Cimetière du Djellaz

Djellaz
Vue d'une partie du cimetière du Djellaz
Pays	Tunisie
Gouvernorat	Tunis
Ville	Tunis
Religion(s)	islam
Coordonnées	36° 47′ 10″ N 10° 11′ 04″ E / 36.7861, 10.184536° 47′ 10″ Nord        10° 11′ 04″ Est / 36.7861, 10.1845
Géolocalisation sur la carte : Tunisie
Personnalités enterrées
Hassan Hosni Abdelwaheb, Mustapha Adouani, Hédi Annabi, Ali Bach Hamba, Aly Ben Ayed, Bahi Ladgham, Mohamed Charfi, Mokhtar Chouikha, Ibn Arafa, Kheireddine Pacha, Abdelkrim Mahbouli, Brahim Mahouachi, Mahmoud El Materi, Moncef Bey, Choubeila Rached, Mohamed Saâda, Mongi Slim, Habib Thameur, Ahmed Tlili, Zoubeir Turki
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Le cimetière du Djellaz ou cimetière du Jellaz est le principal cimetière de Tunis, capitale de la Tunisie, en termes de superficie^[1]. Il est connu pour abriter un grand nombre de tombes de personnalités tunisiennes, notamment celles liées au mouvement national tunisien regroupées dans le carré des martyrs.

Il est nommé ainsi en l'honneur de Sidi El Jellaz, cheikh mort en 1496 et qui est à l'origine du cimetière : il acheta toute la colline et la convertit en bien habous inaliénable afin d'accueillir les tombes des Tunisois.

On y trouve plusieurs bâtiments religieux imposants comme le mausolée Sidi Belhassen Chedly, la tourba de Lalla Kabira Mamia Beya — épouse d'Ali I^er Pacha décédée le 14 avril 1747 — qui domine la colline avec son dôme de tuiles vertes, la tourba de Moncef Bey désireux de reposer selon ses propres dires au milieu de son peuple, ou encore la zaouïa de Sidi El Béchir en bas du cimetière.

En novembre 1911, le cimetière se retrouve au centre d'une émeute sanglante entre les forces de l'ordre et des manifestants tunisiens qui mène à un procès retentissant, un épisode marquant du mouvement national. Cette affaire a pour origine la décision de la municipalité d'immatriculer le cimetière à son nom alors qu'il appartient à l'administration des habous^[2].

Pour mener à bien sa politique de construction de voies rapides, notamment de l'échangeur de Bab Alioua, le président Habib Bourguiba décrète dès l'indépendance le déplacement de plusieurs tombes et tourbas de familles tunisoises, qui occupaient le bas de la colline.

Notes et références

1. ↑ (fr) Taoufik Ayadi, « Insurrection et religion en Tunisie : l'exemple de Thala-Kasserine (1906) et du Jellaz (1911) », Révolte et société, tome II, éd. Publications de la Sorbonne, Paris, 1989, p. 166
2. ↑ Taoufik Ayadi, op. cit., p. 169

Lien externe

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