Centre hospitalier spécialisé du Bon Sauveur

Centre hospitalier spécialisé du Bon Sauveur
Centre hospitalier spécialisé du Bon Sauveur
Présentation
Coordonnées 49° 10′ 41″ N 0° 22′ 36″ W / 49.178042, -0.37671149° 10′ 41″ Nord
       0° 22′ 36″ Ouest
/ 49.178042, -0.376711
  
Pays Drapeau de France France
Ville Caen
Fondation 17201805
Organisation
Type Hôpital psychiatrique

Géolocalisation sur la carte : Caen

(Voir situation sur carte : Caen)
Centre hospitalier spécialisé du Bon Sauveur
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Centre hospitalier spécialisé du Bon Sauveur
Centre hospitalier spécialisé du Bon Sauveur

Le Centre hospitalier spécialisé du Bon Sauveur à Caen, couramment surnommé le Bon Sauveur ou le BS, est installé dans un ancien couvent transformé en hôpital psychiatrique à partir du XIXe siècle par la Congrégation des Filles du Bon Sauveur fondée dans la première partie du XVIIIe siècle.

Sommaire

Histoire

La double fondation de la Congrégation des Filles du Bon Sauveur

Le couvent des Capucins (en bleu) sur un plan de 1672

En 1720, Anne Le Roy fonde à Vaucelles, sur la rive droite de l'Orne, l'Association de Marie, une communauté non cloîtrée visant à reprendre le travail de la Visitation de Caen ; elle est rapidement surnommée le Petit Couvent. Établies rue du Four, elles déménagent en 1732 dans des bâtiments situées rue d'Auge[N 1]. Louis XV reconnait en 1734 cette communauté religieuse qui prend alors le nom de « Filles du Bon Sauveur », toutefois, ce n'est qu'en 1751 que le Parlement de Rouen enregistre les lettres-patentes du Roi. Elles ont la charge « des filles et femmes débauchées » que la police fait arrêter, ainsi que des filles protestantes dites repenties. Par la suite, elles commencent à accueillir des femmes aliénées.

Quand Pierre-François Jamet est nommé chapelain de la congrégation en novembre 1790, l'établissement est occupé par 23 religieuses, 25 pensionnaires, 12 dames en chambre et 16 aliénées[1]. En septembre 1792, la communauté est dispersée. Une partie s'établit dans une maison près de la place Saint-Sauveur, puis rue Saint-Martin à partir de 1799, et consacrent leur temps à l'éducation de quelques jeunes filles. L'autre partie reste dans les locaux de la communauté, rue d'Auge, d'où elles sont définitivement chassées en 1795 ; elles partent alors avec les malades à Mondeville[1]. Pierre-François Jamet fait le lien entre les deux entités de cette communauté éclatée.

En octobre 1804, les Filles du Bon Sauveur font l'acquisition de l'ancien couvent des Capucins[N 2]. À partir du 22 mai 1805, les quinze religieuses restantes s'y réunissent et reprennent leurs activités charitables. Elles n'ont alors à s'occuper que de deux pensionnaires et de douze aliénées[1].

Le développement de l'Hôpital du Bon Sauveur

Le Bon Sauveur et son environnement en 1870

Sous l'impulsion de l'abbé Jamet, l'asile reprend rapidement son essor et entre dans une véritable démarche thérapeutique[N 3]. Conçu à l'origine comme un simple lieu d'enfermement des marginaux et des inadaptés sociaux, le Bon Sauveur devient peu à peu un espace de soins où les aliénés peuvent recevoir un véritable traitement. En 1816, une importante école pour les sourds-muets est fondée dans la Communauté du Bon Sauveur. En 1818, le comte de Montlivault, préfet du Calvados, décide que les hommes aliénés, auparavant incarcérés à la prison de Beaulieu, seraient également admis au Bon Sauveur afin d'y recevoir des soins. Dans cette perspective, le conseil général du Calvados octroie des subventions aux sœurs afin qu'elles construisent de nouveaux bâtiments[1] , [2]. Le transfert des quarante malades n'a lieu qu'en 1820[1].

À partir de cette date, le Bon Sauveur se développe et devient un des plus importants établissements psychiatriques de France. En 1838, il est élevé au rang d'asile départemental. Selon Jean-Étienne Esquirol, « cet établissement est remarquable par son étendue et par sa bonne tenue ». Les hommes et les femmes sont alors strictement séparés. Deux bâtiments sont réservés aux hommes. Le plus important est réservé aux aliénés qualifiés de paisibles ; il est isolé par une enceinte plantée de tilleuls et des arcades servent de promenoirs. Le deuxième corps de bâtiment est destiné « aux idiots, aux aliénés en démence et aux épileptiques ». Enfin une section avec son jardin à part permet d'isoler les aliénés dit furieux. Les femmes sont accueillies dans un long bâtiment (cent toises) de trois étages. Le grand jardin devant cette aile et les cours à l'arrière de celle-ci sont divisés en quatre sections permettant de séparer les patientes en fonction de leur état. Une galerie permet également la circulation au rez-de-chaussée[2].

De 251 malades en 1829, l'établissement passe à 1 060 en 1876. À cette date, la population totale du Bon Sauveur atteint 1 720 personnes si on ajoute aux malades les 260 religieuses et novices, les 215 élèves des écoles pour sourds et muets, ainsi que le pensionnat pour jeune fille. Le maximum est atteint en 1899 avec 1 439 patients, ce qui fait du Bon-Sauveur le troisième hôpital psychiatrique de France[3]. Les Filles du Bon Sauveur ont fondé des instituts dans la France entière :

Elles sont également implantées en Irlande, au Pays de Galles, en Espagne, en Italie et à Madagascar.

Le Bon Sauveur pendant la Seconde guerre mondiale

En juillet 1942, les forces d'occupation allemandes évacuent l'hôpital et y installent un mois plus tard un Kriegslazarett (hôpital militaire).

En vertu du décret de loi du 11 juillet 1938, la ville est divisée en six secteurs dans lequel s'organisent l'action de la Défense passive. Des centres d'accueil sont ouverts pour que les réfugiés trouvent un abri et de la nourriture et pour qu'on organise leurs déplacements. Le Centre d’accueil n° 5 au Bon-Sauveur fait partie du secteur n°1. Dès le 6 juin 1944, 300 personnes se réfugient au Bon-Sauveur ; dix jours plus tard, on dénombre 1 250 réfugiés. Du fait de l'ordre d'évacuation, le chiffre baisse avant de remonter à nouveau après la libération de la rive gauche de la ville, le 9 juillet. Une semaine plus tard, le centre d'accueil est à nouveau vidé et ferme définitivement le 15 octobre.

Pendant la durée de la bataille de Caen, le Bon-Sauveur soignent les blessés qui affluent. Un bloc opératoire de trois salles d’opérations est ouvert dans le pavillon du Sacré-Cœur. L'établissement forme avec l'abbaye aux Hommes un îlot sanitaire, protégé des bombardements aériens. Toutefois les alliés, puis les allemands, lancent plus de 200 obus sur le site ; 50 morts, ainsi qu'une centaine de blessés, sont comptabilisés[5].

La laïcisation de l'établissement

Après la guerre, l'établissement reprend progressivement du service, malgré la réquisition des bâtiments qui ne sont totalement libérés qu'en 1956. Le domaine du Bon-Sauveur fait l'objet d'importants changements. Au sud, une partie de la Prairie appartenant à la Communauté est amputée tout d'abord par les Alliés pour la création d'un by-pass (l'actuel boulevard Yves Guillou), ensuite par la municipalité en 1956 afin de construire le lycée Malherbe. Dans les années 1950, les pavillons Sainte-Marthe et Sainte-Marie, devenues trop fragiles, sont détruis et les autres sont restaurés. En 1969, un vaste programme de reconstruction est élaboré. En mai 1974, le Conseil général transforme l'hôpital en établissement public. Le 1er janvier 1976, le Bon Sauveur devient officiellement le centre hospitalier spécialisé de Caen. Les nouveaux bâtiments, construits au sud du domaine, sont progressivement mis en service à partir de 1976.

Depuis 1984, les sourds et malentendants sont pris en charge par le Centre de rééducation de l'ouïe et de la parole à Bretteville-sur-Odon. La Congrégation des Filles du Bon Sauveur a quitté l'enclos situé dans l’ancien faubourg de la rue Caponnière. Le lycée Jeanne-d'Arc qui occupait une partie des locaux a déménagé dans le quartier de Beaulieu en 1998. Ce site, disposant de vastes jardins à deux pas du centre-ville, offre d’importantes opportunités.

Depuis 2004, l'établissement fait l'objet d'importants investissements inscrits dans le Plan Psychiatrie et Santé Mentale[6]. Ses activités sont désormais concentrées au sud du domaine. Plusieurs bâtiments construits dans les années 70 sont en cours de rénovation[7], et trois nouvelles constructions sont réalisées : le nouveau secteur administratif, accompagné d'un laboratoire et d'une pharmacie (en 2008), et deux nouveaux services : Lucien Bonnafé (30 lits), et l'Odyssée (81 lits en 2012)[8]. Afin d'accompagner la laïcisation de l'institution, les anciens bâtiments, restaurés par phases, sont rebaptisés. Ainsi l'ancien pavillon Sainte-Thérèse est aujourd'hui le Patio et le pavillon Notre-Dame a été renommé l'Intermezzo[9].

Une partie des locaux a d'ores et déjà été réaffectée. Ils abritent désormais la Direction régionale des Affaires culturelles. Des logements ont été aménagés dans les anciens locaux du lycée sur la place Villers. La Congrégation religieuse a vendu les locaux au groupe Eiffage qui y construit un ensemble de résidences de standing (280 logements), renommé « Caen grand parc »[10]. Le cloître, jugé sans valeur architecturale, a été détruit afin d'aménager un parc. La chapelle, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, sera préservée, sans qu'une affectation précise lui ait été donnée.

D’autres propositions ont été avancées. La Maison des États-Unis[11] devrait s’y implanter ainsi qu’une antenne de l'université du Texas pour l’accueil d’étudiants, de chercheurs et d’entreprises américains. Le Conseil général du Calvados prépare la création d’un hôtel maternel destiné à recevoir des familles mono-parentales.

D'autres projets ont été abandonnés. On pensait réunir tous les services de l'École des Beaux-Arts de Caen[12] mais il fut finalement choisi de construire un nouveau bâtiment sur la presqu'île portuaire. Le Conseil régional de Basse-Normandie souhaitait acquérir la chapelle pour y installer l’Orchestre régional de Basse-Normandie[13] mais ce dernier a déménagé dans les locaux de la Renaissance et de l'hôtellerie au Plateau sur la commune de Mondeville.

Personnalités internées au Bon Sauveur

Patrimoine architectural

Portail d'entrée

Portail sur la rue Caponière

L'entrée principale du Bon-Sauveur se situe au no 93 de la rue Caponière. On pénètre dans l'enceinte par un portail d'entrée datant du début du XVIIIe siècle. Légèrement en retrait par rapport à la rue, ce portail est constitué d'un mur avec bossages réguliers ouvert par une porte ; cette dernière est encadrée par quatre colonnes surmontées par des chapiteaux ioniques, le tout étant couronnée par une architrave avec agrafe, elle-même surmontée d'une corniche et d'un attique avec vaste table nue.

Ce portail donnait autrefois accès à l'hôtel Faudoas situé rue Saint-Jean. Ce dernier fut détruit en partie en 1833 par l'architecte départemental Harou-Romain pour ouvrir une nouvelle rue. Le portail fut alors démonté et remonté en 1834 à son emplacement actuel[14]. Il s'ouvre désormais sur une cour ouverte, derrière le chevet de la chapelle.

Chapelle

Cette chapelle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 septembre 2006[15].

En 1605, les Capucins se font construire une nouvelle chapelle à l'emplacement d'un premier lieu de culte construit à la fin du XVIe siècle et tombé en ruine. Jugée trop exiguë, cette nouvelle chapelle est transformée en infirmerie et la construction d'une nouvelle église est entamée en 1634. Les travaux se terminent en 1635 et l'église est dédiée en 1636. Elle reprend le vocable de l'ancienne chapelle dédiée à saint Michel et à saint Jacques le Majeur[16]. L'édifice prenait la forme d'une croix latine avec transept saillant et chœur en hémicycle.

Les dispositions intérieures ont ensuite été modifiées pour l'usage de la Congrégation des Filles du Bon Sauveur. Entre 1869 et 1873, Charles Auvray construit, perpendiculairement à l'ancienne église Saint-Michel-et-Saint-Jacques-le-Majeur, un grand bâtiment de style néo-gothique surmonté d'un clocher en charpente revêtu d'ardoises et bordé par deux galeries.

En 1956, Louis Rême reconstruit la vétuste chapelle à partir des fondations de l'ancienne église du XVIIe siècle tout en conservant les bâtiments du XIXe siècle. La décoration de l'ensemble est très simple. Reprenant la tradition classique, le plafond est orné de simple caissons. Les murs sont percés de hautes baies fermées par des dalles de verre. Trévedy conçoit les cartons et Gabriel Loire réalise les vitraux censés évoquer des mystères de la Foi. Dans l'abside, les vitraux des baies allongées alternent selon un rythme rapide des couleurs chaudes et froides. L’artiste a voulu ainsi exprimer les mystères de la Nativité, de la Rédemption, de l’Eucharistie et de la Résurrection[17]. À cette époque, l'ancien cloître des moines qui subsistait au nord-est de l'église est reconstruit également.

L'édifice est désaffecté depuis 1999. La chapelle en totalité, ainsi que la façade et la toiture correspondante du bâtiment d'honneur situé au nord de la cour d'honneur, sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 26 septembre 2006[18]. Il est prévu que Centre chorégraphique national de Caen Basse-Normandie s'y installe[19].

L'ancien asile

Corps principal de l'aile Saint-Jospeh

Les bâtiments de l'ancien quartier des hommes de l'asile construit au XIXe siècle font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 21 janvier 2010[20]. Sont protégées :

  • l'aile Saint-Joseph (façades et toitures de l'ensemble des bâtiments ainsi que l'escalier du bâtiment central, la galerie du rez-de-chaussée, les couloirs de distribution, la chapelle en totalité y compris le confessionnal) ;
  • l'aile Saint-Vincent (façades et toitures de l'ensemble des bâtiments) ;
  • l'aile Saint-Charles (façades et toitures de l'ensemble des bâtiments, ainsi que la cour avec le kiosque volière) ;
  • l'aile Saint-Jean-Baptiste (façades et toitures du bâtiment situé en continuité de l'aile Saint-Vincent).

Ces bâtiments ont été construits en plusieurs phases entre 1818, année où le préfet décide de transférer les hommes aliénés de la prison de Beaulieu, et 1875[21]. Le quartier Saint-Joseph est construit en 1818. Il est formé d'un corps de bâtiment principal et deux ailes en retour, l'ensemble formant un U. Entre 1840 et 1842, l'aile est est prolongée par une chapelle, accueillant aujourd'hui une salle de réunion de la direction des affaires culturelles. Les sœurs font également l'acquisition à la même époque de maisons à proximité de l’église Saint-Ouen. L'ensemble est réaménage pour former le quartier Saint-Vincent le long de la rue Saint-Ouen et perpendiculairement à la rue le quartier Saint-Jean-Baptiste pour les patients séniles.

Notes

  1. Ces locaux furent repris par les Capucins en 1859. Ils ont été détruits en 1944 et en partie reconstruits à l'identique (Localisation sur Wikimapia)
  2. Ce monastère a été fondé en 1577 sur le territoire du prieuré de Brécourt, offert par le cardinal Farnèse, alors abbé de l'Abbaye aux Hommes, dans la paroisse Saint-Ouen de Villers. Une portion de la rue Caponière actuelle s'appelait jusqu'en 1889 rue des Capucins.
  3. Pour son travail, Pierre-François Jamet a été béatifié le 10 mai 1987 par Jean-Paul II.

Références

  1. a, b, c, d et e Pierre-François Jamet, « Congrégation du Bon-Sauveur » dans les Mémoires de l'Académie royale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, Caen, A. Hardel, 1836, pp. 379–397 [lire en ligne]
  2. a et b Jean-Étienne Esquirol, Des maladies mentales considérées sous les rapports médical, hygiénique et médico-légal, Paris, Chez J-B Baillière, 1838, pp. 473–478
  3. Ouest-France, édition du 3 novembre 2008
  4. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1834, t. 34, p. 83 [lire en ligne]
  5. La vie à Caen pendant la bataille
  6. Plan Psychiatrie et Santé Mentale
  7. http://www.tendanceouest.com/actualite-8748-la-renovation-se-poursuit-au-chs-de-caen.html
  8. http://www.tendanceouest.com/actualite-14280-la-metamorphose-du-chs-caen.html
  9. Ouest-France, édition du 6 août 2009
  10. Ouest-France, édition du 7 août 2008
  11. Maison des États-Unis
  12. École supérieure des beaux-arts de Caen
  13. Site officiel de l’Orchestre régional de Basse-Normandie
  14. Philippe Lenglart, Caen, architecture et histoire, éditions Charles Corlet, Condé-sur-Noireau, 2008
  15. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA14000064 » sur www.culture.gouv.fr.
  16. Christophe Collet, Caen, cité médiévale : bilan d'histoire et d'archéologie, Caen, Caen Archéologie, 1996
  17. Alain Nafilyan, « La reconstruction des édifices religieux en Basse-Normandie après la Seconde Guerre mondiale » dans In Situ, n°11, 22 juillet 2009, [lire en ligne]
  18. Notice no PA14000064, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  19. Bulletin du conseil municipal : séance du lundi 12 juillet 2010 [lire en ligne]
  20. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA14000086 » sur www.culture.gouv.fr.
  21. Monuments historiques protégés en Basse-Normandie en 2010, Direction des affaires culturelles de Basse-Normandie, Caen, p. 12 [lire en ligne]

Bibliographie

  • Simon G.A. Chanoine, La mère Anne Le Roy et les origines du Bon Sauveur de Caen (1692-1781), Imprimerie Ozanne et Cie, 1953
  • Simon G.A. Chanoine, Bon Sauveur de Caen : l'Institut du Bon Sauveur de Caen, les origines et l'expansion d'une grande œuvre, Imprimerie Ozanne et Cie, 1957
  • Edmond Chrétien, Le Bienheureux Pierre-François Jamet, Serviteur des handicapés et recteur d'université, 1762-1845, (Epiphanie), Cerf, Paris, 1987
  • Pierre Morel, Du Bon Sauveur au CHS : deux siècles et demi de psychiatrie caennaise, Paris, Éditions du Lys, 1992
  • Comte d'Osseville, « Courrier des Œuvres - La Charité en province - Le Bon Sauveur de Caen » dans les Annales de la charité, Paris, Adrien Le Clere et Cie, 1862, p. 120 à 137
  • Vastel, Hygiène publique. Rapport statistique sur la maison d'aliénés du Bon-Sauveur de Caen, pendant les années 1829 et 1830, Paris, 1832 [texte intégral]

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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