federer rencontre son ancienne « bête noire », David Nalbandian. Mais Nalbandian n'a pas les moyens de pouvoir offrir une grande résistance à Federer. Roger Federer atteint donc pour la première fois de sa carrière la finale de Roland-Garros. Il y rencontre pour la 4e fois de l'année Rafael Nadal. Après un premier set gagné facilement par Federer, Nadal revient dans le match et remporte les trois suivants, et remporte ainsi pour la deuxième année consécutive les Internationaux de France. Federer a commis dans ce match un nombre étonnant d'erreurs directes (51), quelque chose qu'il arrivait justement à maîtriser habituellement. Il s'incline ainsi pour la 4e fois en finale face à Nadal cette année.

Quittant la terre battue et retrouvant le gazon, Federer gagne difficilement pour la 4e fois consécutive le tournoi de Halle en battant en finale le Tchèque Tomáš Berdych. Cette victoire lui permet d'égaler le nombre de victoires consécutives sur gazon réalisé par Björn Borg, soit un total de 41 victoires d'affilée.

Vient ensuite le Tournoi de Wimbledon, dont Federer est le triple tenant du titre. Mais le tirage ne lui est pas favorable, et lui réserve un tableau très difficile, le plus difficile qu'il ait eu jusqu'à maintenant à Wimbledon. Il affronte en effet au premier tour le Français Richard Gasquet, qui vient de remporter le tournoi de Nottingham la semaine précédente. Il surclasse le Français, ce qui lui permet d'obtenir le record de victoires consécutives sur gazon. Il affronte consécutivement Tim Henman et Nicolas Mahut qui connaîtront la même mésaventure en trois sets. Federer atteint donc les huitièmes de finales du tournoi. Il y rencontre le Tchèque Tomáš Berdych, qu'il venait de battre en trois sets en finale du tournoi de Halle. Federer, impérial au service, ne rencontre aucun problème pour le sortir. Federer gagne une nouvelle fois en trois sets, et accède aux quarts de finale, toujours sans avoir concédé le moindre set. Il affronte en quarts de finale le Croate Mario Ančić. Federer gagne le match une nouvelle fois très facilement, en trois sets. En demi-finale, il écrase le Suédois Jonas Björkman. Il se qualifie donc pour sa 5e finale de Grand Chelem consécutive, et pour sa 16e finale consécutive sur le circuit. En effet, il n'a plus perdu avant la finale depuis Roland-Garros 2005, en demi-finale face à Nadal. Il rencontre son grand rival Rafael Nadal. Le match commence de la meilleure des manières pour Federer qui gagne le premier set 6-0. Puis Nadal se reprend dans le deuxième, mais Federer gagne tout de même au tie-break. Le troisième set est à l'avantage de l'Espagnol, qui le remporte également au tie-break. Puis dans la dernière manche, Federer breake Nadal deux fois et gagne.. Il s'offre ainsi son 8e titre en Grand-Chelem, le 4e consécutif à Wimbledon.

Il effectue son retour lors du Tournoi de Toronto. Il bat les Français Paul-Henri Mathieu et Sébastien Grosjean lors des deux premiers tours, puis le Russe Dmitry Tursunov, le Belge Xavier Malisse et le Chilien Fernando González. Il bat en finale un autre Français, Richard Gasquet. Il ajoute donc un quarantième titre à son palmarès la semaine de ses 25 ans. Federer remporte ainsi son 55e succès d'affilée sur sol nord-américain. Au Masters Series de Cincinnati, Federer est éliminé par Andy Murray au deuxième tour du Masters Series. Le grand espoir du tennis britannique s'est imposé en deux manches et devient ainsi le deuxième joueur à avoir battu le Suisse cette année, après Rafael Nadal. Le numéro un mondial n'avait plus été battu aussi tôt dans un tournoi depuis deux ans. Lors de l'US Open il réalise un parcours exceptionnel qui lui permet de remporter son 9e titre du grand chelem à 25 ans en battant consécutivement James Blake ( dans une night session légendaire où le public américain soutient d'une façon extraordinaire le local de l'épreuve ), Nikolaï Davydenko, qui sortira écœuré de cette rencontre, et enfin, en finale, l'américain Andy Roddick. Il n'est plus qu'à 5 titres du record de Pete Sampras : 14.

Roger Federer à l'entraînement à l'US Open en 2006.

Il remporte également l'Open de Tokyo face à Tim Henman, et dans la continuité, il s'adjuge le titre au Masters Series de Madrid, dont le tenant du titre n'était autre que Rafael Nadal, éliminé en quart de finale par Tomáš Berdych. En finale, Federer bat le Chilien Fernando González, sans avoir abandonné le moindre set pendant tout le tournoi. Le numéro un mondial suisse a aussi dépassé Pete Sampras en gagnant son 12e tournoi Masters Series. Seul Andre Agassi a fait mieux dans cette catégorie prestigieuse, avec 17 titres. Federer est ainsi devenu le premier joueur de l'ère Open à remporter 10 titres trois années d'affilée. Il remporte finalement, après sept tentatives et deux finales manquées, le tournoi de sa ville natale Bâle. Federer remporte les Davidoff Swiss Indoors en battant en finale pour la 9e fois Fernando González, lui permettant ainsi de devenir le premier joueur de l'ATP à atteindre la barre symbolique des 8000 points.

Après ce moment fort d'émotion et ces trois semaines de tournoi fatigantes, il déclare forfait pour le Masters de Paris-Bercy en vue de préparer le Masters de Shanghaï. Le tirage au sort le place dans la poule la plus relevée avec David Nalbandian, Andy Roddick et Ivan Ljubicic. Il gagne ses 3 matchs de poule, dont un, contre l'américain, en sauvant 3 balles de match avec son sang-froid habituel. Il élimine ensuite en deux sets Rafael Nadal en demi-finale, 6-4 7-5. En finale, il retrouve James Blake. Il gagne dans une finale sans histoire (6-0 6-3 6-4) le 45e titre de sa carrière. On se souviendra surtout des mots de James Blake, qui remerciera Federer, au moment de la poignée de main, pour « tout ce qu'il apporte au tennis ».

Le bilan de l'année 2006 est plus que positif pour le champion suisse. Il a gagné 92 matches et en a perdu seulement 5. Au total, il remporte 12 tournois et établit de nouveaux records dans le monde du tennis. Et peut-être plus important encore (à court terme tout du moins), il reste sur 2 victoires consécutives sur Rafael Nadal : une sur gazon a Wimbledon en finale et l'autre en demi-finale du Masters de Shanghaï. Federer peut donc préparer son année 2007 de la meilleure des manières puisque il a battu tous ses poursuivants au moins 2 fois de suite dans leurs affrontements. Par ailleurs, il détient le record absolu de points ATP en cours et en fin d'année avec 8370 pts et le record absolu de points d'avance d'un n°1 sur son dauphin, Rafael Nadal, ce nombre s'élevant à 3900 pts, prouvant ainsi sa supériorité incontestable sur les autres joueurs et sa capacité de se prouver comme le meilleur joueur de tous les temps. Il est désigné champion des champions pour la deuxième année consécutive par le quotidien sportif L'Équipe.

(Résultats complets de l'année 2006)

2007

Résumé : L'année 2007, bien que marquée par quelques « passages à vide », est conforme en beaucoup de points à 2006. En effet, une fois encore Federer réalise le Petit Chelem et remporte l'Open d'Australie (face à Fernando González), l'US Open (face à Novak Đoković) et Wimbledon pour la cinquième fois consécutive, égalant face à Rafael Nadal le record de Björn Borg. De plus, Federer s'incline une fois encore en finale de Roland Garros face à Nadal, soit une série de 10 finales consécutives en Grand Chelem (un record). Néanmoins, deux défaites face à Guillermo Cañas en début d'année et David Nalbandian en fin de saison attirent quelques critiques à son égard. Il remporte au total 8 titres (c'est la première fois qu'il en remporte aussi peu depuis 2003) dont 2 Masters SeriesHambourg, où il remporte son 4e titre (record) et à Cincinnati) et atteint 4 finales en 16 tournois. Il termine d'ailleurs sa saison sur une victoire à la Masters Cup face à David Ferrer, ce qui met un terme à une année de 9 défaites (soit autant que 2005 et 2006 réunies) mais où il aura su se concentrer sur les événements importants pour remporter ses 10e, 11e et 12e Grands Chelems, se rapprochant à grands pas du record de Pete Sampras (14 tournois majeurs).

C'est donc toujours en compagnie de son entraîneur Tony Roche que Federer commence la saison 2007 très sereinement. En préparation de l'Open d'Australie, Federer décide de débuter l'année par le tournoi exhibition, donc non-officiel, de Kooyong en faisant impasse sur le tournoi ATP de Doha, dont il était le tenant du titre. À Kooyong, il gagne son premier match de l'année face à Radek Štěpánek. Il parvient ensuite jusqu'en finale contre Andy Roddick, en écartant au passage le Russe Marat Safin en deux sets. Grosse surprise, le numéro un mondial ne parvient pas à gagner ce match et c'est donc l'Américain qui remporte en 3 sets 6-2, 3-6, 6-3 cette rencontre non officielle. On saura après que Federer a préféré perdre ce match en ne pratiquant pas son jeu habituel face à Andy Roddick, de loin son principal concurrent à l'Open d'Australie, qui commencera une semaine plus tard, afin de ne rien lui indiquer sur la tactique qu'il adoptera à Melbourne.

Vient ensuite l'Open d'Australie. Après trois premiers tours relativement bien négociés face à Björn Phau, Jonas Björkman et Mikhail Youzhny, Federer rencontre la révélation du moment : Novak Đoković. Très ambitieux, le Serbe se fait pourtant battre en 3 sets : 6-2, 7-5, 6-3. En quart de finale, il rencontre Tommy Robredo et le bat de nouveau en 3 sets mais plus accrochés cette fois: 6-3, 7-6, 7-5. Il établit ainsi un nouveau record dans le monde du tennis en se qualifiant pour la 11e fois consécutive pour les demi-finales d'un Grand Chelem où il rencontre l'Américain Andy Roddick pour une petite revanche. En grande confiance depuis le début de la première levée du Grand Chelem de la saison, le septième joueur mondial pouvait en outre se baser sur ses excellents matches sur le Rebound Ace de Melbourne pour créer la sensation. Malgré les espoirs qu'Andy Roddick portait pour cette rencontre, Roger Federer dissipe rapidement les possibilités de victoire de son adversaire en 3 sets : 6-4, 6-0, 6-2. Après cette rencontre Roddick déclarera : « Comment je me sens ? Dépressif ! C'est terrible. Je ne m'attendais pas à ça. J'ai reçu une fessée ce soir. » En finale, il bat le Chilien Fernando González 7-6 6-4 6-4 et remporte ainsi le 10e titre du Grand Chelem de sa carrière et ce sans avoir perdu le moindre set (la dernière fois qu'un joueur réalisa cette performance fut Björn Borg à Roland Garros en 1980). L'année 2007 commence donc de la meilleure des façons pour « Rodger ». À seulement 25 ans, il compile en effet déjà 10 titres du Grand Chelem ! Pour comparaison, Pete Sampras en avait gagné 9 au même âge et avait 31 ans lorsqu'il remporta son 14e majeur. Pourtant, Federer sait qu'il peut encore s'améliorer, notamment en retour de service et à la volée, domaines qu'il travaille beaucoup avec son coach, Tony Roche.

A l'instar de Rafael Nadal, il retrouve les joies du tennis à Dubaï, là où le numéro un mondial avait subi la première défaite de la saison 2006 en finale face à son dauphin. Il se qualifie avec plus ou moins de difficultés (perdant deux sets et mettant fin à sa série de 15 tie-breaks gagnés consécutivement) pour sa cinquième finale consécutive du tournoi emirati, lui permettant ainsi de rester invaincu sur le circuit depuis sa défaite au deuxième tour du tournoi de Cincinnati contre Andy Murray (soit 40 matches gagnés consécutivement) et de conserver les points ATP gagnés l'année précédente. Cela additionné à la défaite de Rafael Nadal en quarts de finale, Federer voit la marge qui le sépare de son dauphin s'accentuer encore un peu plus (3730 points), marquant de façon indiscutable sa domination totale sur le tennis mondial. Il s'impose en finale contre Youzhny sur le score de 6-4, 6-3 et s'adjuge ainsi le 47e titre de sa carrière. Avec 41 victoires consécutives, il égale du même coup Björn Borg au 4e rang des victoires consécutives sur toutes les surfaces, à 5 longueurs de Guillermo Vilas. Sa série s'arrête le 11 mars avec une défaite au second tour contre Guillermo Cañas au tournoi d'Indian Wells[2], dont il était pourtant triple tenant du titre. Cette « erreur de parcours » lui coûtera 500 points au classement technique ATP.

Au Masters de Miami, après deux matchs bien négociés face à l'Américain Sam Querrey puis l'Espagnol Almagro en deux sets, il s'incline de nouveau face à Guillermo Cañas en trois sets accrochés 6-7 6-2 6-7. Heureusement pour Federer, ses deux poursuivants les plus sérieux au classement ATP, Andy Roddick et Rafael Nadal, échouent à leur tour en quarts de finale. Cependant, à l'approche de la saison sur terre battue où il aura moins de points à défendre, l'avance de Federer au classement technique ATP est moins élevée : environ 2400 points de différence avec l'Espagnol contre 3900 au mois de novembre 2006.

Pour le premier rendez-vous de la saison sur terre battue, lors du tournoi Masters Series de Monte Carlo, Roger Federer se hisse en finale sans perdre un seul set mais s'incline contre Rafael Nadal en deux manches sur le score de 4-6 4-6. Bien qu'il soit parvenu à conserver les points gagnés l'an dernier sur ce tournoi, Federer, sur terre battue, n'arrive toujours pas à trouver l'ascendant psychologique sur son rival. Ce phénomène se reproduit d'ailleurs lors de l'inauguration de la Bataille des Surfaces[3], match d'exhibition durant lequel les deux meilleurs joueurs du monde s'affrontent sur un terrain dont une moitié est recouverte de gazon et l'autre de terre battue. Rafael Nadal s'impose 7-5, 4-6, 7-6 après un match très disputé.

Le 10 mai 2007, Roger Federer est battu par le joueur italien Filippo Volandri (53e mondial) au stade des huitièmes de finale du tournoi Masters de Rome. C'est la première fois depuis 2003 qu'il enchaîne 4 tournois sans en remporter un seul. Malgré cette nouvelle défaite sur terre battue et à quelques semaines de Roland Garros, la confiance du numéro 1 mondial ne semble pas être entachée : « Il ne faut pas dramatiser » dit-il, « il me reste du temps, notamment à Hambourg la semaine prochaine, pour me préparer à Roland Garros.» Le 12 mai 2007, Federer annonce à la surprise générale qu'il se sépare de son entraîneur Tony Roche avec lequel il était en collaboration depuis deux ans.

La semaine suivante, Federer se rend à Hambourg, pour y disputer le tournoi qu'il a déjà remporté 3 fois. Exempté de premier tour, il bat difficilement Juan Monaco 6-3, 2-6, 6-4, au second. Il retrouve un Espagnol au stade des huitièmes de finale, Juan Carlos Ferrero, spécialiste de la brique pilée. Federer gagne 6-2, 6-3 et se rassure ainsi quant à son jeu. En quarts de finale, il bat David Ferrer 6-3, 4-6, 6-3, contre lequel il est toujours invaincu, et rencontre, en demi-finale, le revenant Carlos Moyá, soit le troisième Espagnol consécutif. Federer, après avoir perdu le premier set 4-6, se rattrape et gagne les 2 suivants 6-4, 6-2. Le 20 mai 2007, Roger Federer remporte sa première finale sur terre battue contre Rafael Nadal à Hambourg (2-6, 6-2, 6-0) et met ainsi fin à la série de 81 matchs gagnés consécutivement sur terre battue du Majorquin. Ce dernier, après avoir déroulé dans la première manche, craque et laisse Roger Federer filer vers sa 4e victoire à Hambourg. Cette première victoire de Federer sur Nadal sur terre battue relance complètement le suspense à une semaine de Roland-Garros.

Justement, le tournoi de Roland-Garros 2007, seul tournoi du Grand Chelem manquant à son palmarès, commence une semaine plus tard. Le premier tour contre l'Américain Michael Russell est facilement remporté 6-4, 6-2, 6-4 mais en deux jours à cause de la pluie. Le lendemain, il élimine le Français Thierry Ascione 6-1, 6-2, 7-6 (10-8) en 1h51 dont 1h03 pour le dernier set, qu'il menait pourtant 4-2 avec deux balles de 5-2. Au 3e tour, il élimine facilement l'Italien Potito Starace en 3 sets 6-3, 6-2, 6-0. En huitièmes, il affronte le Russe Mikhail Youzhny contre qui il menait auparavant 9 victoires à zéro, qu'il bat en 3 sets 7-6, 6-4, 6-4 après 2h25 de jeu. Il passe donc en quart de finale où il croise la route de l'Espagnol Tommy Robredo, grand spécialiste de terre battue et vainqueur du Masters d'Hambourg 2006. Federer, après avoir gagné le premier set, bat un nouveau record : celui du nombre de sets gagnés consécutivement en Grand Chelem. Il n'avait en effet plus lâché de set depuis sa finale à l'US Open contre Andy Roddick, l'an dernier. Il bat donc la série de John McEnroe, qui s'était arrêtée à 35. Celle de Federer, elle, s'arrêtera à 36, car dans le deuxième set, il subit une grosse baisse de régime et perd la manche 6-1. Mais, loin de se décourager, il repart de plus belle dans le troisième et le quatrième set, qu'il remporte 6-1 et 6-2. Federer atteint ainsi les demi-finales d'un tournoi du Grand Chelem pour la 12e fois consécutive (depuis Roland-Garros 2004, défaite contre Gustavo Kuerten au troisième tour). Pendant ce temps, en dehors des courts, Federer remporte le Prix Orange (récompensant le joueur le plus fair-play de la quinzaine) pour la troisième fois consécutive, ce qui est un record. Il joue ensuite sa demi-finale face au Russe Nikolay Davydenko contre qui il mène 8 victoires à zéro lors de leurs précédents affrontements. Le match est très accroché mais après 3 heures de jeu Federer s'impose 7-5, 7-6 (7-5), 7-6 (9-7) en ayant remonté un break de retard dans chaque manche. Il se qualifie donc pour sa deuxième finale consécutive à Roland-Garros, sa huitième consécutive en Grand Chelem, effaçant ainsi des tablettes l'Australien Jack Crawford, qui en avait jouées 7 d'affilée entre 1933 et 1934. Malheureusement pour lui, Roger Federer s'incline en 4 manches 6-3, 4-6, 6-3, 6-4 face au double tenant du titre Rafael Nadal et ne réussit toujours pas à s'imposer sur la terre battue parisienne, tout comme un grand nombre de champions avant lui tels Pete Sampras ou Jimmy Connors. La différence entre les deux joueurs fut, comme lors de la finale 2006, le nombre de fautes directes puisque Federer en commit deux fois plus que l'Espagnol.

À la suite de ce tournoi et cette finale très éprouvante pour l'organisme, Federer déclare forfait pour le tournoi de Halle dont il avait remporté les quatre précédentes éditions. Il souhaite ainsi éviter tout risque de blessure avant le tournoi de Wimbledon où il est également le quadruple tenant du titre. À la veille du Grand Chelem londonien, Federer, bien qu'ayant 145 points de retard sur Rafael Nadal au classement Race ATP, conserve toujours une place confortable au sommet de la hiérarchie mondiale avec 7290 points au classement technique. Le n°1 mondial vise par ailleurs d'égaler le Suédois Björn Borg en remportant son cinquième titre d'affilée à Wimbledon. Il commence le tournoi de manière aisée en remportant ses deux premiers tours. En effet, ni le russe Teimuraz Gabashvili ni l’argentin Juan Martin Del Potro n’ont les armes et la maîtrise pour faire trembler le maître incontesté du gazon londonien. Ils perdent tous deux en trois sets. Le troisième tour du numéro 1 mondial promet bien des retentissements contre le caractériel Marat Safin. Toutes les promesses de ce match s’évanouissent dès l’entrée sur le cours des deux protagonistes. Federer réduit à néant les espoirs de victoire du Russe pour s’imposer assez facilement 6-1, 6-4, 7-6. S’en suit le forfait en quart de finale de l’allemand Tommy Haas, éternel blessé du circuit, et 6 jours de vacances en raison de dame nature qui décide de semer le trouble par ses nombreuses averses qui retardent considérablement le déroulement du tournoi. Malgré un repos forcé qui aurait pu le déstabiliser, Federer s’impose relativement facilement contre l’ex numéro 1 mondial Juan Carlos Ferrero. Il a toutefois une baisse de régime dans le deuxième set qu’il perd 6-3, mais s’impose au final 7-6, 3-6, 6-1, 6-3 et accède ainsi à sa 13e demi-finale d’affilée dans un tournoi du Grand Chelem. Il bat ensuite le Français Richard Gasquet en trois sets (ce qui lui permet d'atteindre sa 9e finale consécutive en Grand Chelem) et affronte en finale son grand rival Rafael Nadal, dont il arrache une victoire serrée 7-6, 4-6, 7-6, 2-6, 6-2 à l'issue d'un match absolument homérique (pour beaucoup, le meilleur match jamais joué par le Suisse). Il remporte ainsi pour la cinquième fois consécutive le tournoi de Wimbledon, égalant par la même occasion le Suédois Björn Borg. Cette victoire lui permet de porter à 54 le nombre de ses victoires consécutives sur gazon et le place à trois Grand Chelem de Pete Sampras.

Après un mois de repos bien mérité, Federer commence la saison sur dur avec le Masters du Canada de Montréal. Il affronte pour son premier match Ivo Karlovic et le bat 7-6, 7-6. Au tour suivant, il fait face au qualifié Fabio Fognini qu'il domine facilement 6-1, 6-1. Il affronte en quart de finale l'ancien numéro un mondial Lleyton Hewitt et l'emporte 6-3, 6-4. En demi-finale, il dispose de Radek Stepanek en deux manches 7-6, 6-2. En finale, il affronte le jeune Serbe de 20 ans Novak Đoković et s'incline en trois sets 6-7, 6-2, 6-7. Cette première défaite de Federer contre Đoković lui coûte également 150 points au classement technique ATP et permet à ses deux poursuivants Rafael Nadal et Novak Đoković de réduire leur marge les séparant de la place de numéro un mondial.

Il enchaîne la semaine suivante avec le Masters de Cincinnati. Tandis que ses deux concurrents sont éliminés dès leur premier match, Federer réussit quant à lui à éliminer le Français Julien Benneteau 6-3, 6-3. Au tour suivant il rencontre le Chypriote Marcos Baghdatis qu'il parvient à vaincre 7-6, 7-5. Il perd ensuite un set en quart face à Nicolas Almagro mais parvient tout de même à le battre 6-3, 3-6, 6-2. Il atteint donc les demi-finales face à l'ex-numéro un mondial, Lleyton Hewitt. Au terme d'un match très accroché, l'Australien finit par s'incliner 6-3, 6-7, 7-6 en 2h30 de jeu et laisse donc le Suisse atteindre sa huitième finale de l'année en 11 tournois. Federer affronte donc l'Américain James Blake, contre qui il mène 6 à 0 dans leurs confrontations et s'impose facilement 6-1, 6-4 en 1h05. Il remporte ainsi son 14e Masters Series et le 50e tournoi de sa carrière, se classant au neuvième rang des joueurs les plus titrés de l'histoire, devant les 49 titres de Boris Becker. Cette victoire lui permet de porter son avance au classement technique à environ 2200 points et de rattraper Rafael Nadal au classement Race puisque désormais seulement 11 points les séparent contre 145 à l'issue de Roland-Garros.

Dans le même temps, Federer bat le record de Steffi Graf qui était restée à la première place mondiale durant 186 semaines consécutives à la fin des années 1980. Il devient ainsi le joueur ayant dominé le tennis le plus longtemps sans intermittence tous sexes confondus.

Une semaine plus tard commence l'US Open, dernier Grand Chelem de l'année où le Suisse est triple tenant du titre et peut ainsi, en gagnant une 4e fois consécutive, devenir le 1° joueur de l'Ere Open, commencée en 1968, à gagner 4 fois de suite l'US Open. La victoire finale lui permettrait également d'encaisser le plus gros cachet jamais donné pour un tournoi de tennis : environ 2,4 millions de dollars (comprenant les 1,4 million de la victoire auxquels s'ajoute un million supplémentaire offert pour sa première place à l'US Open Series, qui regroupe tous les tournois de la tournée américaine qui précède l'US Open en été). Au premier tour, le tirage au sort lui fait rencontrer un jeune qualifié américain, Scoville Jenkins. Federer s'impose 6-3, 6-2, 6-4 en 1h30 et peut ainsi économiser sa condition physique pour la suite de la compétition. Au deuxième tour, il joue contre un autre qualifié en la personne du Chilien Paul Capdeville contre qui il s'impose en 1h29 6-1, 6-4, 6-4 au terme d'un beau match composé de 67 coups gagnants pour seulement 31 fautes directes. Cette victoire lui permet d'affronter John Isner, invité et grand espoir américain. Federer a dans un premier temps du mal à s'habituer aux services puissants de son adversaire et il perd son premier set de sa quinzaine, mais il parvient ensuite à contrer plus facilement son adversaire et s'impose finalement 6-7, 6-2, 6-4, 6-2 (en réussissant à ne faire aucune faute directe durant les deuxième et troisième sets, soit 105 points). En huitièmes de finale il rencontre l'Espagnol Feliciano López, un autre grand serveur du circuit. Après avoir perdu le premier set sous la pression du service du joueur adverse, qui jouait probablement un des tous meilleurs tennis de sa carrière, le Suisse réussit à s'imposer en 4 manches 3-6, 6-4, 6-1, 6-4. Cette victoire, associée à la défaite de Rafael Nadal en huitièmes de finale le lendemain, lui permet de récupérer la première place au classement Race, calculé sur les résultats depuis le début de la saison. Au tour suivant, il joue contre le grand favori du public, l'Américain Andy Roddick, contre qui il mène 13-1 dans leurs confrontations. Malgré deux premiers sets serrés, et aucun break durant les 14 premiers jeux de service du n°5 mondial, le Suisse parvient à s'imposer 7-6, 7-6, 6-2. C'est donc sa dixième victoire consécutive contre cet adversaire, pourtant auteur d'un bon match, et il accède aux demi-finales pour la 14e fois d'affilée en Grand Chelem, record en cours. Il affronte à ce stade le Russe Nikolay Davydenko, qui n'a toujours pas perdu la moindre manche depuis le début du tournoi. Le match est serré, mais Federer parvient à élever son niveau de jeu aux moments importants pour finalement s'imposer 7-5, 6-1, 7-5 en 2h21 dans un match qui aura vu 14 breaks, dont 7 dans le dernier set. Il accède ainsi à sa dixième finale consécutive en Grand Chelem, record qu'il améliore une nouvelle fois. Au terme de la finale au cours de laquelle il bat la tête de série n°3 Novak Đoković en trois manches 7-6(7-4), 7-6(7-2), 6-4, non sans avoir dû sauver 5 balles de premier set et 2 balles de second set en faveur du Serbe, il remporte l'US Open pour la quatrième année consécutive (un record depuis les six titres de Bill Tilden dans les années 1920). Il a ainsi pendant cet US Open réussi l'incroyable exploit de battre successivement les numéros 5, 4 et 3 mondiaux, chacun en trois sets. Il s'adjuge ainsi son douzième titre du grand chelem, égalant le total de victoires en grand chelem de Roy Emerson. Cette victoire clôt son troisième petit chelem en 4 ans, et lui permet d'imposer un peu plus sa domination sur le tennis.

Du 21 au 23 septembre se jouent les matchs de barrages de la Coupe Davis, notamment la rencontre entre la Suisse et la République Tchèque. Federer remporte ses deux simples contre Radek Stepanek (6-3, 6-2, 6-7 (4-7), 7-6 (7-5)) et Tomáš Berdych (7-6 (7-5), 7-6 (12-10), 6-3) mais sa défaite en double aux côtés de Yves Allegro après avoir pourtant mené deux sets à zéro et obtenu une balle de match dans la troisième manche (score finale : 3-6, 5-7, 7-6 (9-7), 6-4, 6-4 en faveur des Tchèques) et les deux défaites du jeune Stanislas Wawrinka relèguent la Suisse dans la zone Euro-Afrique.

Fatigué, il déclare ensuite forfait pour le tournoi de Tokyo dont il est le tenant du titre. Il se repose ainsi pour le Masters Series de Madrid qu'il avait également remporté en 2006 et évite les aller-retours entre l'Europe et l'Asie (où il ira début novembre pour le Masters de Shangaï). Il joue donc son premier match à Madrid le 16 octobre, soit presque un mois après le précédent. Il écarte en premier lieu l'Américain Robby Ginepri 7-6, 6-4 qui aura résisté pendant le premier set puis affronte l'Argentin Guillermo Cañas qui l'avait battu pour ses deux premières défaites de l'année en mars. Néanmoins, le Suisse prend sa revanche aisément et s'impose 6-0, 6-3 en 53 minutes sans avoir à sauver de balle de break. Il atteint de ce fait les quarts de finale contre l'Espagnol Feliciano Lopez. Il l'élimine 7-6 6-4, réalisant le break sur sa douzième occasion. Il accède ainsi aux demi-finales. Ce bon résultat ainsi que la défaite de Rafael Nadal en quarts assure quasiment le Bâlois de terminer l'année sur le trône de numéro un mondial, pour la quatrième fois consécutive. Il accède ensuite à la finale en écartant l'Allemand Nicolas Kiefer, 112e mondial et grande surprise du tournoi, en deux sets 6-4, 6-4. Il défend donc son titre contre l'Argentin David Nalbandian, vainqueur dans l'ordre des n°2 et n°3 mondiaux, à chaque fois sans perdre un set. Malgré un premier set remporté facilement 6-1, le n°1 mondial s'incline en trois sets 1-6, 6-3, 6-3 contre l'ancien n°3 mondial (en 2006) qui retrouve là son meilleur niveau. Federer manque donc l'occasion de signer une 17e victoire consécutive et de conserver son titre.

Par la suite, il retourne défendre son titre sur ses terres, lors du tournoi de Bâle. Il bat en finale le Finlandais Jarkko Nieminen pour la huitième fois en huit rencontres et remporte ainsi son septième titre de l'année, le cinquante-deuxième de sa carrière. Il signe par ailleurs la 546e victoire de sa carrière, dépassant de trois unités le précédant record de Carlos Moyá qui détenait le plus grand nombre de victoires pour un joueur encore en activité. Ce succès lui permet enfin d'être assuré de terminer l'année en tant que numéro un mondial, pour la quatrième année consécutive.

Au Masters de Paris-Bercy, Federer se fait de nouveau éliminer par l'Argentin et futur vainqueur de l'épreuve David Nalbandian en huitièmes de finale 6-4, 7-6.

Après ses deux défaites face à Nalbandian en trois semaines, Federer aborde l'ultime tournoi de la saison, la Masters Cup, en tant que tenant du titre. le tirage au sort lui offre un groupe avec des adversaires contre qui il a des tête-à-têtes très favorables ( Nikolay Davydenko; 10 victoires, aucune défaite. Fernando González; 10 victoires, aucune défaite. Andy Roddick; 14 victoires, une défaite). Mais il commence mal en perdant en trois sets son premier match de poule face au Chilien. C'est la première fois de sa carrière que le Suisse perd un match de poule à la masters cup et la première fois depuis quatre ans qu'il perd deux matchs de suite sur le circuit ATP. Après une victoire face à un Davydenko en plein marasme, Federer augmente le niveau de son jeu face à l'américain Roddick et le bat pour la quinzième fois en seize rencontres. Il se qualifie ainsi pour sa sixième demi-finale de Masters Cup consécutive. Grâce à un service très performant et un niveau de jeu bien meilleur que celui qu'il avait ces quelques temps, Roger Federer élimine aisément son dauphin Rafael Nadal sur le score de 6-4 6-1 au terme d'une rencontre qui aura duré 59 minutes. Il se qualifie donc pour sa cinquième finale consécutive dans le tournoi des maîtres. Il retrouve en finale un autre Espagnol, David Ferrer, encore invaincu dans la compétition. Il s'impose face à ce dernier en trois manches 6-2, 6-3, 6-2 et empoche ainsi sa quatrième victoire au Masters en 5 ans. Il conclut de ce fait l'année en beauté, et conserve une année de plus une nette avance sur ses concurrents au classement.

Pendant les vacances, il rencontre l'ancienne légende du tennis, l'Américain Pete Sampras, détenteur du record de victoires en Grand Chelems (14), durant trois exhibitions asiatiques afin de promouvoir le tennis sur ce continent. Roger Federer remporte les deux premiers matchs 6-4, 6-3 et 7-6, 7-6 mais s'incline dans le troisième sur le score de 7-6, 6-4. Il déclare notamment que  »Si [Pete] jouait encore, il serait dans le Top 5 ». [4]

Le 26 novembre 2007, il entame sa 200e semaine consécutive à la tête du classement mondial, ce que personne, tous sexes confondus, n'avait réussi jusqu'ici. Il reste néanmoins à bonne distance du record de Pete Sampras de 286 semaines non consécutives passées au premier rang mondial.

Le 11 décembre, il reçoit le prix du meilleur sportif toutes nations confondues décerné par la BBC (Nom original : BBC Overseas Sports Personality of the Year). Il est le second sportif de l'histoire à remporter trois fois ce titre (après 2004 et 2006) avec l'ancien boxeur Mohamed Ali[5]. Il est également sacré Sportif suisse de l'année, et ce pour la quatrième fois (record de Tony Rominger égalé)[6]. Et il ne s'arrête pas en si bon chemin puisque dans la foulée il remporte le titre de « joueur de l'année » par la FIT (Fédération Internationale de tennis). Il est le deuxième joueur, après Pete Sampras, à remporter ce titre quatre années consécutivement[7].

(Résultats complets de l'année 2007)

2008

Résumé : 2008 marque avant tout la fin du règne sans partage de Roger Federer sur le tennis mondial. Après 237 semaines consécutives à la première place (record absolu), Federer cède son trône à Rafael Nadal à l’issue des Jeux olympiques de Pékin. Durant cette année, Federer n’aura pas réussi à conserver l’essentiel de ses points de l’année passée, échouant notamment en demi-finales de l’Open d’Australie contre Novak Djokovic, ou en finale de Wimbledon contre Rafael Nadal après un match épique. Federer ne remporte également aucun Masters Series pour un total de 4 titres, son plus faible total depuis 2002. Cependant, Federer aura réussi quelques performances marquantes au cours de l’année. Il remporte notamment pour la 5e fois consécutive l'US Open (un record) en battant Andy Murray en finale (6-2, 7-5, 6-2) et s'adjuge ainsi son premier et unique titre du Grand Chelem de l'année. Cette victoire lui permet de remporter son 13e titre du Grand Chelem et de se placer à une levée du record de Pete Sampras (14). À l'occasion du Masters de Madrid, Federer bat également le record de gains en carrière de l'Américain Pete Sampras et devient ainsi le joueur le mieux payé de l'histoire du tennis[9].

L'année commence bien pour Roger Federer puisqu'il reçoit le 1er janvier le prix de « Champion des champions » dans la catégorie « Monde », décerné par le quotidien sportif français l'Équipe, et ce pour la troisième année consécutive. Il devance assez nettement dans ce classement le nageur américain Michael Phelps et le duo composé de Sébastien Loeb et Daniel Elena, quadruples champions du monde de rallye (3es)[10]. Le même jour, Federer est élu Sportif de l’année par l’Association Internationale des Journalistes Sportifs (AIPS) et ce encore, pour la troisième année consécutive[11]. Ces nouveaux honneurs viennent récompenser ses résultats de l'année 2007.

Une infection virale l'empêche de jouer le tournoi exhibition de Kooyong, où il avait perdu en finale l'année passée. Il joue donc son premier match de l'année à l'Open d'Australie, titre qu'il doit défendre et durant lequel Rafael Nadal pourrait lui prendre la place de n°1 mondial (pour cela Nadal devrait remporter le titre, et Federer perdre avant les demi-finales). Il rencontre au premier tour l'Argentin Diego Hartfield, qu'il élimine aisément 6-0, 6-3, 6-0 en près d'1h15. Il rassure donc quant à son état de forme, et se qualifie ainsi au second tour face au Français Fabrice Santoro. Ce match n'est pas beaucoup plus long que le précédent puisque le Suisse s'impose 6-1, 6-2, 6-0 en à peine 1h20, après un match dominé de bout en bout. On peut noter le nombre très important de montées au filet de Federer lors de cette rencontre (54, dont 44 victorieuses) avec une réelle volonté d'aller vers l'avant et de se battre sur chaque point, tandis qu'en 2007 il avait plutôt tendance à se concentrer uniquement sur les points importants. Le match du troisième tour est d'une toute autre difficulté puisque Federer ne parvient à s'imposer face au Serbe Janko Tipsarevic que sur le score de 6-7, 7-6, 5-7, 6-1, 10-8 après 4h27 de jeu. Federer aura réussi pas moins de 39 aces et 96 coups gagnants durant la rencontre, mais également 64 fautes directes. Grâce à cette victoire il atteint le stade des huitièmes de finale de l'Open d'Australie pour la septième année consécutive. Il y rencontre le Tchèque Tomáš Berdych qu'il élimine 6-4, 7-6, 6-3 en deux heures de jeu. Cette victoire rassurante lui permet de se qualifier en quarts de finale, qu'il joue face à James Blake, contre qui il n'a jamais perdu. Federer s'impose pour la huitième fois face à ce dernier en trois sets 7-5, 7-6, 6-4 au terme d'une rencontre qui aura duré près de deux heures. Federer se qualifie ainsi pour sa 15e demi-finale consécutive en Grand Chelem et assure sa place de numéro un mondial pour les semaines à venir. Il affronte à ce stade de compétition le Serbe et n°3 mondial Novak Djokovic, contre qui il va disputer une place en finale. Le Serbe remporte le match relativement aisément 7-5, 6-3, 7-6 et empêche donc le Suisse de se qualifier pour sa 11e finale de Grand Chelem consécutive[12]. C'est la première fois depuis 2004Roland-Garros face à Gustavo Kuerten) que Roger Federer perd un match en trois sets en Grand Chelem, et c'est sa prémière défaite à l'Open d'Australie depuis sa demi-finale perdue face à Marat Safin en 2005. Néanmoins, la défaite de Rafael Nadal au même stade de la compétition lui permet de conserver une certaine avance au classement ATP (650 points, contre 1400 avant le début du tournoi). Il faut également noter que le nombre de points à défendre pour Roger Federer avant Roland-Garros est très faible comparativement à ses deux poursuivants au classement. À l'issue du tournoi, Federer déclare avoir « créé un monstre » et qu'il « doit toujours gagner », dénonçant la pression du public qui exige de lui la perfection à chaque match[13].

Le lundi 28 janvier, Roger Federer déclare vouloir prendre plusieurs semaines de vacances avant de revenir à la compétition le 3 mars 2008 à l'occasion du tournoi de Dubaï[14]. Le lundi 18 février, en dehors des courts, Federer remporte pour la quatrième année consécutive le Laureus World Sports Awards pour son année 2007. Jamais un sportif n'avait remporté autant de fois ce titre[15].

Lors du tournoi de Dubaï, dont il est tenant du titre, Federer s'incline au premier tour face à Andy Murray 7-6, 3-6, 4-6. C'est la première fois depuis le Masters de Cincinnati en 2004 que Roger s'incline d'entrée dans un tournoi [16]. Après son match, il déclare notamment au sujet de son adversaire du jour : « ce sera dur pour lui dans les prochaines années s'il continue à jouer comme ça », remettant en cause le jeu de son vainqueur[17]. Cette défaite permet à Rafael Nadal et Novak Djokovic de se rapprocher au classement, mais leur défaite respective en quarts de finale et en demi-finale permet au Suisse de garder un écart relativement conséquent.

Dans une interview qu'il donne au New-York Times quelques jours plus tard, il indique qu'il souffrait d'une mononucléose depuis décembre ce qui explique cette baisse de forme en ce début de saison 2008. Il déclare néanmoins être désormais à 100% de ses capacités pour le masters d'Indian Wells[18].

Le 10 mars, il affronte Pete Sampras en match d'exhibition au Madison Square Garden de New-York. Il remporte difficilement la rencontre en trois manches 6-3, 6-7 (4-7), 7-6 (8-6) en 2h20 de jeu, et après avoir été mené 5-2 dans l'ultime set. C'est la troisième victoire en quatre rencontres d'exhibition entre les deux hommes[19].

Au Masters d'Indian Wells 2008, Federer bat successivement l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez, le Français Nicolas Mahut et le Croate Ivan Ljubicic sans perdre un set puis bénéficie de l'abandon de l'Allemand Tommy Haas pour se qualifier pour les demi-finales. Il perd alors contre l'Américain Mardy Fish en deux sets 6-2, 6-3, ce qui ranime les doutes quant à une éventuelle méforme physique dû à sa mononucléose contractée quelques mois avant[20].

Au Masters de Miami 2008, Federer chute en quart de finale face à l'Américain Andy Roddick en trois sets. L'ancien numéro un mondial met ainsi fin à une série de 11 défaites consécutives contre Roger Federer[21].

Quelques jours plus tard, Federer remporte son premier titre de la saison à Estoril sur terre battue après avoir bénéficié de l'abandon du Russe Nikolai Davydenko en finale. C'est le 54e titre de sa carrière[22].

Lors du Masters série de Monaco, Federer se qualifie pour la finale, pour la troisième année consécutive, éliminant au passage Monfils et Nalbandian lors de match solide et après avoir failli connäître la défaite au premier tour face à un qualifié Espagnol (Federer était mené 5-1 dans le dernier set)Il s'incline en finale face au numéro deux mondial, Rafael Nadal (7-5 7-5).

Par la suite, il perd de façon surprenante en 1/4 de finales du master série de Rome, face à Radek Stepanek alors même que la défaite de Nadal au deuxième tour lui promettait une véritable autoroute pour le titre. Malgré ce faux pas, la finale du master série de Monte Carlo, aditionnée au 1/4 de finale de Rome et la défaite de Nadal (alors tenant du titre) permet à Federer d'accroître son avance sur l'Espagnol au classement ATP.

À Hambourg, « maison de Federer », le numéro un mondial se qualifie sans trop de problème pour la finale, mais il ne peut réitérer l'exploit de l'année dernière et s'incline de justesse face à Nadal sur le score de 7-5 6-7 6-3 après avoir notamment mené 5-1 dans la première manche (balle de set en sa faveur) et 5-2 dans la deuxième. Tout comme à Monte-Carlo, Federer domine le début de match mais est constamment ratrappé par Nadal. Et les critiques sportives de l'enterrer avant même le début des Internationaux de France.

Mais Roger Federer va faire taire une partie de ses détracteurs lors de ce deuxième Grand chelem de la saison. Grâce à des victoires sur Sam Querrey, Albert Montañes, Mario Ancic, Julien Benneteau, Fernando González et Gaël Monfils, il se qualifie pour sa 15ème finale de Grand Chelem. Cependant, il s'incline de nouveau pour la 3e année consécutive face à Rafael Nadal sur le score sans appel de 6-1, 6-3, 6-0.

Il commence sa saison sur herbe à l'Open de Halle, qui est un tournoi secondaire de préparation à Wimbledon. Roger Federer remporte son deuxième titre de l'année en battant Philipp Kohlschreiber en deux sets (6-3, 6-4). Après deux semaines à Wimbledon durant lesquelles il ne concèdera aucun set, Roger Federer s'incline pour la première fois face à Rafael Nadal sur le gazon de Wimbledon au terme d'une finale d'anthologie de 4h48 de jeu : 6-4, 6-4, 65-7, 68-7, 9-7. Cette défaite sur les territoires londoniens met fin à 5 ans d'hégémonie du n°1 mondial.

La série noire continue pour Roger Federer qui s'incline dès le 2e tour du Masters du Canada, battu par le Français Gilles Simon (2-6, 7-5, 6-4) puis en 8e de finale du Masters de Cincinnati battu par Ivo Karlovic (7-66, 4-6, 7-65). Roger Federer est maintenant certain de céder sa place de numéro un dès le 18 août quels que soient ses résultats aux Jeux olympiques.

Aux Jeux olympiques, il s'incline en simple en quarts de finale face à James Blake (6-4, 7-62) mais gagne le double avec son compatriote Stanislas Wawrinka en battant en finale la paire suédoise Thomas Johansson- Simon Aspelin en quatre sets 6-3 6-4 6-7 6-3.

Lundi 18 août 2008, Roger Federer perd officiellement sa place de n°1 mondial au profit de Rafael Nadal qui le distance de 770 points au classement technique ATP.

En disposant du Luxembourgeois Gilles Müller en quart-de-finale de l'US Open, Federer se qualifie pour sa 18e demi-finale en Grand Chelem consécutive, [23] améliorant ainsi son précédent record. Il se qualifie ensuite pour la finale après avoir battu le n°3 mondial Novak Djokovic sur le score de 6-3 5-7 7-5 6-2. En finale, il se défait facilement, en trois set (6-2 7-5 6-2) d'Andrew Murray, tombeur de Rafael Nadal. Il remporte ainsi son cinquième US Open consécutif et devient le premier joueur à réaliser deux quintuplés dans deux tournois du Grand Chelem différents.

A l'occasion du Masters de Madrid, Federer bat par ailleurs le record de gains en carrière de l'Américain Pete Sampras et devient ainsi le joueur le mieux payé de l'histoire du tennis mais sa place de n°2 mondial est menacée par Novak Djokovic. Il atteindra les demi-finales avant de s'incliner face au futur vainqueur Andy Murray6-3, 3-6, 5-7.

Roger Federer remporte l'Open de Bâle face à David Nalbandian.

Il atteint les quarts de finale du Masters de Paris-Bercy qu'il n'a jamais remporté, mais déclare forfait pour des problèmes de dos face à James Blake.

Positionné dans le groupe rouge de la Masters de Shanghai avec Andy Roddick, Andy Murray et Gilles Simon , il s'incline au 1er match face à Gilles Simon (6-4, 4-6, 3-6). Au second match, il s'impose (7-6(4), 6-4) face à Radek Stepanek remplaçant de dernière minute d'Andy Roddick. Soudain, il perd ensuite contre Andy Murray (4-6, 7-6, 7-5). Une défaite de trop, cette défaite l'élimine définitivement du Masters de Shanghai.

Roger Federer termine l'année n°2 mondial derrière Rafael Nadal et de 10 points d'avance seulement sur le n°3 mondial Novak Djokovic.[9].

2009

Voici le programme provisoire de Roger Federer pour l'année 2009[8]. Les exhibitions ne sont pas incluses dans ce programme.

Après avoir été éliminé en demi-finales de l'Open de Doha par Andy Murray contre qui il s'incline pour le troisième fois consécutive, Federer se qualifie pour le finale de l'Open d'Australie, remontant un handicap de deux sets contre Tomas Berdych. Au terme d'un match de 5 sets, il s'incline face au n°1 mondial Rafael Nadal pour la cinquième fois consécutive.

Il déclare forfait au tournoi de Dubaï et ne revient à la compétition qu'en mars, pour le Masters 1000 d'Indian Wells. En demi-finale, il s'incline une nouvelle fois contre Andy Murray après avoir faibli dans le dernier set. Idem au Masters de Miami où, après avoir mené face à Novak Đoković, il s'incline finalement, brisant sa raquette de frustration, geste qu'on ne l'avait plus vu faire depuis des années et qui contraste avec le calme apparent qui le caractérise habituellement.

Il épouse en toute intimité sa compagne, Mirka Vavrinec (désormais Mirka Federer) et déclare, dans un premier temps, forfait pour le tournoi de Monte-Carlo dont il est pourtant triple finaliste. S'y rendant finalement, il est sorti en huitième de finales par son compatriote, Stanislas Wawrinka, qui devient le premier Suisse à battre Federer depuis Marc Rosset. Au Masters de Rome, il atteint les demis-finales, mais il subit une nouvelle fois un très gros passage à vide face à Novak Đoković qui le bat pour la première fois sur l'ocre.

Roger Federer se rend ensuite au Masters de Madrid, transposé pour la première fois sur terre battue et remplaçant le Masters de Hambourg. Contre toute attente, il remporte le titre face à Nadal, vainqueur la veille d'un match de plus de 4 heures face à Djokovic. C'est le premier tournoi qu'il remporte depuis l'US Open 2008 et la première fois qu'il bat Nadal depuis 2007. C'est aussi la première fois depuis fin 2003 qu'il remporte un match contre le numéro un mondial en titre, et pour cause...

Federer participe ensuite au tournoi de Roland-Garros dont il est triple finaliste. Il passe très près de la défaite en huitième de finale face à Tommy Haas, étant mené deux manches à zéro et 3-4, 30-40 sur son service avant de l'emporter. Il participe à sa vingtième demi-finale consécutive en tournoi de Grand Chelem, un record, durant laquelle il s'impose en 5 sets contre Juan Martin Del Potro. Il rencontre pour sa quatrième finale consécutive dans le tournoi le Suédois Robin Soderling, vainqueur de Rafael Nadal. Malgré l'intervention d'un supporter au deuxième set, Roger Federer remporte le match en trois sets 6-1, 7-6, 6-4. Il égale de ce fait le record de 14 victoires en Grand Chelem détenu par Pete Sampras, devient le sixième joueur de l'Histoire à avoir gagner au moins une fois tous les tournois du Grand Chelem, et le premier Suisse à s'imposer Porte d'Auteuil.

Après avoir fait l'impasse sur le tournoi de Halle[26], pour récupérer mentalement et physiquement de sa victoire à Roland-Garros, Federer commence le tournoi de Wimbledon. Après trois premiers tours gagnés aisément[27], Federer s'impose en trois sets contre Robin Söderling en huitième de finale[28]. Il écarte par la suite le géant Croate Ivo Karlović en quart[29], puis l'Allemand Tommy Haas en demi-finale[30]. Le Suisse gagne contre Andy Roddick en finale et remporte un sixième titre sur le gazon londonien. Il récupérera sa place de numéro 1 mondial, perdue en 2008, et détient le record absolu de titres du Grand Chelem en simple messieurs, avec quinze succès[31].

Coupe Davis

Depuis son accession à la place de n°1 mondial (au début de 2004), Roger Federer n'a jamais fait de la Coupe Davis l'un de ses objectifs principaux, préférant se concentrer sur sa carrière en simple. Il a toutefois réussi à atteindre les demi-finales en 2003 (s'inclinant 3-2 face à l'Australie), ainsi que les quarts en 1999, 2001 et 2004. Depuis 2005, il ne joue plus que les matchs de barrages (la Suisse s'inclinant à chaque fois au premier tour en 2005, 2006 et 2007). En 2007, la Suisse est reléguée en zone Euro. Roger Federer a déclaré qu'il n'y participerait pas en 2008.

Roger Federer a débuté en simple de Coupe Davis en 1999, à Neuchâtel, dans un match entre la Suisse et l'Italie et en double en 2000, à Zurich, dans un match entre la Suisse et l'Australie. Étant souvent meilleur que le reste des joueurs suisses, il a parfois perdu certaines rencontres malgré deux victoires lors de ses simples. C'est le cas lors des rencontres face à la Russie en 2002, en 2004 contre la France et enfin en 2007 face à la République tchèque. On peut également noter que depuis l'an 2000, il a remporté 23 simples pour seulement 2 défaites, réalisant deux séries de 9 victoires consécutives dans cette période (dont une en cours). Au total, Federer a remporté 24 matches contre 6 défaites en simple et 9 matchs contre 5 défaites en double.

Voir aussi

Articles connexes

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Liens externes

Références

  1. (en) Site officiel de l'ATP. Parcours d'Andre Agassi à l'Open d'Australie
  2. (en)Federer's 41-match winning streak ends, sur usatoday.com
  3. article sur le site officiel
  4. Résumé de la rencontre
  5. Site officiel
  6. Site officiel
  7. Site officiel
  8. a  et b (de) Roger Federer - Calendrier
  9. a  et b Gains : Federer passe en tête
  10. L'équipe.fr, résumé sur lequipe.fr
  11. (en)Site officiel de l'AIPS, résumé sur le site officiel
  12. Djokovic renverse Federer
  13. « Une chimère »
  14. Le Monde : Federer prend des vacances
  15. Site officiel
  16. Murray trop haut pour Federer
  17. À quoi joue Federer ?
  18. Federer atteint d'une mononucléose
  19. Federer de haute lutte
  20. Federer, nouveau coup d'arrêt
  21. Federer n'y arrive pas
  22. Première pour Federer
  23. [1]
  24. http://www.rogerfederer.com/fr/rogers/news/newsdetail.cfm?uNewsID=886
  25. Notons toutefois que le Masters de Madrid 2008 s'est joué sur dur et se jouera à partir de 2009 sur terre battue.
  26. déclaration sur son site officiel
  27. Federer n'a en effet concédé qu'un seul set, au tie-break, face à Philipp Kohlschreiber au troisième tour.
  28. Federer opportuniste sur http://eurosport.fr. Mis en ligne le 29 juin 2009, consulté le 3 juillet 2009
  29. Federer en demi-finale sur http://eurosport.fr. Mis en ligne le 1er juillet 2009, consulté le 3 juillet 2009
  30. Federer jouera sa 20e finale sur http://eurosport.fr. Mis en ligne le 3 juillet 2009, consulté le 3 juillet 2009
  31. Aux portes du paradis sur http://sport.europe1.fr. Mis en ligne le 3 juillet 2009, consulté le 3 juillet 2009
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