Chronologie De La Guerre En Irak

Chronologie De La Guerre En Irak

Chronologie de la guerre en Irak

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Sommaire

Calendrier

Septembre 2002

  • Mercredi 4 septembre 2002, le président George W. Bush, déclare le gouvernement de Bagdad « régime hors la loi », et déclare au Congrès que « ne rien faire... n’est pas une solution ».
  • Vendredi 6 septembre 2002, grâce à des images satellites, de nouvelles infrastructures auraient été détectées sur un ancien site nucléaire en Irak, selon un expert de l’AIEA. Le 7, le président George W. Bush et le premier ministre britannique Tony Blair, réunis à Camp David, estime que c’est une preuve de « menace réelle ».
  • Dimanche 8 septembre 2002, dans l’affaire des « images satellites » d’une centrale irakienne, l’AIEA démend que ces photos puissent apporter une information nouvelle.
  • Le même jour, des journalistes internationaux sont autorisés par le gouvernement irakien à visiter le site incriminé.
  • De son côté, le vice-Président Dick Cheney affirme qu’une cargaison d’équipements a été interceptée à destination de l’Irak. Elle aurait comporté, selon la conseillère pour la sécurité nationale, Condoleezza Rice des « tubes d’aluminium pour centrifugeuses » susceptibles de servir à la mise au point d’une arme nucléaire.
  • Lundi 9 septembre 2002, dans un rapport publié, l’ISS (Institut international d’études stratégiques), à Londres, attire l’attention de la communauté internationale « sur le devoir urgent » de répondre au « problème sans équivalent » posé par l’Irak, qui serait capable de fabriquer une arme nucléaire, si le pays disposait de matière fissile.
  • jeudi 12 septembre 2002, devant la 57e Assemblée générale des Nations unies :
    • Le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, demande au président George W. Bush de n’agir contre l’Irak, que « dans le cadre d’institutions multilatérales ».
    • Le Président américain somme Saddam Hussein de « désarmer immédiatement et sans conditions » et enjoint le Conseil de sécurité d’adopter « les résolutions nécessaires » à son encontre, sans quoi le gouvernement américain agira seul.
  • Vendredi 13 septembre 2002, le Pentagone reprend une hypothèse de 1998, selon laquelle l’Irak disposerait de laboratoires mobiles d’armes biologiques, montés sur des camions.
  • Du samedi 14 au 17 septembre 2002, voyage en Irak de trois députés français de l’UMP Thierry Mariani, Didier Julia et Eric Diard, ce qui déclenche une polémique en France.
  • Lundi 16 septembre 2002, le gouvernement irakien accepte le retour sans conditions des experts en désarmement de l’ONU. Le gouvernement américain dénonce « un geste tactique » et demande que « le conseil de sécurité agisse ».
  • Jeudi 19 septembre 2002, le président George W. Bush demande au Congrès d’adopter une résolution l’autorisant à « faire usage de la force ».
  • Vendredi 20 septembre 2002, le président George W. Bush, dans une monographie de 35 pages, intitulée « Stratégie nationale de sécuruté des États-Unis d’Amérique », justifie les actions militaires préventives contre les « États voyous ».
  • Jeudi 26 septembre 2002, le gouvernement irakien fait état de plus de 850 violations de son espace aérien, en seulement quatre semaines, par des raids américains et britanniques.

Octobre 2002

  • Mardi 15 octobre 2002, référendum plébiciste pour Saddam Hussein (100% de votants, 100% des voix), lui accordant un nouveau mandat de sept ans.
  • Dimanche 20 octobre 2002, amnistie quasi générale en Irak, des prisonniers de droit commum et des détenus politiques.

Novembre 2002

  • Lundi 18 novembre 2002, Hans Blix, chef de la Commission de contrôle, de vérification et d’inspections des Nations unies (COCOVINU), accompagné de Mohamed ElBaradei, chef de l’Agence Internationale de l’énergie atomique (AIEA), arrive à Bagdad.
    • Les premiers inspecteurs arrivent le 25 novembre.

Décembre 2002

  • Mercredi 4 décembre 2002, au siège de l’OTAN, au retour d’une visite à Ankara où il a obtenu de la Turquie qu’elle ouvre ses bases aériennes à l’aviation civile alliée dans la perspective d’une offensive contre l’Irak, le secrétaire d’État américain Paul Wolfowitz, déclare : « Nous avons déjà rassemblé une puissante coalition ... Un grand nombre d’alliés ont indiqué qu’ils seraient avec nous, quoi qu’il arrive ».
  • Mercredi 11 décembre 2002, la Maison Blanche rend public un document par lequel le gouvernement américain se réserve « le droit de répondre avec une force écrasante, y compris par l’utilisation de toutes les options à leur disposition, à l’emploi d’armes de destruction massive contre les États-Unis, leurs forces à l’étranger, leurs amis et leurs alliés ».
  • Mercredi 18 décembre 2002, le président George W. Bush se dit « préoccupé par les ommissions » du rapport remis par le gouvernement irakien à l’ONU et à l’AIEA. Le 19, le secrétaire d’État américain Colin Powell, parle d'« omissions », et de « violations patentes » de la résolution 1441 et indique que si le désarmement « ne peut être fait pacifiquement, ce sera par la force ».
  • Dimanche 22 décembre 2002, en réponse aux critiques reçues sur le rapport remis à l’AIEA et à l’ONU, le gouvernement irakien dit ne pas avoir de documents supplémentaires à fournir, accepte les interrogatoires de la communauté scientifique, et demande à la CIA d’envoyer sur place des agents « pour indiquer aux experts du désarmement de l’ONU les sites qu’il faudrait inspecter ». Le 23, fin de non-recevoir du gouvernement américain.
  • Dimanche 29 décembre 2002, le secrétaire d’État américain Colin Powell estime que la crise irakienne ne peut pas « durer indéfiniment » et que les États-Unis s’apprêtent à répliquer. En revanche aucune « frappe préventive » n’est prévue contre la Corée du Nord.

Janvier 2003

  • Mardi 7 janvier 2003, en France, le président Jacques Chirac appelle les armées à se « tenir prêtes à toute éventualité ».
  • Jeudi 16 janvier 2003, les inspecteurs de l’ONU, découvrent 12 ogives chimiques vides dans un dépôt de munitions à Oukhaider. Les autorités irakiennes affirment qu’elles ont été déclarées à l’ONU en 1996 et à nouveau répertoriées dans la déclaration du 7 décembre 2002. Le secrétaire d’État américain affirme : « à la fin du mois, il sera largement prouvé que l’Irak ne coopère pas » et que c’est à Bagdad qu'« incombe la charge de la preuve ».
  • Dimanche 19 janvier 2003, Le secrétaire d’État américain Donald Rumsfeld déclare que « le temps est compté » pour le régime de Saddam Hussein et invite ce dernier à s’exiler afin d’éviter une guerre.
  • Des manifestations contre la guerre en Irak ont lieu partout à travers le monde, de manière plus ou moins spontanées, et avec plus ou moins de succès derrière un même slogan : « non à la guerre contre l’Irak, justice, paix et démocratie au Proche-Orient et dans le monde ».
    • Le plus important rassemblement et le plus symbolique s’est déroulé à Washington. les manifestants étaient plus de 50.000 personnes, selon l’AFP et jusqu’à 500.000, selon les organisateurs. Les orateurs, dont le dirigeant noir Jesse Jackson et l’actrice Jessica Lange, ont dénoncé le militarisme de l’administration américaine et sa volonté supposée de contrôler le pétrole irakien.
    • En Europe, la mobilisation a été faible, sauf en France, où plusieurs dizaines de milliers de personnes - près de 200.000, selon les organisateurs - ont manifesté à Paris et dans les principales villes du pays, à l’appel d’une coordination regroupant une quarantaine d’organisations, associations, syndicats et partis de gauche. Des mouvements pacifistes, des partis politiques de gauche, des syndicats, des associations alter-mondialisation et de défense des droits de l’homme ont dénoncé « une guerre présentée comme inéluctable ». « Guerre à la misère, pas aux Irakiens » ou « mondialisation contre la guerre », ont scandé des manifestants. D’autres défilés devaient avoir lieu dimanche, notamment en Belgique et en Espagne.
  • Lundi 20 janvier 2003, le gouvernement irakien signe avec les chefs des inspecteurs de l’ONU, Hans Blix et Mohamed ElBaradei, un accord en dix points afin de faciliter la mission des inspecteurs.
  • Mercredi 22 janvier 2003, le secrétaire d’État américain Donald Rumsfeld lance une polémique : « Je ne vois pas l’Europe comme étant l’Allemagne ou la France. Je pense que c’est la vieille Europe ». Colin Powell de son côté déclare : « La question n’est pas celle du temps nécessaire pour que les inspections marchent. Elles ne marcheront pas. »
  • Retour de Bagdad de la délégation privée d’experts militaires et diplomatiques français qui estiment, que du point de vue, des « intérêts historiques et stratégiques de la France... absolument rien, ne justifie une guerre faite à l’Irak ».
  • Le gouvernement irakien annonce qu’il va « coopérer encore plus ».

Février 2003

  • Mercredi 5 février 2003, intervention de Colin Powell devant le Conseil de sécurité des Nations unies, dans le but de convaincre les opinions publiques mondiales, de la « légitimité » d’une action militaire contre l’Irak, en s’appuyant sur des photos satellitaires et des écoutes téléphoniques, il se livre à un réquisitoire contre le régime de Saddam Hussein, l’accusant de ne pas respecter ses obligations en matière de désarmement et d’entretenir des liens avec l’organisation terroriste Al-Qaida. Dans la soirée le président George W. Bush déclare : « la partie est terminée ».
  • Conférence sur la sécurité à Munich, où la France et l’Allemagne, soutenues par la Russie, subissent de nouvelles attaques verbales de la part du secrétaire d’État américain Donald Rumsfeld. Le lendemain, le président russe Vladimir Poutine déclare : « Il n’y a pas, actuellement, de fondement pour un recours à la force ».
  • Visite de 36 heures, en Irak, des chefs de la Cocovinu et de l’AIEA, Hans Blix et Mohamed ElBaradei. À l’issue de la visite, Hans Blix déclare : « Non, le jeu n’est pas fini ».
  • Lundi 10 février 2003, à l’ONU, mise en circulation d’un document de travail détaillant le plan français de renforcement des inspections.
  • Du 10 au 12 février, visite en France du président russe Vladimir Poutine avec au centre des conversations : l’Irak * Déclaration commune franco-germano-russe : « Il y a encore une alternative à la guerre ». La Chine l’approuve le 11 février.
  • Le gouvernement irakien accepte sans conditions le survol de son territoire par des avions espions.
  • Mardi 11 février 2003, La télévision quatarie Al-Jezira diffuse un message enregistré, attribué à Oussama Ben Laden et appelant les musulmans au djihad contre les occidentaux en cas d’attaque contre l’Irak. Colin Powell y voit la preuve de la collaboration entre Saddam Hussein et Oussama Ben Laden.
  • Mercredi 12 février 2003, le secrétaire d’État américain Colin Powell accuse les gouvernements français et allemand de chercher à « sauver la mise » à Saddam Hussein. La Conseillère à la sécurité nationale américaine Condoleezza Rice et l’envoyé spécial John Wolf essayent de convaincre Hans Blix de se montrer plus « combatif ».
  • Vendredi 14 février 2003, d’après le nouveau rapport, au Conseil de sécurité de l’ONU, d’un comité d’experts internationaux réunis par Hans Blix : Le gouvernement irakien fait preuve d’une meilleure coopération et des progrès sont faits dans les travaux, mais le rapport note la persistance de questions sans réponses, ce qui justifie la poursuite des inspections. Le missile conventionnel Al-Samoud 2 aurait une portée supérieure aux 150 kilomètres autorisés par l’ONU. Le gouvernement irakien avait reconnu, le 13 février, que ce missile avait atteint 183 kilomètres lors d’un essai.
  • Le ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin, prononce à l’ONU, un vibrant plaidoyer contre la guerre et en faveur d’un renforcement des inspections. Il est ovationné par de nombreux représentants de pays ne faisant pas partie du Conseil de sécurité des Nations unies. Colin Powell répond : « Plus d’inspecteurs, désolé, ce n’est pas la solution ».
  • Au Vatican, le pape reçoit le vice-premier ministre irakien Tarek Aziz (chrétien chaldéen).
  • Manifestation mondiale contre la guerre en Irak: Au moins 10 millions de personnes ont défilés dans plus de 600 villes du monde : à Rome 2.5 millions, à Londres 750 000 à 2 millions, à Barcelone 1 million, à Madrid 600 000 à 2 millions, à Paris 100 000 à 350 000, à New York 100 000 à 450 000, à Berlin 500 000, à Bruxelles 50 000.
  • Dimanche 16 février 2003, nouveaux raids aériens américains et britanniques dans le sud de l’Irak.
  • Les 18 membres du « Comité des plans de défense de l’OTAN » parviennent à un compromis concernant les demandes américaines concernant la défense de la Turquie en cas d’attaque contre l’Irak.
  • Lundi 17 février 2003, les chefs d’État et de gouvernements, réunis en sommet extraordinaire de l’Union européenne, à Bruxelles, parviennent à un compromis : soutien au processus d’inspections en cours, mais menace de l’usage de la force « en dernier recours ». Le président Jacques Chirac estime que les pays de l’Europe de l’Est qui se sont alignés sur le gouvernement américain « avaient perdu une bonne occasion de se taire ».
  • Le président Jacques Chirac, explique dans une interview de « Time magazine », que si les inspections permettent le désarmement de l’Irak, « les américains auront en fait gagné » et il se pose en « supporter de la solidarité transtlantique ».
  • Premier survol officiel de l’Irak par un avion espion américain U2.
  • Jeudi 20 février 2003, dans le « Herald Tribune », Bruce Jackson, président du « Comité pour la libération de l’Irak », et un des responsables de « Project for a new American Century » dont le but est la promotion du leadership américain, reconnaît avoir participé activement à la rédaction de la lettre du « groupe de Vilnius » publiée le 5 février.
  • Vendredi 21 février 2003, le chef des inspecteurs de l’ONU, Hans Blix, exige que le gouvernement irakien commence à détruire les missiles Al-Samound 2, avant le 1er mars.
  • Lundi 24 février 2003, au Conseil de sécurité des Nations unies, une nouvelle résolution affirmant « la violation patente » de la résolution 1441 par l’Irak est déposée par les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Espagne. De leur côté, La France, l’Allemagne, la Russie, soutenues par la Chine, émettent un mémorandum proposant un échéancier précis d’inspections renforcées.
  • Saddam Hussein, lors d’une interview donnée à la chaîne américaine CBS, propose un débat télévisé avec le président George W. Bush et déclare : « Nous n’avons pas de missiles en dehors des spécifications des Nations-Unis » et « Nous mourrons dans ce pays et nous préserverons notre honneur ».
  • Mardi 25 février 2003, les forces américano-britanniques engagent 5 nouveaux raids aériens sur l’Irak.
  • Mercredi 26 février 2003, le Parlement français débat sans vote au sujet de l’utilisation éventuelle du droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU.
  • Au Parlement britannique, 199 députés des Communes (dont 121 travaillistes) votent un amendement contre la ligne défendue par Tony Blair.
  • Le président George W. Bush, expose son projet de remodelage du Proche-Orient, lors d’un discours devant l'« American Enterprise Institute » à Washington.
  • Une conférence, réunissant les principaux partis d’opposition au régime de Saddam Hussein, se déroule à Salahuddin au Kurdistan irakien.
  • Jeudi 27 février 2003, le gouvernement irakien accepte le principe de la destruction des missiles Al-Samoud 2.
  • Rencontre, à Pékin, des ministres des Affaires étrangères chinois et russe. Tang Jiaxuan et Igor Ivanov. Le ministre russe affirme que la Russie pourrait utiliser son droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies.

Mars 2003

18 mars : début de la dénommée Opération libération de l'Irak.

Avril 2003

Mai 2003

  • Jeudi 1er mai 2003, le président George W. Bush, depuis le porte-avions Abraham-Lincoln dans l’océan pacifique annonce la fin des « opérations de combats majeures » mais précise « la guerre contre le terrorisme n’est pas terminée ».
    • La présidence regrettera plus tard la mise en scène sur le porte-avions, laissant entendre la fin de l'Opération libération de l'Irak, mais qui ne fut ni le retour au pays ni la fin des morts de G.I.s
  • À Falloujah, près de Bagdad, sept marines sont blessés par deux grenades.
  • Samedi 3 mai 2003, le secrétaire d’État américain Colin Powell, en visite à Damas, capitale de la Syrie, somme le président Bachar el-Assad de montrer par des actes qu’il a saisi « les nouvelles réalités » du Proche-Orient.
  • Mardi 6 mai 2003, le gouvernement américain nomme « envoyé présidentiel pour l’Irak » Paul Bremer, ancien expert du « contre-terrorisme » au département d’État américain. Il arrive le 12 mai à son poste.
  • Jeudi 8 mai 2003, le haut-conseillet du nouveau ministère de la Justice irakien l’américain Clint Williamson, annonce « l’émergence d’une cour spéciale dans le cadre du système irakien » pour juger 55 personnes du régime déchu.
  • Vendredi 9 mai 2003, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, les gouvernements américains et britanniques, présentent un projet de résolution prévoyant la levée de toutes les sanctions frappant l’Irak depuis 1990, à l’exception de l’embargo sur les armes.
  • Jeudi 15 mai 2003, en pleine campagne générale anti-française des médias américains, l’ambassadeur de France Jean-David Levitte proteste dans une lettre au gouvernement américain contre une « campagne de désinformation qui vise à ternir l’image de la France ».
  • L'« envoyé présidentiel en Irak » Paul Bremer annonce que sa priorité est de « débarrasser ce pays (...) des baassistes et des saddamistes ».
    • Dès le 16, décret interdisant aux anciens cadres du parti Baas, l’accès à tous « postes de décisions ou de responsabilités ».
  • Jeudi 22 mai 2003, le Conseil de sécurité de l’ONU vote la résolution 1483, présentée par les gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni, qui lève les sanctions contre l’Irak, entérine la prise de contrôle du pays, l’exploitation des ses ressources pétrolières par la principale puissance occupante dénommée « autorité ») et associe l’ONU à l’organisation et à la mise en place d’un processus politique devant déboucher sur des élections et sur la formation d’un gouvernement.
  • Vendredi 23 mai 2003, décret de l’administration provisoire de Paul Bremer, démantelant l’armée et les anciens services de sécurité irakiens.
  • Dimanche 25 mai 2003, le « Journal du dimanche » révèle que le chef de la garde républicaine irakienne et cousin de Saddam Hussein, Maher Soufiane al-Tikriti, aurait donné l’ordre à ses troupes de ne pas défendre Bagdad contre le versement d’une très forte somme d’argent par les américains.
  • Mardi 27 mai 2003, début du développement aux États-Unis d’une polémique sur la réalité de l’existence ou non, en Irak, d'« armes de destruction massive ».

Juin 2003

  • Samedi 14 juin 2003, les troupes américaines lancent, au nord de Bagdad, l’opération Scorpion du désert dont le résultat est l’arrestation de près d’un millier de partisans du régime déchu en 2 semaines.
  • Mercredi 18 juin 2003, dans la nuit du 18 au 19 juin, l’armée américaine détruit un convoi qui s’apprêtait à passer d’Irak en Syrie et dans lequel aurait pu se trouver des dignitaires de l’ancien régime de Saddam Hussein.
  • Samedi 21 juin 2003, un sabotage endommage l’oléoduc stratégique reliant les gisements pétroliers du nord du pays à ceux du sud et au port de Mina al-Bakr dans le golfe Arabo-persique.
  • Mardi 24 juin 2003, 6 soldats britanniques sont tués près de Bassorah en Irak.
  • Dimanche 29 juin 2003, les troupes américaines lancent, au nord de Bagdad (Irak), l’opération Crotale du désert dont l’objectif est « la capture des partisans de l’ancien régime de Saddam Hussein ».

Juillet 2003

  • Vendredi 4 juillet 2003, la chaîne de télévision Al-Jezira diffuse un message de Saddam Hussein, daté du 14 juin dans lequel il déclare : « Nous avons sacrifié le pouvoir, mais nous refusons de sacrifier nos principes, notre foi et notre honneur ». Cinq autres messages seront diffusés jusqu’à la fin août.
  • Lundi 7 juillet 2003, en Angleterre, le rapport de la Chambre des communes, sur les éventuelles manipulations des données fournies par les services de renseignements, conclut que le gouvernement Blair n’a pas menti à la Chambre mais qu’il l’a « involontairement induite en erreur ».
  • Le porte-parole de la Maison-Blanche, Michael Anton, reconnaît que : « George W. Bush n’aurait pas du affirmer, dans son discours sur l’état de l’Union de janvier dernier, que l’Irak avait tenté de se procurer en Afrique de l’uranium pour son programme nucléaire militaire ».
  • Décès à Beyrouth du patriarche de l’Église chaldéenne irakienne, Raphaël 1er Bidawid à l’âge de 81 ans. Il lutta contre l’embargo meurtrier imposé par les Nations unies à l’Irak depuis août 1990, et considérait Saddam Hussein comme « l’homme politique le plus juste que nous ayons jamais eu ».
  • Le vendredi 11 juillet 2003, le président George W. Bush, en visite en Ouganda, ne nie plus que de fausses informations aient pu être utilisées pour « mieux vendre » la guerre en Irak, mais en rejette la responsabilité sur le directeur de la CIA, George Tenet, à qui il renouvelle sa confiance.
  • Dimanche 13 juillet 2003, le nouveau Conseil de gouvernement intérimaire de 25 membres se réunit pour la première fois à Bagdad. Ses décisions seront suspendues au droit de veto de l’administrateur américain Paul Bremer.
    • Un tribunal chargé de juger les « crimes de guerre » du régime déchu est créé, dès le 15.
  • Mercredi 16 juillet 2003, les États-Unis viennent de connaître leur 147e perte en Irak, soit le même nombre de pertes que lors de la guerre du Golfe.
  • Jeudi 17 juillet 2003, en Angleterre, David Kelly, un ancien inspecteur de l’ONU, est retrouvé mort près de son domicile, à Harrowdon Hill (Oxfordshire). Selon la police il s’agirait d’un suicide.
    • C’était un spécialiste des armes bactériologiques du ministère britannique de la Défense, et il était le principal informateur de Andrew Gilligan journaliste de la BBC, au sujet de son enquête, sur la falsification d’un rapport de septembre 2002, concernant les armes de destruction massive irakiennes par le Gouvernement Blair.
    • Une enquête est confiée à Lord Hutton.
  • Mardi 22 juillet 2003, les deux fils de Saddam Hussein, Oudaï et Qoussaï, ainsi qu’un de ses petits-fils (âgé de 14 ans), sont tués à Mossoul, lors d’un raid de la 101e division aéroportée américaine contre la maison où ils s’étaient réfugiés.
    • cette opération a pu se dérouler grâce aux informations obtenues par le programme de récompense, qui permettra au dénonciateur de toucher un pactole de 30 millions de dollars.
    • Depuis Hong-Kong, le premier ministre britannique Tony Blair s’exclame : « C’est un grand jour... ».

Novembre 2004

La bataille de Falloujah est relancée. Contrairement à l’attaque du printemps, les Étatsuniens en ont fait une grande publicité, ce qui a permis aux civils de quitter la ville avant le début des bombardements.

Cette bataille permet de retrouver, quelquefois vivants, d’autres fois morts, quelques uns des otages enlevés au cours des mois précédents.

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