Charles De Fieux De Mouhy

Charles de Fieux de Mouhy

Charles de Fieux, chevalier^[1] de Mouhy, né le 9 mai 1702 à Metz et mort le 29 février 1784 à Paris, est un romancier français.

À Paris, en 1735, il cherchait à vivre de sa plume et, en 1736, il se mit à la solde de Voltaire pour lui envoyer des nouvelles de ce qui se passait, pour soutenir ses pièces de théâtre suivre ses procès et, occasionnellement, lui servir de prête-nom.

Il publia, en même temps, ordinairement sans nom d’auteur, un grand nombre de romans, qui étaient en partie des imitations d’ouvrages alors en faveur, comme les Mémoires d’une fille de qualité qui ne s’est point retirée du monde (Paris, 1747, 4 vol. in-12), d’après les Mémoires d’un homme de qualité qui s’est retiré du monde de Prévost ou la Paysanne parvenue, (Paris, 1735, 7 part. in-12), d’après le Paysan parvenu de Marivaux.

Un roman de Mouhy se distingue par la vivacité et la bonne humeur du récit ; il est intitulé la Mouche, ou les aventures et espiègleries facétieuses de Bigand (Paris, 1736, 4 vol. in-12).

Parmi ses autres écrits du chevalier de Mouhy, on connaît : Paris, ou le Mentor à la mode (Paris, 1735, 3 part. in-12) ; Mémoires du marquis de Fieux (Ibid. 1735-1736, 1 vol, in-12) ; Contes de cour (La Haye, 1740, 8 vol. in-12) ; le Masque de fer (La Haye, 1717, 3 vol. in-12) ; les Délices du sentiment (Paris, 1753, 6 part. in-12) ; le Financier (Ibid. 1755, 5 part. in-12) ; Lettre d’un seigneur anglais écrite de Paris à Milord Clarktone sur la maladie du roi, 1744, etc.

Il a publié en outre Tablettes dramatiques, contenant l’abrégé de l’histoire du Théâtre-Français, l’établissement des théâtres à Paris, etc. (Ibid. 1752, in-8), ouvrage très inexact, refondu par l’auteur sous le titre d’Abrégé de l’histoire du Théâtre-Français depuis son origine jusqu’au 1^er juin 1780 (1780, 3 vol. in -8) malheureusement pleins d’inexactitudes et d’omissions.

Notes

1. ↑ Si l’on en croit le titre qu’il prit dans ses livres et le costume sous lequel il fit graver son portrait, il servit comme officier de cavalerie ; mais, d’autre part, la Chronique scandaleuse de 1785 le dépeint comme boiteux et bossu.

Source

• Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette, 1876, p. 1453

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