Ciments français

Logo de Ciments français
Direction	Yves-René Nanot
Produits	Ciment
Société mère	Italcementi Group
Site web	www.cimfra.com
Chiffre d’affaires	4775 M€ (2008)
Résultat net	348 M€ (2008)
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Ciments Français est une société industrielle française spécialisée dans la fabrication de ciments, filiale à 82,5 %^[1] d'Italcementi Group, 5^e cimentier mondial.

En France, la dénomination commerciale "Ciments Français" ainsi que le logo "CF" a été abandonnée au début des années 90 au profit de "Ciments Calcia", confirmant la dimension européenne du groupe.

Ciments Français est la filiale internationale d'Italcementi Group depuis 1992 et regroupe l'ensemble des participations mondiales (hors Italie) et détient des parts de marché importantes dans de nombreux pays (22 à ce jour) sur tous les continents.

Les métiers du groupe se concentrent sur la valorisation des ressources naturelles pour les transformer en produits qui répondent aux besoins du bâtiment et des travaux publics : ciment, chaux, et leurs dérivés, au travers de ses trois secteurs d'activité : ciment, granulats et béton prêt-à-l'emploi.

Depuis 1998, le groupe Italcementi avec Ciments Français en première ligne, a poursuivi sa politique de croissance externe sur des marchés à fort potentiel : au Maroc, en Thaïlande et en Bulgarie, en Inde et en Égypte, où le groupe a pris le contrôle du leader du marché Suez Cement en avril 2005 et a acheté Asec Cement Company en août 2005. En 2007, Ciments Français a fait l'acquisition d'une unité de production de ciments de 2 millions de tonnes en Chine (Fuping cement), et pris le contrôle d'Hilal Cement au Koweït.

Ciments Français est coté à la Bourse de Paris avec une capitalisation boursière de 5,6 milliards d'euros au 31/12/2006. Son directeur actuel, maintenu en poste honorifique malgré l'absorption du groupe Italcementi, fait partie des patrons français les mieux rémunérés^[2]. La DSI actuelle est sous la responsabilité de l'italien Andrea Pifferi^[3] , il a succédé au français Denis Grandinot qui a quitté son poste en 2009^[4]

Historique

• 1850 : Émile Dupond et Charles Demarle ouvrent à Boulogne-sur-Mer une petite usine de ciment à prise rapide dit « ciment romain ». Cinq ans plus tard, le « Ciment Portland naturel de Boulogne-sur-Mer » obtient une première médaille à l'exposition universelle de Paris.
• 1861 : la société « Demarle et Cie » franchit le cap des 10 000 tonnes vendues dans l'année.
• 1881 : fusion avec la Compagnie des Ciments Portland Desvres, l'entreprise devient une société anonyme et devient Ciments Français. Les ventes dépassent 100 000 tonnes.
• 1913 : Après une croissance régulière sur 20 ans, la société possède 5 usines : Boulogne, Desvres, Guerville, La Souys et Couvrot ; les ventes dépassent 400 000 tonnes.
• 1931 : record de production avant la crise des années 1930 : 673 000 tonnes ; ce volume ne sera retrouvé qu'en 1947. Acquisition de deux nouvelles usines : Beaucaire et Espiet.
• 1941 : L'usine de Boulogne est détruite et le siège social est transféré à Guerville.
• 1949 : Après la guerre, la société répond à l'effort de reconstruction. Les 11 usines de Colombelles, Airvault, Cruas, Montebourg et Neux sont utilisées au maximum et la production atteint le million de tonnes.
• 1961 : La production atteint les 2,5 millions de tonnes.

Usine des Ciments Français (Italcementi Group à Beaucaire (Gard)

• 1971 : Année importante où la reprise de Poliet et Chausson qui, après les fusions de Loisne et Ciments de Rombas, donne à la société sa structure actuelle. Les 23 usines du groupe couvrent 35 % du marché français ; les ventes dépassent 10 millions de tonnes.
• 1980 : En 10 ans, le potentiel des usines existantes est renforcé. L'unité de Bussac-Forêt en Charente-Maritime voit le jour. Le développement international s'amorce avec Rumelange au Luxembourg et Coplay aux États-Unis.
• 1990-1991 : Le développement international s'accélère en Belgique avec la reprise de la Compagnie des Ciments Belges, en Grèce (Halyps Building Materials) et en Turquie (Set). La production atteint 20 millions de tonnes.
• 1992 : Paribas cède à Italcementi 39,8 % du capital de Ciments Français. Une coentreprise est créée à Chypre.
• 1998 : De nouvelles acquisitions sont réalisées en Bulgarie, Thaïlande et Kazakhstan. Italcementi monte à 65 % du capital.
• 2000-2001 : Investissement dans une coentreprise en Inde, et entrée dans le capital du leader égyptien Suez Cement. La production de ciment atteint 30 millions de tonnes.
• 2004-2005 : Reprise du leader égyptien Suez Cement à 51 % et d'Asec Cement Company, un autre cimentier égyptien.
• 2009:
  • 16 février : Offre publique d'échange de la part d'Italcementi, son actionnaire principal^[5]. Italcementi, qui possède 81,01 % de Ciments Français, propose un ratio de 8,25 actions Italcementi contre une action Ciments Français.
  • 23 février : Colette Neuville se penche sur le dossier.
  • 15 avril : Assemblée Générale de Ciments Français. Les minoritaires ont souligné leur mécontentement vis-à-vis des modalités de fusion avec Italcementi provoquant l'échec de la fusion prévue^[6].
• 2011: Ciments Français vend sa filiale turque (SET Holding et ses filiales) à Limak Holding^[7].

Données financières

Données financières en millions d'euros

Année	2003	2004	2005	2006	2007	2008[8]	2009[9]	2010[10]	2011
Chiffre d'affaires	-	3 000	-	-	-	-	4 245	4 171	-
Résultats d'exploitation	-	-	-	-	-	-	506	481	-
Résultats nets part du groupe	-	-	-	-	-	382	337	318	-
Fonds propres	-	2 200	-	-	-	-	-	-	-
Dettes financières	-	1 050	-	-	-	-	-	-	-

Données boursières

• Actions cotées à la bourse de Paris
• Membre de l'indice CAC Mid 100
• Code Valeur ISIN = FR0000120982
• Valeur nominale = euro
• Actionnaires principaux en 2005 : Flottant 23,7 %, Italcementi 64 %, Mediobanca 11,4 %, autocontrôle 1 %.

Notes et références

1. ↑ Source : Cercle Finances du 27 Décembre 200&à
2. ↑ http://www.journaldunet.com/economie/magazine/la-remuneration-des-patrons/exceptionnels.shtml
3. ↑ http://it.linkedin.com/in/andreapifferi
4. ↑ http://fr.linkedin.com/pub/denis-grandinot/20/217/b5a
5. ↑ Ciments Français d'accord pour une fusion avec sa maison-mère Italcementi
6. ↑ Le Moniteur, n°5533 du 11 décembre 2009
7. ↑ Communiqué de presse
8. ↑ Italcementi key data
9. ↑ Ciments Français en un clic
10. ↑ Ciments Français en un clic

Voir aussi

• Italcementi
• Ciments du Maroc

Lien externe

• Site de l'entreprise