Charente Maritime

Charente Maritime

Charente-Maritime

Charente-Maritime
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Localisation de la Charente-Maritime en France
Administration
Région Poitou-Charentes
Préfecture La Rochelle
Préfet de département Henri Masse
Président du
conseil général
Dominique Bussereau (UMP)
Sous-préfecture(s) Jonzac
Rochefort
Saintes
Saint-Jean-d'Angély
Statistiques
Population totale 598 915 hab. (2006)
Densité 87 hab./km2
Superficie 6 864 km2
Subdivisions
Arrondissements 5
Cantons 51
Intercommunalités 25
Communes 472

Le département de la Charente-Maritime (en saintongeais Chérente-Marine) est un département français situé dans la région Poitou-Charentes.

L'Insee et la Poste lui attribuent le code 17.

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Histoire de la Charente-Maritime.
Fort Vauban à Fouras

Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir des anciennes provinces d'Aunis et de Saintonge, avec Saintes comme chef-lieu. Les habitants de la Saintonge et de l'Aunis ont fourni d'importants contingents d'émigrants qui se sont fixés en Nouvelle-France (Acadie et Québec). De nombreux mots du vocabulaire saintongeais subsistent dans le langage franco-canadien d'aujourd'hui.

En 1810, Napoléon à travers un décret impérial transféra le chef-lieu à La Rochelle.

Il porta le nom de Charente-Inférieure jusqu'au 4 septembre 1941. Ce sont les exportateurs de Cognac qui demandèrent le changement pour préserver la réputation de qualité de leurs produits[réf. nécessaire].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le département fut envahi par l'armée allemande et intégré à la Zone occupée. Afin de se prémunir contre un éventuel débarquement, les occupants confièrent à l'organisation Todt la mission de fortifier le littoral, ce qui explique les nombreux vestiges de blockhaus qui parsèment les côtes charentaises, notamment sur les plages de la presqu'île d'Arvert ou de l'île d'Oléron.

À la fin du conflit, seules deux poches de résistance allemande subsistaient dans le département : les poches de La Rochelle, au nord, et de Royan, au sud.
La ville de Royan fut presque entièrement détruite dans un bombardement de la Royal Air Force le 5 janvier 1945, mais ne fut libérée par les FFI qu'en avril de cette même année.
La poche de La Rochelle fut réduite le 9 mai 1945, suite à un accord signé entre l'amiral allemand Schirlitz et le capitaine de frégate français Meyer[1].

Administration

Carte représentant les cinq arrondissements de la Charente-Maritime et leurs chefs-lieux respectifs
Les 5 arrondissements de la Charente-Maritime et leurs chefs-lieux

Dans le domaine de l'administration territoriale, le département de la Charente-Maritime, qui résulte de la fusion des deux anciennes provinces de l'Aunis et de la Saintonge ainsi que d'une fraction du Poitou lors de la Constituante de 1790, est composé de la manière suivante :

La Rochelle est la préfecture de la Charente-Maritime depuis 1810.
  • Saintes fut préfecture du département depuis sa création en 1790 et ce jusqu'en 1810.
  • Avant les remaniements de la carte administrative en 1926, Marennes était également sous-préfecture.


Politique

Carte représentant les couleurs politiques des conseillers généraux de la Charente-Maritime suite aux élections cantonales de 2008
Étiquettes politiques des conseillers généraux de la Charente-Maritime suite aux cantonales de 2008
Article détaillé : Politique de la Charente-Maritime.

Géographie

Aspects généraux

La Charente-Maritime appartient administrativement à la région Poitou-Charentes. Située au cœur du littoral atlantique de la France, elle est limitrophe de cinq départements : la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente, la Dordogne et la Gironde. Deux régions bordent ses limites septentrionales et méridionales : les Pays de Loire et l'Aquitaine.

S'il est le deuxième département de Poitou-Charentes par sa superficie (6 864 km²)[2], il en est cependant le plus peuplé avec, en 2006, 598 915 habitants.

Le département forme la partie septentrionale du Bassin aquitain. Il est séparé du Massif armoricain par le Marais poitevin, au nord-ouest, et du Bassin parisien par le Seuil du Poitou, au nord-est. Son point culminant (173 mètres) se situe dans le bois de Chantemerlière (commune de Contré) dans le Nord-Est du département.

Aperçu du littoral de la Charente-Maritime

La Charente-Maritime possède une large façade maritime, tant sur l'océan Atlantique que sur l'estuaire de la Gironde.

La longueur totale de son littoral[3] est de 463 km dont 230 km proviennent des quatre îles de l'archipel charentais qui, du nord au sud (en longeant le littoral), sont les suivantes : , Aix, Madame et Oléron.

  • Entre le Pertuis Breton, au nord, et le Pertuis d'Antioche, au sud, s'étend l'île de Ré qui, avec 85,32 km², est la quatrième île de la France métropolitaine. Elle est reliée au continent par le plus long viaduc de France depuis 1988.
  • Au cœur du Pertuis d'Antioche, deux très petites îles "gardent" l'entrée de la vaste embouchure de la Charente. Au sud, sur la rive gauche du fleuve, se situe l'Île Madame qui, avec une superficie de 0,78 km², est la plus petite île de l'archipel charentais. Au nord, sur la rive droite, l'île d'Aix est à peine plus étendue que sa voisine ayant une étendue de 1,19 km². Cette île, qui a longtemps joué un rôle stratégique pour la défense de l'arsenal de Rochefort, est située à l'ouest de la pointe de la Fumée, qui constitue l'extrémité septentrionale de la presqu'île de Fouras.

Ces quatre îles, qui forment l'archipel charentais, cumulent une surface totale de 261,68  km².

Aperçu de l'hydrographie du département

Quatre fleuves tributaires de l'océan Atlantique arrosent le département :

  • la Sèvre Niortaise, tout au nord de la Charente-Maritime, sert de délimitation naturelle avec le département de la Vendée ;
  • la Charente coule au centre du département, c'est l'artère fluviale maitresse de la Charente-Maritime ;
  • la Seudre, qui est l'un des plus petits fleuves côtiers de France, se jette dans l'océan par un véritable bras de mer ;
  • la Gironde, qui correspond à l'estuaire de la Garonne, marque la limite méridionale avec le département de la Gironde.

Les principaux affluents de la Charente - dans le département de la Charente-Maritime - sont la Boutonne, rive droite, et la Seugne, rive gauche.

Étant un département littoral dont les marais occupent 1/5e de l'espace départemental, la Charente-Maritime est parcourue de très nombreux canaux d'irrigation.

Certains canaux ont été creusés spécifiquement pour la navigation servant aux transports de marchandises par voie fluviale, notamment :

Climat

Article détaillé : Climat de la Charente-Maritime.

Le climat dont bénéficie la Charente-Maritime est un climat océanique tempéré de type aquitain, marqué par un ensoleillement moyen assez important. La pluviosité y est modérée, les précipitations ne dépassant pas 1200 mm par an. Les températures, quant à elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver à +20 °C en été. Les hivers sont doux et pluvieux, mais en été, le climat peut être assez sec, si bien que des épisodes de sécheresse peuvent ponctuer certains étés.

Il existe toutefois un contraste entre le littoral, assez sec et ensoleillé et l'intérieur des terres, davantage pluvieux. La pluviométrie passe ainsi de 750 mm sur le littoral à 950 mm en Haute Saintonge.

Flore et faune

La Charente-Maritime est un département caractérisé par une grande richesse floristique et faunistique. Cela est dû à plusieurs facteurs.

  • Les spécificités climatiques que nous venons d'examiner.
  • La présence de sites naturels ou artificiels ayant des caractéristiques bien différenciés, ce qui laisse place à des écosystèmes riches en termes de biodiversité : marais, slikkes, schorres, pelouses calcicoles, falaises calcaires, vasières, estrans rocheux, dunes, prairies humides, estuaires, etc. La différence est grande entre le sud du département et les îles du littoral. Ce qui se repère d'ailleurs à travers la diversité des paysages.
  • L'existence de nombreuses réserves naturelles qui ont permis de préserver des habitats naturels[5], ainsi qu'une urbanisation et une emprise agricole encore assez modérées.
  • La présence de vasières et de marais situés sur la grande voie atlantique de migration qui drainent des populations importantes d'oiseaux, notamment nordiques.

Population

Aspects généraux

Le département de la Charente-Maritime recense 598 915 habitants en 2006, se classant au 37e rang des départements de la France métropolitaine, ce qui correspond à une position assez moyenne dans le territoire national. Cependant, il demeure de loin le plus peuplé des départements de la région Poitou-Charentes, rassemblant aujourd’hui plus de 34,7 % de la population régionale.

C’est un département moyennement peuplé, sa densité de population atteint 88 hab/km², contre 113 pour la France métropolitaine. Mais il est le plus densément peuplé des départements de la région Poitou-Charentes, dont la densité est nettement inférieure à celle de la Charente-Maritime (67 hab/km² en 2006).

Une analyse plus affinée de la répartition de la population sur le territoire départemental fait apparaître de fortes disparités de peuplement. Le littoral, densément peuplé et fortement urbanisé, supporte aisément la comparaison avec la moyenne nationale, tandis que la Saintonge continentale présente les mêmes caractéristiques de la France rurale et faiblement peuplée, à l’exception notable de la vallée centrale de la Charente, organisée autour de Saintes, et singularisée par un dynamisme démographique soutenu et régulier.

Historique de l'évolution démographique

L’évolution démographique du département se définit en quatre grandes périodes historiques, depuis la mise en place des recensements intercensitaires de population.

  • De la période napoléonienne jusqu’au Second Empire, le département a enregistré une croissance démographique remarquable et son premier maximum démographique avec une population de 481 060 habitants en 1861. Ce chiffre record n’a été dépassé qu’un siècle plus tard, en 1968.
  • S’ensuit une longue période de déclin démographique, fortement marquée par l’exode rural, malgré la vitalité des villes du département. Deux phases assez dissemblables apparaissent, dont la première se caractérise par une forte décroissance démographique, depuis la chute du Second Empire et le début de la IIIe République jusqu’au lendemain de la Première Guerre mondiale, puis un temps de stagnation démographique est observé dans l’Entre-deux-Guerres.
  • La quatrième période démographique correspond à une reprise vigoureuse et régulière de la croissance de la population qui ne s’est de nouveau accélérée depuis 1990.

Un département attractif

Si le vieillissement de la population est un phénomène global bien réel, devenant plus particulièrement préoccupant dans des secteurs ruraux frappés depuis longtemps par l'exode rural (Haute-Saintonge, la Double saintongeaise, Saintonge Nord-Orientale), la Charente-Maritime affiche depuis 1975 un solde migratoire positif qui n'a cessé de se renforcer depuis cette date et est à l'origine d'une croissance démographique constante à laquelle les principales villes du département ont largement contribué. La répartition de la population par tranche d'âge est cependant relativement inégale : de fait, les pôles économiques ou universitaires tendent à concentrer une population jeune, la situation apparaissant plus contrastée dans les stations balnéaires du littoral qui accueillent également une forte proportion de retraités, à l'instar de ce qui est observé sur le littoral méditerranéen (côtes d'Azur et languedocienne notamment).

Une urbanisation encore moyenne mais qui s'accélère

Le nouveau quartier des Minimes à La Rochelle, symbole de l'urbanisation moderne de la ville au début du XXIe siècle.

La Charente-Maritime est un département moyennement urbanisé. Son taux d’urbanisation approche les 60 % alors qu’il est des ¾ en France. Mais là encore, la distorsion entre le littoral et l’arrière-pays sur le plan de l’urbanisation est importante. Ainsi, sur les quatre premières agglomérations urbaines du département, trois sont situées sur le littoral (La Rochelle, Rochefort et Royan). De même, sur les 17 villes de plus de 5 000 habitants que compte le département en 2006, deux seulement appartiennent à la Saintonge continentale. Il en est également de même pour les 60 communes de plus de 2000 habitants en Charente-Maritime où, seulement, 11 sont situées dans cet espace géographique.

La trame urbaine du département est relativement bien équilibrée. A côté des quatre principales agglomérations urbaines, un réseau de petites villes est en place depuis longtemps et joue efficacement un rôle de relais entre le monde rural et les villes importantes du département. Cette situation particulière est due au fait qu’il n’existe pas de grande ville ou de métropole qui polarise à elle seule tout l’espace géographique du département.

Si la Charente-Maritime ne compte pas de grande ville, seule l’agglomération urbaine de La Rochelle dépasse les 100 000 habitants, avec 119 702 habitants[6] en 2006. Elle demeure la seconde unité urbaine de Poitou-Charentes, étant de plus en plus distancée par la capitale régionale, Poitiers (126 652 habitants[7] en 2006).

Trois autres agglomérations urbaines moyennes, de taille relativement comparable, font partie de l’armature urbaine majeure du département :

Elles occupent respectivement les 5e, 7e et 8e rangs dans le classement régional (Châtellerault avec 36 224 habitants[7] occupe le 6e rang, Cognac se situe au 9e rang régional avec 27 334 habitants[7]).

Saujon est la dixième ville de Charente-Maritime. Elle fait partie des villes les plus attractives du département.

Ce maillage urbain est complété par huit autres unités urbaines de plus de 5 000 habitants qui exercent un rôle essentiel dans leur zone géographique immédiate, servant également de pôles intermédiaires entre les campagnes et les principales villes du département. Les cinq plus peuplées dans cette catégorie sont par ordre décroissant :

Le quartier des Boiffiers à Saintes. Saintes est aujourd'hui la deuxième ville de Charente-Maritime et est au centre de la seconde aire urbaine du département.

Cependant, la Charente-Maritime, comme l’ensemble du territoire national, n’échappe pas au mouvement de concentration de la population, où les aires urbaines de La Rochelle (184 889 habitants en 2006)[11] et de Saintes (55 834 habitants en 2006)[12] tendent à s’élargir de plus en plus. Leurs influences urbaines respectives sur leurs propres régions, où se concentrent les activités économiques et où se multiplient les échanges, font qu’apparaissent maintenant deux grands ensembles interurbains en Charente-Maritime.

  • L’axe interurbain Saintes-Royan, déjà annoncé dans des études urbaines des années 1980, s’affirme comme le second ensemble de peuplement urbain du département.

Liste des principales villes du département

(chiffres de population au dernier recensement de l'INSEE de 2006) :

Ville Commune urbaine
La Rochelle 77 196 hab.
Saintes 26 531 hab.
Rochefort 26 299 hab.
Royan 18 202 hab.
Aytré 8 687 hab.
Saint-Jean-d'Angély 7 424 hab.
Lagord 6 986 hab.
Tonnay-Charente 6 960 hab.
Périgny 6 623 hab.
Saujon 6 281 hab.
Saint-Pierre-d'Oléron 6 177 hab.
Surgères 5 982 hab.
Châtelaillon-Plage 5 911 hab.
Nieul-sur-Mer 5 608 hab.
Dompierre-sur-Mer 5 275 hab.
Marennes 5 237 hab.
Saint-Georges-de-Didonne 5 059 hab.
Puilboreau 4 990 hab.
Marans 4 654 hab.
La Tremblade 4 499 hab.


  • Par ailleurs, 40 autres communes comptent plus de 2 000 habitants en 2006, soit 1 commune sur 8 en Charente-Maritime.

Liste des douze premières unités urbaines de la Charente-Maritime

Cette liste comprend les douze agglomérations urbaines de la Charente-Maritime de plus de 5 000 habitants au recensement de 2006 , ainsi que les quatre aires urbaines que compte le département (toutefois définies dans les limites territoriales de 1999 précisées par l'INSEE)[14]


Ville-centre Agglomération ou unité urbaine Aire urbaine
La Rochelle 119 702 hab. 184 889 hab.
Saintes 28 176 hab. 55 834 hab.
Rochefort 37 095 hab. 52 844 hab.
Royan 33 387 hab. 44 758 hab.
La Tremblade 9 620 hab.
Marennes 8 512 hab.
Saint-Jean-d'Angély 7 424 hab.
Saujon 6 281 hab.
Saint-Pierre-d'Oléron 6 177 hab.
Surgères 5 982 hab.
La Flotte 5 504 hab.
Dompierre-sur-Mer 5 272 hab.
Jonzac 5 194 hab.


  • Le taux d'urbanisation est relativement moyen en Charente-Maritime, de l'ordre de 55%[15] contre 74% au niveau national.

Économie


Article détaillé : Économie de la Charente-Maritime.
Poches d'huîtres sur une grève de Fouras

L'économie de la Charente-Maritime est en grande partie liée à son milieu naturel qui a favorisé une agriculture aux productions très variées (lait, céréales, vigne, fruits et légumes) et des activités maritimes aux ressources importantes (huîtres, moules , sel, poissons et crustacés). Un grand nombre de ces productions ont donné naissance à une industrie agro-alimentaire, mais le secteur industriel est peu développé, quoique modernisé et diversifié.

L'économie départementale est dominée par un puissant secteur commercial que renforce le tourisme qui est devenu l'activité majeure de la Charente-Maritime.

Mais il serait incomplet de ne pas mentionner l'importance du tertiaire supérieur, qui s'est considérablement renforcé pendant la dernière décennie, grâce à l'ouverture de l'Université de La Rochelle.

Une agriculture modernisée et performante

La Charente-Maritime est un département agricole dont une importante partie de ses productions est transformée sur place, ayant généré une industrie agro-alimentaire :

  • L'élevage laitier a donné naissance dès la fin du XIXe siècle à un mouvement coopératif laitier, dont le beurre Charentes-Poitou, élaboré aujourd'hui à Surgères, a contribué largement au renom du département.
  • La viticulture occupe une place très importante dans la partie saintongeaise de la Charente-Maritime, avec le célèbre Cognac et le Pineau. La viticulture charentaise produit également des vins de pays charentais, des vinaigres (vinaigrerie à La Tremblade) et des vins mousseux, afin de diversifier la vente des produits de la vigne.
  • Les céréales, qui ne sont pas seulement stockées dans des silos à grains, sont également transformées dans des minoteries ou dans des biscuiteries industrielles qui diffusent les "papy Brossard", fabriqué à Saint-Jean-d'Angély, les "madeleines" fabriquées à Pons par la Pâtisserie Colibri, ou encore la galette charentaise élaborée à Beurlay.
  • Les cultures légumières et maraîchères se sont développées dans les îles (pommes de terre et asperges de l'île de Ré), dans les vallées de l'Arnoult (culture du haricot blanc, la "mojette" de Saintonge) et de la basse Charente autour de Tonnay-Charente, ainsi qu'autour des grandes villes, tandis que les cultures fruitières se sont surtout développées en Saintonge, dans la région de Saintes où sont récoltés les pommes "Belchard", les kiwis, les melons charentais, ces derniers sont également produits dans l'île d'Oléron et près de Royan, à Semussac.

Les ressources de la mer

La Charente-Maritime dispose d'une importante façade maritime qui lui a permis depuis longtemps de produire des richesses locales encore en exploitation aujourd'hui.

  • La pêche est pratiquée principalement dans trois ports de pêche (La Cotinière, La Rochelle et Royan). Le port de La Cotinière est le 8e port de pêche de la France métropolitaine et le premier port de pêche de la Charente-Maritime. Ces trois ports sont tous équipés et modernisés (criées, usines à glace).
  • Les huîtres de Marennes-Oléron sont produites principalement dans l'estuaire de la Seudre, de L'Éguille à Marennes et La Tremblade, et dans l'île d'Oléron, ainsi que dans l'Île de Ré. Fouras est le premier centre producteur national de naissains d'huîtres. La Charente-Maritime est devenue de loin le premier producteur national d'huîtres, écoulant en moyenne 40 % de la production nationale.
  • Les moules constituent également une très importante source de richesse qui a fait de la Charente-Maritime un des premiers producteurs national. La mytiliculture est pratiquée dans la baie de l'Aiguillon, autour de Charron, située au débouché de l'estuaire de la Sèvre Niortaise, au nord de la Rochelle (entre L'Houmeau et Esnandes), dans la presqu'île de Fouras, ainsi que dans les îles (Oléron et Ré).
  • Le sel, qui a fait autrefois la fortune des côtes de l'Aunis et de la Saintonge, est encore en exploitation dans les marais salants de l'île de Ré.

Un secteur industriel innovant

Certes, le secteur industriel est peu développé en Charente-Maritime où il n'existe pas de grandes concentrations industrielles comme dans le Nord et l'Est de la France. Mais il s'est modernisé et diversifié, s'étendant sur une gamme assez variée d'activités qui sont concentrées essentiellement dans le quart Nord-Ouest du département (bipôle La Rochelle-Rochefort, axe Surgères-Aigrefeuille-d'Aunis) et est diffus dans quelques villes de la Saintonge (Saintes, Pons, Saint-Jean d'Angély) ainsi qu'en milieu rural.

Les entreprises industrielles sont majoritairement des PME qui ont su s'adapter aux exigences du monde moderne et de la mondialisation et nombre d'entre elles travaillent à l'exportation, d'autres cultivent l'innovation technologique dans des bureaux d'étude performants.

Trois secteurs de la production industrielle sont représentés majoritairement en Charente-Maritime.

Les bases d'une industrie lourde sont toujours présentes dans le département même si elles ne sont pas représentées par de grosses usines de production :

L'industrie des biens d'équipement est relativement bien représentée dans le département et elle constitue la branche industrielle la plus pourvoyeuse d'emplois. C'est dans ce secteur de l'industrie que se trouvent les plus grosses unités de production :

  • Fabrication de matériel ferroviaire à Aytré, aux portes de La Rochelle (Alstom où sont construits les TGV et tramways) et maintenance ferroviaire régionale à Saintes (ateliers ferroviaires de la SNCF).
  • Équipements automobiles à Périgny, aux portes de La Rochelle (DELPHI) et à Rochefort (KPI)
  • Industrie aéronautique concentrée à Rochefort (EADS-SOGERMA, SIMAIR, Malichaud S.A)
  • Fabrication d'équipements mécaniques variés (matériel de levage (CEFAM) et constructions électrotechniques (SAINTRONIC) à Saintes, matériel de climatisation (WESPER) à Pons, bennes à ordures (SEMAT) à La Rochelle, matériel agricole (AGROMA) à Matha, maintenance industrielle (Wartsila) à Surgères).

Le domaine de l'industrie légère qui réalise des biens de consommation courante et intermédiaires est un secteur où les activités sont diversifiées :

Le trafic maritime

Disposant d'une ouverture maritime accessible aux navires de commerce, le département de la Charente-Maritime dispose de trois ports de commerce par lesquels s'effectue l'essentiel du trafic maritime départemental et régional.

Les produits pétroliers, les bois tropicaux, les papiers et pâtes à papier, les produits phosphatés et bien d'autres marchandises sont importés majoritairement des pays de l'Europe et de l'Afrique tandis que les productions industrielles et agricoles régionales sont en partie exportées par voie maritime par les trois ports de commerce de Charente-Maritime qui, ensemble, totalisent un trafic portuaire annuel approchant les 8 millions de tonnes.

La Pallice est le huitième port de commerce de France
  • Grand port maritime de La Rochelle, 8e rang national, mais 1er port importateur de bois tropicaux de France et 2e port exportateur national de céréales. C'est l'unique port maritime en eau profonde sur la façade Atlantique de la France, pouvant recevoir des navires de plus de 250 000 tonnes.

Un secteur tertiaire prédominant

Le secteur tertiaire est devenu prédominant d'une part en raison d'une tradition commerciale fort ancienne et d'autre part par l'importance de plus en plus accrue de l'économie touristique.

Le centre historique de Saintes. Saintes est une des principales villes commerciales la Charente-Maritime.
  • Le commerce, qui est l'apanage des grandes villes, s'est considérablement modernisé. Saintes abrite aujourd'hui l'un des plus importants sièges nationaux du mouvement coopératif épicier (COOP ATLANTIQUE). La ville abrite d'autres commerces importants (négoce de matériels agricoles, négoce d'eaux de vie de cognac, négoce de produits alimentaires pour animaux) dont l'influence dépasse largement les limites du département.
  • Le secteur des transports, stimulé par le commerce et la position de transit du département dans le centre-ouest de la France, occupe également une place importante dans l'économie départementale, principalement à Saintes (carrefour autoroutier, routier et ferroviaire) et à La Rochelle (port de commerce de La Pallice, premier aéroport régional entre Loire et Gironde).
  • Le commerce a généré un important secteur bancaire où Saintes est un centre financier où siège la banque interdépartementale du Crédit Agricole tandis que La Rochelle abrite le siège régional du Crédit Maritime.
  • Le secteur administratif est fortement concentré à La Rochelle qui abrite les services préfectoraux et les grandes administrations départementales dont certaines sont également présentes à Saintes.
  • L'Armée occupe une place non négligeable en Charente-Maritime et est concentrée dans les trois premières villes du département (Pension des Armées à La Rochelle, écoles techniques de l'Armée de l'air sur les bases aériennes militaires de Rochefort-Saint-Agnant et de Saintes-Les Gonds).

Le tertiaire supérieur

Le secteur du tertiaire supérieur s'est beaucoup renforcé en Charente-Maritime depuis la fin du XXe siècle, il concerne trois domaines de compétence très élaborés.

  • Tout d'abord dans le domaine de l'enseignement supérieur, la Charente-Maritime a su diversifier une offre variée de formations supérieures. En premier lieu, l'Université de La Rochelle a été ouverte en 1993. Celle-ci encadre plus de 6 500 étudiants dans ses différentes disciplines. De grandes écoles fonctionnent également à La Rochelle en prolongement de l'Université (Sup de Co, EIGSI, ESICS, Isfac) ainsi que l'IUFM, tandis que Surgères est devenue le pôle agronomique supérieur de la Charente-Maritime avec l'ENILIA-ENSMIC[16]. De plus, certains lycées du département ont ouvert des sections de l'enseignement technologique supérieur (STS) où sont dispensés des BTS afin de former des centaines d'étudiants à la qualification de techniciens supérieurs (Lycées de La Rochelle, Rochefort et Saintes) et des classes préparatoires pour l'entrée dans les grandes écoles (La Rochelle). Enfin, à La Rochelle, plus d'un millier d'étudiants sont formés chaque année dans les cinq IUT dépendant de l'Université. Par ailleurs, du fait de l'importance du tourisme, la Charente-Maritime offre des formations supérieures en linguistique : le C.A.R.E.L. de Royan et l'Institut d'Etudes Françaises de La Rochelle, qui sont deux établissements dépendant de l'Université de Poitiers, dispensent des formations en langues étrangères et en français à des milliers d'étudiants chaque année.
Le pôle Sciences et Technologie de l'Université de La Rochelle.
  • Enfin, la recherche et le développement (R&D) est également très présente dans le département, où un certain nombres d'usines performantes et innovantes ont développé des bureaux d'étude et d'ingénierie. A Aytré, l'usine Alstom axe ses recherches dans le domaine du matériel ferroviaire à grande vitesse, à La Rochelle, l'entreprise PERROTIN AUTOMATION se spécialise dans le domaine des techniques maritimes du off-shore, à Périgny, les laboratoires LEA VITAL poussent la recherche dans le domaine de la biologie alimentaire ou encore Colibri à Pons dans le domaine de la biscuiterie et de la pâtisserie industrielle, à Rochefort, EADS-SOGERMA possède un important bureau d'ingénierie dans le secteur de l'aéronautique, à Aigrefeuille-d'Aunis, la recherche dans le secteur du nautisme est menée par Fountaine-Pajot, à Saintes, l'ex entreprise CIT-Alcatel, devenue Saintronic, a développé la recherche dans les applications électrotechniques. Bien d'autres entreprises ont développé le secteur de la R&D, afin de s'adapter à un marché de plus en plus concurrentiel et où les défis de la mondialisation poussent les entreprises à toujours plus innover et accroitre leur avance technologique. Les CRITT[18] renforcent également la recherche appliquée dans les différentes activités industrielles du département, notamment à La Rochelle (recherche et application industrielle dans le domaine de l'agroalimentaire) et à Rochefort (recherche sur l'application des matériaux composites). Ces centres d'analyses techniques sont complétés par d'autres laboratoires industriels de recherche à La Rochelle dont celui de recherche pour l’architecture et l’industrie nautique (C.R.A.I.N.)[19].

Un taux de chômage encore élevé

Le taux de chômage du département est supérieur à la moyenne nationale, mais diminue plus fortement qu'à l'échelle nationale : de 11,1% en 2004, il est passé à 9,6 % en 2006, avec une baisse de 11,4 % entre 2005 et 2006, ce qui est supérieur à la baisse régionale (-11,1 %) et à la baisse nationale (-10 %).

Voies de communication et transports

Le département de la Charente-Maritime a de tout temps été un territoire de passage entre le Nord et le Sud, et ce, depuis ses origines antiques.

Aujourd'hui, le département a considérablement modernisé ses infrastructures de communication (voies ferrées, routes et autoroutes) et a accru son rôle de transit et d'échanges, appelé à se développer davantage encore avec les projets d'électrification des voies ferrées et de modernisation des routes.

Le réseau ferroviaire

Sur le plan des communications ferroviaires, la Charente-Maritime est relativement bien pourvue, où toutes les grandes villes du département La Rochelle, Saintes, Rochefort et Royan sont bien desservies, ainsi que quelques villes moyennes et petites (Surgères, Saint-Jean-d'Angély, Saujon, Pons, Jonzac).

Le département est desservi depuis 1993 par le TGV à Surgères et La Rochelle.

Une autre artère ferroviaire d'importance régionale, la voie ferrée Nantes-Bordeaux, traverse la Charente-Maritime du nord au sud en desservant les gares principales de La Rochelle, Rochefort et Saintes.

Cette dernière ville est un important carrefour ferroviaire d'où partent des lignes en direction d'Angoulême, Bordeaux, Royan, La Rochelle et Niort. Ces voies ferrées font l'objet d'un important programme de modernisation ferroviaire pour accueillir prochainement le TGV en direction de Royan, d'une part, via Niort et Saintes et, d'autre part, via Angoulême et Saintes.

Le réseau routier et autoroutier

Deux autoroutes, l'A10 (Paris-Bordeaux via Saintes), dénommée "l'Aquitaine", et l'A837 (Saintes-Rochefort), desservent le département.

De plus, un projet de tronçon autoroutier qui devrait relier Rochefort à Fontenay-le-Comte est à l'étude. Il prolongerait l'actuelle A837 mise en service entre Saintes et Rochefort.

Le département de la Charente-Maritime a considérablement modernisé son réseau routier en aménageant des voies express - ou routes à 2x2 voies - entre La Rochelle et Niort (N 11), entre La Rochelle et Rochefort (D 137) et entre Saintes et Saujon (N 150), ainsi qu'entre Rochefort et Saint-Agnant (D 733).

De plus, une section de la N 141 entre Saintes et Cognac[20] est à 2x2 voies, elle s'inscrit dans le vaste projet de la RCEA (Route Centre-Europe Atlantique) qui est de relier le littoral charentais à Lyon et l'Europe via le Massif Central. L'A837 entre Saintes et La Rochelle fait aussi partie de la RCEA.

La modernisation du réseau routier s'est également accomplie par la réalisation d'importantes rocades urbaines qui contournent les principales villes du département que sont La Rochelle, Saintes, Royan et Rochefort, ainsi que les villes moyennes, dont quelques-unes sont de véritables carrefours routiers Saint-Jean-d'Angély, Saujon, Surgères, Marennes, Pons.

Les ponts-viaducs

Enfin, des ponts-viaducs[21] relient les principales îles au continent et franchissent des fleuves qui ont longtemps constitué de sérieux obstacles aux communications routières :

  • l'île d'Oléron est reliée au continent depuis 1966 ; c'est le premier pont-viaduc de France à avoir été construit pour relier une île au continent. Il est demeuré longtemps le plus long pont de France.
  • l'estuaire de la Seudre est franchi par un pont depuis 1972 et relie les agglomérations urbaines de Marennes (rive droite) et de La Tremblade (rive gauche).
  • l'île de Ré est reliée au continent depuis 1988. C'est le plus long pont de France.
  • le fleuve Charente est franchi par un pont-viaduc à 2x2 voies, qui a été construit en 1991, et qui relie les villes de Rochefort (rive droite) et d'Echillais (rive gauche). C'est le dernier pont à avoir été édifié en Charente-Maritime.

Les aéroports

La Charente-Maritime possède deux aéroports principaux :

  • Le département possède un aéroport de dimension régionale avec l'aéroport de La Rochelle - île de Ré, qui avec 220 000 passagers par an, est la plus importante plateforme aéroportuaire entre Loire et Gironde.
  • L'aéroport de Rochefort-Saint-Agnant, second aéroport du département, est soumis à un projet de modernisation. La mise en œuvre de ce projet devrait permettre de répartir plus équitablement le transit des voyageurs, tant vers les communes du littoral que celles situées à l'intérieur des terres. Cependant, le but visé par le Conseil général de la Charente-Maritime est d'en faire à terme le principal aéroport de tout le Centre-Ouest de la France.

Les voies de navigation en eaux intérieures

La Charente-Maritime comprend plusieurs types de voies d'eaux intérieures, ayant permis ou permettant une navigation (principalement de plaisance).

Les transports par bacs

Sur le département sont mis en place quatre bacs, dont deux sont des liaisons fluviales et les deux autres sont maritimes.

  • Les liaisons fluviales :

Deux passages d'eau existent sur la Charente en amont de Saintes, entre les communes de Chaniers et Courcoury et entre celles de Dompierre-sur-Charente et Rouffiac. Ce dernier est dénommé le "Châ p'tit va loin".

Il s'agit d'une activité ancienne qui, par son caractère local, est fortement prisée par les touristes pendant la saison estivale, mais elle ne génère pas d'activités intenses comme sur le littoral où existent deux importantes liaisons maritimes.

  • les liaisons maritimes :

Une liaison quotidienne par bac est assurée entre Fouras, à la Pointe de la Fumée, et l'Île-d'Aix.

Une autre liaison par bac est située sur l'estuaire de la Gironde, reliant Royan et Le Verdon.

Ces liaisons maritimes transportent annuellement des centaines de milliers de passagers, dont une très grande part pendant la période estivale.

Avant la construction des viaducs d'Oléron et de , des services de bacs reliaient ces deux îles au continent, l'un reliait l'île d'Oléron depuis Bourcefranc-le-Chapus et l'autre assurait la liaison entre l'île de Ré et La Rochelle.

Tourisme

La Ronde de nuit à La Rochelle [3]
Article détaillé : Tourisme en Charente-Maritime.

Des conditions climatiques particulièrement clémentes, un important patrimoine architectural et environnemental, le tout conjugué à l'attractivité du littoral font du département un lieu de villégiature apprécié. Parmi les sites emblématiques du département, notons ainsi le vieux-port de La Rochelle, la cité de Brouage, les citadelles de Ré et d'Oléron, les stations balnéaires de Royan, Fouras et Châtelaillon ou les villages de Talmont-sur-Gironde, de Mornac-sur-Seudre, de La Flotte et d'Ars-en-Ré, lesquels ont obtenu le label des plus beaux villages de France. Enfin, Saintes et Rochefort sont toutes deux classées comme villes et pays d'art et d'histoire en raison de la concentration de monuments historiques que l'on peut y observer.

Le département compte également plusieurs pôles natures, un parc naturel interrégional, le Marais Poitevin (lequel s'étend également sur les départements de la Vendée et des Deux-Sèvres) et une réserve ornithologique, la Réserve naturelle du Marais d'Yves.

Plusieurs lieux du département sont inscrits au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco : la citadelle de Saint-Martin-de-Ré, la basilique Saint-Eutrope de Saintes, l'hospice des pèlerins de Pons et l'église Saint-Pierre-de-la-Tour d'Aulnay.

Culture

Article détaillé : Culture en Charente-Maritime.

Le parler de la Charente-Maritime est le saintongeais, qui a été reconnu le 27 février 2007 par le ministère de la Culture, Langue régionale de France sous le terme de langue saintongeaise.

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Médias

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Liens internes

Liens externes

Notes et références

  1. Sources : Le Journal des propriétaires de l'île de Ré, numéro spécial, 2005
  2. Il se situe en effet après le département de la Vienne qui s'étend sur 6 990 km² - [source : INSEE ]
  3. Données chiffrées fournies par le SPLAF de la Charente-Maritime - Volet 2 : description
  4. Données statistiques du SPLAF de la Charente-Maritime - Volet 2 : Description
  5. Le département compte 4 réserves naturelles nationales et 4 réserves naturelles régionales en 2009 [1]. En 2003, la superficie des réserves naturelles atteignait 2992 ha, ce qui était la plus grande superficie des départements du littoral atlantique [2]
  6. a , b  et c Ce chiffre de population est celui qui est établi dans les limites de l'unité urbaine définie par les services de l'INSEE en 1999 - Voir : Population et évolution des grandes communes de Poitou-Charentes, de leur aire urbaine et de leur EPCI
  7. a , b  et c Ce chiffre de population est celui qui est établi dans les limites de l'unité urbaine définie par les services de l'INSEE en 1999
  8. Ce chiffre de population est celui qui est établi dans les limites de l'unité urbaine définie par les services de l'INSEE en 1999. Cette unité urbaine comprend les communes urbaines de Saintes et Les Gonds. En 2006, elle devrait intégrer au moins deux nouvelles communes, savoir Bussac-sur-Charente et Fontcouverte, ce qui porterait l'agglomération urbaine à 31 496 habitants - Voir : Population et évolution des grandes communes de Poitou-Charentes, de leur aire urbaine et de leur EPCI
  9. Ce chiffre de population est celui qui est établi dans les limites de l'unité urbaine définie par les services de l'INSEE en 1999. L'unité urbaine de La Tremblade comprend outre la commune éponyme les communes urbaines de Arvert et de Etaules
  10. Ce chiffre de population est celui qui est établi dans les limites de l'unité urbaine définie par les services de l'INSEE en 1999. L'unité urbaine de Marennes comprend les communes urbaines de Marennes et de Bourcefranc-le-Chapus.
  11. Ce chiffre de population est celui qui est établi dans les limites de l'aire urbaine définie par les services de l'INSEE en 1999. Il est évident qu'une extension de cette aire urbaine est à envisager. Elle pourrait alors rassembler plus de 250 000 habitants si l'aire urbaine de Rochefort y est intégrée
  12. Ce chiffre de population est celui qui est établi dans les limites de l'aire urbaine définie par les services de l'INSEE en 1999. Cette aire urbaine devrait aujourd'hui rassembler une cinquantaine de communes et environ 72 000 habitants
  13. Défini par l'INSSE dans le cadre des "espaces urbains", celui de Poitiers-Châtellerault comptait 277 658 habitants en 1999 et occupait alors le 21e rang en France - Consulter : espace urbain
  14. Faute d'information plus récente, les limites des agglomérations et aires urbaines retenues ici sont celles de 1999. Il est cependant manifeste que les unités urbaines et autant que les aires urbaines de La Rochelle, Saintes, Rochefort et Royan se sont nettement étendues depuis leur délimitation respective de 1999.
  15. Ce chiffre est provisoire, il correspond à celui de la délimitation de 1999. En principe, avec les redéfinitions des délimitations urbaines qui devraient concerner une dizaine d'unités urbaines et l'apport d'une dizaine d'autres communes dans la catégorie commune urbaine, le taux de population urbaine devrait vraisemblablement se situer autour de 60%, ce qui, il est vrai, demeure nettement inférieur à la moyenne nationale.
  16. A Surgères, il s'agit de l'Ecole Nationale de l'Industrie Laitière et des Industries Alimentaires (ENILIA) et de la formation des techniciens supérieurs de la meunerie qui est l'unique école de France dans ce domaine (ENSMIC)
  17. Institut du littoral et de l’environnement.
  18. Le sigle des C.R.I.T.T. signifie Centre Régional d'Innovation et de Transfert Technologique. Ce sont des acteurs importants pour accompagner la recherche technique en entreprise, largement financés par les pouvoirs publics, notamment la région
  19. Le CRAIN de La Rochelle (Centre de Recherche, d'Application et d'Innovation pour l'industrie Nautique), existe depuis les années 1970 et a apporté un constant accompagnement dans les innovations du nautisme rochelais. C'est le fleuron de la recherche technologique dans le domaine de la voile
  20. Cette portion de route, d'une dizaine de km, se situe entre la commune de Dompierre-sur-Charente et la limite des départements de la Charente-Maritime et de la Charente
  21. consulter notamment Liste de ponts de la Charente-Maritime
  22. (fr) « Un nouveau logo pour la Charente-Maritime » sur lepetiteconomiste.com, 11 novembre 2008
  23. Limousin Poitou-Charentes France 3
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