Censure au Canada

Cet article recense les différentes activités de censure au Canada dans les domaines du cinéma et de la littérature.

Cinéma

Le contrôle cinématographique au Québec remonte au 15 avril 1913^[1], avec la création du Bureau de censure des vues animées de la province de Québec. En 1967, le Bureau de censure devient le Bureau de surveillance du cinéma qui classifie les films plutôt que de les censurer. Aujourd'hui, c'est la Régie du cinéma qui s'en occupe.

• Films refusés, du moins en première instance, par la censure 1913-1916
• Films refusés, du moins en première instance, par la censure 1917-1926
• Films refusés, du moins en première instance, par la censure 1937-1962

L'Office national du film (ONF) a censuré des films pour des raisons politiques. Le film On est au coton, documentaire décrivant les conditions de travail difficiles dans l’industrie textile au Québec, de Denys Arcand a été censuré une vingtaine d'année par l'ONF. Gilles Groulx a également subi la censure de cet office.

Le projet de C-10 proposé en mars 2008 attribue à la ministre du Patrimoine l'autorité d'annuler le financement public de films et d'émissions de télévision jugés « contraires à l'ordre public », et autorise le Patrimoine canadien à retirer des crédits d'impôt octroyés à des producteurs ou à en exiger le remboursement^[2].

Littérature

• Liste de plus de 100 livres et magazines censurés au Canada entre les années 1960 et 2000

Références

1. ↑ Un demi-siècle de censure cinématographique au Québec (29 janvier 2004)
2. ↑ Projet de loi C-10 : les conservateurs ne bronchent pas (3 mars 2008)

Voir aussi

Bibliographie

• Pierre Hébert, Yves Lever et Kenneth Landry (dir.), Dictionnaire de la censure au Québec, littérature et cinéma. Fides, Montréal, 2006, 715 p.

Liens externes

• Site sur la censure des livres au Canada
• (en) Site web éducationnel à but non lucratif concernant la censure au Canada
• Site sur la liberté d'expression, la censure politique, etc.