Colonnes Infernales

Colonnes Infernales

Colonnes infernales

Colonnes infernales
Informations générales
Date 21 janvier - mai 1794
Lieu Vendée militaire
Issue Indécise
Belligérants
France Républicains Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
Louis Marie Turreau
Nicolas Haxo
François de Charette
Henri de La Rochejaquelein
Nicolas Stofflet
Bernard de Marigny
Sapinaud de La Rairie
Forces en présence
65 000 hommes
Pertes
20 000 à 40 000 morts
Guerres de la Révolution française
Batailles
Première Guerre de Vendée (1793-1794)

1re Machecoul — Jallais — 1re Cholet — Pont-Charrault — 1re Pornic — 1re Sables d'Olonne — 2e Pornic — 2e Sables d'Olonne — Chemillé — Les Aubiers — Challans — Saint-Gervais — Vezins — Beaupréau — 2e Machecoul — Legé — Thouars — La Châtaigneraie — Palluau — 1re Fontenay-le-Comte — 2e Fontenay-le-Comte — 3e Machecoul — Saumur — 1re Luçon — Nantes — Parthenay — 1re Moulins-aux-Chèvres —1re Châtillon — Martigné-Briand — Vihiers — 2e Luçon — 3e Luçon — Chantonnay — Coron — Tiffauges — Pont-Barré — Montaigu — Saint-Fulgent — Clisson — Treize-Septiers — 2e Moulins-aux-Chèvres — 2eChâtillon — 1re Noirmoutier — La Tremblaye — 2eCholet 

Virée de Galerne

Laval — La Gravelle — Croix-Bataille — Entrammes — Ernée — Fougères — Granville — Pontorson — Dol — Angers — La Flèche — Le Mans — Savenay

Colonnes infernales

2e Noirmoutier — Gralas — Les Brouzils — Legé — 3e Cholet — Saint-Colombin — Les Clouzeaux — Les Ouleries — Chaudron-en-Mauges — Fréligné 


Deuxième Guerre de Vendée (1795-1796)

Yeu — Saint-Cyr-en-Talmondais — La Guyonnière


Troisième Guerre de Vendée (1799-1800)

Les Aubiers — La Flocellière — Chambretaud


Quatrième Guerre de Vendée (1815)

Châtillon — Aizenay — Saint-Gilles-sur-Vie — Les Mathes — Rocheservière — Thouars


Cinquième Guerre de Vendée (1832)

La Hautière — Le Chêne — La Penissière

On désigne sous le nom de colonnes infernales les opérations menées par le général Turreau lors de la guerre de Vendée afin d’éliminer toute résistance dans les campagnes vendéennes, après l’échec de la virée de Galerne.

Note : dans un contexte différent, les chasseurs basques ont constitué une colonne dite colonne infernale lors des combats de 1793 sur la frontière espagnole.

Sommaire

Contexte militaire

Décembre 1793, les Vendéens sont défaits à la bataille de Savenay, face à Kléber et Marceau, au terme de la Virée de Galerne : seuls quelques milliers des 80 000 participants de la Virée de Galerne ont pu rejoindre la Vendée. Charette a perdu Noirmoutier et n'a plus que quelques centaines d'hommes dans les marais de Retz.

Turreau doit donc finir la guerre de Vendée. Déjà, le 7 novembre, le département a été rebaptisé Vengé. Il a le choix entre deux méthodes : la pacification, éventuellement musclée, et la répression violente. Il propose un plan d'amnistie au Comité de salut public sur les conseils de son général Jean-François Moulin :

« La désertion considérable qui commence à se manifester parmi les rebelles en-deçà de la Loire prouve assez que le bandeau de l'erreur se déchire ; que les prêtres qui dirigeaient leurs pas n'ont plus le même empire sur leurs opinions. Le moment serait-il donc arrivé de proclamer au milieu de ces fanatiques les vérités qu'on leur a dénaturées jusqu'alors ? [...] On craint qu'en agissant ainsi avec la même rigueur à l'égard des nombreux déserteurs, on ne réduise les autres au désespoir. »

N'ayant pas de réponse, il prépare un nouveau plan, en application stricte des décrets de la Convention.

Contexte politique

Celle-ci a en effet adopté deux décrets de répression de la révolte de Vendée, d'abord le 1er août, puis un second le 1er octobre 1793, qui renouvelle pour l'essentiel le premier. Celui du 1er août 1793 précise que :

Il sera envoyé en Vendée des matières combustibles de toutes sortes pour incendier les bois, les taillis et les genêts. Les forêts seront abattues, les repaires des rebelles anéantis, les récoltes coupées et les bestiaux saisis.

Ce décret prévoit par ailleurs de mener les bons citoyens hors de la région rebelle et de faire disparaître les mauvais ; et il préconise aussi de traiter avec égard les femmes, les enfants et les vieillards (article VIII). Le décret du 1er octobre étend cette mesure aux hommes sans armes. Les repaires rebelles doivent être détruits sans pitié.

C'est de ces deux décrets que Turreau s'inspire pour son second plan, qu'il adresse le 17 janvier 1794 au comité:

« Mon intention est bien de tout incendier, de réserver que les points nécessaires à établir les cantonnements propres à l'anéantissement des rebelles; mais cette grande mesure doit être prescrite par vous. Je ne suis que l'agent passif des volontés du corps législatif... Vous devez également prononcer d'avance sur le sort des femmes et des enfants que je rencontrerai dans ce pays révolté. S'il faut les passer tous au fil de l'épée, je ne puis exécuter une pareille mesure sans un arrêté qui mette à couvert ma responsabilité... En huit jours, la Vendée doit être battue, tous les rebelles pressés entre moi, Haxo et Dutry, et si j'avais adopté une autre marche, j'aurais manqué mon but[1]. »

Turreau prévoit de ratisser à l'aide de douze colonnes avançant parallèlement le pays rebelle, d'est en ouest, pour traquer les insurgés, et détruire leurs biens, de Brissac au nord, à Saint-Maixent au sud. Le comité de salut public est alors attaqué à la fois sur sa droite et sur gauche par les Indulgents, autour de Danton, qui dénoncent l'incapacité du gouvernement révolutionnaire à achever la guerre et les excès de la Terreur, et les Hébertistes, autour d'Hébert, qui poussent toujours à la surenchère. Pour Robespierre, la guerre civile est terminée ; mais les Hébertistes prônent une répression sans indulgence. Suite à ces divisions touchant le sein même du Comité de Salut public, le général Turreau ne reçoit aucune réponse avant le 8 février, où Lazare Carnot, membre du Comité lui écrit:

« Tu te plains de n'avoir pas reçu du Comité l'approbation formelle de tes mesures. Elles lui paraissent bonnes et tes intentions sont pures; mais éloigné du théâtre de tes opérations, il attend les grands résultats pour prononcer dans une matière sur laquelle on l'a déjà trompé tant de fois. Les intentions du Comité ont dû t'être transmises par le ministre de la Guerre, mais nous nous plaignions que tu ne nous donnes pas assez souvent des nouvelles de tes opérations. Extermine les brigands jusqu'au dernier. Voilà ton devoir[2]. »

Plan détaillé

Le plan de Turreau entre en application le 21 janvier. Il a sa disposition six divisions à l'est de la Vendée, chacune est divisée en deux colonnes. Un des problèmes des troupes républicaines pendant la guerre de Vendée ayant été la coordination, il donne à tous des lieux de rendez-vous précis, avec date à tenir. Les itinéraires sont indiqués commune par commune. Les chefs de colonnes doivent correspondre entre eux et avec le général en chef deux fois par jour pour garder une bonne coordination ; éviter le combat, sauf en cas de victoire certaine ; et utiliser tous les moyens pour dénicher les rebelles, brûler tout ce qui peut brûler, réquisitionner tous les vivres. Treize communes républicaines sont exemptées[3].

  • la première division est dirigée par Duval, ses colonnes sont commandées par Daillac et Prevignaud. Les deux colonnes partent de Saint-Maixent et Parthenay et doivent arriver à La Caillere et Tallud-Sainte-Gemme ;
  • la deuxième division est dirigée par Grignon, ses colonnes sont commandées par lui-même et Lachenay : les deux colonnes partent de Bressuire et doivent arriver à La Flocellière et Pouzauges ;
  • la troisième division est dirigée par Boucret, ses colonnes sont commandées par lui-même et Caffin : les deux colonnes partent de Cholet et doivent arriver aux Épesses et à Saint-Laurent-sur-Sèvre ;
  • la quatrième division est dirigée par Turreau, ses colonnes sont commandées par lui-même et Bonnaire : les deux colonnes partent de Doué et doivent arriver à Cholet ;
  • la cinquième division est dirigée par Cordellier, ses colonnes sont commandées par lui-même et Crouzat : les deux colonnes partent de Brissac et doivent arriver à Jallais et Le May ;
  • la sixième division est dirigée par Jean-Baptiste Moulin, elle ne comporte qu'une colonne forte de 650 hommes qui partira des Ponts-de-Cé pour Sainte-Christine.

En complément, Turreau charge le général Haxo, qui poursuivait jusqu'alors Charette sur les côtes ouest de la Vendée, de former huit colonnes qui parcourront la Vendée d'ouest en est, allant à la rencontre des douze autres.

Application

Les instructions envoyées par Turreau le 19 janvier sont peu équivoques :

« Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises pour se révolter contre la patrie, seront passé au fil de la baïonnette. On en agira de même avec les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas. Les personnes seulement suspectes ne seront pas plus épargnées, mais aucune exécution ne pourra se faire sans que le général l'ait préalablement ordonné. Tous les villages, métairies, bois, genêts et généralement, tout ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes. Pour faciliter cette opération, on fera précéder chaque colonne d'une cinquantaine de pionniers qui feront les abattis nécessaires dans les bois ou forêts, pour propager l'incendie[4]. »
La troisième bataille de Cholet lors des colonnes infernales, peinture de Jules Benoit Levy.

Dans un premier temps, son plan est exécuté en une semaine ; mais des petits groupes de Vendéens s'infiltrent dans le bocage entre les colonnes ; des groupes plus importants, suffisamment pour ne pas être inquiétés par les effectifs des Bleus, se constituent. Il demande donc au Comité de Salut public de préparer les indemnisations pour ceux qui seront évacués, afin de vider le pays de sa population et de combattre plus facilement les insurgés.

Les colonnes sont surtout actives lors des deux premiers mois, à partir de février les embuscades vendéennes ralentissent énormément les colonnes qui sont parfois réduites à l'immobilisme.

Jusqu'au 17 mai, les colonnes infernales (Turreau les appela les colonnes massacreuses) massacrent et pillent. Celles placées sous les ordres des généraux Cordellier, des adjudants généraux de cavalerie Huché ou Amey vont bien au-delà des ordres : viols et exactions se succèdent. Turreau, au courant, est incapable d'autorité et de les faire cesser. Il demande à être relevé plusieurs fois.

Certains généraux mènent leurs colonnes d'une autre manière. Haxo constitue ses huit colonnes, mais leur assigne comme objectif la capture de Charette ; il ne fait commettre aucun acte de barbarie à ses hommes, épargnant même la gentilhommière de Charette à Fonteclose.

De son côté, l’adjudant général Cortez fait fusiller Goy-Martinière, le second de Huché pour avoir détruit des villes et villages dans des zones républicaines.

Parcours des colonnes infernales

Parcours de la première et de la seconde colonne

Les deux colonnes de la première division agiront ensemble.

Commandant : adjudant général Prévignaud

Parcours de la troisième colonne

Commandant : général de brigade Louis Grignon

Parcours de la quatrième colonne

Commandant : adjudant général Lachenay

Parcours de la cinquième colonne

Commandant : général de brigade Jean-Pierre Boucret

Parcours de la sixième colonne

Commandant : général de brigade Jean Alexandre Caffin [5]

Parcours de la septième colonne

Commandant : général de division Louis Marie Turreau

La septième colonne devient la garde personnelle de Turreau et l'accompagne dans ses déplacements[5].

Parcours de la huitième colonne

Commandant : général de brigade Louis Bonnaire, puis Florent Joseph Duquesnoy

Parcours de la neuvième colonne

Commandant : général de brigade Étienne Cordellier, 8 000 hommes

Parcours de la dixième colonne

Commandant : général de brigade Joseph Crouzat, 8 000 hommes

Parcours de la onzième colonne

Commandant : général de brigade Jean-Baptiste Moulin, 650 hommes

Parcours de la douzième colonne

Commandant : général de brigade Jean-Baptiste Huché, 1 500 hommes

Fin des colonnes infernales

À force de tueries, des municipalités républicaines et des représentants du Comité de salut public finissent par s'émouvoir. Joseph Lequinio par exemple, accuse, dans un rapport destiné à Robespierre, Turreau de prolonger inutilement la guerre[6].

De plus, la situation politique à Paris a changé. Fin mars, les hébertistes, puis les dantonistes sont éliminés par les comités de salut public et de sûreté générale. Dès début avril, les colonnes sont ralenties dans leur activité. Il faut attendre le 17 mai pour que Turreau soit suspendu. Le 28 septembre, il est décrété d'accusation et emprisonné.

Bilan

En 1794, sous la Convention thermidorienne, Gracchus Babeuf, alors adversaire des Jacobins, écrit un pamphlet pour dénoncer Carrier, dans lequel il crée le terme de populicide, face à l'ampleur de la dépopulation de la Vendée militaire.

D'après Jean-Clément Martin, qui a analysé les recensements de 1790 et de 1801, un manque d'environ 220 000 à 250 000 habitants est à noter dans l'accroissement normal qu'aurait dû connaître la « Vendée militaire » sans la guerre civile[7]. Les bilans varient, entre les morts au combat, les morts indirects du fait des mauvaises conditions de vie, les exils des Républicains. Les récoltes de 1788 ont également été mauvaises.

On s'accorde aujourd'hui pour évaluer les pertes de la guerre de Vendée à 170 000 morts, Blancs et Bleus confondus[8].

De même, les historiens ont actuellement tendance à réduire la part du bilan imputée à Turreau. Tandis que, selon Louis-Marie Clénet, Turreau est responsable d'au moins 40 000 des 200 000 morts vendéennes des guerres de Vendée, pour Roger Dupuy, la fourchette est de 20 000 à 40 000 morts.

Voir aussi

Bibliographie

Sur les Colonnes Infernales de Turreau
  • Nicolas Delahaye,
    • Guide historique des Guerres de Vendée, Éditions Pays et Terroirs, 2005. Un inventaire et des itinéraires de découvertes des hauts lieux de la mémoire.
    • Les 12 Colonnes infernales de Turreau, Éditions Pays et Terroirs. Une synthèse pour découvrir la logique des colonnes de Turreau.
  • Simon-Jean Gruget,
    • Mémoires et Journal de l'abbé Gruget, curé de la Trinité d'Angers, réimpression aux Éditions Pays et Terroirs. Les Mémoires de l'abbé Gruget couvrent la période de 1793 à 1795. Ils « constituent un document des plus précieux pour l'histoire de la Révolution à Angers », un témoignage qui permet d'appréhender la vie des Angevins sous la Terreur.
    • Les fusillades du Champ des Martyrs, réimpression aux Éditions Pays et Terroirs. En complément aux Mémoires de l'abbé Gruget, cet ouvrage du même auteur se concentre sur un des hauts lieux de la Terreur en Anjou, le Champ des Martyrs d'Avrillé. C'est ici, aux abords d'Angers, que plus d'un millier de pri­sonniers furent exécutés.
  • Arsène Launay, La Terreur en Anjou, correspondance et journal de Benaben, Éditions Pays et Terroirs 2007. Oratorien et professeur, Bénaben fut un partisan de la Révolution en Anjou. Nommé commissaire civil auprès des armées républicaines, il a livré, par ses rapports, un témoignage édifiant.
  • Paul Legrand, Notes historiques sur la paroisse de La Gaubretière, réimpression aux Éditions Pays et Terroirs. Une des paroisses les plus représentatives par le nombre de massacres.
  • Joseph Lequinio, Guerre de la Vendée et des Chouans, mémoires de Lequinio, représentant du peuple, réimpression aux Éditions Pays et Terroirs. Le républicain Lequinio effectue un vigoureux réquisitoire contre les colonnes infer­nales de Turreau et contre les méthodes du gouvernement révolutionnaire.
  • Pierre Marambaud, Les Lucs, la Vendée, la Terreur et la Mémoire, Éditions de l'Etrave, 1993. Cette étude analyse la politique des massacres organisés et planifiés par Turreau aux Lucs-sur-Boulogne.
  • Bertrand Poirier de Beauvais, Mémoires inédits de Bertrand Poirier de Beauvais, commandant général de l'artillerie des armées de la Vendée, réimpression aux Éditions Pays et Terroirs. En réponse aux mémoires de Turreau, Bertrand Poirier de Beauvais rédige ses mémoires dès 1796.
  • Théodore de Quatrebarbes, Une paroisse vendéenne sous la Terreur, réimpression aux Éditions Pays et Terroirs. À rapprocher des Lucs-sur Boulogne et de la Gaubretière.
  • Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République Française, par un officier supérieur des armées de la République, réimpression de l'édition de 1824-1825, Éditions Pays et Terroirs, 1993. Un journal au jour le jour à partir des rapports militaires. Le tome III est indispensable pour suivre la marche des colonnes infernales de Turreau.
  • Louis-Marie Turreau, Mémoires de Turreau pour servir à l'histoire de la guerre de vendée, Éditions Pays et Terroirs 2007. Justifications de l'organisateur des massacres et des colonnes infernales.

Liens externes

Sources

Notes

  1. Yves Gras, La guerre de Vendée (1793-1796), éditions Economica, op. cit., p.127
  2. Yves Gras, La guerre de Vendée (1793-1796), éditions Economica, op. cit., p.128
  3. Saint-Florent, Luçon, Montaigu, La Châtaigneraie, Sainte-Hermine, Machecoul, Challans, Chantonnay, Saint-Vincent-Sterlanges, Cholet, Bressuire, Argenton et Fontenay-le-Comte. (La Vendée patriote, tome IV, page 52).
  4. Jean Tabeur, Paris contre la Province, les guerres de l'Ouest, éditions Economica, 2008, p.184
  5. a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k  et l 1793 – 1993 Un autre bicentenaire. [1]
  6. Jean-Clément Martin, Contre-Révolution, Révolution et Nation en France, 1789-1799, éditions du Seuil, collection Points, 1998. Ce rapport, publié en l'an III, sera d'ailleurs détourné de son sens par les Thermidoriens pour accuser Robespierre.
  7. Jean-Clément Martin, La Vendée et la France, 1789-1799, Éditions du Seuil, 1987
  8. Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, 2007, 640 p.
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  • infernal — infernal, ale, aux [ ɛ̃fɛrnal, o ] adj. • 1160; bas lat. infernalis → enfer 1 ♦ Qui appartient aux enfers, à l enfer. Puissances infernales. ⇒ démon, diable. « un essaim de divinités infernales » (Chateaubriand). ⇒ chtonien. 2 ♦ Qui évoque l… …   Encyclopédie Universelle

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