Claude Bausmont ou de Bauzemont

Claude Bausmont ou de Bauzemont

Claude Bausmont

Claude Bausmont ou de Bauzemont (né vers 1430 – mort en 1477) est un vieux guerrier lorrain à moitié ruiné qui fait périr sans s’en apercevoir Charles le Téméraire en queue du lac saint Jean à côté de la bataille de Nancy. Il regrette amèrement cette méprise et surtout la rançon qu’il aurait pu tirer du sauvetage du riche duc de Bourgogne. Il meurt de mélancolie dans le haut de l’année qui suit[1]. Fils d’un modeste châtelain et cellerier de Saint-Dié, il récupère ces offices essentiellement honorifiques à la mort de son père.

Sommaire

Archives et écrits des mémorialistes de Bourgogne et de Lorraine

Les archives mentionnent cet obscur chevalier lorrain qui tua le Téméraire par le nom Claude Bausmont et signale qu’il mourut du chagrin en août ou septembre 1477 de n’avoir point épargné la vie du prince bourguignon, ce qui lui aurait valu une part de rançon. Le personnage est rentré dans l’histoire le 5 janvier 1477 alors que l’arrière garde du duc de Lorraine René II passé derrière les lignes bourguigonnes bloque les issues vers Nancy derrière l’étang et le ruisseau saint Jean. Sourd et affublé d’une mauvaise vue, il n’aurait ni entendu les appels ni perçu les insignes ducales.

Quelques pièces d’archives attestent qu’il est le fils de Ferry de Bauzemont, châtelain et cellerier de Saint-Dié[2]. Le père dont le testament passé par devant notaire et sous le sceau du senier est rapporté par le grand prévôt de Riguet, historiographe de la Collégiale saint Dié, est surnommé "le hacquart"[3]. On ne connaît pas les dates de naissance du père et du fils. A la mort du père en 1467, Claude hérite d’une part du château et de la seigneurie de Sainte Marguerée (Sainte-Marguerite (Vosges)). En 1469, il reçoit les offices vacants depuis le décès paternel. Fin 1469, il part faire campagne en Allemagne. Entre 1470 et 1471, il est remboursé des frais de guerre, en particulier du coût d’un cheval tué sous lui. Successivement, en 1473, 1474, 1475, il demeure châtelain et cellerier de Saint-Dié[4]. Claude Bausmont n’avait sous la main que les recrues paysannes pour assurer un tour de garde et une discrète surveillance policière autour de la ville haute des chanoines. Par son titre de cellerier, il avait charge de l’approvisionnement de cette ville haute, centre de la collégiale, en cas de siège.

Peu après sa mort, sa femme Sibille épouse en seconde noce Husson, greffier et secrétaire de la comtesse de Salm à Viviers. En 1502, ses enfants adultes, le fils Claude et la fille Jeanne, qui a épousé Roland de Malmédy, vendent leur part de la seigneurie de Marguerée.

Les mémorialistes le nomment de diverses manières, mais toujours avec le même prénom et en oubliant parfois la particule qui n'existe d'ailleurs pas dans la tradition populaire : Claude de Bazemont (Champier), Claude de Bauzemont, Claude de Beaumont (Baleicourt ou père Benoît) et même Claude de Blamont... Il semble que les écritures tardives aient puisé dans la tradition populaire, car tout avait été fait pour rendre de somptueux honneurs princiers au Téméraire et oublier les désolantes conditions de sa mort. Cette fuite honteuse et fatale en queue du lac saint Jean aurait été inconcevable, de l'avis des maîtres de la noble et si chevaleresque littérature de Bourgogne[5].

Toponymie familiale et tradition orale

La famille Bausmont ou Baumont, apparentée au Boson de Bauzémont, est lointainement originaire, pour quelques historiens locaux, de Bouzemont, à 12 kilomètre de Mirecourt, près de Dompaire. Cette commune aujourd’hui réduite était une importante localité de hauteur, refuge guerrier au haut moyen âge à cheval sur une côte à 415 mètre d’altitude, disposant d’une bonne source. Elle s’est appelé Bosonis mons in pago Mercurio, Bauzemont, Bozemont. La montagne de Boson était-elle un chef-lieu de ban, fondé par saint Bozon ? Il n’en reste pas moins que, si ce lieu est devenu plus tard possession de la collégiale saint Gengoult, chapître de Toul, le toponyme des Boson ou Bozo dux, appartient à une famille de guerriers longtemps associée à la défense des biens de l’abbaye de Senones en Chaumontois. Elle a aussi fait souche dans les Vosges et son nom apparaît synonyme de force et de courage dans la tradition orale : « être décidé et fort comme Boson ». Il existe aussi un toponyme la hutte de Bozé à Saulcy-sur-Meurthe.

D'autres historiens, se basant sur l'orthographe ou une hypothétique attribution d'un sceau, associent la famille du guerrier au modeste village de Bauzemont, autrefois basoli mons, ou encore Bazemont dans l'actuel canton de Lunéville en Meurthe-et-Moselle[6]. Un rattachement similaire à la localité de Blamont n'est pas connu alors que la femme de Claude Bausmont semble avoir gardé de fortes relations avec la lignée seigneuriale des Salm, comme l'atteste son rapide remariage.

La tradition locale, impitoyable, décrit Bausmont en vieux guerrier délabré, complètement ruiné, sourd comme un pot et rendu beulou par les heurts de cavalcades[7]. Faisant fi de sa particule, elle mentionne même un guerrier imprégné de la noble littérature chevaleresque qu’il se plaisait à écouter pendant les gardes ennuyeuses. Ce noble guerrier est du coup favorable à l’hégémonie de la belle Bourgogne. La collégiale de Saint-Dié qui n’a pas vraiment de garnison à solde, ouvre grand ses portes aux armées de passage, qu’elles soient bourguignonnes ou lorraines. Elle fait des dons de quelques centaines de florins pour se concilier l'armée d'occupation. Alors qu’elle devrait favoriser l’ost pour le duc de Lorraine en fuite, son chapitre accueille avec faveur et force compliments les premiers vainqueurs bourguignons.

Les ressources du châtelain Bausmont continuent à sombrer. Tout change avec le retour de René II qui promet bonnes soldes et récompenses myrifiques aux sujets combattants. Ils peuvent suivre les milliers de mercenaires Suisses, qu’il a soudoyés ou plutôt que les villes alsaciennes en Basse Union, sur garantie du roi de France Louis XI, lui ont prêtées généreusement pour entraver l’expansion bourguignonne en Lotharingie. Quelques recrues plus ou moins expérimentées sont réunies par le châtelain, fleurant l’aubaine. Il entraîne une dizaine de gens d’armes à pied. Il pleut des cordes lorsque son groupe rejoint l’arrière garde, en peine de suivre le rythme de marche des Suisses.

Reconstitution d’un fait historique

Les troupes de Charles qui ont bêtement perdu la ville de Nancy saisie à la bonne saison sont contraintes de faire un long siège dans le froid. René II s’arrête à Saint-Nicolas-de-Port pour demander au saint des flotteurs une modeste victoire et éviter une défaite naufrage alors que son armée, camouflée par une fine neige tombante, s'empresse d'encercler et de prendre vite à revers les assaillants bourguignons. Le terrain est détrempé. La bataille de Nancy commence. L’arrière garde est placée pour empêcher le contournement ou les fuites de l'armée bourguignonne, notamment par l’étang saint Jean. Les cours d’eaux sont grossis par les pluies, figeant la grosse et lourde armée bourguignonne.

Aussi il est probable que pour ne pas embourber son lourd cheval et motiver des recrues jeunes et empotées, le groupe commandé par Claude Bausmont se soit caché derrière quelques rideaux de fascines pour observer les environs et au besoin combattre à pied les soldats isolés qui voudraient contourner les lignes. Mais ce ne sont que quelques fuyards qui empêtrent les pattes de leurs beaux coursiers dans l’eau boueuse. Avec une hallebarde bien manipulée, ils sont promptement désarçonnés, trucidés et soulagés de leurs modestes biens d’échange.

La bataille tarde au loin. Les Suisses, pressés d’en finir et de regagner une Alsace douillette et vineuse, enfoncent en soirée les mercenaires bourguignons en débandade, de plus prompte manière qu’à Grandson et Morat. La tâche est bien faite. René II, demeuré prudemment en retrait au milieu des bannières des villes et cantons de Berne, Zürich, Fribourg, Sarne, Soleure, Bâle et des villes de la ligue alsacienne, Strasbourg, Schelestadt, Tanne et Colmar, constate, fort ému, la desastreuse perte de cohésion de l'armée adverse, prise en tenaille et dont les débris humains sont massacrés où qu'ils aillent.

Au plus fort des échos de la bataille, un fuyard à l’apparence de greffier ou de tabellion est désarçonné par le groupe de Bausmont et crie plus que les autres « Bourgogne, Bourgogne… »[8]. Mais la fine équipe, soucieuse de se protéger d’éventuels traits d’arquebuses évite de trop patauger à découvert dans la boue froide et épaisse et regagne son lieu d’observation et d’embuscade au sec, non sans donner quelques coups de grâce au geignard répétant la même litanie guerrière[9].

Charles de Bourgogne agonise et gèle dans la boue froide.

Au surlendemain de cette victoire surprise, après deux nuits au gel prononcé, le corps méconnaissable du puissant duc d'Occident est retrouvé sur les bords de l'étang Saint-Jean[10]. Diantre, la belle rançon que la petite troupe de Bausmont aurait pu avoir au lieu d’avoir grapiné quelques bourses !

Les proches de Louis XI racontent le long arrêt d’expression du souverain français lorsqu’on lui apprend la mort de son cousin ennemi, Charles, retrouvé le corps percé à coups de piques et la tête à moitié fracassée. Une pensée grave, silencieuse, insaisissable laisse place alors à une immense joie incrédule, puis à un empressement soudain d'aller accomplir les grâces.

Art graphique, écriture et contes traditionnels

Les artistes peintres, en suivant les récits imagés des chroniqueurs, ont bien sûr représenté Bausmont sur un fougueux destrier chargeant et culbutant un flamboyant Téméraire hors Nancy ou encore en chevalier lorrain poursuivant de plus belle sa chevauchée sans entendre mie des cris de détresse du prince tombé à terre au premier plan. Joute chevaleresque fort imagée, le tout iconographié en pleine bataille de Nancy. Le peintre Eugène Delacroix qui a brossé la toile célèbre portant également ce titre, n'aurait d'ailleurs lu que la scène d'un roman de Walter Scott.

Cette faible documentation sur le terrain et sur l'évènement qui s'aperçoit sur cette représentation géographique et historique, totalement catastrophique, d'une scène bien peu crédible selon les érudits lotharingistes, s'explique par la simple volonté de l'artiste en crise religieuse de reproduire un saint Georges terrassant le dragon. Il obéissait - il est vrai - à une commande des musées d'art français sur ordre de Charles X. La peinture historique rapidement réalisée par le maître pour toucher le pécule officiel échut paradoxalement au musée de Nancy.

Le portrait nommé melancolia, réalisé par Albrecht Dürer avec son chevalier en posture pensive est proche du noir état d’esprit du descendant des illustres Boson, même si le peintre de Ulm n’a jamais vu le vieux visage buriné qu’imaginaient les conteurs lorrains.

L'alerte érudit et abbé de Senones, Dom Calmet a narré la fin lorraine du Téméraire au siècle des Lumières. S'il reprend sans polémique, mais non sans ironie, la longue tradition des historiographes bourguignons, l'homme de lettres à la vive écriture précise aussi le singulier destin de ce chevalier lorrain, héros inconnu dont il hésite au départ sur le nom :

« Le duc de Bourgogne voulut gagner le quartier de Saint-Jean près de Nancy, où il logeait pendant le siège. Mais comme il passait par la queue de l'étang qui en est près, il se trouva embarrassé dans le bourbier, où un nommé Claude de Beauzemont, ou de Baumont, ou de Beaumont, châtelain de Saint-Diey, homme vaillant, mais sourd, déchargea un grand coup de lance sur la croupe de son cheval, et donna dans le fondement du Duc. Il en fut renversé : mais s'étant relevé, et s'étant pris en défense, Beaumont redoubla, et lui donna un coup sur le bras, et un autre dans la cuisse qu'il perça. Alors le Duc lui cria : "Sauve le Duc de Bourgogne". Beaumont croyant qu'il disait "Vive le Duc de Bourgogne" retourna à la charge et lui fendit la tête depuis l'oreille jusqu'à la mâchoire. (...) On assure que Beaumont mourut peu de temps après de regrets d'avoir tué un si grand prince, ou plutôt d'avoir manqué un si riche prisonnier. »[11].

Le journaliste Dom Calmet n'ignore pas la tradition orale et reprend avec une malice feinte, le grand duel de deux nobles combattants[12]. Le retrait du champ de bataille n'est pas interprêté comme une fuite, mais comme un banal retour à la paix chaleureuse du campement[13].

Les vieux conteurs vosgiens ont souvent exploité le comique né des diverses interprétations successives visant à ne pas faire perdre la face à chacun des nobles camps, quitte à oublier la réalité. Et ils scandaient encore, lors des veillées des années 1830, pour clore le récit du mélancolique guerrier Bausmont à la triste fin[14] :

« Un boiteux monte les grands chevaux

Un manchot conduit le troupeau

Vaillant sourd vaut à la bataille

mais (un) mort n'est rien qui vaille »

Les chanoines de Saint-Dié qui n’avaient rien fait pendant l’invasion et le violent conflit final, financèrent la publication, pour se rendre, comme il se doit, honorables et surtout rendre honneur au vainqueur, d'un long poème en 5044 vers latins, la Nancéïde, composé en 1501 par Pierre de Blarru[15]. Que n'a-t-on fini de louer les beaux actes de courage et de dévotion du duc René II, vainqueur du Téméraire ?

Sources

  • Encyclopédie illustrée de la Lorraine, L’époque moderne, Tome 1 et 2, Edition Serpenoise, PUN, 1994.
  • René BASTIEN , Histoire de la lorraine, Edition Serpenoise, Metz, 1991. 224 pages. Illustration de Jean Morette.
  • Dom Augustin CALMET, Histoire écclésiastique et civile de la Lorraine, Librairie JB Cusson, Nancy, 1728, Tome II.
  • Jacques HEERS , Louis XI,Collection Tempus, Perrin, 2003.
  • Anne LE CAM , Charles le Téméraire, un homme et son rêve, Editions in fine, Ozoir-la-Ferrière, 1992. 446 pages.
  • Albert RONSIN , Dictionnaire des Vosgiens célèbres, édition Gérard Louis, Vagney, 1990, 394 pages.

Notes et références

  1. L'année lorraine commençant en mars, ce serait donc vers septembre 1477.
  2. Notice d'Albert Ronsin in Dictionnaire des Vosgiens célèbres
  3. Le hacqueur ou hacquart est un nom guerrier qui signifierait le piqueur, le découpeur, le hâcheur.
  4. N’importe quel secrétaire, tabellion ou greffier au service des chanoines semblent être mieux rémunérés et considérés que ce modeste militaire. Sur le plan de la rétribution, le prévôt de Saint-Dié, administrateur et officier de justice du duc, ou son lieutenant chargé des tâches policières et militaires, étaient personnages bien plus considérables et influents, ainsi que les capitaines de petite garnison, promus châtelains de Spitzemberg, de la Warde de Wisembach ou de Beauregard
  5. Il reste que Charles a été un véritable chef de guerre cruel, rancunier semant la terreur, planifiant l'anéantissement avec une colère froide de ceux qui lui résistaient, en particulier en organisant le massacre des habitants de Liège ou de Neuss. Les gens qui combattaient Bourgogne le savaient !
  6. Un sceau curieux, représentant un homme aux grandes oreilles, serait attribuable à un membre de cette famille. Edouard FERRY, Gaston SAVE, "Sigillographie de Saint-Dié", Bulletin SPV, 14° année, 1888-1889, pp 205-206.
  7. En dialecte vosgien ou vieux-lorrain, belou prononcé beulou désigne un myope, un malvoyant.
  8. Le duc de Bourgogne mis à terre lui aurait hurlé son rappel "Sauve Bourgogne"
  9. Tout le monde n'était pas sourd. Il semble aussi que la soldatesque d'arrière garde accompagnant Bausmont, entendant exclusivement les dialectes vosgiens à base d'ancien français, qui constitue la langue vernaculaire des Vosges, n'aient point compris la nuance !
  10. La tradition lorraine peu crédible mentionne ce corps à moitié dévoré par les loups. Il y avait des centaines de corps gisant aux abords du champ de bataille qui en recellait des milliers. Les loups auraient eu l'embarras du choix. Les animaux craintifs ont fui le lieu de bataille et y sont revenu bien après le départ des hommes qui ne peuvent enterrer les victimes dans le sol gelé.
  11. Dom Augustin Calmet, option supra, pp 1071-72.
  12. Il eut été inconcevable, dans l'esprit de l'Ancien Régime, que le grand duc d'Occident périsse sous des coups vulgaires d'anonymes piquiers, engagés d'arrière-garde.
  13. L'armée bourguignonne avait pendant le siège de Nancy logé dans ce secteur. Mais informée quelques jours avant la bataille, elle avait avancé avec son artillerie dans la vallée de la Meurthe pour choisir le champ de bataille du 5 janvier 1477.
  14. Les anciens conteurs essayaient de l'imposer afin d'entraver le plus possible les récents récits d'épopée révolutionnaire et napoléonienne qui commençaient à se boursoufler, mais qui, fortement irréalistes, avaient grand succès jusqu'en 1870.
  15. Le chanoine Pierre de Blarru était originaire de Blancrupt, près du val d'Orbey.


Voir aussi

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