Centrale Manic-5

Centrale Manic-5
barrage Daniel-Johnson
Image illustrative de l'article Centrale Manic-5
Barrage Daniel-Johnson avec la centrale en bas à droite, le long de la rivière Manicouagan, et les deux cheminées d'équilibre en haut à droite.
Géographie
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau : Québec Québec
Région administrative Côte-Nord
Coordonnées 50° 38′ 49″ N 68° 43′ 35″ W / 50.647000, -68.72650050° 38′ 49″ Nord
       68° 43′ 35″ Ouest
/ 50.647000, -68.726500
  
Cours d'eau rivière Manicouagan
Objectifs et impacts
Vocation production électrique
Propriétaire Hydro-Québec
Date du début des travaux 1959
Date de mise en service 1970-1989
Barrage
Type Voûte et contreforts en béton
Hauteur du barrage (fondation barrage) 141,8 m
Longueur du barrage 1 314 m
Épaisseur du barrage (au sommet) 5,1 m
Épaisseur du barrage (à la base) 60, m
Réservoir
Volume du réservoir 135 000 M m3
Surface du réservoir 197 300 ha
Centrales hydroélectriques
Centrale Manic-5
Hauteur de chute 141,8 m
Nombre de turbines 8
Type de turbines Turbine Francis
Puissance installée 1 596 MW

Centrale Manic-5-PA
Hauteur de chute 144,5 m
Nombre de turbines 4
Type de turbines Turbine Francis
Puissance installée 1 064 MW

Géolocalisation sur la carte : Canada

(Voir situation sur carte : Canada)
barrage Daniel-Johnson

Géolocalisation sur la carte : Québec

(Voir situation sur carte : Québec)
barrage Daniel-Johnson

La centrale Manic-5, la centrale Manic-5-PA et le barrage Daniel-Johnson désignent un aménagement hydroélectrique d'Hydro-Québec situé sur la Côte-Nord du Québec, dans la MRC de Manicouagan, à 214 km au nord de la ville de Baie-Comeau.

Haut de 214 m, d'une largeur en crête de 1 314 m, doté de 13 voûtes et de 14 contreforts, le barrage est le plus grand barrage à voûtes multiples et à contreforts du monde. Inauguré en 1968 et mis en service en 1970 dans le cadre du projet Manic-Outardes, il a une hauteur de chute de 141,8 m et la puissance totale installée des deux centrales est de 2 660 MW.

La centrale Manic-5-PA, construite par Hydro-Québec dans les années 1980 sur l'autre rive de la Manicouagan. Elle ajoute une puissance de 1 064 MW aux 1 596 MW[1] de la centrale originale. Les quatre turbines ont été mises en service en 1990.

Sommaire

Nom de l'ouvrage

Le complexe devait être inauguré le 26 septembre 1968 par le premier ministre du Québec Daniel Johnson, en compagnie d'autres dignitaires. Après une réception, où il paraît d'excellente humeur dans une photo célèbre qui le montre serrant la main de l'ancien premier ministre Jean Lesage et le futur premier ministre René Lévesque, Johnson va se coucher. Il meurt d'une crise cardiaque pendant son sommeil. La mort du premier ministre sème la consternation au Québec et la cérémonie d'inauguration est annulée.

Elle est reprise par son successeur Jean-Jacques Bertrand, le 26 septembre 1969 qui inaugure le barrage, rebaptisé barrage Daniel-Johnson[2].

La documentation de la société publique Hydro-Québec, propriétaire de l'ouvrage, désigne l'aménagement électrique sous le nom de Manic-5, les centrales productrices d'électricité sous les vocables Manic-5 et Manic-5 PA et le barrage sous le nom de barrage Daniel-Johnson. Cependant, le ministère des Transports du Québec utilise la désignation Manic-cinq sur les panneaux routiers de la route 389, le seul chemin d'accès au complexe.

Caractéristiques

Barrage

Le barrage de 1 314 m de large est construit à travers la vallée de la rivière Manicouagan. Son sommet est à 360 mètres au-dessus du niveau de la mer alors que le niveau maximal de remplissage se situe à 354 mètres. Il a nécessité près de 3 millions de mètres cubes de béton pour sa construction. Ses caractéristiques sont indiquées dans le tableau d'entête[3]. Les treize voûtes du barrage se divisent entre une large voûte principale et douze plus petites dont les caractéristiques sont[3] :

Les voûtes et contreforts du barrage.
  • largeur à la base de la voûte principale de 159 mètres ;
  • largeur des autres voûtes de 80 mètres ;
  • largeur de chaque contrefort de 17 m ;
  • épaisseur des voûtes sans les contreforts :
    • 3 mètres au sommet,
    • 22,5 mètres à la base.

Réservoir

Article détaillé : Réservoir Manicouagan.
Le Réservoir Manicouagan vu de l'espace

La rivière Manicouagan prend sa source dans ce qui est l'un des plus grands cratères météoritiques du monde. À l'origine, seule la rivière au bas de la vallée permettait d'en apercevoir les contours, vu des airs. Avec le remplissage de la vallée derrière le barrage, le réservoir Manicouagan, aussi appelé l'œil du Québec, est maintenant parfaitement visible de l'espace. On retrouve en son centre l'Île René-Levasseur. Le réservoir a une surface de 1 973 km2 et un volume de 135 millions de mètres cubes[3] :

Puissance

Les huit groupes turbine de la centrale Manic-cinq ont une puissance installée de 1 596 MWSur la photo, prise du haut du barrage Daniel-Johnson, on peut apercevoir la turbulence provoquée par le fonctionnement de quatre des huit turbines.

Le barrage Daniel-Johnson alimente directement deux centrales hydroélectriques; Manic 5 et Manic 5 PA, pour puissance additionnelle. Les deux centrales possèdent une puissance maximale combinée de 2 592 MW.

La première, Manic 5, est située à l'est du complexe, à un kilomètre en aval du barrage. Mise en service en 1970, elle a une puissance installée de 1 596 MW. La capacité installée de 1 292 MW a été augmentée de 18 % depuis la mise en service initiale, au terme d'un projet de modernisation entrepris dans les années 1980.

L'eau s'engouffre dans deux galeries d'amenée reliées aux conduites forcées d'un diamètre de 5 m. Après une chute de 150 m, l'eau est acheminée à l'un des huit groupes turbines-alternateurs de type Francis, construites à l'usine de la Marine Industrie Ltée de Sorel-Tracy, qui génèrent jusqu'à 191 MW de puissance. Chaque groupe comporte une partie mobile, le rotor, d'une masse de 320 tonnes qui est composé de 40 électro-aimants et d'une partie statique, le stator. Le rotor effectue trois révolutions par seconde pendant les périodes de production. L'ensemble du groupe est refroidi par un système de tuyauterie faisant circuler de l'eau froide[4].

Des vannes sphériques gigantesques contrôlent l'arrivée d'eau dans chacune des unités de production de la centrale. Afin d'éviter les conséquences d'un coup de bélier, deux cheminées d'équilibre ont été installées, qui permettent d'équilibrer la pression lors de l'ouverture ou de la fermeture des vannes.

De construction plus récente — elle a été mise en service en 1989 — la centrale Manic 5 PA, à l'ouest du complexe, jouit d'une performance améliorée sur la première. Elle produit une puissance installée presque équivalente, de 1 064 MW, avec quatre groupes turbines-alternateurs. La puissance additionnelle par groupe s'explique par le diamètre supérieur des conduites forcées (d'un diamètre de 6 m plutôt que 5 m dans la plus vieille centrale). La hauteur de chute de Manic 5 PA (150 m) est identique à celle de l'autre centrale,

Les centrales de Manic 5 sont particulièrement utiles dans la régulation de l'offre et la demande d'électricité dans les grandes périodes de pointe électriques au Québec, qui surviennent généralement à l'heure du souper au mois de janvier. La mise en service de toutes les unités de production peut être faite entre 5 et 8 minutes. Le démarrage et l'arrêt des unités de production peuvent être contrôlés localement ou à partir d'un centre de commandement situé à Baie-Comeau.

Tension

La centrale génère une tension alternative de 13,8 kilovolts (kV) qui, après avoir traversé le transformateur élévateur, devient une tension de 315 kV. Celle-ci est augmentée à une valeur de 735 kV après transformation au poste de Micoua. Hydro-Québec est la première à avoir développé et utilisé une aussi haute tension pour le transport électrique car elle minimise la perte sur les longues distances entre le complexe Manic et les centres de consommations[5].

Histoire

Projet Manic-Outardes

Article détaillé : Projet Manic-Outardes.
Expédition hydrologique sur la rivière Manicouagan en 1919.

Durant les saisons estivales de 1919 et 1920, des expéditions hydrologiques sont conduites sur les rivières Manicouagan et Outardes qui se jettent dans le fleuve Saint-Laurent aux environs de Baie-Comeau. On évalue alors leur débit combiné à 40 millions de mètres cubes ce qui en fait l'un des plus importants systèmes hydriques au Canada[3]. Le harnachement de ce potentiel est donc très intéressant mais l'éloignement des grands centres et l'absence de réseau routier pour les atteindre ne permet pas de les développer à ce moment-là. De plus, les investissements pour construire des barrages dans cette région étaient prohibitifs.

Après la Seconde Guerre mondiale, les gisements de fer découverts dans la région et l'exploitation de la forêt donnent lieu à un formidable développement de la Côte-Nord. Des villes comme Sept-Îles et Baie-Comeau sont maintenant reliées au centre de la province par une route. En même temps, l'industrie demande de plus en plus d'électricité dans le sud du Québec et les techniques de transport d'électricité sur de grandes distances se sont améliorées.

En 1955, Hydro-Québec lance une campagne d'évaluation très poussée du potentiel hydroélectrique qui durera cinq ans. Ces études montrent le potentiel exceptionnel du site et mettent en évidence la nécessité de construire plusieurs barrages de manière à graduer le relâchement d'eau et ainsi profiter au maximum du dénivelé. Avant la fin de ces études, en 1959, le projet Manicouagan-Outardes est lancé, tellement les données préliminaires sont prometteuses[3]. On prévoit de construire cinq barrages sur la rivière Manicouagan (nommés Manic-1, Manic-2, Manic-3, Manic-4 et Manic-5) ainsi que trois sur la rivière aux Outardes (Outardes-2, Outardes-3 et Outardes-4). Manic-4 ne verra jamais le jour suite à une erreur de calcul : en effet, après la construction de Manic-5 et le début des travaux de Manic-3, les ingénieurs réalisent que le projet Manic-4 empiète sur le bassin Manic-3 et le barrage Manic-5.

Construction

À l'automne 1959, les installations des différents chantiers de barrages débutent. On construit également une route d'accès, des pistes d'atterrissage, des lignes de communication à micro-ondes et on débute la ligne de transport à haute tension qui servira à acheminer le courant vers les grands centres[3].

Les ingénieurs d'Hydro-Québec ont fait l'évaluation de plusieurs types de barrages pour ce projet. Les deux principaux retenus sont ceux à enrochements et à voûtes multiples. Les deux types ont une stabilité et une sécurité similaires mais le type à voûtes est moins coûteux. L'enrochement sera retenu pour les barrages plus modestes du projet mais ils choisissent le second type pour les autres[3]. Au printemps suivant à Manic 5, on commence les travaux d'enlèvement du sol pour atteindre la roche-mère, la construction des tunnels de dérivation, la construction du batardeau qui déviera la rivière vers ces tunnels afin d'assécher la rivière pour la construction du barrage. Ces travaux préliminaires prennent deux années et le 22 septembre 1962, la première coulée de béton s'effectue sur le barrage[3]. La construction se terminera au printemps 1964.

Les questions environnementales n'ont toutefois fait aucun l'objet d'un examen spécifique avant et pendant la construction. Ainsi, la réalisation d'un inventaire de la région inondée par la création du réservoir Manicouagan avait été proposée par des biologistes du Centre d'études nordiques de l'Université Laval. La proposition a cependant été déclinée par Hydro-Québec, qui «ne voyait pas alors l'intérêt d'une étude portant sur les poissons d'une région aussi éloignée»[6].

Mise en eau

La fin des travaux sur le barrage ne veut pas dire que Manic 5 est terminé. En effet, les tunnels des conduites de dérivation sont fermés et l'eau commence à s'accumuler derrière le barrage. On estimait qu'il faudrait au moins sept ans pour obtenir un volume d'eau commercialement exploitable et dix ans pour atteindre le plein potentiel.

On peut maintenant procéder à la construction de la centrale électrique et à la pose des turbines. Les travaux se terminent en 1968 et le premier ministre Daniel Johnson est l'invité d'honneur pour l'inauguration.

Autres informations

Il y a trois autres barrages sur la rivière Manicouagan : les centrales Manic-3, Manic-2 et Manic-1, située dans la ville de Baie-Comeau, qui sont toutes trois propriété d'Hydro-Québec. La société d'État québécoise a acquis une participation de 60 % dans la centrale McCormick, située à côté de Manic-1 le 13 mars 2009, pour la somme de 615 millions CAD[7].

Visites guidées

Hydro-Québec organise des visites guidées gratuites de la centrale de Manic 5.
La construction du complexe Manic-Outardes a eu un fort impact sur la culture québécoise des années 1960.

La centrale de Manic 5 est également une attraction touristique pour la ville de Baie-Comeau, située 214 km au sud de la centrale et du barrage. Hydro-Québec organise quatre visites guidées quotidiennes à l'intention des visiteurs, de la Fête nationale du Québec au 31 août[8]. La visite de 120 minutes comprend une session d'information sur le fonctionnement de la centrale et la construction du barrage, une visite de la salle des turbines et des gigantesques valves sphériques qui contrôlent l'alimentation en eau des unités de production et un moment sur la crête du barrage, qui offre une vue spectaculaire sur la vallée de la Manicouagan.

De Baie-Comeau, le visiteur doit emprunter l'étroite et sinueuse route 389. La centrale est à environ 3 heures de route.

Culture populaire

La construction de la centrale Manic-5 et du barrage Daniel-Johnson s'inscrit dans le contexte de la Révolution tranquille au Québec, une époque où « Hydro-Québec devient rapidement un symbole du nouveau nationalisme québécois et de la nouvelle stratégie économique de l'État », souligne l'historien Paul-André Linteau[9]. Dans ce contexte, l'avancement des travaux est suivi de près par le public et s'invite dans la culture populaire de l'époque.

Ainsi, le chanteur Georges Dor écrit son grand succès La Manic en 1966. La chanson relate les lettres d'un travailleur exilé au chantier. Elle décrit comment il se sent seul si loin de chez lui. Le « Si tu savais comme on s'ennuie à la Manic... »[10] a capturé l'imaginaire québécois de cette période. Cette chanson a été reprise par Bruno Pelletier dès 1998 (où on la retrouve sur son live de 2001 entre autres).

Le roman Terreur à la Manicouagan[11] de la série des Bob Morane paraît en 1965. Morane affronte Miss Ylang-Ylang et Roman Orgonetz, l'Homme aux dents d'or, à Manic 5 alors que ceux-ci veulent faire sauter le barrage. Le roman est lancé au siège social d'Hydro-Québec par son auteur, Henri Vernes, qui l'a écrit après avoir lui-même visité le site à l'invitation du ministère des Richesses naturelles du Québec et d'Hydro-Québec[12].

De son côté, un montréalais employé de Renault Canada, Jacques About, effectue une recherche pour son employeur afin de voir le potentiel pour l'importation de la Alpine au Canada. Malgré des résultats encourageants, Renault décide de ne pas poursuivre. About quitte l'entreprise pour fonder sa propre firme de construction automobile. Il fonde donc Automobile Manic Ltée en 1968 avec l'aide de Bombardier, la chaîne de supermarchés Steinberg's, le gouvernement du Québec et quelques autres investisseurs. Il construit une automobile sport deux places qu'il nomme la Manic GT espérant attirer les ventes au Québec. Celle-ci est dérivée du châssis et des composantes mécaniques d'une Renault 10 mais avec une carrosserie sportive en fibre de verre et elle sera vendue chez des concessionnaires Renault. Elle est construite dans une usine à Terrebonne en 1969 puis à Granby. La demande n'ayant jamais atteint le niveau désiré, la production cesse à la fin de 1971[13].

Notes et références

  1. Hydro-Québec, Rapport annuel 2009 : façonner l'avenir, Montréal, 2010, 115 p. ((ISBN 978-2-550-58098-0))
  2. Voir l'image « Plaque 2 Barrage Daniel-Johnson ».
  3. a, b, c, d, e, f, g et h Robert Dion, Jacques Lambert, Marcel Corbeau, Félicien Gagnon, Armour Landry et Jean Desraspes, Manicouagan, avril 1964 .
  4. (en) Hydroelectric Plants in Quebec, Industcards, juin 2006. Consulté le 2008-03-15.
  5. Trinôme Inc., « Chantiers : La route des pylônes », dans Documentaire de la chaîne Historia, 2006 [résumé] .
  6. Dumas 1979, p. 76
  7. Claude Turcotte, « AbitibiBowater annonce un plan de recapitalisation - La forestière vend à Hydro-Québec la centrale Manicouagan », dans Le Devoir, 14 mars 2009 [texte intégral (page consultée le 14 mars 2009)] .
  8. Le barrage Daniel-Johnson et la centrale Manic-5, Visites guidées gratuites, Hydro-Québec, 2009. Consulté le 2009-08-30.
  9. Linteau 1989, p. 466
  10. Georges Dor, « La Manic » sur Chanson du Québec, 1966. Consulté le 2010-01-30
  11. Henri Vernes, Terreur à la Manicouagan, Gérard & C°, 1965 .
  12. Mélanie St-Hilaire, « Bob Morane, ingénieur aventurier », Dossiers secrets, Québec Science. Consulté le 2007-09-02.
  13. MANIC: Les automobiles MANIC (1970) Ltée, Granby, Québec, Véhicules anciens du Québec. Consulté le 2007-09-02.

Voir aussi

Bibliographie

  • André Bolduc, Du génie au pouvoir : Robert A. Boyd, à la gouverne d'Hydro-Québec aux années glorieuses, Montréal, Libre Expression, 2000, 259 p. (ISBN 2-89111-829-4) 
  • André Bolduc, Clarence Hogue et Daniel Larouche, Québec, l'héritage d'un siècle d'électricité, Montréal, Libre Expression, 1989 [détail de l’édition] .
  • Pierre Dumas, « La maîtrise d'une nouvelle dimension: l'environnement », dans Forces, Montréal, no 48, 3e trimestre 1979, p. 76-85 
  • Paul-André Linteau, Histoire du Québec contemporain - Volume 2 : Le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal, coll. « Boréal Compact », 1989, 834 p. (ISBN 2-89052-298-5) 
  • Paul Paradis, Manic-Outardes, Montréal, Hydro-Québec, 1967, 52 p. .

Articles connexes

Liens externes

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