Chronologie de la Tunisie

Chronologie de la Tunisie

Cette page présente une chronologie de la Tunisie :

Sommaire

Ère antique

1100 av. J.-C. : Fondation des premiers comptoirs phéniciens

814 av. J.-C. : Carthage est fondée, d'après la légende, par des colons phéniciens conduits par la reine Didon (princesse de Tyr).

480 av. J.-C. : Défaite carthaginoise à Himère en Sicile devant l'armée de Gélon de Syracuse

264-146 av. J.-C. : Trois guerres contre Rome, passées à la postérité sous le nom des guerres puniques, sont engagées et donnent lieu, entre autres, à l'expédition conduite par Hannibal Barca à travers les Alpes (218-202 av. J.-C.).

146 av. J.-C. : Destruction de Carthage par Scipion Émilien

27 av. J.-C. : L'Afrique du Nord devient une province romaine.

IIIe siècle : Christianisation de l'Afrique

429 : Carthage est prise par les Vandales.

Moyen Âge

533 - 647 : Carthage est reprise par les Byzantins qui instaurent leur domination.

647 : Invasion arabe

661 : Début du règne de la dynastie des Omeyyades

670 : Kairouan est fondée par Oqba Ibn Nafi Al Fihri.

697 : Les Arabes conquièrent Carthage et mettent fin à l'exarchat byzantin.

750 : Fin du règne de la dynastie des Omeyyades et début du règne de la dynastie des Abbassides

800 : Début du règne de la dynastie des Aghlabides

876 : Fondation de Raqqada

909 : Fin du règne de la dynastie des Aghlabides

910 : Arrivée de Ubayd Allah al-Mahdi à Kairouan et propagation du chiisme au Maghreb.

916 - 921 : Fondation de Mahdia

946 - 969 : Les Fatimides unifient le Maghreb.

973 : Départ des Fatimides pour Le Caire et début du règne de la dynastie des Zirides

1016 -1017 : Massacres de chiites au Maghreb

1148 (2 juillet) : Les forces armées de Roger II, roi de Sicile, attaquent et prennent la ville de Sousse sans trop de dégâts.

1050 - 1052 : Invasion des Hilaliens

1152 : Fin du règne de la dynastie des Zirides

1236 : Les Hafsides, vassaux des Almohades, se déclarent indépendants et fondent une nouvelle dynastie à Tunis.

1270 : Meneur de la huitième croisade, le roi Louis IX de France débarque à Carthage. Il meurt le 25 août de dysenterie durant le siège de Tunis.

Article détaillé : Huitième croisade.

Époque moderne

1534 : Khayr ad-Din Barberousse, corsaire ottoman, prend Bizerte, La Goulette et Tunis aux Hafsides. La Tunisie est déclarée territoire turc.

1535 : Charles Quint chasse Khayr ad-Din Barberousse de Tunis. La Tunisie passe sous domination espagnole.

Article détaillé : Bataille de Tunis (1535).

1574 : Sinan Pacha reprend Tunis aux Espagnols. La Tunisie est annexée à l'Empire ottoman et devient un pachalik.

Article détaillé : Bataille de Tunis (1574).

1577 (28 mai) : Henri III de France signe à Chenonceau des lettres patentes créant un consulat de France à Tunis. Il doit défendre les intérêts commerciaux français contre la piraterie et lutter contre l'esclavage des chrétiens.

1585 (27 avril) : Le capitaine Thomas Martin reçoit par lettres patentes le consulat de Tunis.

1612 - 1705 : Règne de la dynastie des beys mouradites

1665 (25 décembre) : Le dey Moustapha signe un traité avec la France reconnaissant la prééminence du consul de France sur les autres diplomates européens et accordant aux Français la liberté de religion et le droit de faire du commerce dans toute la Tunisie.

1699 (28 juin) : Le cap Negro est concédé aux Français.

1705 (15 juillet) : Hussein Ben Ali est élu bey de Tunis. Il fonde alors la dynastie des Husseinites et instaure une monarchie placée sous la souveraineté des Ottomans.

1735 (4 septembre) : Les troupes algériennes envahissent la Tunisie et écrase ses armées à Sminja. Les Algériens font le siège de Kairouan et décapitent Hussein Ben Ali.

1735 (7 septembre) : Ali Ier Pacha, neveu d'Hussein Ben Ali, lui succède sur le trône.

1756 (23 juin) : La cité du Kef est prise et pillée par les Algériens.

1756 (2 septembre) : Les Algériens entrent dans Tunis, mettent la ville à sac, massacrent la population et pillent le consulat de France. Dès le 2 octobre, ils quittent Tunis, emportant avec eux Ali Ier Pacha qui est exécuté par strangulation dans le palais du dey d'Alger.

1756 (22 septembre) : Mohamed Rachid Bey monte sur le trône en remplacement d'Ali Ier Pacha.

1759 (12 février) : Ali II Bey remplace Mohamed Rachid Bey sur le trône.

1770 (22 juin) : Une escadre française se présente à La Goulette alors que Bizerte et Sousse sont bombardées.

1770 (13 septembre) : Ali II Bey reconnaît que la Corse est française. Un traité de paix est négocié par le consul Barthélémy de Saizres. La Compagnie royale d'Afrique peut avoir à nouveau un comptoir et choisit l'île de La Galite au large de Tabarka.

1781 (21 juin) : Le consul de France à Tunis, Monsieur du Rocher, signe avec Ali II Bey un acte qui donne le privilège exclusif de la pêche au corail dans toutes les mers de Tunisie à la France.

1811 (30 avril) : Une révolte des janissaires est mâtée grâce à l'aide de Napoléon Ier et ce corps dissout.

1814 (16 septembre) : Osman Bey, frère d'Hammouda Pacha, monte sur le trône mais meurt assassiné le 21 décembre à la suite d'une révolution de palais. Ses deux fils Sidi Salah et Sidi Ali sont décapités. Ce jour-là, sa femme met au monde le prince Mohammed qui restera enfermé au palais du Bardo jusqu'au 3 juin 1855.

1819 (21 septembre) : Une escadre franco-anglaise signifie à Mahmoud Bey la fin de la course et de la traite des chrétiens.

1824 (29 mars) : Hussein II Bey monte sur le trône de Tunis.

1830 (8 août) : Le bey de Tunis signe un traité avec la France abolissant l'esclavage et lui accordant la concession d'un emplacement à La Malga (au-dessus de Carthage) pour y construire une chapelle en mémoire de saint Louis.

1832 (24 octobre) : Un nouveau traité avec la France lui accorde le droit perpétuel et exclusif de la pêche au corail sur le littoral moyennant une redevance de 13 400 piastres.

1837 (10 octobre) : Ahmed Ier Bey succède à son père Moustapha Bey sur le trône de la régence.

1845 (30 novembre) : Le souverain est fait grand cordon de la Légion d'honneur.

1855 (30 mai) : Mohammed Bey succède à Ahmed Ier Bey comme bey de Tunis.

Époque contemporaine

1857 (10 septembre) : Mohammed Bey promulgue, sur le modèle ottoman, un « pacte fondamental » qui établit l'égalité de tous les Tunisiens devant la loi quelle que soit leur religion.

1861 (23 avril) : La Tunisie adopte sa première constitution.

1875 (13 janvier) : Le Collège Sadiki, qui deviendra le vivier du nationalisme tunisien, est fondé par Kheireddine Pacha.

1878 (13 juin-13 juillet) : Lors du congrès de Berlin, le Royaume-Uni et l'Allemagne donnent carte blanche à la France en Tunisie.

Protectorat français

1881 (6 avril) : Le consul de France Théodore Roustan annonce à Sadok Bey que la France va intervenir en réaction aux incursions de tribus de Kroumirie en territoire algérien.

1881 (7 avril) : Sadok Bey décide d'envoyer deux colonnes en Kroumirie pour rétablir l'ordre, l'une commandée par le ministre de la guerre et l'autre par son frère Ali.

1881 (23 avril-3 juillet) : La première phase de la campagne de Tunisie se traduit par la « pacification » de la Kroumirie et l'occupation des points stratégiques du nord-ouest du pays.

1881 (12 mai) : Le traité du Bardo est signé par le général Bréart, le consul Théodore Roustan, Sadok Bey et le grand vizir Mustapha Ben Ismaïl. Il place le gouvernement beylical sous protectorat français. La France devient responsable de la défense et des relations extérieures placées sous la responsabilité du résident général.

Article détaillé : Traité du Bardo.

1881 (13 mai) : Théodore Roustan est nommé comme premier résident général.

1881 (9 juin) : Un décret du bey nomme le résident général ministre des affaires étrangères, intermédiaire entre les deux gouvernements, président du Conseil des ministres, chef des services, commandant de l'armée et président du Grand Conseil.

1881 (2 juillet) : Le prince Ali, frère de Sadok Bey, se proclame bey et prend la tête de la rébellion dans le sud du pays. Alors que les tribus marchent sur Kairouan, il entre dans Sfax.

1881 (14 juillet) : La deuxième phase de la campagne débute et vise la répression de l'insurrection presque généralisée des tribus et l'occupation du territoire. Elle s'achèvera le 14 mai 1882.

1881 (15 juillet) : La flotte française déployée le long du littoral bombarde Sfax et prend la ville après dix jours de siège.

1881 (25 juillet) : La ville de Gabès est à son tour occupée de même que Djerba le 28 juillet.

1881 (11 septembre) : La ville de Sousse est prise par les troupes françaises.

1881 (10 octobre) : La capitale, Tunis, est finalement investie par les troupes françaises qui étaient demeurées cantonnées à l'extérieur de la cité.

Article détaillé : Occupation de Tunis.

1881 (28 octobre) : Des tirailleurs algériens pénètrent dans les mosquées qui deviennent accessibles aux non musulmans.

1882 (28 février) : Paul Cambon remplace Théodore Roustan comme résident général.

1883 (5 juin) : Le traité du Bardo est complété par les conventions de la Marsa qui renforcent les pouvoirs de la France.

Article détaillé : Conventions de la Marsa.

1884 (2 octobre) : Paul Cambon obtient la dissolution de la commission financière internationale. Celle-ci est remplacée par une institution spécifiquement française, la direction générale des finances, qui commence à fonctionner le 13 octobre. L'inspecteur des finances, à la tête de cet organisme, a le rang de ministre des finances du bey.

1920 (4 juin) : Le Parti libéral constitutionnel tunisien ou Destour, qui réclame le rétablissement de la constitution de 1861, est fondé.

1934 (2 mars) : Habib Bourguiba rompt avec la direction du Destour et fonde le parti nationaliste du Néo-Destour dans la ville de Ksar Hellal (Sahel tunisien).

1938 (8 avril) : Le Néo-Destour appelle à une grève générale : une grande manifestation conduite par Mongi Slim et Ali Belhouane se dirige vers le siège de la résidence générale. Devant une foule de 10 000 personnes, Belhouane harangue les manifestants : « Nous sommes venus aujourd'hui démontrer notre force [...] celle de la jeunesse qui ébranlera le colonialisme [...] Le parlement tunisien ne sera créé que par le martyr des militants et les sacrifices de la jeunesse... »

1938 (9 avril) : Alors que Ali Belhouane est convoqué par le juge d'instruction, une foule se rassemble devant le Palais de justice où les forces de l'ordre accourent et commencent à tirer en l'air dans le but d'effrayer les manifestants. Des heurts sanglants éclatent et se soldent par 22 morts et près de 150 blessés. L'état de siège est proclamé à Tunis, Sousse et dans le cap Bon.

Article détaillé : Événements du 9 avril 1938.

1938 (10 avril) : Habib Bourguiba et Mongi Slim sont arrêtés et traduits, avec le reste des dirigeants du Néo-Destour, devant le tribunal militaire pour complot contre la sûreté de l'État.

1938 (12 avril) : Le Néo-Destour est dissout, ses locaux fermés, ses documents confisqués et la presse nationaliste suspendue. Les militants du Néo-Destour entrent alors dans la clandestinité.

1942 (19 juin) : Moncef Bey, proche des nationalistes, succède à son cousin Ahmed II Bey.

1942 (9 décembre) : Des soldats allemands se livrent à une rafle dans la Grande synagogue de Tunis : les hommes sont retenus pour le travail forcé alors que beaucoup de femmes et d'enfants sont maltraités par les soldats.

1946 (20 janvier) : L'Union générale tunisienne du travail, qui soutient le Néo-Destour, est fondée par Farhat Hached qui en devient secrétaire général.

1952 (18 janvier) : Les principaux dirigeants communistes et néo-destouriens sont arrêtés, ce qui entraîne le début de la lutte armée contre le protectorat.

1952 (17 mai) : Des bombes sont lancées sur les édifices représentant le protectorat à Sousse, Sfax, Djerba, Tunis, Matmata et Gafsa. Des écoliers manifestant pour l'indépendance sont arrêtés à Soliman et Nefta.

1952 (5 décembre) : Le patron de l'Union générale tunisienne du travail, Farhat Hached, est assassiné par l'organisation terroriste de la Main rouge. Les services spéciaux français auraient joué un rôle dans cet acte.

1954 (13 juillet) : Le premier médecin du bey, le docteur Abderrahmen Mami, connu pour son nationalisme, est assassiné par l'organisation terroriste de la Main rouge, supposée être le bras armé du contre-espionnage français.

1954 (31 juillet) : Pierre Mendès France annonce à Carthage l'octroi de l'autonomie interne à la Tunisie et la formation d'un gouvernement intérimaire.

1955 (1er juin) : Habib Bourguiba rentre triomphalement à Tunis après trois ans d'emprisonnement. Le traité permettant l'accès du pays à l'autonomie interne est signé à Paris le 3 juin.

Indépendance

1956 (20 mars) : La Tunisie obtient son indépendance à la suite de l'abrogation du traité du Bardo et des conventions de la Marsa.

1956 (25 mars) : Une assemblée constituante est élue. Elle débute la rédaction de la nouvelle constitution.

1956 (8 avril) : Lors de la première séance de l'assemblée constituante, élue le 25 mars, Habib Bourguiba est élu à sa présidence.

1956 (11 avril) : Habib Bourguiba, après consultation de ses équipiers, est nommé par décret beylical premier ministre (président du Conseil) et cumule aussi les charges de ministre de la défense nationale et des affaires étrangères.

1956 (12 avril) : L'horaire de travail change en raison du ramadan et la séance unique est instaurée.

1956 (15 avril) : Habib Bourguiba annonce la formation de son gouvernement.

1956 (26 avril) : Un décret charge le ministère des finances d'administrer le domaine privé et le domaine d'État affecté à la couronne, ainsi que la liste civile du bey, jusque-là administrés par la résidence du Conseil. Il est également mis fin aux fonctions exercées par le fonctionnaire français qui était nommé « administrateur de la liste civile ».

1956 (3 mai) : Deux décrets rétablissent et organisent les ministères des affaires étrangères et de la défense nationale.

1956 (31 mai) : Tous les « privilèges, exonérations ou immunités de quelque nature que ce soit » reconnus aux membres de la famille beylicale sont abolis. Tout bien ayant le caractère de habous public est intégré dans le domaine d'État et pris en charge par le service des domaines.

1956 (7 juin) : Les conditions de fonctionnement de l'assemblée constituante sont fixées.

1956 (21 juin) : Le territoire du royaume est découpé en 14 gouvernorats ayant à leur tête des gouverneurs assistés de secrétaires généraux, chaque région coiffant plusieurs délégations, en remplacement des caïdats et des khalifats.

1956 (13 août) : Le Code du statut personnel, améliorant le statut des femmes tunisiennes, est promulgué par le premier ministre Habib Bourguiba.

1956 (17 août) : Deux bus sont incendiés par des fellagas.

1956 (12 novembre) : La Tunisie est officiellement reconnue comme membre de l'Organisation des Nations unies.

1957 (14 mars) : Les femmes se voient octroyer le droit de vote et le droit de se porter candidate aux élections.

1957 (17 mai) : Ali Belhouane est investi en qualité de maire de Tunis.

1957 (15 juillet) : La garde beylicale est remplacée par l'armée tunisienne qui retient le bey prisonnier, ainsi que son entourage, puisque personne ne peut plus entrer ou sortir librement du palais beylical de Carthage.

1957 (18 juillet) : Slaheddine Bey, fils cadet de Lamine Bey, est arrêté et transféré à la prison civile pour « coup et blessures contre un inspecteur de police qui surveillait le palais ».

1957 (23 juillet) : Le palais beylical est encerclé et verrouillé et le téléphone coupé.

Présidence Bourguiba

1957 (25 juillet) : L'assemblée constituante vote l'abolition de la monarchie beylicale, au pouvoir depuis 1705, et proclame la république. Elle élit Habib Bourguiba, premier ministre sortant, aux fonctions de président de la République. Une délégation de l'assemblée constituante, composée de Jallouli Farès, Ali Belhouane et Driss Guiga vient signifier à Lamine Bey sa déposition.

1958 (8 février) : L'aviation française bombarde le village de Sakiet Sidi Youssef, qui abriterait un camp du FLN, tuant des dizaines d'habitants.

1958 (17 juin) : Les derniers soldats français stationnés au sud du pays évacuent leurs bases.

1958 (18 octobre) : Le dinar tunisien remplace le franc tunisien en vigueur avant l'indépendance.

1959 (1er juin) : La constitution républicaine, instaurant un régime présidentiel, est promulguée.

1959 (17 juin) : La France et la Tunisie signent un accord garantissant le retrait des troupes françaises de tout le territoire tunisien à l'exception de la base navale de Bizerte.

1961 (27 février) : Lors d'une rencontre à Rambouillet, Habib Bourguiba presse le président Charles de Gaulle de restituer la base de Bizerte. Ce dernier le tempère en évoquant des négociations.

1961 (23 juillet) : Un cessez-le-feu est signé à la suite des violents affrontements survenus entre l'armée française et la population de Bizerte qui font, selon les estimations, entre 600 et 2000 morts côté tunisien.

Article détaillé : Crise de Bizerte.

1961 (12 août) : Salah Ben Youssef, principal opposant à Habib Bourguiba, est assassiné à Francfort (Allemagne).

1962 (20 décembre) : Une conspiration yousséfiste est découverte contre Habib Bourguiba. Ses exécutants sont arrêtés puis jugés devant le Tribunal militaire. Condamnés, la majorité d'entre eux sont fusillés.

1963 (15 octobre) : Les troupes françaises évacuent Bizerte qui constituait leur dernière base dans le pays.

1964 (12 mai) : Les terres appartenant aux colons français sont nationalisées.

1964 (19 octobre) : Le 7e congrès du Néo-Destour s'ouvre à Bizerte. Il adopte alors le socialisme comme doctrine et prend le nom de Parti socialiste destourien le 22 octobre.

1966 (31 mai) : La télévision tunisienne est officiellement lancée.

1967 (5 janvier) : L'Assemblée nationale adopte une loi organique portant sur la collectivisation.

1969 (3 août) : Habib Bourguiba refuse de signer le décret-loi généralisant les coopératives.

1969 (8 septembre) : Le président Habib Bourguiba met fin à l'expérience socialiste en limogeant Ahmed Ben Salah du secrétariat d'État chargé de la planification et de l'économie nationale.

1969 (25-28 septembre) : D'importantes inondations font plus de 400 morts et occasionnent d'importants dégâts matériels. Les villages de Chebika, Tamerza et Midès, dans le sud-ouest du pays, sont ravagés et définitivement évacués par leur population.

1970 (23 mai) : L'ancien ministre Ahmed Ben Salah est condamné à 10 ans de travaux forcés pour haute trahison.

1970 (6 novembre) : Hédi Nouira succède à Bahi Ladgham au poste de premier ministre.

1972 (15 décembre) : Lors de la deuxième visite du leader libyen Mouammar Kadhafi à Tunis se produit l'incident du Palmarium. Face aux pressions de Kadhafi en faveur de l'unité arabe, Habib Bourguiba lui répond par l'exaltation de la nation tunisienne.

1973 (12 mai) : Lors d'un sommet organisé au Kef, le président algérien Houari Boumédiène propose la constitution d'une union tuniso-algérienne. Habib Bourguiba décline cette proposition et avance le développement de la coopération économique entre les deux pays.

1974 (12 janvier) : Habib Bourguiba et Mouammar Kadhafi décident la fusion de leurs deux pays. Cette union n'est pas mise en œuvre en raison des réticences internes et externes.

1975 (18 mars) : Après un amendement à la constitution, Habib Bourguiba se fait proclamer président à vie par l'Assemblée nationale.

1977 (19 janvier) : Un pacte social est signé entre le gouvernement Nouira et l'Union générale tunisienne du travail.

1977 (7 mai) : La Ligue tunisienne des droits de l'homme, la première du genre en Afrique, est autorisée à exercer ses activités.

1977 (10 octobre) : Des émeutes ouvrières éclatent à Ksar Hellal. Elles sont réprimées par la police et l'armée sans toutefois faire de victimes.

1977 (26 novembre) : Lors de la conférence des gouverneurs tenue à Jendouba, ces derniers font part de leur désir de réformes politiques. Le pouvoir central, en proie aux dissensions, ne donne pas suite à cet appel.

1978 (26 janvier) : Des émeutes, connues sous le nom de Jeudi noir, ont lieu à Tunis à la suite d'une grève générale lancée par l'Union générale tunisienne du travail. Elles font officiellement 52 morts et 365 blessés (200 selon d'autres sources). L'état d'urgence est instauré.

Article détaillé : Jeudi noir (Tunisie).

1979 (12 juin) : À la suite des accords de Camp David entre Israël et l'Égypte, la Ligue arabe installe son siège à Tunis.

1980 (26 janvier) : Une tentative de coup d'État organisée par la Libye et l'Algérie est lancée. Elle échoue après 8 jours de combats.

Article détaillé : Événements de Gafsa (1980).

1980 (24 avril) : Mohamed Mzali prend la direction du gouvernement suite à l'attaque cérébrale dont est victime Hédi Nouira.

1980 (22 octobre) : La reine Élisabeth II et le duc d'Édimbourg rendent hommage aux soldats alliés tués durant la campagne de Tunisie au cours du deuxième jour de leur visite d'État.

1981 (18 janvier) : Le Parti communiste tunisien, interdit en janvier 1963, est à nouveau autorisé à exercer ses activités.

1981 (11 août) : Les premières élections législatives pluralistes de l'histoire du pays se déroulent mais, face à la crainte d'une victoire de l'opposition, le président Bourguiba « ordonne » un résultat plébiscitaire pour le Parti socialiste destourien.

1982 (28 août) : Environ 1100 combattants palestiniens débarquent à Bizerte, en provenance de Beyrouth, après un voyage de 6 jours à bord du vaisseau chypriote Sol Phryne. Ils reçoivent un accueil enthousiaste de la population locale.

1983 (27 décembre)-1984 (6 janvier) : Des émeutes, provoquées par le doublement des prix du pain et des produits céréaliers, éclatent à travers le pays. Le gouvernement déclare l'état d'urgence le 3 janvier, impose un couvre-feu alors que les émeutes touchent Tunis et Sfax, ferme les écoles, interdit tout rassemblement de plus de trois personnes puis positionne des tanks dans les rues de la capitale. Au terme des émeutes, l'augmentation des prix ayant été annulée, le bilan est officiellement de 70 morts. Un rapport gouvernemental, publié en avril, dénonce la négligence et la corruption des patrons de la sécurité nationale et accuse le ministre Driss Guiga, démis après les émeutes, d'avoir exploité les violences à des fins politiques.

Article détaillé : Émeutes du pain.

1985 (1er octobre) : Un raid de l'armée de l'air israélienne, connu sous le nom de code Opération Jambe de bois, a lieu contre le quartier-général de l'Organisation de libération de la Palestine à Hammam Chott (au sud de Tunis).

Article détaillé : Opération Jambe de bois.

1987 (26 mars) : Le gouvernement rompt ses relations diplomatiques avec l'Iran à la suite de tentatives de diplomates iraniens de recruter des extrémistes tunisiens à l'étranger. Elles ne seront rétablies que le 24 septembre 1990.

1987 (20 avril) : L'ancien premier ministre Mohamed Mzali est condamné par contumace à 15 ans de travaux forcés et à la mise sous séquestre de ses biens.

1987 (2 août) : Des explosions ont lieu dans quatre hôtels de Monastir et de la région de Sousse. Ils font 13 blessés dont sept Italiens, quatre Britanniques et deux Allemands. L'organisation du Jihad islamique revendique, le 10 août, la responsabilité des attentats.

1987 (2 octobre) : Zine el-Abidine Ben Ali est nommé premier ministre.

1987 (8 octobre) : Deux des sept islamistes condamnés à mort le 27 septembre pour « atteinte à la sécurité de l'État » sont pendus à Tunis. Les cinq autres sont condamnés par contumace.

Présidence Ben Ali

1987 (7 novembre) : Le premier ministre Zine el-Abidine Ben Ali dépose le président Habib Bourguiba qui est jugé dans l'incapacité d'assumer ses fonctions.

1987 (25 décembre) : La Chambre des députés adopte deux projets de loi mettant fin à la Cour de sûreté de l'État et à la fonction de procureur général de la République.

1988 (23 janvier) : Le gouvernement annonce la reprise de ses relations diplomatiques avec l'Égypte après une rupture de huit ans consécutive à la signature des accords de Camp David.

1988 (27 février) : Le Parti socialiste destourien se transforme en Rassemblement constitutionnel démocratique.

1988 (18 mars) : Les amendes prononcées par jugement contre les médias des partis d'opposition pour infraction au Code de la presse sont amnistiées.

1988 (30 avril) : Le président Zine el-Abidine Ben Ali décide de gracier l'ancien ministre de l'économie nationale Ahmed Ben Salah. Il gracie également, le 14 mai, le président du Mouvement de la tendance islamique, Rached Ghannouchi, que la Cour de sûreté de l'État avait condamné le 27 septembre 1987 aux travaux forcés à perpétuité.

1988 (25 juillet) : Une révision de la constitution supprime la présidence à vie et limite le nombre de mandats à trois, chacun d'une durée de cinq ans.

1988 (7 novembre) : Le Pacte national est signé entre le pouvoir et les principales forces politiques à l'exception des islamistes.

1989 (2 avril) : À l’élection présidentielle, Zine el-Abidine Ben Ali (seul candidat en lice) est élu président avec 99,27% des voix.

1989 (27 juin) : La Chambre des députés vote une loi d'amnistie générale qui permet à 5416 personnes, condamnées de l'aube de l'indépendance au 7 novembre 1987 pour raisons politiques ou syndicales, de recouvrer leurs droits civiques et politiques.

1990 (13 janvier) : Des étudiants de la faculté des lettres de Kairouan mettent à sac et incendient un poste de la police chargée de la « sécurité universitaire ».

1990 (31 octobre) : Le siège de la Ligue arabe, situé à Tunis depuis 1979, est officiellement ramené au Caire.

1991 (19 septembre) : Deux pirates de l'air tunisiens tentent de détourner sur Alger un DC-9 d'Alitalia assurant la liaison entre Rome et Tunis. L'avion, qui transporte 130 passagers et 7 membres d'équipage, se pose finalement à Tunis comme prévu.

1991 (9 octobre) : Trois intégristes condamnés à mort en juin, et dont la grâce est rejetée par le président Zine el-Abidine Ben Ali, sont pendus à la prison civile de Tunis.

1992 (5 mars) : Le président Zine el-Abidine Ben Ali élève au niveau d'un ministère le secrétariat d'État aux affaires religieuses.

1992 (30 juillet) : Le gouvernement soudanais rompt ses relations diplomatiques avec la Tunisie qui l'accuse de soutenir des activités islamistes sur son territoire.

1992 (28 août) : 35 membres du mouvement Ennahda sont condamnés à la prison à vie dont le chef du mouvement Rached Ghannouchi.

1993 (12 juillet) : Une loi érige la mère en chef de famille avec le droit de représenter ses enfants dans une série d'actes juridiques de la vie quotidienne. Une Tunisienne mariée à un étranger peut désormais transmettre automatiquement sa nationalité à ses enfants même si ces derniers sont nés à l'étranger.

1993 (23 décembre) : Les députés adoptent un amendement du Code électoral pour permettre aux représentants de l'opposition de faire leur entrée à la Chambre des députés.

1994 (20 mars) : Lors des élections générales, Ben Ali est réélu pour un second mandat avec 99,91% des voix. Son parti, le Rassemblement constitutionnel démocratique, remporte 144 sièges à la Chambre des députés. L'amendement du Code électoral permet à l'opposition d'occuper pour la première fois 19 sièges sur 163.

1994 (20 mars) : Le président Zine el-Abidine Ben Ali annonce la création de Canal 21, la télévision des jeunes, qui commence à émettre le 7 novembre.

1995 (11 février) : Six gardes nationaux sont tués par un commando du Groupe islamique armé algérien au poste frontière de Tamerza. Selon le gouvernement, il ne s'agirait en fait que d'un « banal accident de la route ».

1994 (11 juillet) : Le leader de l'Organisation de libération de la Palestine, Yasser Arafat, quitte le pays après un séjour de 12 ans.

1995 (20 mars) : Le président Zine el-Abidine Ben Ali annonce la création de Radio Jeunes qui débute ses émissions le 7 novembre.

1996 (14 avril) : Le pape Jean-Paul II effectue une visite-éclair de 10 heures à Tunis.

1998 (11 février) : Le vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme, Khemaïs Ksila, est condamné à trois ans de prison.

1998 (1er mars) : L'accord d'association avec l'Union européenne, signé le 17 juillet 1995 et qui doit mener la Tunisie à une complète libéralisation économique d'ici 2008, entre en vigueur après sa ratification par la Belgique (dernier pays européen à parapher le texte).

1998 (2 juin) : La Cour criminelle de Tunis condamne à une peine de 20 ans de prison chacun des deux meurtriers tunisiens de l'ancien vice-premier ministre socialiste belge André Cools (assassiné le 18 juillet 1991 en Belgique).

1999 (24 octobre) : Le président Zine el-Abidine Ben Ali et pour la première fois deux autres candidats, Mohamed Belhaj Amor et Abderrahmane Tlili, se présentent à la présidentielle. Le président sortant est réélu avec 99,44% et le Rassemblement constitutionnel démocratique remporte 91,6% aux législatives.

2000 (21 janvier) : Plusieurs centaines de personnes rendent hommage, à la cathédrale de Tunis et en présence de représentants du gouvernement et de personnalités politiques italiennes, à l'ancien chef du gouvernement italien Bettino Craxi décédé le 19 janvier. Il est enterré dans le petit cimetière chrétien d'Hammamet où il vivait en exil depuis 1994.

2000 (3 avril) : Le journaliste Taoufik Ben Brik entame une grève de la faim pour protester contre la confiscation de son passeport et le harcèlement dont il est la cible. Il ne l'interrompt que le 4 mai.

2000 (6 avril) : L'ancien président Habib Bourguiba meurt à son domicile de Monastir à l'âge de 96 ans. Le président Zine el-Abidine Ben Ali proclame un deuil national de 7 jours. Ses funérailles ont lieu le 8 avril à Monastir.

2000 (23 mai) : L'ancien rédacteur de l'édition arabe du Monde diplomatique Riad Ben Fadhel est grièvement blessé par balles à Carthage.

2001 (12 février) : La justice annule les actes du congrès de la Ligue tunisienne des droits de l'homme.

2002 (11 avril) : Un camion-citerne de gaz naturel bourré d'explosifs saute devant de la synagogue de la Ghriba et tue 21 personnes (14 Allemands, 5 Tunisiens et 2 Français). 30 personnes sont blessées.

2002 (7 mai) : Un Boeing 737 de la compagnie EgyptAir en provenance du Caire s'écrase près de l'aéroport international de Tunis-Carthage. 15 des 64 personnes qui se trouvent à bord meurent.

2002 (26 mai) : Le premier référendum de l'histoire du pays a lieu sur une série de modifications constitutionnelles officiellement approuvées à 99,52 %. La limite du nombre de mandats présidentiels est supprimée, l'âge maximal pour se porter candidat allongé et une immunité permanente accordée au chef de l'État pour tout acte lié à ses obligations professionnelles.

2003 (7 novembre) : Le président Zine el-Abidine Ben Ali annonce l'ouverture de l'espace audiovisuel aux radios et télévisions du secteur privé.

2004 (24 octobre) : Trois opposants, Mohamed Bouchiha, Mohamed Ali Halouani et Mounir Béji, se présentent à l'élection présidentielle boycottée par les autres partis de l'opposition. Le président Zine el-Abidine Ben Ali est officiellement réélu pour un quatrième mandat avec 94,49 % des voix. La Chambre des députés est désormais composée de 189 députés au lieu de 182.

2005 (27 mai) : Le président Zine el-Abidine Ben Ali annonce l'abrogation de la procédure du dépôt légal pour les organes de presse et les sanctions qui découlent de sa violation.

2005 (6 août) : Un ATR 72 de la société Tuninter, filiale de Tunisair, avec 39 personnes à bord est contraint d'amerrir au large de Palerme. L'accident fait 16 morts et 3 disparus. L'appareil assurait un vol entre Bari (Italie) et Djerba.

Article détaillé : Vol 1153 Tuninter.

2005 (16-18 novembre) : La Tunisie accueille la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l'information organisé par l'Organisation des Nations unies.

2006 (20 mars) : La Tunisie célèbre le 50e anniversaire de son indépendance.

2006 (25 octobre) : Le gouvernement annonce la fermeture de son ambassade au Qatar « suite à la campagne hostile à la Tunisie menée par la chaîne qatarie Al Jazeera ».

2006 (7 novembre) : Le gouvernement annonce la séparation des radios et télévisions publiques et la création de deux établissements publics en lieu et place de l'ERTT.

2007 (3 janvier) : 12 personnes, membre d'un « groupe de dangereux criminels », sont abattues par les forces de sécurité à Soliman. Cet incident fait suite à un premier échange de coup de feu survenu dans la nuit du 23 décembre entre les forces de l'ordre et ce même groupe.

Article détaillé : Fusillade de Soliman.

2009 (25 octobre) : L'élection présidentielle voit le président Ben Ali réélu avec 89,62 % des voix, contre 5,01 % pour Mohamed Bouchiha, 3,80 % pour Ahmed Inoubli et 1,57 % pour Ahmed Brahim. La participation se monte officiellement à 89,40 %.

2011 (14 janvier) : Suite à un mois de protestations, marquées par la mort de plusieurs dizaines de civils, le président Zine el-Abidine Ben Ali quitte le pays pour l'Arabie saoudite. Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi devient le président à titre intérimaire.

Transition

2011 (15 janvier) : Le président de la Chambre des députés Fouad Mebazaa devient officiellement le président intérimaire suite à une décision du Conseil constitutionnel. Il demande au Premier ministre Mohamed Ghannouchi de former un gouvernement d'union nationale.

2011 (17 janvier) : Mohamed Ghannouchi nomme un gouvernement d'union nationale.

2011 (4 février) : Sahbi Karoui, membre du Rassemblement constitutionnel démocratique, devient président de la Chambre des députés par intérim à l'occasion de sa première réunion depuis le départ de Ben Ali.

2011 (27 février) : Mohamed Ghannouchi démissionne de ses fonctions suite à des manifestations. Béji Caïd Essebsi est nommé Premier ministre.

2011 (3 mars) : Le président de la République par intérim, Fouad Mebazaa, annonce l'élection d'une assemblée constituante prévue pour le 24 juillet 2011.

2011 (7 mars) : Le Premier ministre Béji Caïd Essebsi nomme un nouveau gouvernement.

2011 (8 juin) : Le Premier ministre Béji Caïd Essebsi confirme l'élection de l'assemblée constituante pour le 23 octobre 2011.

2011 (1er octobre) : La campagne électorale pour l'élection de l'assemblée constituante est lancée.

2011 (23 octobre) : L'élection de l'assemblée constituante se tient après trois jours de vote par les Tunisiens de l'étranger.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Chronologie de la Tunisie de Wikipédia en français (auteurs)

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