Cathedrale Saint-Etienne de Metz

Cathedrale Saint-Etienne de Metz

Cathédrale Saint-Étienne de Metz

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Cathédrale
Saint-Étienne
Vue générale de l'édifice
Vue générale de l'édifice

Latitude
Longitude
49° 07′ 13″ Nord
       6° 10′ 32″ Est
/ 49.120278, 6.175556
 
Pays France France
Région Lorraine.svg Lorraine
Département Moselle
Ville Metz
Culte Catholique romain
Type Cathédrale
Rattaché à Diocèse de Metz
Début de la construction XIIIe siècle
Fin des travaux XXe siècle
Style(s) dominant(s) Gothique
Classé(e) Monument historique (Journal officiel du 16 février 1930)

La cathédrale Saint-Étienne est l’église principale du diocèse de Metz en Moselle. Elle est la cathédrale de France possédant la plus grande surface vitrée — près de 6 500 mètres carrés — et présente les plus grandes verrières gothiques d’Europe. Sa voûte suspendue à quarante-et-un mètres au dessus du sol, la nef est la troisième plus haute de France.

Ce monument fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 février 1930.

Sommaire

Histoire

Le sanctuaire de Saint-Étienne (Ve ‑ Xe siècles)

Au début du Ve siècle, saint Étienne est populaire et se voit célébré dans tout l’empire. L’essor du culte du premier martyr Étienne en Occident suit l’invention de reliques du saint à Jérusalem (415). Plusieurs cathédrales françaises lui sont dédiées — Agde, Auxerre, Bourges, Cahors, Châlons-en-Champagne, Limoges, Meaux, Sens, Toul, Toulouse — et remontent pour la plupart au Ve siècle.

Vieille cité gauloise, Metz devient le siège d’un évêché au IIIe siècle. Comme nous l’apprend un passage de l’Histoire des Francs de Grégoire de Tours[1], rédigée vers 576, un sanctuaire dédié à Étienne (Oratorium beati Stephani) qui se trouvait à l’emplacement actuel de la cathédrale, fut le seul monument épargné par les Huns lors du sac de la cité le samedi saint 7 avril 451. L’oratoire de Saint-Étienne est dans les grâces divines et devient alors fort populaire. On parle de miracle. Il accueille le siège de l’évêque et devient en quelque sorte la première cathédrale de Metz, à l’intérieur même de celle-ci. On peut supposer que le sanctuaire de Saint-Étienne était relativement récent lors du sac de Metz par Attila.

En 1970, l’aménagement du bras sud du transept, en vue de l’installation d’un nouvel orgue, mit au jour des fondations antérieures à l’époque romane, sans qu’il fût possible de les dater de manière absolue. Ces vestiges présentent une abside orientée semblant correspondre à un sanctuaire d’époque mérovingienne. Le relief ne permettant pas une extension vers l’ouest, il est permis de penser qu’il fut réutilisé comme transept de l’église carolingienne, au moment de la reconstruction du choeur sous l’épiscopat de Chrodegang (742-766). Ainsi s’explique l’orientation inhabituelle nord-est / sud-ouest de la cathédrale.

Vers 784, Paul Diacre, moine bénédictin de Lombardie qui séjourna à la cour de Charlemagne et à Metz, écrivit une Histoire des évêques de Metz selon laquelle Pépin le Bref aida financièrement l’évêque Chrodegang (742-766) à réaliser des travaux dans le sanctuaire (ciborium, chancel, presbytérium, déambulatoire). Le 28 février 835, Louis le Débonnaire est solennellement rétabli dans la cathédrale[2] par son demi-frère l’archevêque Drogon de Metz. Le 9 septembre 869, Charles II le Chauve y est couronné par l’archevêque Hincmar de Reims[3].

La basilique ottonienne (Xe ‑ XIIIe siècles)

Entre 965 et 984, l’évêque Thierry Ier entreprit de reconstruire le sanctuaire primitif avec l’aide financière des empereurs Othon Ier et Othon II. La nouvelle basilique fut achevée sous son successeur Thierry II et consacrée par celui-ci le 27 juin 1040 en présence de l’évêque Gérard Ier de Cambrai[4].

Les fouilles de 1878-1881 et 1914-1915, dans le sol de la nef et du transept, mirent au jour ses fondations. Il est intéressant de constater que la cathédrale actuelle se superpose presque parfaitement à l’édifice ottonien. De trois travées plus court, celui-ci présentait une élévation fort différente. Nous pouvons la reconstituer à partir des constantes rencontrées dans l’architecture ottonienne, dont la perfection géométrique de l’organisation des volumes et des proportions nous est connue. La nef, flanquée de bas-côtés, haute d’environ 20 mètres, s’ouvrait sur un transept saillant de même hauteur, long de 42 mètres, pour 12 mètres de large. Deux tours de chevet s’élevaient de part et d’autre de l’abside centrale. Seule la constitution de la façade nous est inconnue. Vers 1186, la collégiale Notre-Dame fut construite contre celle-ci. Sa forme de demi-rotonde lui valut le nom de Notre-Dame-la-Ronde. La reconstruction de la basilique ottonienne débuta moins de deux siècles après son achèvement.

La cathédrale gothique (XIIIe ‑ XVIe siècles)

La cathédrale dans le tissu urbain à la fin de la Renaissance.

Aux alentours de l’année 1220, selon la volonté de l’évêque Conrad de Scharfeneck l’édification de la cathédrale, dédiée à saint Étienne, est entreprise. L’architecte était Pierre Perrat. La construction s’étalera sur trois siècles pour s’achever vers 1520.

Première campagne de construction

La cathédrale actuelle fut commencée sous l’impulsion de l’évêque Conrad de Scharfenberg, en même temps que les cathédrales de Reims (1211), du Mans (1217), d’Amiens et de Toul (1221). Seule la nef ottonienne fut à cette époque détruite, jusqu’au niveau des fondations, le chevet et le transept, ainsi que Notre-Dame-la-Ronde, étant épargnés. De cette première campagne de construction datent les parties basses des murs de la nef et les bases des supports d’arcades. Sous l’épiscopat de Jacques de Lorraine (1239-1260), le parti de l’élévation fut modifié. L’élan gothique devait l’emporter devant toute autre considération. Il fut ainsi choisi de reconstruire la collégiale Notre-Dame, pour l’intégrer au nouveau style de la cathédrale. Cette surélévation du projet initial se traduit par une disproportion, entre les grandes arcades (12,50 m) et les fenêtres hautes (19 m), proportions inverses de celles de la cathédrale d’Amiens (18,20 m et 13 m). Une frise d’arcs trilobés masque judicieusement l’épaississement des murs, au-dessus des grandes arcades.

Au milieu du treizième siècle, la reconstruction de Notre-Dame-la-Ronde est entreprise en conservant, semble-t-il, les piliers ronds de celle-ci, alignés sur l’ancienne nef ottonienne. Le nouveau chœur de la collégiale, épaulé par les deux premiers contreforts sud de la cathédrale, indique une construction concertée dès cette époque. Dans la deuxième moitié du treizième siècle, les deux tours harmoniques de la cathédrale, à double fenestrage, sont achevées. Les supports en attente, actuellement visibles vers les troisième et cinquième travées des faces nord et sud, indiquent que le projet de double fenestrage devait s’appliquer à tout l’édifice, comme à Noyon, Beauvais, ou Troyes. Dans le dernier quart du treizième siècle, une claire-voie est ménagée au niveau du triforium, sous les fenêtres hautes. La construction de celles-ci, de style gothique rayonnant, s’achève dans le premier tiers du quatorzième siècle. Pour récolter de nouveaux fonds, la confrérie de Sainte-Marie et de Saint-Étienne est créée vers 1330. Le financement de la fabrique est aléatoire, et provoque l’arrêt du chantier à plusieurs reprises. Il dépend, en effet, des dons des fidèles, des ventes d’indulgences, des prébendes vacantes du Chapitre, ou des largesses de l’évêque.

Vers le milieu du quatorzième siècle, la charpente de la toiture est posée, et l’évêque Adhémar de Monteil fait élever une chapelle dans la cinquième travée du collatéral sud. En 1356, l’empereur Charles IV venu à Metz pour promulguer la bulle d’or est reçu dans la cathédrale de Metz[5]. Cette première campagne de construction s’achève avec le voûtement de la nef, entre 1360 et 1380. La hauteur de ses voûtes (41,7 m), place la cathédrale de Metz derrière celle de Beauvais (48 m avant effondrement), et celle d’Amiens (42,3 m) dans la course aux records gothiques. À cette époque fut détruite la cloison qui séparait encore la nef de Saint-Étienne de celle de Notre-Dame. Le sol de celle-ci fut alors abaissé au niveau de celui de la cathédrale, ce qui explique le déchaussement des piliers des trois premières travées. Seul le chœur fut laissé au niveau primitif. Les grandes baies, notamment le fenestrage de la façade occidentale, encore occultées par des ais de bois, furent vitrées. Un contrat est passé en 1381, entre le Chapitre et le maître-verrier Hermann de Münster, pour la réalisation du grand « O », la rose occidentale. Celui-ci eut le privilège d’être inhumé à l’intérieur de la cathédrale. Le maître d’œuvre, Pierre Perrat, connut aussi par ses travaux à Toul et Verdun, fut également autorisé en 1386 à avoir sa sépulture dans la cathédrale. Ceci nous confirme l’importance accordée, tant aux architectes qu’aux artisans de renom travaillant pour l’Œuvre, ces derniers accédant au statut d’artiste. Il faut attendre la fin du quinzième siècle pour que la construction de la cathédrale reprenne.

Seconde campagne de construction

En 1473, l’empereur Frédéric III et son fils Maximilien assistent à un office dans la cathédrale[5]. La cathédrale est alors un édifice stylistiquement composite, dont la nouvelle nef gothique épouse, tant bien que mal, l’ancien chevet du sanctuaire ottonien. Le chantier s’anime de nouveau en 1486, lors de la reconstruction du transept et du chœur ottonien. Entre temps, la chapelle d’Adhémar de Monteil, dite « chapelle des évêques », est reconstruite par Jean de Commercy en 1440. En outre, un incendie ravagea la toiture en 1468. Cela décida les bourgeois messins à reconstruire la partie supérieure de la tour de la Mutte, « beffroi municipal ». Cette tour, ainsi que la tour du Chapitre au Nord, était alors coiffée d’un colombier de bois. Hannes de Ranconval le remplaça de 1478 à 1481 par une flèche de style gothique flamboyant. La seconde campagne de construction s’ouvre en 1486, avec la démolition du bras nord du transept, reconstruit aussitôt dans le même style et avec la même élévation que la nef. Les fondations sont creusées, d’après la chronique, à une profondeur dépassant le niveau de la rivière. Le bras nord du transept est achevé en 1504, avec la pose des vitraux de Théobald de Lixheim. La démolition des vestiges ottoniens se poursuit par le chœur, ses deux tourelles, et en 1508 par le bras sud du transept. Celui-ci sera reconstruit avant 1521, date de la pose des premiers vitraux de Valentin Bousch. Le chœur est déjà voûté à cette date, mais les derniers vitraux de Bousch ne seront posés dans cette partie qu’en 1539. Un jubé, supprimé en 1791, clôture la nef en 1525. La cathédrale sera consacrée le 11 avril 1552. Si la construction de la cathédrale s’achève à cette date, l’édifice connaîtra encore de nombreux aménagements.

Berceau du talent littéraire de Bossuet

Le 28 mars 1642, Jacques-Bénigne Bossuet devient, à l’âge de treize ans, chanoine de la cathédrale grâce à l’entregent de son père, magistrat de la ville[6]. C’est en la cathédrale de Metz, le 21 juillet 1652, qu’il prononce son premier sermon[7]. C’est encore à Metz, sans qu’on puisse dire avec certitude qu’il fut prononcé au sein de la cathédrale, qu’il donne, le 17 décembre 1655, sa première oraison funèbre pour Yolande de Monterby, abbesse du Petit Clairvaux à Metz[6]. Le 15 octobre 1657, il prêche un Panégyrique de sainte Thérèse, devant la reine Anne d’Autriche, suite à quoi il est nommé conseiller et prédicateur extraordinaire du roi. À partir de là, il partage son temps entre Metz et la cour, à Paris et Versailles. À partir de 1660, sa célébrité allant croissante, il n’est plus que rarement à Metz.

Quand il est dans cette ville-frontière, tant au point de vue géographique - entre l’Allemagne et la France - que religieux - entre les domaines catholiques et protestant, il se consacre avec zèle et foi à la prédication en vue de la conversion des protestants de la ville. Son œuvre Réfutation du catéchisme du sieur Paul Ferry, ministre de la Religion Prétendue Réformée, le premier ouvrage publié par Bossuet et imprimé à Metz, en 1655[6], est le compte-rendu de ses conversations avec le pasteur de l’Église réformée de Metz[8].

Le 22 août 1664, Bossuet est nommé doyen du chapitre cathédral[9], fonction qu’il quitte le 19 octobre 1669, pour devenir évêque de Condom.

Le portail néoclassique de Blondel (1764)

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, soucieux de ne pas demeurer en reste par rapport à Nancy qui venait de se doter d’une majestueuse place royale, mais aussi parce que l’art « gothique » n’était plus au goût du XVIIIe siècle, le maréchal de Belle-Isle, gouverneur des Trois-Évêchés, décide d’établir une place royale. Malgré les protestations du chapitre, il fait dégager les abords de la cathédrale par la destruction du cloître et des églises attenantes (Saint-Pierre-le-Vieux, Saint-Pierre-le-Majeur, la chapelle des Lorrains).

Mais aucun projet ne se construit. L’architecte Jacques-François Blondel, protégé par le duc de Choiseul, alors présent à Metz pour reconstruire l’abbaye Saint-Louis, va opportunément proposer de réaliser un projet d’aménagement qui comprend la création de rues et de places, ainsi que la reconstruction de l’hôtel de ville, du parlement et du palais de l’évêque. Derrière l’argument avancé de créer une place d’armes fonctionnelle utile au défilé des troupes, la réalisation d’un nouveau centre politique pour la ville vise à son embellissement. Ce projet est à la fois une œuvre de la maturité et une expérience inédite[10] pour Jacques-François Blondel que le XXe siècle retiendra comme théoricien et rénovateur de l’enseignement architectural.

Entrepris en 1762, l’aménagement de la place d’Armes, de la place de Chambre et de la place du Marché dégage le tissu urbain médiéval sur trois côtés autour de la cathédrale. L’édification de la mairie, côté place d’Armes, et du palais des évêques de Metz (aujourd’hui, le marché couvert), côté place du Marché et place de Chambre contribue à constituer un ensemble architectural dominé par l’œuvre des maitres-maçons du Moyen Âge. À cette occasion, et dans un souci d’harmonisation de cet ensemble urbain, Blondel construit sur les trois côtés de la cathédrale ainsi dégagée, une enveloppe classicisante et en particulier, un sobre et majestueux portail principal (côté place du marché, détruit pendant l’annexion allemande).

Une refonte néogothique

Ornements et pinacles de la période néogothique, pignon de la façade occidentale.

En mai 1877, un feu d’artifice organisé depuis le toit de la cathédrale en l’honneur de Guillaume II, provoque un incendie qui détruit totalement la toiture mais épargne l’intérieur de la cathédrale. L’ancienne charpente de bois et la couverture en ardoise sont remplacées entre 1880 et 1882 par des fermes métalliques à « la Polonceau », avec une couverture de plaques de cuivre[11]. La nouvelle toiture, surélevée de 4,5 m modifie sensiblement la volumétrie extérieure de la cathédrale, réduisant l’effet d’élancement des tours. La surélévation s’accompagna de la création, entre 1883 et 1886, de pignons ornés sur les façades nord, sud, et ouest.

Peu avant, de 1878 à 1881, la rotonde du chœur, œuvre de Gardeur-Lebrun (1791) fut supprimée, et l’accès à la crypte rétabli. De 1874 à 1887, la restauration des piles et des arcs-boutants de la nef et du chevet compléta la restauration des voûtes. Le portail latéral sud, auparavant masqué par les arcades, fut inauguré en 1885. Après dégagement, il fallut le descendre deux mètres plus bas au niveau de la place d’Armes, les sculptures restantes étant alors démontées et restaurées par le sculpteur Dujardin. En 1888, les restaurations portèrent sur Notre-Dame-du-Carmel, ancien chœur de la collégiale. Elles consistèrent à refaire la charpente, et à rouvrir les fenêtres occultées par le portique néoclassique. La chapelle des Évêques le fut à son tour en 1895, alors que les travaux de démolition du portail de Blondel étaient décidés.

De 1871 à 1918, l’Alsace-Moselle fait partie intégrante de l’Empire allemand avec le statut de territoire d’Empire. La mode est alors au médiévisme comme on le voit, à la même époque, au château du Haut-Kœnigsbourg « restauré » si ce n’est reconstruit pour l’empereur allemand ou à Karlštejn réhabilité pour l’empereur d’Autriche, mais il n’est pas interdit de penser que des arrière-pensées politiques sont présentes dans la décision de supprimer l’enveloppe « française » de Blondel pour une refonte néogothique des pourtours de la cathédrale[12].

Les derniers ajouts de Blondel dont le style disconvient à l’idéal romantique de l’époque, sont détruits en 1898, pour faire place à un portail de style néogothique inauguré en 1903, sous la direction de l’architecte Paul Tornow. Les sculptures, sur le tympan du portique, représentent le Jugement dernier. Le nouveau portail emprunte à l’école champenoise, notamment par l’usage de voussures appareillées.

Restaurations contemporaines

Cette présentation historique donne l’impression d’un chantier permanent du XIIIe siècle à nos jours. Or l’édifice présente une grande unité de style, ce grâce au parti des architectes qui continuèrent d’appliquer jusqu’au XVIe siècle un style gothique rayonnant devenu archaïque ; c’est également la conséquence des transformations du XIXe siècle, qui bien que contestables sur le plan de l’authenticité archéologique[13], lui ont donné cette homogénéité formelle. L’aspect actuel de la cathédrale n’est donc pas fortuit, et les restaurations en cours s’inscrivent dans une quête de l’authenticité archéologique[14].

Architecture

La pierre de Jaumont embrase la cathédrale à la lumière du couchant.

La cathédrale est bâtie en pierre de Jaumont. Les voûtes ont été élevées par l’architecte Pierre Perrat (?-1400).

Deux églises en une

Les trois premières travées de la nef de la cathédrale sont celle de Notre-Dame-la-Ronde dont l’axe est perpendiculaire à celui de Saint-Étienne et le visiteur attentif notera, selon les canons architecturaux gothiques, le portail principal de cette église au nord de la seconde travée, son abside et son maitre-autel au sud de la seconde travée alors que la première et troisième travées servent de bas-côtés à cette curieuse « église dans l’église ».

La tour de la Mutte

La tour de la Mutte qui servit de beffroi municipal[15] s’élève à quatre-vingt-huit mètres de hauteur.

Jusqu’à la fin du XIVe siècle, à Metz, c’est la cloche de Saint-Eucaire qui servait de cloche municipale. On l’appelait bancloche ou plus communément mutte, puisqu’elle était destinée à ameuter la population en diverses occasions. Cette cloche fut par la suite transférée dans un clocher de bois adossé à la cathédrale. En juillet 1478, le clocher de bois est détruit et la construction d’une tour de pierre est entreprise, ce travail est confié à Hannès de Ranconvaulx qui achèvera sa construction en octobre 1481[4].

La Mutte

En 1412, il fut décidé d’installer une cloche, déjà commandée en 1381, sur la tour sud de la cathédrale, alors en construction. La cloche nommée La Mutte pèse onze tonnes et mesure 2,32 m de diamètre. Les Études campanaires mosellanes du chanoine Bour signalent huit refontes, nécessitées par des fêlures successives. Il situe la première en 1418 mais sans certitude. Une autre est attestée le 24 novembre 1428, le travail ayant été confié aux maîtres fondeurs Jean de Galle et Jean de Luxembourg. Une troisième eut lieu en octobre 1442, garantie par un bombardier de la ville, maître Louis de Hamelle. Mais la Mutte se rompit encore, nécessitant l’intervention de maître Anthoine d’Estain, qui effectua une coulée en septembre 1443. La suivante date de 1459 ; on sait que le chantier était installé dans l’église Saint-Pierre-aux-Images, située près de la cathédrale, sous la direction de deux maîtres fondeurs allemands, Arnould de Coblence et Tillmann de Hachenburg. Une refonte est effectuée en 1479 dans la grange Saint-Symphorien, au haut de Saint-Hilaire-le-Petit, tout près du palais de justice actuel. On avait fait appel au fondeur Jehan Lambert de Deneuvre, près de Baccarat. En 1574, on fit encore appel à Gaspard Sonnoy de Romain-sur-Meuse, près de Bourmont, qui installa son chantier dans une maison de la ruelle de Vazelle, près du marché couvert actuel. Enfin, la dernière refonte a eu lieu en 1605. La Mutte ne sonnait qu’en cas d’attaques ennemies, d’incendies, de très grandes fêtes. Elle a sonné à la volée pour la dernière fois en 1918 lors de la victoire des Français.

La tour du Chapitre

Tour du Chapitre

La tour du Chapitre, située sur la façade nord à l’opposé de la tour de la Mutte, s’élève à soixante-neuf mètres juste au-dessus du portail de Saint-Étienne. À la différence de la tour de la Mutte, elle ne possède pas de flèche. La partie inférieure fut construite au XIIIe siècle et la partie haute de 1840 à 1843. À mi hauteur sur un meneau central, le sculpteur Dujardin a réalisé un monumental crucifix (il mesure 5,20 mètres) en 1894. Celui-dernier remplace « le grand Christ » qui avait été détruit un siècle plus tôt[réf. nécessaire]. À l’intérieur de la tour, se trouvent cinq cloches : la grosse Marie, datant du XVIIe siècle, la Catherine, datant de la Renaissance mais refondue en 1890[16], Clément, Marie-Immaculée et Étienne[17].

Vitraux

XIIIe siècle

Dans le transept sud, à gauche du grand orgue, de petits vitraux bleus remontant au XIIIe siècle, les plus anciens de la cathédrale, figurent six scènes de la vie de saint Paul. Ils proviennent vraisemblablement de l’église Saint-Paul qui faisait partie du groupe cathédral et fut démolie au XVIIIe siècle.

Plusieurs roses du XIIIe siècle ornent les dernières travées des bas-côtés sud et nord de la nef. La rose de la troisième travée nord de la nef provient du vitrail central du chœur de Notre-Dame-la-Ronde. Son médaillon central figure le Couronnement, des anges aux mains jointes, portant couronnes ou encensoirs occupent les six médaillons du pourtour.

Hermann de Münster (XIVe siècle)

Verrière de Hermann de Münster, façade ouest.

Au-dessus du grand portail de la façade se déploie la grande verrière occidentale (350 mètres carrés). Elle comporte une grande rosace de 11 mètres de diamètre et fut créée en 1384 par Hermann de Münster (Münster, Westphalie, ? - Metz, 1392). Le programme iconographique illustre la concordance entre les articles du Symbole des Apôtres et leur préfiguration dans l’Ancien Testament.

Preuve de sa notoriété et de la reconnaissance des chanoines, Hermann de Münster se vit accorder le droit de sépulture dans la cathédrale et fut inhumé au pied de son chef-d’œuvre. Une épitaphe, retrouvée dans la première travée du bas-côté nord, nous apprend qu’il venait de Münster en Westphalie :

CI DEVANT GIST
MAISTRE HARMAN LI VALRIER
DE MÜNSTERE AN WAILTEFALLE
ET FIST LE GRANT OZ DE CEANS
QUI MORUT LE JOR DE LA NOSTRE DAME
EN MARS M.CCC.IIIIXX et XII.

Théobald de Lixheim (XVIe siècle)

Dans le transept nord, la magnifique verrière de Théobald de Lixheim est datée de 1504. La rose du sommet avec le Couronnement de la Vierge surmonte les quatre Évangélistes dans les quadrilobes. Les trois niveaux de lancettes figurent au registre supérieur huit saints, au registre intermédiaire huit saintes et au registre inférieur huit apôtres avec les articles du Credo sous leurs pieds et les scènes de leur martyr. Au bas des lancettes intermédiaires coure une frise à fond bleu portant l’inscription :

HOC OPUS PER THEOBALDUM DE LYXHEIM VITRIARIUM PERFECTUM EST ANNO DOMINI MCCCCCIV. (« Cette œuvre fut achevée par Theobald de Lixheim, verrier, en l’an du Seigneur 1504 »).

Valentin Bousch (XVIe siècle)

Vue du chœur, de l’abside et du bras sud du transept vitré par Valentin Bousch.

En face, la grande verrière du bras sud du transept est le chef-d’œuvre de Valentin Bousch (Strasbourg, fin XVe s. - Metz, 1541), exécuté en 1521-1527. Son activité est attestée à partir de 1514. Il travaille d’abord à la Basilique de Saint-Nicolas-de-Port, siège d’un pèlerinage fréquenté, puis à la cathédrale de Metz dont il devient le verrier attitré de 1520 jusqu’à sa mort en 1541, mais il est employé également pour d’autres édifices de Lorraine. Le style de Valentin Bousch emprunte beaucoup de ses traits à l’art germanique, en particulier à Hans Baldung Grien qu’il connaissait probablement.

Chagall, Villon, Bissière, Gaudin (XXe siècle)

La cathédrale de Metz a largement bénéficié du renouveau du vitrail français après la Seconde Guerre mondiale. Quelques architectes en chef des Monuments historiques, auxquels incombait la charge de remplacer par des verrières neuves les œuvres détruites pendant la guerre, comprirent les possibilités offertes par la peinture-vitrail.

Robert Renard, aidé par l’inspecteur des Monuments historiques Jacques Dupont, peut imposer à la cathédrale de Metz Jacques Villon à la chapelle du Saint-Sacrement, située sur le côté sud de la nef (1956-1957). Par sa puissance expressive, Villon parvient à rehausser une chapelle ordinaire grâce à cinq verrières à thème eucharistique, exécutées par Charles Marcq.

En 1959, Marc Chagall accepte de peindre les cartons de deux baies du déambulatoire nord avec pour sujets des épisodes de l’Ancien Testament. L’univers biblique et onirique de Chagall est admirablement servi par le savoir-faire de l’atelier Simon-Marq à Reims. L’œuvre, d’une grande liberté, met à contribution toutes les ressources de la gravure et de la peinture sur verre.

En 1960, Roger Bissière crée les maquettes de deux verrières pour les tympans nord et sud[18].

Un vitrail de Marc Chagall de 1963 représentant la scène d’Ève et de la pomme a été brisé par un ou plusieurs cambrioleurs dans la nuit du 10 août 2008[19].

Monuments funéraires

Tombe de Paul Georges Marie Dupont des Loges

La cathédrale de Metz renferme peu de monuments funéraires. Dans les chapelles rayonnantes autour du déambulatoire se trouve notamment les priants d’Anne de Pérusse des Cars, cardinal de Givry et de monseigneur Paul Dupont des Loges.

Le tombeau du cardinal de Givry représente celui-ci en prière sur son prie-Dieu. Le monument actuel est la restauration datant de 1854 et 1911 du tombeau original détruit au cours de la révolution[20].

Le tombeau de Paul Dupont des Loges est l’œuvre du sculpteur Hanneaux.

Orgues

L’orgue, Renaissance, restitué en 1981[21] est suspendu à mi-hauteur dans la nef de la cathédrale. Un grand orgue lui faisait autrefois pendant, accroché au triforium de la façade opposée ; une association soutient un projet pour son remontage et sa restauration[réf. nécessaire]. Actuellement l’orgue principal est installé au fond du transept sud, situation défavorable d’un point de vue acoustique.

Curiosités

La crypte conserve une effigie du Graoully, le fameux dragon qui terrorisait la ville.

Une série de sculptures représentant de petits personnages est décrite par Christian Jacq dans son livre Le Voyage initiatique[22] comme révélateur d’un parcours intime d’initiation des bâtisseurs de cathédrale et par extension des francs-maçons actuels.

Le trésor

Le trésor épiscopal qui recèle des pièces remarquables, telles des crosses d’évêques en ivoire des XIIe et XIIIe siècles, l’anneau épiscopal de saint Arnoul, des pièces d’orfèvrerie du XIIe au XIXe siècle et un manteau byzantin, dit chape de Charlemagne, datant du XIIe siècle[23].

Anciens objets du trésor

La statue équestre, dite de Charlemagne et conservée au musée du Louvre[24], provient du trésor de la cathédrale. Cette statue en bronze doré, datant en grande partie du IXe siècle, représente probablement le petit-fils de Charlemagne, Charles le Chauve.

Plusieurs manuscrits exceptionnels sont également issus du trésor : le sacramentaire de Drogon, la bible de Charles le Chauve[25], le psautier de Charles le Chauve ainsi que divers évangéliaires précieux[26].

La cathédrale dans la littérature

La cathédrale de Metz est évoquée à diverses reprises dans la littérature régionale et elle est également présente dans l’œuvre de différents autres auteurs.

Paul Verlaine, né à Metz en 1844, l’évoque en ces termes dans ses Confessions[27] :

« Metz possédait et doit encore posséder une très belle promenade appelée « l’Esplanade », donnant en terrasse sur la Moselle, qui s’y étale, large et pure, au pied de collines fertiles en raisins et d’un aspect des plus agréables. Sur la droite de ce paysage, en retrait vers la ville, la cathédrale profile à une bonne distance panoramique son architecture dentelée à l’infini. Vers la nuit tombante, des nuées de corbeaux reviennent en croassant, faut-il dire joyeusement ? reposer devers les innombrables tourelles et tourillons qui se dressent sur le ciel violet. »

La cathédrale est très présente dans le roman de Maurice Barrès, Colette Baudoche.

« Devant eux s’étendait un pays à la mesure humaine, vaste sans immensité, façonné et souple, et, près de sa rivière, Metz, toute plate au ras de la plaine, et que spiritualise le vaisseau de sa haute cathédrale. »

La cathédrale dans l’art pictural

Lithographie par Albert Robida

La cathédrale de Metz figure dans l’œuvre de peintres comme Auguste Migette[28] ou Monsù Desiderio. Dans sa série Les belles villes gauloises d’entre Rhin et Moselle, Albert Robida a consacré en 1915 une lithographie à la cathédrale de Metz[29].

Philatélie

En 1936, la cathédrale est représentée sur un timbre à l’effigie de l’aéronaute messin Jean-François Pilâtre de Rozier à l’occasion du 150e anniversaire de sa mort[30].

En 1945, la cathédrale de Metz est représentée conjointement avec celle de Strasbourg sur un timbre commémorant la Libération de l’Alsace et de la Lorraine[30].

Un timbre représentant un vitrail de la cathédrale de Metz, réalisé par Marc Chagall en 1963 a été émis le 8 juillet 2002[31]. Ce timbre, détail du vitrail Ève et le serpent a été vendu à plus de 8 millions d’exemplaires.

Quelques chiffres

La façade occidentale, au dessus du portail principal.
La nef de la cathédrale Saint-Etienne de Metz.
Longueur maximale extérieure : 136 m
Longueur maximale intérieure : 123,2 m
Largeur de la façade ouest : 33,0 m
Hauteur de la nef centrale : 41,41 m
Largeur de la nef centrale : 15,60 m
Hauteur de la nef transversale (transept) : 46,80 m
Largeur de la nef transversale (transept) : 16,34 m
Diamètre de la rosace ouest : 11,25 m
Hauteur de la tour du Chapitre : 69,00 m
Hauteur de la tour de Mutte : 88,00 m
Surface du bâtiment : 3 500 m²
Surface des vitraux : 6 496 m²

Notes

  1. Grégoire de Tours, Histoires, Livre II, 6.
  2. Histoire des Évêques de l’Église de Metz, Meurisse, Metz, 1634.
  3. François-Yves Le Moigne (dir), Histoire de Metz, 1986 [détail des éditions] , p. 86.
  4. a  et b Jean-Baptiste Pelt, Éphémérides de la cathédrale de Metz (Ve - XVe siècles), 1934 [[[Référence:Éphémérides de la cathédrale de Metz (Ve – XVe siècles)|détail des éditions]]] 
  5. a  et b Les chroniques de la ville de Metz, Huguenin, Metz, 1838.
  6. a , b  et c Chronologie de Bossuet à Metz, Mairie de Metz
  7. Peut-être à l’occasion de sa prêtrise, qui a lieu la même année, à Metz ; cela ne serait pas le premier selon sa biographie sur le site de l’Académie française qui place « son premier sermon à l’hôtel de Rambouillet à l’âge de seize ans ».
  8. Jacques-Bénigne Bossuet, Leibnitiana
  9. La même année, son père devenu veuf, en devient chanoine. Source : en:Jacques-Bénigne Bossuet.
  10. Places et Monuments, Institut Français d’Architecture, p. 124-126, coll. Mardaga, Liège, 1984.
  11. Niels Wilcken, Metz et Guillaume II : l’architecture publique à Metz au temps de l’empire allemand (1871-1918), 2007 [détail des éditions] 
  12. Partout ailleurs, dans la ville de Metz, les autorités impériales allemandes, préfèrent le style néoroman rhénan pour les nouveaux bâtiments comme la gare, le Temple Neuf, la poste centrale. L’usage du néo-roman rhénan n’est pas dénié d’une symbolique impérialiste prosélyte faisant appel à la renaissance carolingienne, manière de s’attribuer une légitimité historique dans la continuité d’un Charlemagne qui domina la future France.
  13. Et à plus forte raison sur le plan artistique, la refonte néogothique s’étant faite au détriment de l’œuvre de Blondel.
  14. Article 9 de la Charte Internationale sur la Conservation et la Restauration des Monuments et des Sites, 2e Congrès international des architectes et des techniciens des monuments historiques, Venise, 1964. Adoptée par ICOMOS en 1965 (UNESCO).
  15. Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Beffroi, Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
  16. Jean de Pange, La cathédrale de Metz, 1932 [détail des éditions] , p. 20.
  17. Le Républicain lorrain, Maury Golini et Céline Killé, 27 juillet 2008, nº 178, p. 2.
  18. Francis Roussel, La route du vitrail, 1994 [détail des éditions] 
  19. News yahoo — Un vitrail de Chagall brisé par des cambrioleurs à la cathédrale de Metz.
  20. Jean de Pange, La cathédrale de Metz, 1932 [détail des éditions] , p. 42.
  21. Orgue du Triforium
  22. Christian Jacq, Le Voyage initiatique ou les trente-trois degrés de la sagesse, 1986 [détail des éditions] 
  23. http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-61-17552-124352-P233858-302437.html Ce manteau fut classé monument historique en 1975.
  24. Site officiel du musée du Louvre.
  25. http://gallica.bnf.fr/anthologie/notices/00197.htm Bible de Charles le Chauve sur Gallica.
  26. La cathédrale de Metz, guide officiel de l’œuvre de la cathédrale, 1970.
  27. Paul Verlaine, Confessions, 1895.
  28. Certains tableaux d’Auguste Migette représentant la cathédrale de Metz sont visibles sur le site de la mairie de Metz.
  29. Les belles villes gauloises d’entre Rhin et Moselle, Albert Robidat, E. Baudelot, Imp-Éditeur, Paris, 1915.
  30. a  et b Catalogue Yvert et Tellier, tome 1.
  31. Annonce sur le site de la mairie de Metz.

Bibliographie

  • Jean de Pange, La cathédrale de Metz, 1932 [détail des éditions] .
  • Jean-Baptiste Pelt, Éphémérides de la cathédrale de Metz (Ve - XVe siècles), 1934 [détail des éditions] .
  • Jean-Baptiste Pelt, La cathédrale de Metz, 1937 [détail des éditions] .
  • Jean-Louis Jolin, La lanterne du bon Dieu - la cathédrale Saint-Étienne de Metz, 2001 [détail des éditions] .
  • Pierre-Édouard Wagner, Quinze siècles d’architecture et d’urbanisme autour de la cathédrale de Metz, Metz, 1987.
  • Jean-Marie Pierron, La cathédrale de Metz, Moselle, Nancy, 1994.
  • (de) Jörg Schmitz, Leben und Werk des Architekten Wilhelm Peter Schmitz (1864-1944). Dombaumeister, Denkmalpfleger, Kunstschriftsteller und Lothringischer Konservator. Ein Rheinischer Architekt des Späthistorismus (Aachen, Köln, Trier, Metz)= Dissertation Université Trèves 2003, Tome 1: Biographie und Abbildungsteil, Tönning 2005, 310 S., 744 Abb., ISBN 3899593820; Tome 2: Werkverzeichnis, Tönning 2005, 746 S., 4 Tab., 1 CD-ROM, ISBN 3899593839.

Voir aussi

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