Catherine Dorléac

Catherine Dorléac

Catherine Deneuve

Catherine Deneuve
Catherine Deneuve au Festival de Cannes (2000)
Catherine Deneuve au Festival de Cannes (2000)

Nom de naissance Catherine Fabienne Dorléac
Naissance 22 octobre 1943 (65 ans)
Paris, France France
Nationalité(s) Drapeau de la France Française
Profession(s) Actrice et Productrice
Film(s) notable(s) Les Parapluies de Cherbourg
Répulsion
Belle de jour
Les Demoiselles de Rochefort
La Sirène du Mississippi
Peau d'âne
Le Dernier Métro
Les Prédateurs
Indochine
Ma saison préférée
Place Vendôme
Belle Maman
8 femmes
Palais Royal !
Un conte de Noël
Conjoint(e) David Bailey (1965–1972)
Enfant(s) Chiara Mastroianni
Christian Vadim
Distinction(s) César de la meilleure actrice
1981 Le Dernier Métro
1993 Indochine

Catherine Deneuve, née Catherine Dorléac le 22 octobre 1943 à Paris, est une actrice et productrice française.

Sommaire

Biographie

La famille de Catherine Deneuve

Son père, Maurice Dorléac, était acteur de théâtre et de cinéma mais également directeur de doublage à la Paramount. Sa mère, Renée Simonot, dont elle a utilisé le véritable patronyme : Deneuve, avait été pensionnaire du théâtre de l'Odéon où sa grand-mère avait été souffleuse.

Elle est la troisième des quatre filles de Renée Simonot ; ses trois soeurs sont Danielle (née en 1937 du comédien Aimé Clariond), Françoise (née en 1942 et décédée dans un accident de voiture en 1967) et Sylvie (née en 1946).

Ses débuts au cinéma

Elle débute au cinéma en 1956, sous son nom (Catherine Dorléac), avec un petit rôle dans Les Collégiennes d'André Hunebelle. « Je joue en uniforme de collège, et c'est là que j'apprends à nouer des cravates[1]. » dira-t-elle.

Quatre ans plus tard, sa soeur Françoise lui dit: « Tu sais. ce serait amusant que tu fasses des essais. Je dois tourner cet été un film qui s'appelle Les portes claquent et le réalisateur, Jacques Poitrenaud, cherche une jeune fille pour jouer ma soeur. Tu devrais y aller[2]. » Après avoir obtenu l'accord de ses parents, Catherine Deneuve passe des essais et est finalement choisie pour le rôle. Elle n'est cependant pas intéressée par le métier[3]. Cet épisode l'amène cependant à interrompre ses études, alors qu'elle se trouvait en classe de seconde[4].

Le réalisateur Mel Ferrer lui trouve une ressemblance avec Audrey Hepburn et l'engage pour tourner L'Homme à femmes avec Danielle Darrieux[3]. Les critiques saluent sa performance.

« La révélation du film, c'est une petite personne exquise qui s'appelle Catherine Deneuve. Discrète, sans être empaillée, proprette sans être banale, ingénue sans être niaise, et jolie, si jolie sans avoir l'air de le savoir. Elle devrait être d'ici à trois mois la proie favorite des metteurs en scène fatigués du style Saint-Germain-des-Prés. »

— France Roche, France Soir (1960).

En 1962, elle rencontre Roger Vadim à l'Epi Club de Montparnasse. « Ce fut le coup de foudre. Vadim m'apprit à devenir femme, à me faire une personnalité et à vivre dans le bonheur[5]. » pense Catherine Deneuve. Il lui offre un rôle dans Le Vice et la Vertu en 1962. Elle vit ensuite avec le cinéaste, de quinze ans son aîné, dont elle a fils Christian né le 18 juin 1963.

Catherine Deneuve et Jacques Demy

En 1964, elle incarne le premier rôle féminin du film musical de Jacques Demy, Les Parapluies de Cherbourg, récompensé par la Palme d'or au Festival de Cannes et par le Prix Louis Delluc. Tout le monde ne parle que d'elle, de sa beauté, de sa grâce, de cette manière d'être à la fois légère et profonde, gaie et mélancolique. Elle est la révélation de l'année 1964 et devient l'incarnation de l'idéal féminin. La rencontre avec Jacques Demy est un tournant déterminant dans sa carrière puisqu'elle va devenir l'un des visages les plus emblématiques de l'univers poétique, enchanté et grave du réalisateur. Elle tournera encore trois films avec lui : Les Demoiselles de Rochefort dans lequel elle donne la réplique à sa sœur Françoise Dorléac, Peau d'âne et L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune. En revanche, elle renonce au rôle d'Edith dans Une chambre en ville, parce que Jacques Demy refuse qu'elle chante elle-même les dialogues. Cela entraîne la suspension du projet, qui sera tourné seulement 7 ans plus tard, avec Dominique Sanda dans le premier rôle féminin[6].

Les rôles importants des années 1960

En 1965, Roman Polanski révèle une facette plus sombre de sa personnalité dans Répulsion où elle joue une femme perturbée qui sombre dans la schizophrénie meurtrière. Dans un registre complètement différent, elle est une jeune femme rayonnante et débordante de vie dans La Vie de château de Jean-Paul Rappeneau.

Dans Belle de Jour de Luis Buñuel, elle interprète aux côtés de Michel Piccoli et de Francis Blanche le rôle de l'épouse d'un interne en médecine, qui malgré sa richesse, se livre à la prostitution occasionnelle. Ce film lui donne une image de beauté froide, ambiguë et retorse qu'elle prolonge. Elle retrouve ensuite Buñuel pour Tristana, présenté à Cannes en 1970.

La suite de sa carrière

Elle tourne ensuite avec Michel Deville, François Truffaut, Claude Lelouch, Marco Ferreri, Dino Risi, Alain Cavalier et Philippe Labro puis embrasse une carrière internationale, notamment grâce à Stuart Rosenberg et Robert Aldrich puis plus tard grâce à Tony Scott et Lars von Trier.

Grâce au Dernier Métro de Truffaut qui l'avait déjà dirigée dans La Sirène du Mississippi , elle remporte le César de la meilleure actrice en 1981. Ce rôle de directrice de théâtre sous l'Occupation cachant son mari juif dans la cave avait d'ailleurs été spécialement écrit pour elle. Le film obtient en record absolu neuf autres trophées cette année-là dont ceux du meilleur film, du meilleur acteur pour Gérard Depardieu, du meilleur scénario et du meilleur réalisateur.

Hôtel des Amériques ouvre l'ère des collaborations avec André Téchiné qui la montre sous un nouveau jour dans Le Lieu du crime, Ma saison préférée, Les Voleurs et Les Temps qui changent entre autres.

Catherine Deneuve est aujourd'hui une star unanimement respectée qui alterne aussi bien les films grand public tels Fort Saganne d'Alain Corneau , Le Bon Plaisir de Francis Girod, Indochine et Est-Ouest de Régis Wargnier, Belle Maman de Gabriel Aghion et Huit femmes de François Ozon, que des œuvres d'auteur artistiquement ambitieuses comme Drôle d'endroit pour une rencontre de François Dupeyron, Généalogies d’un crime et Le Temps retrouvé de Raoul Ruiz , Le Vent de la nuit de Philippe Garrel, Pola X de Léos Carax ou encore Je rentre à la maison de Manoel de Oliveira.

Son interprétation d'une propriétaire de plantation d'hévéas dans l'Indochine française vue par Wargnier lui vaut un nouveau César en 1993 et une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice. Elle reçoit ensuite la Coupe Volpi de la meilleure interprète féminine à la Mostra de Venise en 1998 pour son rôle de joaillère alcoolique dans Place Vendôme de Nicole Garcia. En 2008, le jury du festival de Cannes, présidé par Sean Penn, rend hommage à son personnage de matriarche atteinte d'un cancer dans Un conte de noël d'Arnaud Desplechin ainsi qu'à l'ensemble de sa carrière par l'attribution d'un prix spécial.

Considérée dans le monde entier comme l'une des plus belles femmes et l'une des grandes actrices françaises de ces quarante dernières années, elle jouit d'une grande notoriété internationale et d'une filmographie exceptionnelle. La plupart des grands réalisateurs européens ont fait appel à elle, associant définitivement son nom à l'histoire du cinéma de la seconde moitié du XXe siècle.

En 1985, elle a prêté ses traits à la sculpture de Marianne, symbole de la République française.

En 1999, l'Unesco la choisit comme ambassadrice pour la préservation du patrimoine cinématographique.

Aspects personnels de sa biographie

Elle a vécu avec le réalisateur Roger Vadim, dont elle a eu un fils, Christian (né le 18 juin 1963).

En 1965, elle a épousé le photographe David Bailey, dont elle s'est séparée en 1967, le divorce n'intervenant qu'en 1972.

Elle a par la suite vécu avec Marcello Mastroianni, dont elle a eu une fille, Chiara, (née le 28 mai 1972), puis avec l'homme d'affaires Bertrand de Labbey, qui est resté son agent et avec l'homme de médias Pierre Lescure dans les années 1980. Elle a également eu une liaison avec le réalisateur François Truffaut.

Elle vit à Paris, près de l'église Saint-Sulpice, et possède un château près d'Oulins, dans l'Eure-et-Loir, à 20 km de Vernon.[réf. nécessaire]

Interventions publiques

Lors de la présidentielle de 2007, elle soutient Ségolène Royal en cosignant la pétition "Un million de femmes s'énervent", contre le sexisme dont les signataires jugaient que la candidate socialiste était victime[7].

Le 7 avril 2009, elle cosigne une lettre ouverte[8] s'élevant contre la loi Loi Création et Internet, avec Chantal Akerman, Christophe Honoré, Jean-Pierre Limosin, Zina Modiano, Gaël Morel, Victoria Abril, Louis Garrel, Yann Gonzalez, Clotilde Hesme, Chiara Mastroianni, Agathe Berman et Paulo Branco.

Travail d'actrice

Faisant le distinguo entre « vouloir être regardée » et « subir le regard des autres »[9], Catherine Deneuve a toujours refusé de jouer au théâtre, évoquant sa peur du public et du rapport frontal avec les spectateurs :

«  Je sais que c'est en contradiction avec mon métier, mais un regard posé sur moi me gêne. C'est sans doute pour ça d'ailleurs que je ne veux pas faire de théâtre. (...) Tous les acteurs que je connais, et qui font du théâtre, me disent que c'est un moment extraordinaire et merveilleux, en dépit du trac, quand ils montent sur scène. Moi, ça me semble une chose impossible, surhumaine[10] »

Ironie du sort : lorsque l'actrice se résout enfin, en 2009, à monter sur scène pour une lecture de Je me souviens de Georges Perec lors d'un festival culturel en Toscane, elle est sifflée par le public. Les manifestations de mécontentement - qui nécessiteront l'intervention de la police - ne visaient pas la qualité de son jeu mais le fait que le spectacle soit proposé en langue française sans sous-titre, alors que les spectateurs ne s'y attendaient pas[11]. Sa défiance naturelle vis-à-vis du théâtre n'est cependant pas qu'anecdotique. L'actrice peut être considérée comme l'archétype de l'actrice de cinéma (en opposition à la comédienne de théâtre), et plus encore de la star - l'une des rares actrices françaises à pouvoir revendiquer ce statut. Le cinéaste Benoît Jacquot dit d'elle qu'elle « possède une puissance ­cinématographique à peu près sans égale »[12]. Son jeu est de nature plutôt minimaliste, préférant en faire moins que trop[13]. Arnaud Desplechin dit à ce sujet :

«  Dans ses manuscrits, Henri Beyle raturait chacune de ses phrases qui avait le mauvais goût de faire douze pieds ; il préférait retrancher un peu, ou ajouter une conjonction fade, pour obtenir neuf pieds ou treize, plutôt que la pompe d'un alexandrin et son hémistiche attendu. Voilà comment joue Catherine Deneuve[14] »

Même si elle ne possède pas la formation académique d'autres comédiennes (elle n'a jamais fait le Conservatoire, contrairement à nombre de ses consœurs - dont sa propre soeur), son jeu reste assez technique. Elle aime les contraintes et dit se sentir plus libre quand la scène à interpréter exige un plan séquence, de longs travellings ou des mouvements de caméra compliqués[15]. Sa voix (« la plus belle du cinéma français, avec celle de Jeanne Moreau, précise, grave comme il faut », a écrit Erik Orsenna[16]) est aussi l'un de ses outils privilégiés. L'actrice est connue pour son phrasé rapide et ses brusques changements de rythme. Le cinéaste Jean-Paul Rappeneau dit d'elle qu'elle est « la personne capable de dire le plus de mots dans le moins de secondes possibles tout en ne perdant pas une seule syllabe »[17] et André Téchiné explique que « dans certains films, ses partenaires - et, parfois, ses metteurs en scène - ont du mal à la suivre : ils ne vont pas assez vite. Elle dit ses répliques à toute allure et, en même temps, les module. Elle a, donc, la rapidité et le contraire de la rapidité »[18]. L'actrice expliquera à ce propos :

« Truffaut avait une théorie sur mon débit de voix, qui était aussi celui de ma sœur Françoise : l'idée qu'on était d'une famille nombreuse (nous étions quatre filles), et qu'il y avait une telle concurrence pour placer un mot dans les conversations familiales qu'il y avait eu une accélération »[19] »

.

Récompenses et nominations


Précédée par César de la meilleure actrice Suivie par
Miou-Miou pour La Dérobade
Catherine Deneuve pour Le Dernier métro
1981
Isabelle Adjani pour Possession
Jeanne Moreau pour La Vieille qui marchait dans la mer
Catherine Deneuve pour Indochine
1993
Juliette Binoche pour Trois couleurs: Bleu
  • Prix d'honneur du 25ème Festival du Film de Bruxelles.
  • Ours d'Or pour l'ensemble de sa carrière, Berlin 98
  • 1999 : Prix pour l'ensemble de sa carrière (Le Caire)
  • 2002 : Ours d'argent du Festival de Berlin pour la Meilleure Contribution artistique individuelle attribuée aux 8 actrices du film pour « 8 femmes »
  • 2003 : Prix pour l'ensemble de sa carrière (Las Palmas)
  • 2005 : Palme d'Or d'honneur (Cannes)
  • 2006 : Prix pour l'ensemble de sa carrière (Bangkok)
  • 2008 : Prix du 61ème Festival de Cannes pour l'ensemble de sa carrière (avec Clint Eastwood)

L'oeuvre de Catherine Deneuve

Filmographie complète

Discographie

  • 1981 : Elle sort son premier et unique album Souviens-toi de m'oublier écrit par Serge Gainsbourg
  1. Digital delay
  2. Depression au-dessus du jardin
  3. Epsilon
  4. Monna Vanna et Miss Duncan
  5. Marine bond tremolo
  6. Ces petits riens (en duo avec Serge Gainsbourg) (chanson originale interprétée par Serge Gainsbourg et Juliette Gréco en 1964)
  7. Souviens-toi de m'oublier (en duo avec Serge Gainsbourg)
  8. Overseas telegram
  9. What tu dis qu'est-ce tu say
  10. Oh Soliman
  11. Alice helas

Livres

  • 1996 : Elle s'appelait Françoise
  • 2004 : À l'ombre de moi-même
    Cet ouvrage reprend les six carnets de tournage qu'elle a tenus au cours de sa carrière.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

  1. Interview de Catherine Deneuve, Catherine Deneuve sans fard, la star raconte la femme, Elle, 2002.
  2. Interview de Catherine Deneuve, Elle s'appelait Françoise, 1996.
  3. a  et b Interview de Catherine Deneuve, Ciné Revue, 1967.
  4. Festival, 1961[1]
  5. Interview de Catherine Deneuve, Ciné Télé Revue, 1962.
  6. Cf. page Jacques Demy et Jean-Pierre Berthomé, Jacques Demy et les racines du rêve, L'Atalante, Nantes, 1996, page 290.
  7. Une pétition contre le sexisme en politique, Le Monde, 5 avril 2007
  8. Lettre reouverte aux spectateurs
  9. "Portraits de comédiennes", France Culture, Jérôme Clément, 08/08/2009
  10. http://toutsurdeneuve.free.fr/Francais/Pages/Carriere_Autres/Theatre.htm
  11. http://next.liberation.fr/article/catherine-deneuve-sifflee-lors-d-039-un-festival-en-italie
  12. http://www.telerama.fr/cinema/benoit-jacquot-les-grandes-actrices-sont-sauvages,42722.php
  13. "Belles de jour et de nuit: les destins croisés de René Clair et de Luis Buñuel dans le canon du cinéma en français", Antoine Philippe, French Forum - Volume 32, Number 3, Fall 2007, pp. 139-154
  14. http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/article/catherine-deneuve-par-arnaud-desplechin-1204/
  15. "Portraits de comédiennes", France Culture, Jérôme Clément, 08/08/2009
  16. http://www.ecrannoir.fr/deneuve/ellefr1.htm
  17. http://www.dvdclassik.com/Critiques/la_vie_de_chateau.htm
  18. http://toutsurdeneuve.free.fr/Francais/Pages/Carriere_Cinema/RealisateurPartenaires.htm
  19. http://toutsurdeneuve.free.fr/Francais/Pages/Vie_Famille/Famille.htm

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