Chalutier

Chalutier
Petit chalutier côtier du Croisic très compact
Chalutier hauturier, équipé pour la pêche sur le plateau continental ou en pleine mer

Un chalutier est un bateau de pêche qui doit son nom au filet qu'il utilise : le chalut.

Le chalutage a été fortement développé au XXe siècle, avec le soutien des États et d'instituts (comme Ifremer en France) devenant la technique de pêche la plus utilisée dans le monde, comptant pour plus de la moitié des captures mondiales[1]. Des chaluts équipent les bateaux-usines comme les bateaux plus traditionnels de pêche artisanale.

Sommaire

Typologie de navires

Ifremer retient la typologie suivante[1]

  • chalutiers de « petite pêche » (6 à 12 mètres) ;
  • chalutiers de pêche côtière (12 à 19 mètres) ;
  • chalutiers hauturiers (20 à 33 mètres) ;
  • chalutiers industriels (33 à 55 mètres) ;
  • chalutiers-congélateurs (> 50 mètres).

Le chalut

Chalut étalé sur le quai, derrière le portique d'un petit chalutier

Le chalut est le filet trainé par le chalutier. Il a une forme caractéristique en entonnoir, prolongé à l'ouverture par des ailes pour en élargir la portée. Il peut être tracté par un seul ou par deux navires (on parle alors de « chalutage en bœuf », expression évoquant les bœufs qui tiraient la charrue). Le chalut est trainé par des câbles d'acier appelés « funes ». Il est fermé à son extrémité (le « cul du chalut ») par un cordage dit « raban de cul ». Un système combiné de panneaux, de chaines (lest) et de lièges ou flotteurs plus techniques (dans le cas de la pêche dans les grands fonds) permet de maintenir béante son ouverture et d'en régler la forme et la profondeur. La dimension des mailles varie des ailes jusqu'au « cul de chalut ». Elle a été règlementée pour mieux sauvegarder les juvéniles.

Les indications du sondeur permettent de maintenir le filet entre la surface et le fond et de le positionner face à un banc de poissons grâce au sonar. Le sondeur sert à connaître la hauteur d'eau sous le bateau, la qualité des fonds et éventuellement à détecter les bancs de poissons. Il ne sert en aucun cas à maintenir le chalut à une certaine profondeur. Par contre, le sondeur de corde de dos, netsonde, permet de connaître la distance du chalut du fond et de la surface. À ce moment on agit sur la longueur de câbles (funes) filée afin d'ajuster le niveau du chalut par rapport à celui du banc de poissons. On peut également agir sur la vitesse du navire dans le même but.

Le chalutier peut traîner son chalut entre deux eaux (chalutage pélagique) ou sur le fond (chalutage de fond).

Types de chalut

Chalut pélagique

Le chalut pélagique permet de pêcher les poissons de pleine eau. Les chaluts pélagiques sont surtout employés pour la capture des poissons « bleus » (sardines, anchois, maquereaux, thons). Les merlus et cabillauds sont des gadidés vivant plutôt sur les fonds, et donc capturés par des chaluts de fonds.
Il peut y avoir confusion avec des chaluts dits « Naberan » qui sont des chaluts bœufs de fond à très grande ouverture. Ces chaluts sont de grandes dimensions avec une grande ouverture afin de capturer le plus de poissons possibles.

Chalut de fond

Comme son nom l'indique, ce chalut est positionné à proximité du fond. Les espèces ciblés sont dites « benthiques » (par exemple : cabillaud, lieu noir, merlan, églefin...).
Des chaluts spéciaux permettent depuis les années 1980 une pêche industrielle des poissons abyssaux : grenadiers (divers genres et espèces de poissons de la famille Coryphaenoides), empereurs, lingue bleue, lingue blanche, sabres (diverses espèces appartenant au genre Trichiurus).

Il y a trois façons de tenir un chalut ouvert lorsqu'il pêche.

  1. Avec une poutre fixée sur deux patins : chalut à perche. Le haut du filet (le dos) est fixé sur une poutre de bois ou de métal. Le bas du filet, lesté d'une chaine, est fixé en bas des patins et traine sur le fond. L'ouverture du chalut n'est pas très grande : largeur 3 à 6 m, hauteur selon la hauteur des patins. C’est le type le plus ancien, encore utilisé par les crevettiers, qui peuvent en trainer plusieurs à la fois, et dans quelques autres pêches (poissons plats type sole en Hollande par exemple). On peut en voir au port de Dunkerque, par exemple, ainsi qu'en Guyane, etc. Une seule fune suffit pour tirer un tel chalut.
  2. Avec des panneaux. De chaque côté du filet (sur les « ailes »), on fixe une large plaque de bois ou de métal qui va travailler à la façon d'un cerf-volant, mais « à l'envers », c’est-à-dire que lorsque le bateau avance, la pression de l'eau va le faire descendre. Il faut régler soigneusement l'incidence des panneaux pour qu'ils s'écartent bien, descendent bien ensemble, effleurent le fond sans s'enterrer ni au contraire soulever le chalut. Le dos du chalut est soulevé par des flotteurs, le bas est lesté par une chaine que l'on munit de rouleaux si le fond est rocheux, pierreux, etc.
  3. Entre deux bateaux. (voir section suivante).

Chalut-bœuf

Le chalut-bœuf (Pair trawling pour les anglophones) est traîné par deux bateaux. La manœuvre en est plus délicate mais il permet d'avoir de très gros chaluts dont la gueule est bien plus largement ouverte. Les chalutiers embarquent alternativement les prises. Ils sont par exemple utilisés par les pêcheurs de la Turballe et de Saint-Jean-de-Luz en France ou dans les pays scandinaves. C'est le mode de pêche qui capture le plus de cétacés en Manche où il est utilisé pour la pêche au bar.

Seul le Royaume-Uni a assuré un suivi indépendant, sur plusieurs années, des prises de cétacés par chalut en bœuf, démontrant un niveau des prises accessoires dépassant les seuils critiques pour le chalutage pélagique en bœuf en Manche. Lors de la saison 2003/2004, 169 dauphins communs ont ainsi été tués dans les chaluts (bœufs) anglais de cette zone (pour un total estimé de 439 dauphins pris pour tout le Royaume-Uni cette année là). La France assurant environ 5/6 de cette pêche, une extrapolation des taux de prises anglais donnerait un total d'environ 2 600 animaux tués en un an en France. Sur ces bases, le gouvernement britannique a demandé en 2004 la fermeture de cette pêche (en mesures d'urgence de la PCE). Cette demande a été refusée par l'Union européenne (UE)[2].

Ce chalutage est particulièrement efficace sur les espèces démersales. Dans les eaux, où le bruit d'un seul navire peut disperser les poissons, deux navires avançant de concert tendent à rabattre le poisson dans l'axe du filet, permettant des captures souvent considérablement supérieures à celles atteintes par le chalutage de fond. Le chalutage en bœuf ciblant COD au large de la côte de la Nouvelle-Angleterre ont rapporté en moyenne par navire de pêche, des captures de trois à six fois plus élevées qu'avec des chaluts simples[3].

Système de pêche

Schéma de principe du chalut de fond
La poche est hissée, avant d'être ouverte pour tri et préparation du poisson, qui arrive généralement mort sur le pont du fait de la forte variation de pression depuis le fond

Le filet est tracté par le navire (on dit faire « un trait ») de quelques minutes à quelques heures selon les stratégies de pêche du capitaine), puis remonté et hissé sur le pont. Un trait moyen de chalut dure 3 heures, à une vitesse de 2 à 4 nœuds. La « poche » est élinguée puis levée, le nœud de raban qui ferme le « cul » du chalut est défait et les prises se répandent sur le parc. Le filet une fois vidé est remis à l'eau rapidement pour un autre trait, l'équipage se charge alors du tri, de l'éviscération, du lavage et de la mise en glace. À bord des chalutiers industriels, les prises sont descendues dans l'entrepont qui renferme « l'usine ». Elles sont étêtées, éviscérées, lavées, mises en filets, enfin congelées et stockées. L'équipage s'aide de machines du type Baader (machine à éviscérer) pour la préparation du poisson. Les déchets frais sont rejetés directement à la mer.

Les bateaux

Les chalutiers sont les bateaux les plus utilisés dans la pêche et majoritaires dans les ports de pêche. On distingue les unités de pêche artisanale appartenant à un patron-pêcheur et les unités de grande pêche ou de pêche industrielle qui appartiennent à un armateur ou à une société d'armement.

Les chalutiers artisanaux

Les chalutiers artisanaux sont la plupart du temps spécialisés dans les espèces nobles de captures comme le colin, la daurade, la lotte, la sole ou la langoustine. En baie de Somme, on chalute la crevette grise. La campagne commence au mois de juin de l'aube jusqu'au milieu de l'après-midi. En Bretagne, la langoustine fait vivre la flottille la plus importante de France. Au Pays basque, l'anchois occupe une grande partie des chalutiers.

Les chalutiers de grande pêche

Article détaillé : navire-usine.

Ils effectuent des campagnes de plusieurs mois. Ces bateaux sont de véritables usines aménagées pour pêcher, traiter et surgeler le poisson. Le chalut de fond permet de capturer de 500 kg à plusieurs tonnes à chaque remontée du chalut. Le travail se déroule jour et nuit avec une remontée du chalut toutes les deux heures et demie, mais la raréfaction des ressources et l'extension des eaux territoriales des États côtiers ont privé depuis 1906 la grande pêche de ses secteurs privilégiés comme Terre-Neuve.

Les chalutiers surgélateurs sont apparus en France au début des années 80 et disposent d'une usine à la pointe de la technologie conforme aux normes sanitaires en matière de denrées alimentaires. Ces chalutiers mesurent plus de 50 mètres et sont spécialisés dans la pêche au merlan, au cabillaud, à l'églefin et au lieu noir. Une fois pêchés, les poissons sont éviscérés, nettoyés, coupés en filets, mis en boîtes, surgelés à -40 °C et enfin entreposés dans des cales frigorifiques. En une journée, quarante tonnes de poissons sont traitées et donnent environ 15 tonnes de produits finis.

Les chalutiers hauturiers

Ils pêchent le lieu noir en Mer du Nord, le maquereau et le chinchard en Manche, la sole, le merlu et la daurade dans l'ouest de la Bretagne et l'ouest de l'Irlande. Les poissons sont conservés dans la glace puis débarqués et vendus à la criée.

Les dangers du métier

Le principal danger est « la croche » : le chalut butte contre un obstacle : rocher, épave, conteneur coulé. Le filet va se déchirer, les funes peuvent être très tendues et se rompre, le navire peut gîter exagérément, voire chavirer. Autre danger pour l'équipage : les panneaux sont très lourds et peuvent blesser[4]. Il arrive aussi qu'à la mise à l'eau, le filet entraîne un homme à la mer. Enfin le chalut peut avoir pêché un engin explosif. Il arrive également qu'un sous-marin se prenne dans le chalut, faisant couler le bateau.

Histoire du chalut

Dans sa monumentale encyclopédie intitulée Histoire naturelle, Pline l'Ancien évoque déjà l'existence du targula, une sorte de filet de pêche qui était traîné sur le fond marin. En Europe, les premières références au chalutage apparaissent au XVIIIe siècle : Duhamel de Monceau décrit les chaluts et critique leur impact sur le milieu. Le chalutage semble être né de l'évolution de la technique de la senne de plage et de la drague.

Alors que les pêcheurs de La Rochelle utilisent depuis des générations des filets appelés dreige ou drague, ces derniers leurs valent la visite d'un inspecteur des pêches en 1727, notamment en raison du fait que l'usage de la drague a été interdit en avril 1726 par le roi Louis XV en raison des ravages qu'elle occasionnait sur la reproduction des poissons. Les filets n'ont cependant rien à voir avec la drague destructrice du même nom, et dont l'usage est prohibé, et le 27 décembre 1727, le roi en autorise donc l'usage, à la condition que le filet porte le nom de rets traversier ou chalut.

Les chaluts ressemblant aux chaluts actuels sont quant à eux représentés à partir de 1772.

Le maniement du chalut se faisait autrefois par le côté mais les chalutiers « de côté » sont de plus en plus rares, peu à peu remplacés depuis les années 1960 par des chalutiers de « pêche arrière » qui assure une meilleure mise à l'eau du chalut et une facilité de manœuvre et une sécurité accrue pour l'équipage. Ceci d'autant plus, que tous les apparaux de manœuvre (treuils et enrouleurs de chaluts, vire caliornes, treuils de bras) sont aujourd'hui hydrauliques ou électriques.

Impacts environnementaux

Chalutier en réparation (Treffiagat).

Il s'agit d'un mode de pêche efficace à la sélectivité variable, dépendant des zones fréquentées, mais aussi des maillages utilisés. Les caractéristiques des chaluts sont strictement encadrées par la réglementation communautaire, qui rend obligatoire, le cas échéant, des dispositifs sélectifs spécifiques (ex : panneaux de mailles carrées, grilles rigides) pour épargner des espèces ou des tailles spécifiques d'organismes marins.

Le chalut a fortement contribué à la raréfaction de la ressource par surexploitation. Après une forte régression du stock de poissons à faible et moyenne profondeur, dès les années 1970 en Russie, puis à la fin des années 1980 (en Australie et Nouvelle-Zélande), mais surtout dans les années 1990, des techniques ont été développées pour aller pêcher de plus en plus profond, et jusque dans les grands fonds au-delà de 1000 m à la recherche de nouvelles espèces à commercialiser comme le flétan noir, le sabre noir, l'empereur ou le grenadier. Dix ans après de premières pêches parfois quasi-miraculeuses, les scientifiques ont alerté les pouvoirs publics sur les menaces d'une activité non maîtrisée dans un environnement fragile. Depuis les années 2000, la pêche des espèces d'eau profonde est strictement et complètement encadrée pour les navires communautaires : quotas, efforts de pêche limités, permis de pêche spéciaux, mesures techniques, zones de protection des écosystèmes vulnérables, zones de protection des concentrations de poissons reproducteurs, interdiction de la pêche de l'empereur, suivi satellitaire (Vessel monitoring system), préavis de débarquement dans des ports désignés, etc. Depuis 2003, l'effort de pêche et le nombre de navires a très fortement diminué. Après des années de liberté destructrice, cette pêche est désormais maîtrisée et est considérée par les experts scientifiques comme ne menaçant plus les espèces capturées.

Le chalut de fond est contesté par certaines organisations car il faciliterait la surexploitation des ressources halieutiques et remettrait en suspension des sédiments (parfois toxiques) entretenant une turbidité défavorable à la vie (Voir images satellite /Chalutage des crevettes), tout en détruisant les fonds marins en les raclant, en arrachant algues et coraux en retournant les substrats d'animaux et plantes fixés. Certains pêcheurs estiment ne pas avoir plus d'impacts qu'un agriculteur entretenant son champ en le charruant, mais les résultats des premières études d'impacts du chalutage montrent qu'il a de réelles conséquences négatives. De grandes organisations non-gouvernementales (ONG) environnementales dont Greenpeace et WWF alertent et appellent à l'écosociocertification de la pêche avec des labels tels que le Marine Stewardship Council (MSC), et à une bonne gestion de la ressource halieutique pour éviter un suicide de la pêche. Une bonne partie des pêcheries labellisées MSC sont d'ailleurs des pêcheries chalutières, bien encadrées, bien gérées et aux impacts maîtrisés (ex : lieu noir Ouest Ecosse et Mer du nord). Comme toute technique d'exploitation des ressources naturelles, le chalut de fond doit être encadré pour éviter d'impacter les écosystèmes marins vulnérables et la surexploitation des ressources. De nombreuses évolutions ont marqué l'utilisation du chalut de fond en Europe, avec de constantes augmentations des maillages, des mesures de sélectivité, mais aussi des zones interdites à toute pêche démersale (toutes techniques confondues). L'Organisation des Nations unies (ONU), la Food and agriculture organization (FAO) et le monde scientifique ont depuis les années 1990 maintes fois alerté sur la surexploitation. Ces appels ne semblent que rarement ou tardivement entendus des pays qui contribuent le plus à la surpêche. Faute d'accord sur des critères, normes et contrôle de cette pêche, à l'initiative de la Nouvelle-Zélande qui voit ses stocks de poisson s'effondrer depuis 20 ans, une réunion internationale visant à créer une organisation régionale de gestion de la pêche, a à Renaca (Chili) en 2007 décidé un moratoire sur la pêche au chalut de fond (à partir du 30 septembre 2007) en haute mer, et uniquement dans le Pacifique sud. La Russie dont une flotte de pêche patrouille la région a dit refuser respecter cette interdiction[5].

De nombreux macrodéchets, voire des munitions immergées ou déchets jetés en mer depuis le début du XXe siècle sont dispersés et fragilisés par les chaluts. Depuis les années 1990, plusieurs pêcheurs en mer Baltique ont été brûlés par de l'ypérite en rejetant à la mer des munitions non-explosées datant de la Première Guerre mondiale trouvées dans leurs filets. Plusieurs centaines de sites, au large de l'Europe sont ainsi pollués par des séquelles de guerre. Sur nombre d'entre eux, la pêche est interdite, mais les courants marins peuvent localement faire rouler les obus sur le fond et les rendre accessibles.

Galerie

Compléments

Liens internes

Bibliographie

  • Le Dernier Voyage du Victor Pléven dans les eaux de Terre-Neuve, par Alain Guellaff. La dernière campagne morutière d'un grand chalutier malouin en 1992. ISBN 2841411958
  • Le Chalutier Téméraire : 55 hommes à bord, par Jean Tesson. La vie à bord d'un chalutier de grande pêche au sortir de la Seconde Guerre mondiale. ISBN 2841411834
  • Racleurs d'Océan, par Anita Conti. Une campagne de pêche à la morue, la Grande Pêche sur le chalutier fécampois Bois-Rosè en 1952.ISBN 2228895911

Liens externes

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Notes et références

  1. a et b IFREMER, Pour une pêche durable
  2. Rapport « Cetacean bycatch and pelagic trawling » (téléchargeable)
  3. Sainsbury, J.C. (1996) Commercial Fishing Methods (3e édition). Fishing News Books, Oxford, Royaume-Uni. ISBN:0852382170
  4. Vidéo de l'IMP Lorient - La Manœuvre de l'engin de pêche à bord des chalutiers
  5. Le Figaro 8 mai 2007
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