Castellane

Castellane
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43° 50′ 51″ N 6° 30′ 50″ E / 43.8475, 6.51388888888

Castellane
Castellane vue du Roc, ancien site de la ville qui la domine.
Castellane vue du Roc, ancien site de la ville qui la domine.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane (chef-lieu)
Canton Castellane (chef-lieu)
Code commune 04039
Code postal 04120
Maire
Mandat en cours
Gilbert Sauvan
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Moyen Verdon
Site web Site de la mairie
Démographie
Population 1 579 hab. (2008)
Densité 13 hab./km²
Gentilé Castellanais
Géographie
Coordonnées 43° 50′ 51″ Nord
       6° 30′ 50″ Est
/ 43.8475, 6.51388888888
Altitudes mini. 639 m — maxi. 1761 m
Superficie 117,79 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Le Roc, Castellane.

Castellane est une commune française, sous-préfecture du département des Alpes-de-Haute-Provence, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Avec environ 1 600 habitants, Castellane a la particularité d'être la sous-préfecture la moins peuplée de France.

Ses habitants sont appelés les Castellanais.

Castellane a reçu le label « village et cité de caractère ».

Sommaire

Géographie

La commune de Castellane est une cité très ancienne implantée en amont des Gorges du Verdon. La ville est située à 724 mètres d'altitude[1].

Le Roc, ou Roc Notre-Dame domine la ville de ses 184 m de haut[2]. C'est le site qu’elle occupait au Haut Moyen Âge, et un site classé.

Deux lacs de barrage se trouvent sur le territoire de Castellane :

Deux clues se trouvent sur la commune : la clue de Taulanne, franchie par l’Asse de Blieux et la route Napoléon ; la clue de Chasteuil, franchie par le Verdon.

Le sentier de grande randonnée GR 4 traverse la commune.

Sommets et cols

Castellane et le Roc.

Anciennes communes rattachées à Castellane, hameaux et éléments de toponymie

Hameaux :

  • La Baume,
  • Blaron,
  • La Palud.

Sept communes furent successivement rattachées à Castellane, la plupart dans les années 1970, il s'agit de :

  • Castillon, rattachée en 1948 lors de la construction du barrage de Castillon, compte 22 feux en 1315, 12 en 1471 et 200 habitants en 1765[3] ;
  • Chasteuil : la communauté est citée au XIIIe siècle, sous les formes Castaneum[1] et Castonium. Elle compte 20 feux en 1315 et 6 en 1471. La population est de 122 habitants en 1765[4] ;
  • Éoulx : la communauté est citée en 1045, sous la forme Evols. Elle compte 46 feux en 1315, 10 en 1471. La population est de 355 habitants en 1765[5] ;
  • Robion : la communauté est citée vers 1045, sous la forme In Rubione. Elle compte 7 feux en 1315, 11 en 1471. La population est de 131 habitants en 1765[6] ;
  • Taloire : la communauté est citée vers 1200, sous la forme Taladoira ou Taladora. Elle compte 28 feux en 1315, 6 en 1471. La population est de 101 habitants en 1765[7] ;
  • Taulanne : la communauté est citée au XIIIe siècle, sous la forme Taulanna. Elle compte 16 feux en 1315, est complètement abandonnée en 1471. La population est de 97 habitants en 1765[8] ;
  • Villars-Brandis : la communauté est citée au XIIIe siècle, sous la forme Brandisium, et au XVIe siècle (Lo Villar). Elle compte 10 feux en 1315, 2 en 1471. La population est de 99 habitants en 1765[9].

La localité de Castellane apparaît pour la première fois dans les textes avec un nom proche du nom actuel vers 965-977 (Petra Castellana). Le nom se décompose en trois termes occitans, pèira, castel et le suffixe -ana, signifiant roche et village fortifié, ce qui peut se traduire en la roche Castellane, c’est-à-dire la Roche au village fortifié[10].

L’ancienne commune de Castillon (recouverte par le lac) apparaît vers 1300 (de Castilhone). C’est un terme occitan désignant un petit château[11].

Le village de Robion porte le même nom que la rivière qui le traverse pour se jeter dans le Jabron et qui naît dans le massif du même nom (le massif du Robion, à l’est du village). Le in Rubione de 1045 est un dérivé du bas-latin robigonem, qui est une déformation du latin classique robiginem pour rouille[12]. Selon Charles Rostaing, il est possible que le toponyme soit plus ancien que les Gaulois[13].

Le village de Taloire, cité vers 1200, verrait son nom dériver du terme occitan talador, désignant les soldats spécialement recrutés pour dévaster le terroir de l’adversaire. L’ajout du suffixe -ia sert à désigner, soit une terre habitée par ces dévastateurs, soit une terre dévastée par les taladors[14]. Selon Rostaing, le toponyme est probablement plus ancien que les Gaulois[13].

Dans Villars-Brandis, la partie Brandis est un toponyme ancien, peut être antérieur aux Gaulois[13].

Communes limitrophes[15]

Commune jumelée

Localisation des villes jumelées avec Castellane.
Localisation de la ville
Castellane

Géologie

La commune fait partie de la zone de calcaires jurassiques des Préalpes de Provence. Le relief s'est formé avec la surrection des Alpes au cours de l'ère tertiaire[16].

Économie

Le tourisme d’été, favorisé par le départ des gorges du Verdon, alimente de nombreuses résidences secondaires, des campings (la population décuple l’été). La base de loisirs du Cheiron est installée sur le lac de Castillon (avec vestiges du camping de la fin des années 1940[17]).

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Castellane présente un peuplement très ancien. Son territoire est d'abord fréquenté par des nomades au Néolithique (traces les plus anciennes : 6000 ans av. J.-C.)[18]. Une grotte ornée d’art pariétal se trouve également sur la commune[19] ; des tombes de l’âge du bronze ont été retrouvées dans une grotte de Castillon[20]. Des tribus ligures occupent le territoire. Les Suetrii créent ensuite un oppidum appelé Ducelia, à proximité du Roc. Ils exploitent les nombreuses sources salées qui se trouvent à proximité et en revendent le sel[21].

Après la conquête romaine, des habitations s'établissent dans la plaine, et la ville est appelée Civitas Saliniensum (la cité des marchands de sel). Elle est rattachée à la province romaine des Alpes-Maritimes[22] et prend son essor. Plusieurs voies partent ou passent par de cette ville :

Le nom de la ville devient ensuite Salinae. Elle était la capitale des Suetrii[1].

Les habitants de la cité s'installent tout d'abord sur le bord du Verdon pour y exploiter les sources salées encore visibles aujourd'hui. De l’Antiquité, datent un trésor de 34 monnaies d’or d’Arcadius et d’Honorius, découvert en 1797 à Taloire[25] et une inscription, dite de Julius Trophimus, classée[26].

Un évêché y est fondé au Ve siècle : il est transféré à Senez en 506[1], et y reste jusqu’à sa suppression à la Révolution française, malgré toutes les tentatives de le faire revenir à Castellane.

Moyen Âge

Le site intermédiaire de la ville de Castellane (au centre, l’ancienne église Saint-André)

Pour se protéger des invasions, l’habitat se déplace au sommet du Roc qui domine la vallée du Verdon, puis descend un peu à flanc de montagne sur les terrasses bordant le Roc. Certains vestiges de ce troisième site de Castellane, nommé Sinaca en 813 (actuel lieu-dit le Signal[27], puis Petra Castellana en 965[1]) sont encore visibles. Au début du IXe siècle, tout le terroir environnant n’était peuplé que de 84 habitants. Pour des questions pratiques, les habitants s'installent ensuite au pied du Roc, dans le fond de la vallée.

Progressivement, trois bourgs coexistent[1] :

  • le Rupes, au sommet du Roc, bientôt uniquement occupé par le château (construit en 977 par Pons-Arbaud et Aldebert[28]) ;
  • le Castrum, à mi-hauteur, sur un site plus large mais facile à défendre ;
  • le Burgum, site actuel, d’accès aisé et facilitant les échanges.

En 1189, le baron de Castellane Boniface III est attaqué par son suzerain Alphonse Ier de Provence auquel il refusait l'hommage, et doit se soumettre[29]. Une autre guerre éclate entre le baron de Castellane et son comte en 1227. En 1262, c’est Charles Ier d’Anjou qui soumet Boniface VI de Castellane. Au XIIIe siècle, la famille des Castellane perd la possession de la ville au profit des comtes de Provence, et une baillie y est installée[1],[30]. Pour se protéger de ces attaques, outre les protections propres à la ville, les Castellane construisent une série d’avant-postes fortifiés : à Demandolx, à La Garde, à Chasteuil, Rougon, et peut-être à Taloire[31].

La Peste noire atteint Castellane en 1348, et est suivie d’une crue dévastatrice du Verdon. En 1390, Raymond de Turenne ravage le terroir environnant et le village de Taulanne, sans réussir à prendre la ville, mais en détruisant le pont de bois sur le Verdon. Au milieu du XVe siècle, le bourg en hauteur est complètement abandonné au profit de celui du site de plaine[32].

Le pont existait déjà au Moyen Âge ; il est construit en pierre à partir du XVe siècle. Une maison des frères pontifes se chargeait de son entretien[33]. Ce pont plaçait Castellane sur l’itinéraire fréquenté entre la Méditerranée et le pont sur la Durance de Sisteron. Le péage du pont sur le Verdon et la foire née à la fin du Moyen Âge, foire qui se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, assurent une prospérité relative au bourg[34],[35].

Au XVe siècle, une communauté s’installe sur le site actuel de Taloire[36].

La Provence est rattachée à la Couronne de France en 1483, et Louis XI fait raser le château. En 1486, un consulat est conféré à Castellane, qui peut s’administrer elle-même.

Renaissance

Les Impériaux de Charles Quint pillent la ville en 1536[1].

Des troubles religieux éclatent dès 1559, Brun de Caille ayant converti les Castellanes. Paulon de Mauvans, capitaine protestant, pille la ville à l'été 1560[37], puis s’y installe après un armistice avec le gouverneur de Provence, le comte de Tende. La ville est attaquée par les protestants le 4 octobre 1574, mais ils en sont chassés par les habitants sortis de la ville et les habitants du voisinage, puis poursuivis jusqu’à la clue de Taulanne[38].

Le 30 janvier 1586, le baron d’Allemagne et le duc de Lesdiguières tentent de surprendre la ville. L’attaque est repoussée, le baron d’Allemagne est blessé d’une balle dans le dos, ce qui provoque le repli des assaillants. Ce siège est depuis célébré chaque année le dernier week-end de janvier, à travers la cérémonie des Pétardiers (sapeurs artificiers). L’attaque est reconstituée, et notamment l’épisode où Judith Andre ou Andrau, la femme de Barrême[39], tua le capitaine des pétardiers, Jean Motte, en lui versant un chaudron de poix bouillante du haut de la porte de l'Annonciade, réputée point faible du village[40].

Castellane vue du Roc, ancien site de la ville qui la domine

XVIIe-XVIIIe siècles

La ville est le siège d’une vaste viguerie jusqu’à la Révolution[41], dont la juridiction s’étend jusqu’à Saint-André[42]. Une nouvelle peste frappe la ville en 1630.

L’évêque janséniste Jean Soanen tente de rendre les célébrations du Saint-Sacrement, de la Saint-Jean et de la Saint-Éloi plus mesurées et moins débridées, la jeunesse du bourg ayant pour coutume de les fêter avec tambour, musique et coups de feu. Les jeunes refusent, résistent, font encore plus de bruit, et même se révoltent, empêchant la procession de l’octave du Saint-Sacrement de sortir de l’église, le 22 juin 1710[43]. En 1726, ceux de Robion, que le curé voulait empêcher de danser le dimanche, se révoltent de même[44]. Les Austro-Sardes occupent brièvement la ville en 1746, lors de la guerre de Succession d’Autriche.

En 1760, la taxe prélevée par le roi de Piémont-Sardaigne sur le commerce de drap, entraîne une forte diminution de la production textile de la ville[45]. La production de cadis et de cordeillats, toile de laine grossière et inusable, se maintient jusqu’à la Révolution, s’écoulant auprès de la clientèle locale[46].

Jusqu’à la Révolution, deux sources salées étaient utilisées pour la production de sel, via des marais salants[47],[48].

À la veille de la Révolution française, il existait plusieurs fiefs sur le territoire actuel de la commune : Éoulx, Le Castellet-de-Robion (érigé en baronnie en 1755), Chasteuil, Taulanne et Castillon, soit cinq fiefs en plus de Castellane pour les huit communes créées à la Révolution (d’après l’état d’afflorinement de 1783[49]). Sur le même territoire, il existait neuf paroisses : Castillon, La Baume, Taulanne, La Palud, Chasteuil, Taloire, Villars-Brandis, Robion, et Castellane. La paroisse d’Éoulx était commune avec la communauté de La Garde[50].

Révolution française

La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France. Des rumeurs de troupes de plusieurs milliers d’hommes en armes, soldés par les aristocrates et dévastant tout sur leur passage, se propagent à grande vitesse et provoquent la panique. On sonne le tocsin, on s’arme, on envoie des messages aux villages voisins pour se renseigner, ce qui propage la peur. Les solidarités se créent ainsi ; les milices formées à cette occasion constituent la base des bataillon de la Garde nationales. Cette Grande Peur, venant de Digne et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Castellane et sa région le 31 juillet 1789 avant de se propager vers la vallée du Var[51].

La société patriotique (Société des Amis de la Constitution) est enregistrée le 8 septembre 1791, disparaît, puis se reconstitue le 6 mai suivant, lors de la tournée des administrateurs départementaux[52]. Elle prend alors pour nom Société des Amis de la Liberté, Égalité, Paix et Loix[53]. Masséna s’y inscrit et les femmes fondent un club distinct des hommes, avant que les deux ne fusionnent. Elle compte jusqu’à 293 adhérents, soit 40 à 70 % de la population masculine[54], et s’affilie au club des Jacobins de Paris (la seule du district dans ce cas), puis à celui des Jacobins de Marseille le 17 juin 1792[55]. Les discussions, qui ont lieu majoritairement en provençal, sont animées et dégénèrent parfois en pugilat, par exemple le 29 juin 1792 à propos d’une éventuelle descente des Marseillais[56]. Le 5 frimaire an III, le représentant en mission Gauthier épure la société[57].

Une sous-préfecture est créée en 1800 avant il s'agissait d'un district.

XIXe siècle

L’industrie du drap, déjà bien implantée au siècle précédent, est prospère dans la première moitié du XIXe siècle[45]. Mais les métiers à domicile sont remplacés par la fabrique Barneaud, construite à la fin des années 1830 sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles[58]. Elle emploie 9 ouvriers en 1872, puis disparaît en 1878[58].

XXe siècle

Le 10 septembre 1926, la sous-préfecture est supprimée, dans le cadre du plan d’économies de Poincaré, puis est rétablie par le Régime de Vichy le 1er juin 1942[59].

La commune est libérée le 18 août 1944 par la 36e division d'infanterie britannique[60].

En 1951, un tremblement de terre a lieu à Taloire.

Plusieurs communes sont rattachées après la Seconde Guerre mondiale[61] :

  • celle de Castillon, en 1948, lors de la construction du barrage homonyme ;
  • Villars-Brandis en 1964,
  • celles de Chasteuil, Eoulx, Robion, Taloire, Taulanne, qui forment autant de hameaux de la commune, en 1973.

Toponymie

Castellane porte le nom en occitan provençal de Castelana selon la norme classique ou Castelano selon la norme mistralienne.

Héraldique

Blason Blasonnement
« De gueules à un château sommé de trois tours d'argent ; au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or » [62].
Commentaires : Le chef d'azur à trois fleurs de lys d'or fait allusion au royaume de France. Le château rappelle le nom de la ville : Castellane, en latin Castellum Salinensium, castellum signifie « château ».


Administration

Municipalité

Liste des maires successifs[63],[64]
Période Identité Étiquette Qualité
         
1792   Antoine Alphand   Président de la société patriotique
         
mars 1971 mars 1989 Maurice Boniface UDF  
mars 1989 mars 2008 Michel Carle UDF  
mars 2008 mars 2014 Gilbert Sauvan PS[15] Vice-président du conseil général, suppléant de Jean-Louis Bianco

Éducation

La ville dispose d’une bibliothèque, d’un collège, d’un hôpital local.

La commune est dotée de établissements d’enseignement :

  • deux écoles, une primaire et une maternelle[65] ;
  • le collège du Verdon[66].

Démographie

Évolution démographique
Années 1315 1471 1716 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836
Population 292 feux[67] 134 feux[67] 1940 1752 2050 1962 1886 1930 2106 2069
Années 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
Population 2252 2187 2200 2129 1989 1842 1814 1904 1891 1858
Années 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
Population 1780 1782 1625 1536 1519 1254 1039 1532 1059 1279
Années 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 1092 1110 1114 1234 1383 1349 1508 1630[68] 1604[69] -
Notes, sources, ... Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[30], Insee[70], EHESS[61] pour les chiffres issus des recensements légaux
Courbe d'évolution démographique de Castellane depuis 1716

Lieux et monuments

Le plus ancien monument sur le territoire de la commune est le dolmen des Pierres Blanches, néolithique final-chalcolithique, inscrit[71]. Le Roc, abrupt haut de 184 m, domine Castellane.

Les musées Sirènes et fossiles et du Moyen Verdon fonctionnent en réseau avec les autres musées des gorges du Verdon, la maison de Pauline de Gréoux-les-Bains, l’écomusée de la Vie d’antan à Esparron-de-Verdon, la maison des gorges du Verdon à La Palud-sur-Verdon et le musée de la préhistoire des gorges du Verdon de Quinson[72].

Architecture civile

Mairie

Le château du XVIIIe siècle à Eoulx est richement orné de gypseries, notamment les plafonds du premier étage, les panneaux surmontant les portes, la rosace en écailles du plafond du second étage[73]. Extérieurement, il est doté de deux tours engagées, ses ouvertures sont cintrées[74].

La mairie est installée dans l’ancien bâtiment de la Caisse d'épargne, semblable à une villa : balcons soutenus par des consoles volumineuses et aux balustres épais, façade ornée d’un fronton[75].

Rue nationale, deux portes ont des impostes ou chapiteaux ornés de volutes, et un linteau est orné de rinceaux[76].

Sur la commune, plusieurs cabanes, en pierre sèche le plus souvent, ont fait l’objet d’une notice de l’inventaire topographique de la DRAC. Certaines sont couvertes d’une dalle monolithe[77]. L’une d’elles, à Rayaup, date du XVIIIe siècle (l’inscription 1586 est très récente[78]).

Le pont du Roc, supportant la route Sisteron-Vence, date de la première décennie du XVe siècle[79], et succède à plusieurs ponts de bois, dont le dernier jeté sur le Verdon vers 1300 fut détruit par Raymond de Turenne en 1390. Sa construction le rapproche des ponts de Nyons (construit en 1401, long de 42 m), Pont-de-Claix (construit en 1607-13, long de 45 m), Tournon (construit au XVIe, long de 49 m), Entrechaux (long de 24,5 m)[80]. Le pape Benoît XIII accorda des indulgences pour toute personne qui ferait une aumône pour financer sa construction[81].

Il mesure 43 m de long, l’arche en dos-d’âne léger a 14,40 m de hauteur sous clef et 36 m de portée[80],[79],[81]. Le tablier est large de 3,9 m hors-tout, les parapets laissent 3 m disponibles à la chaussée[80]. La voûte segmentaire à double rouleau[81] est de construction soignée en moyen appareil, et deux arcs de décharge le soutiennent rive droite[80].

En 1747, l’arrière-garde de l’armée austro-sarde y est accrochée par une sortie de la garnison[79].

Les tympans ont été restaurés à plusieurs reprises. Des tirants métalliques sont posés en 1697-99. Le pont dans son ensemble est restauré en 2008 et fermé à la circulation automobile. Il est désaffecté en 1967[81] et déclassé en 1982[80]. Le pont et ses abords sont un site inscrit depuis 1940.

La bibliothèque (catalogue en ligne) est installée dans l’ancien couvent de la Visitation fondé en 1644[82].

La fontaine la plus monumentale, sur la place principale, est ornée d’une pyramide sur laquelle sont sculptés un compas croisé sur une équerre, deux ciseaux, et un maillet, emblèmes des francs-maçons. Au sommet de la pyramide se trouve un piédouche, avec une boule[83]. Elle voisine avec un monument de bronze commémorant la visite du ministre des Travaux Publics Yves Guyot, en 1889[84].

La tuilerie de Brans date de la fin du XIXe siècle : il ne subsiste qu’une partie du four[85].

Sites naturels

Le Roc qui domine la ville, s'élevant à 930 mètres (soit plus de 200 m au-dessus du Verdon), est un site inscrit.

Art religieux

Des cippes funéraires antiques sont conservés à la chapelle Saint-Victor[86].

Notre-Dame du Roc

Chapelle Notre Dame du Roc

La chapelle Notre-Dame du Roc (site du Haut Moyen Âge), sur le Roc qui domine la ville, appartient à l’ancien couvent de la Merci. Mais le mur et la façade sud seuls datent de la fin du XIIe siècle, puisqu’elle a été à moitié abattue lors des guerres de religion, et reconstruite en 1590. Tombant en ruines en 1703, elle est à nouveau rebâtie au début du XVIIIe siècle et en 1860. Un chapiteau à feuillages et volutes date de la Renaissance[87].

Son mobilier contient :

  • une statue de la Vierge, en marbre, du XVIe siècle (datation hypothétique[88], classée au titre objet[89]) ;
  • deux tableaux représentant Saint Charles Borromée, et Saint François et sainte Jeanne de Chantal, classés pour les tableaux et pour les cadres dorés, portant les armoiries de l’évêque de Senez Duchaîne et datés du XVIIe siècle[90].

Elle a reçu de très nombreux ex-voto datant des XIXe et XXe siècles, dont :

  • les classiques plaques gravées (136 au total[91]) ;
  • des bouquets de mariée (21 au total[92]) ;
  • un tableau donné après un vœu fait à Notre-Dame, daté de 1757, et classé[93] ;
  • un tableau donné après l’épidémie de choléra, en 1835, classé[94] ;
  • un tableau donné par un prisonnier libéré, daté de 1875 (classé au titre objet[95]) ;
  • un tableau donné pour remerciement après une épidémie de petite vérole, daté de 1870, classé[96] ;
  • un tableau, donné par une personne ayant échappé à un naufrage, en 1896, classé[97].

Saint-Victor

L’église Saint-Victor

L’ancienne église paroissiale Saint-Victor date en partie du XIIIe siècle ; elle est classée monument historique[98]. Elle est construite de manière similaire et sur le même plan que l’église Saint-André, de l’ancienne ville située au-dessus de la ville actuelle. Elle a été le siège d’un prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. L’abside est ornée de bandes lombardes, dont chaque arceau est monolithe. Exceptionnellement pour la région, elle possède un collatéral roman[99], revoûté au XVIIe siècle. La base du clocher date de 1445, mais le sommet est reconstruit au XVIIIe siècle. Ces travaux suivent les dégâts faits par les protestants en 1560[100].

Son autel date de 1724[101]. Le chœur est orné de peintures, encadrées de boiseries, d’une Annonciation sculptée en haut-relief de bois doré (XVIIIe siècle, classée[102]). Le mobilier de bois, les stalles, la chaire et le lutrin au pied hexagonal forment, au total, un ensemble intéressant des XVIIIe et XIXe siècles[103], dont certains éléments sont classés.

Son mobilier contient en outre un calice en argent du début du XVIIe siècle, dont le pied est polylobé, classé[104].

Autres édifices cultuels

L’actuelle église paroissiale est construite en 1868-1873 par l’abbé Pougnet et consacrée à Notre-Dame[105]. Elle est agrandie par des bas-côtés en 1896. La première travée est occupée par une tribune. L’intérieur est gothique, le clocher est construit contre la façade[106].

Son mobilier comporte quelques éléments classés :

Autres bâtiments religieux :

Chapelle Saint-Thyrse, à proximité de Robion

* l’église Saint-Thyrs (ou Saint-Thyrse) de Robion, restaurée en 1942 et classée monument historique en 1944[111], du premier art roman (XIe et XIIe siècles dans la région[112]). Elle a été couverte en tôle après une tentative de restauration malheureuse ;

  • Saint-Pons à Eoulx, jamais modifiée depuis sa construction, non-voûtée, elle a conservé ses corniches d’origine (milieu ou fin du XIIe siècle[113], également du XIIIe siècle selon la DRAC, classée monument historique[114]), elle possède un plat de quête en cuivre du XVIIe siècle classé[115] ;
  • ruines de l’église Saint-André du XIIIe siècle, en ruines depuis le XVIIIe siècle (site de Petra Castellana)[32] ;
  • église Notre-Dame-du-Plan XIIe, ancien prieuré, à Castellane ; église Saint-Sébastien de Chasteuil (XVIe siècle)[4] ; ruines de l’église Saint-Pons à Eoulx[5],[114] ; Saint-Pons (XVIe siècle) avec cloche datée de 1436 à Robion ; église Saint-Jean à Taloire, du XIIIe siècle[1] ou du XVe siècle, est endommagée par le tremblement de terre de 1951[116] ; Saint-Pierre à Taulanne ; Saint-Jean-Baptiste à Villars-Brandis (avec un exceptionnel encensoir en cuivre à deux étages en forme de vitraux de la fin du XVe siècle[117]) ;
  • chapelle Sainte-Victoire au lieu-dit Angles, date de la fin du XIXe siècle au plus tôt, est orientée à l’ouest, la fausse voûte est un lattis enduit de plâtre[36] ;
  • chapelles Saint-Pons de Blaron (ex-Castillon) ; Saint-Antoine et Notre-Dame (ruinée) à Eoulx ; Saint-Trophime à Robion (possède un calice en argent du XVIIe et surtout un plat de quête en cuivre du XVIe siècle classés[118]) ; Saint-Étienne, sur un sommet, à Taloire ; Saint-Jean, à Villars ; le cimetière du plan Notre-Dame comporte plusieurs chapelles funéraires[119].

Architecture militaire

Petra Castallana
Tour Pentagonale

Le tracé des murailles de Petra Castellana, ancienne ville au-dessus de l’actuelle, est encore bien visible ; elles dateraient du XIIe siècle[120]. Elles étaient renforcées de quatorze tours[121], dont une nous est parvenue : le donjon pentagonal. Il était intégré à cette enceinte et date du XIVe siècle (classé monument historique[122] avec une tour carrée[123]).

L’enceinte du bourg bas est construite à partir de 1359, avec l’autorisation du comte de Provence. Elle est encore visible dans des tours carrées, sur le front des maisons sur la place. Des corbeaux, qui pouvaient soutenir des ouvrages de défense (bretèches, ou simple chemin de ronde à mâchicoulis) sont visibles sur leurs façades. Deux des portes de cette enceinte subsistent :

  • celle des Pétardiers ou de l’Annonciade[120], encadrée de deux tours, haut-lieu de la résistance au siège de 1586 ;
  • celle de l’Horloge ou de Saint-Augustin, dans une tour carrée. Le passage passe sous la tour par une voûte, ouverte par un arc brisé incurvé vers l’extérieur d’un côté, et par un arc en berceau à l’intérieur de la ville, lui aussi incurvé. La voûte entre les deux est en plein cintre[124]. La tour est classée monument historique[125].

Une des tours du quartier Saint-Michel abrite un pigeonnier depuis 1585[126].

Environnement

La commune envoie ses boues résiduelles du traitement des eaux usées sur la commune de Lambruisse.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

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Sources

Bibliographie

  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
  • Jacques Cru, « Petra Castellana », Verdon no 1, estieu 1999,
  • Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969

Notes

  1. a, b, c, d, e, f, g, h et i Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7) 
  2. Robert Dichary, Castellane : à l'aube des gorges du Verdon, Serre Éditeur, Nice, 1994. ISBN 978-2-86410-206-9, p 7
  3. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 169
  4. a et b Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 170
  5. a et b Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p 174
  6. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 192
  7. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 202
  8. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 202
  9. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 207
  10. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume III : Formations dialectales (suite) ; formations françaises § 26663, p 1465-1466
  11. Nègre, op. cit., volume 3, § 26720, p 1470
  12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes § 5142, p 306
  13. a, b et c Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire
  14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume II : Formations non-romanes ; formations dialectales § 21030, p 1121
  15. a et b Magazine Conseil général, juillet-août 2008, p 7
  16. Robert Dichary, op. cit., p 6-7
  17. Laurent Alexeï, Notice no IA04000977, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 24 septembre 2010
  18. Robert Dichary, op. cit., p 4
  19. La grotte est trop peu importante pour être fermée et surveillée, mais son emplacement reste confidentiel pour ne pas altérer les peintures ; Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon, Alpes-de-Haute-Provence et Var : des origines à la conquête romaine, Édisud, Aix-en-Provence, 2002. (ISBN 2-7449-0347-7). Préface de Jean Courtin, p 75
  20. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 9
  21. Baratier, Duny & Hildesheimer, carte 12 « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », in op. cit.
  22. Raymond Collier, op. cit., p 15
  23. Raymond Collier, op. cit., p 26
  24. Robert Dichary, op. cit., p 10
  25. Raymond Collier, op. cit., p 37
  26. Arrêté du 15 juin 1944, Notice no PM04000058, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  27. Jacques Cru, « Petra Castellana », Verdon no 1, estieu 1999, p 32
  28. Cru, « Petra Castellana », p 33
  29. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, co-édition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN 2-7449-0139-3), p 67-69
  30. a et b Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 169
  31. Raymond Collier, op. cit., p 316
  32. a et b Laurent Alexeï, Notice no IA04001060, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 24 septembre 2010
  33. Baratier, Duby & Hildesheimer, « Les établissements des ordres militaires et hospitaliers en Provence (XIIIe-XIVe siècles) »op. cit., carte 68
  34. Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du XIIIe au XVe siècles », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  35. Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  36. a et b Laurent Alexeï, Notice no IA04000923, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 24 septembre 2010
  37. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 978-2-7242-0785-9), p 211
  38. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, p 200
  39. J.-F. Cruvellier, Histoire de Barrême, Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes, p 46
  40. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, p 203
  41. La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 107
  42. Mireille Mistral, L’industrie Drapière dans la Vallée du Verdon, thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence, Nice, 1951, 231 p. p 41
  43. Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, ISBN 978-2-07-035971-4, p. 703
  44. Jean Nicolas, op. cit., p. 703-704
  45. a et b Raymond Collier, op. cit., p 414
  46. Mireille Mistral, op. cit., p 85-86
  47. Édouard Baratier, « Production et distribution du sel de Provence au milieu du XVe siècle », carte 87 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  48. Mireille Mistral, op. cit., p 40
  49. Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au XVIIIe siècle », carte 111 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  50. Édouard Baratier, « Les provinces ecclésiastiques : diocèses et paroisses sous l’Ancien Régime », carte 117 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  51. Michel Vovelle, « Les troubles de Provence en 1789 », carte 154 et commentaire, in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  52. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 291-300
  53. Patrice Alphand, op. cit., p 310
  54. Patrice Alphand, op. cit., p 320
  55. Patrice Alphand, op. cit., p 303-304
  56. Patrice Alphand, op. cit., p 304
  57. Patrice Alphand, op. cit., p 333
  58. a et b Mireille Mistral, op. cit., p 145
  59. « L’Installation de l’administration préfectorale », in Chroniques de Haute-Provence Les préfets dans l’histoire de Haute-Provence depuis 1800, Autour d’une exposition réalisée par les Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, (no 340, 2000), p 11, disponible en ligne [1]
  60. Stéphane Simonnet, p 33
  61. a et b EHESS, notice communale de Castellane sur le site Cassini, consultée le 19 juillet 2009
  62. Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
  63. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année
  64. Site de la préfecture des AHP
  65. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Digne, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  66. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  67. a et b Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, p 167
  68. Insee, Population légale au 1er janvier 2006, consulté le 10 janvier 2009
  69. Insee, Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010
  70. Castellane sur le site de l'Insee
  71. Arrêté du 25 juillet 1944, Notice no PA00132925, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  72. Christel Venzal-Barde, « Culture scientifique et tourisme : l’exemple des musées du Verdon », Méditerranée, no 3.4 2006, p. 91
  73. Raymond Collier, op. cit., p 498
  74. Raymond Collier, op. cit., p 263
  75. Raymond Collier, op. cit., p 395-396
  76. Raymond Collier, op. cit., p 368
  77. Notices de la Base Mérimée, consultée le 29 octobre 2008
  78. notice de la Base Mérimée, consultée le 29 octobre 2008
  79. a, b et c Raymond Collier, op. cit., p 421
  80. a, b, c, d et e Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 63-64
  81. a, b, c et d Serge Montens, Les plus beaux ponts de France, Paris, Bonneton, 2001, (ISBN 2-86253-275-4), p. 15
  82. Raymond Collier, op. cit., p 236
  83. Raymond Collier, op. cit., p 48
  84. Raymond Collier, op. cit., p 533
  85. Laurent Alexeï, Notice no IA04000915, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  86. Raymond Collier, op. cit., p 36
  87. Raymond Collier, op. cit., p 136-137
  88. Raymond Collier, op. cit., p 469
  89. Arrêté du 19 juin 1908, Notice no PM04000057, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  90. Arrêtés du 7 septembre 1988, Notice no IM04001541, sur la base Palissy, ministère de la Culture et Notice no IM04001541, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  91. Ivonne Papin-Drastik, Notice no IA04001522, sur la base Palissy, ministère de la Culture et Notice no IA04001523, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultées le 24 septembre 2010
  92. Ivonne Papin-Drastik, Notice no IA04001521, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultées le 24 septembre 2010
  93. Arrêté du 29 janvier 1990, Notice no IM04001615, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  94. Arrêté du 29 janvier 1990, Notice no PM04000510, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  95. Arrêté du 29 janvier 1990, Notice no IM04001527, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  96. Arrêté du 29 janvier 1990, Notice no IM04001528, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  97. Arrêté du 29 janvier 1990, Notice no PM04000508, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  98. Arrêté du 14 mars 1944, Notice no PA00080359, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  99. Raymond Collier, op. cit., p 74-77
  100. Raymond Collier, op. cit., p 128-129
  101. Raymond Collier, op. cit., p 472
  102. Arrêté du 21 avril 1992, Notice no PM0400056, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  103. Raymond Collier, op. cit., p 473
  104. Arrêté du 30 janvier, Notice no PM04000641, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  105. Raymond Collier, op. cit., p 388-389
  106. Raymond Collier, op. cit., p 389
  107. Arrêté du 30 janvier 1995, Notice no PM04000642, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  108. Arrêté du 30 janvier 1995, Notice no PM04000646, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  109. Arrêté du 29 janvier 1990, Notice no PM04000507, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  110. Arrêté du 13 juin 1988, Notice no PM04000062, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  111. Arrêté du 12 avril 1944, Notice no IA04001152, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  112. Raymond Collier, op. cit., p 80
  113. Raymond Collier, op. cit., p 101
  114. a et b Notice no PA00080358, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  115. Arrêté du 30 janvier 1995, Notice no PM04000, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  116. Laurent Alexeï, Notice no IA04000921, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 24 septembre 2010
  117. Notice no PM04000060, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  118. Arrêtés du 30 janvier 1995, Notice no PM04000647, sur la base Palissy, ministère de la Culture et Notice no PM04000648, sur la base Palissy, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  119. Liste des édifices de l’inventaire topographique, op. cit.
  120. a et b Raymond Collier, op. cit., p 298
  121. Raymond Collier, op. cit., p 308
  122. Arrêté du 12 août 1921, Notice no PA00080362, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  123. Arrêté du 9 mars 1927, Notice no PA00080360, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  124. Raymond Collier, op. cit., p 305
  125. Arrêté du 13 septembre 1920, Notice no PA00080361, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consultée le 29 octobre 2008
  126. Raymond Collier, op. cit., p 444
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