Comte de Faucigny

Comte de Faucigny

Faucigny (province)

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Carte de la Savoie, avec un découpage provincial moderne

Le Faucigny est l'une des anciennes provinces du duché de Savoie. Elle correspondait approximativement à l'actuel arrondissement de Bonneville. Elle était traversée par les vallée de l'Arve et du Giffre.

Ses habitants sont les Faucigneranes et les Faucignerans

Sommaire

Étymologie

Selon le site d'Henry Suter, le mot "Faucigny" vient du latin "Faciniacum, Fociniacensis pagus, du nom de domaine d'origine gallo-romaine Falciniacum, dérivé avec le suffixe -iacum du gentilice Falcinius"[1].

Pour la société savante locale "Les Amis de la Grande Maison" (Contamine-sur-Arve), le nom proviendrait de la géographie des lieux avec Fauces (vallée) et Aquum (rivière).

Histoire de la province

Avant l'histoire

Si les premières traces du peuplement de la région remontent au Moustérien (âge de Néandertal), selon toute vraisemblance, il a fallu attendre le retrait des glaciers et les temps néolithiques avant que les vallées de l'Arve et du Giffre connaissent un peuplement permanent. À l'âge du bronze, comme en témoigne une infinité de vestiges archéologiques, la région recouvrant le futur Faucigny était déjà très peuplée. Des objets de bronze ont été retrouvés jusque dans des villages de haute altitude : les lointains ancêtres s'adonnaient déjà avec savoir-faire aux travaux de la métallurgie ![2]

Les VIIe et VIe siècles av. J.-C., les vallées ont reçu de nouveaux arrivants de culture celtique ou celto-ligure. Les historiens envisagent cette époque avec beaucoup de prudence : nos aînés étaient persuadés que les vallées alpines avaient connu un peuplement gaulois très dense. Aujourd'hui on tente de reconsidérer cette pénétration gauloise. Selon l'historiographie traditionnelle, la basse vallée de l'Arve était jadis sous le contrôle des gaulois Allobroges et la haute vallée sous l'influence des gaulois Ceutrons, maîtres de la Tarentaise... Il faut en tout cas regarder comme un mythe l'existence de l'antique peuplade des Fauces mentionnée sur la base de la colonne de Bonneville !

En 121 avant notre ère, les vallées de l'Arve et du Giffre sont passées sous la domination romaine, et l'on aurait tort de penser que les lieux sont restés retirés, sans traces de civillisation gallo-romaine. Au débouché des vallées, la ville importante de Genava prenait son essor, et les vallées ont vu se développer leurs premiers vici. En ces temps antiques, une voie romaine reliait Genava à Augusta Pretoria (Aoste) en remontant la vallée de l'Arve et en franchissant le col du Bonhomme. Pierre Broise et François Bertrandy ont révélé qu'aux temps gallo-romains, l'Arve était naviguée par des bateaux à faible tirants d'eau jusqu'à hauteur de Thyez. Là se trouvait un vicus assez remarquable pourvu d'un embarcadère sur l'Arve dont les vestiges, longtemps visibles, ont souvent été confondus avec des vestiges d'un pont médiéval[3].

La civilisation gallo-romaine se traduit également en Faucigny à travers des vestiges de temples et d'inscriptions.

À partir du IVe et Ve siècles, la région a reçu de nouveaux arrivants. Une population très bigarrée, rassemblant des éléments d'origine ethnique très différentes, connue sous le nom de Burgonde. Pendant quelques décennies, les vallées de l'Arve et du Giffre ont vécu sous leur domination directe, à travers le royaume de Sapaudia basé sur Genève, puis la région est passée sous la domination mérovingienne. Sous le règne du roi Gontran, la région a été en position directe de frontière avec le royaume Lombard. Les diplômes mérovingiens et carolingiens ne font aucune allusion à ce secteur alpin[4].

Les Sieurs du Faucigny

Blason des Sieurs du Faucigny et de la province du Faucigny : de gueules à trois pals d’or

Origines

Les origines des Sires de Faucigny sont assez mal connues, et pour des générations d’érudits et de chroniqueurs, elles ont été un vaste champ d’hypothèses plus ou moins fondées. Il faut dire que le contexte politique dans lequel s’inscrit l’ascension des Faucigny est aujourd’hui sujet à de nombreux questionnements.

Le Sires du Faucigny font partie des ces innombrables familles qui à partir de l’An Mil, ont participé à l’émiettement de l’autorité impériale en affirmant un pouvoir territorial héréditaire, et en œuvrant à la création d’un État autonome. Les témoignages écrits sont hélas trop peu nombreux et trop disparates pour déterminer avec précision le profil des premiers Sires du Faucigny : Étaient-ils les héritiers d’anciens administrateurs sous l’autorité des souverains Rodolphiens ? S’agit-il de potentats locaux affirmés par la force du poing et de l’épée ? Étaient-ils les héritiers de nobles militaires des derniers temps carolingiens ? Ou encore des vassaux des Comtes de Genève ?

Les plus lointains ancêtres des Faucigny apparaissent dans les sources écrites au début du XIe siècle, avec un certain Aimerard (ou Emmerard), donateur d’une terre à l’abbaye de Saint-Maurice-d’Agaune en 1002. L’historiographie traditionnelle a souvent dépeint ce personnage comme un authentique seigneur médiéval, fondateur de dynastie, déjà bien ancré sur un territoire. Sous la plume de nombreux érudits des temps anciens, il est souvent devenu Aimerard « de Faucigny » ou encore Aimerard Ier ! C’est beaucoup prêter à un personnage qui, à y regarder de prêt, était encore un anonyme en ce temps[5]. Après sa disparition, que l’on situe aux alentours de 1030, son fils Louis (†1060) repris en mains les affaires familiales et étendit son pouvoir sur les vallées de l’Arve et du Giffre. Sa seigneurie devait prendre forme autour d’une bourgade rurale, Faucigny, où un petit château dominait le cours de l’Arve.

Tout porte à croire que Louis exerça un pouvoir bien réel sur la région, tant en termes politiques, économiques que juridiques. Peut-on pour autant le présenter comme un authentique seigneur féodal, seul maître en ses domaines, et dégagé des mouvements politiques du Saint Empire ? Par son épouse Thetberge, Louis était lié à la famille des Rheinfelden (Rheinfelden (Bade)), son beau père Rodolphe n’était autre que l’administrateur de la Souabe et de la Bourgogne Juranne. Ainsi vers le milieu du XIe siècle, les premiers seigneurs du Faucigny affirmaient leur autorité en restant intimement liés aux grands dignitaires et impliqués dans les affaires politiques de l’Empire. Cette implication leur permettrait de bénéficier de liens d'amitié durables avec les grandes familles du Nord: les Kibourg et les Zähringen, héritiers des Rheinfelden.

L'affirmation d'un pouvoir territorial

Par leurs savantes alliances et leur tempérament réaliste, les sires de Faucigny sont parvenus à établir un pouvoir solide sur une vaste région englobant les vallées de l'Arve et du Giffre, les secteurs de Megève, Flumet et Beaufort-sur-Doron. Les premiers dynastes eussent rêvé d'un destin plus prestigieux. De leur maison mère, faisant face au Salève, les sires de Faucigny devaient avoir des vues sur Genève. Les comtes de Genevois, qui leur faisaient face, partageaient la même aspiration : s'emparer de la ville, remporter le pouvoir politique sur toute la Savoie du Nord et bénéficier de l'extraordinaire potentiel économique de la ville.

Quand on observe la carte de la région à la fin du XIe siècle[6], on est frappé par le choix offensif des sires de Faucigny : s'installer sur un escarpement rocheux, voisin de Genève, mais cerné de rivaux de toutes parts. Si l'on excepte les vignes de la Côte d'Hyot et le petit prieuré clunisien de Contamine, la quasi totalité des environs appartenait au Genevois. Assurément, la basse vallée de l'Arve était un lieu de disputes plus que d'agrément et le château de Faucigny était un édifice éminemment militaire.

Le pouvoir politique des évêques s'affirmant très nettement sur la cité Genevoise, les sires de Faucigny se consacrèrent à une belle expansion territoriale dans l'amont des vallées : bientôt ils furent maîtres de toute la rive droite de l'Arve, entre Bonneville et la Menoge, de toute la moyenne vallée de l'Arve jusqu'au défilé de Servoz, et de toute la vallée du Giffre.

Une des grandes questions que l'on se pose est de savoir par quel moyen les sires du Faucigny ont pris l'ascendant sur les forteresses environnantes et sur leurs maîtres. Les fortresses qui s'élevaient jadis aux cols de Saxel (Rochefort) et de Châtillon (le Couard) n'avaient rien de petites résidences vassales. Rochefort et Châtillon étaient des places très fortes probablement très anciennes[7]. On peut s'interroger sur les relations qu'entretenaient les dynastes de Chatillon et de Boege avec les sires du Faucigny. Étaient-ils leurs vassaux ? Étaient-ils des nobliaux de courte envergure... ou bien des héritiers d'une très ancienne noblesse montagnarde ?

Autre réflexion sur le titre seigneurial de Lucinges, porté par une branche cadette de la famille : invention du XIIe siècle ou reprise d'une dignité antérieure ? Conquête militaire, intimidation ou fines alliances matrimoniales ? Il y aurait là de quoi alimenter de longues discussions historiques.

Les Sires du Faucigny sont en tout cas parvenus à asseoir leur domination sur une vaste région et, semble-t-il, dans un espace de temps relativement restreint. Présents en basse vallée de l'Arve et en Vallée Verte, maîtres du col de Saxel, les Faucigny n'en étaient pas moins influents en Chablais, où ils possédaient deux châteaux, celui d'Allinges-Vieux et celui d'Hermence, en position de port sur le Léman. Dans l'acte de donation de la vallée d'Aulps aux frères cisterciens de Molesmes[8], le nom des Faucigny figure aux côtés de ceux des plus hauts dignitaires de la région : les Comtes de Savoie et les Sires de Rovorée. Il est du reste intéressant de constater qu'à cette époque (1094), les Faucigny ne semblaient pas encore posséder la vallée du Giffre, ni y porter bien grand intérêt.

Le XIIe siècle fut le temps d'une importante phase de consolidation à tous points de vue : politique, militaire et économique. Pour accroître leur puissance à la guerre, les sires du Faucigny confièrent mirent leur troupe armée sous le commandement d'un sénéchal, établi au château de la Crête. Ce même édifice, bénéficiant d'une position relativement centrale, devait également accueillir une cour de justice[9].

Le temps était au réalisme politique. Contrairement à leurs illustres voisins les Comtes de Savoie, les Faucigny ne pouvaient aucunement prétendre à une position de portiers de Alpes : au sommet des vallées de l'Arve et du Giffre, les montagnes altières ne sont frontalières qu'avec le Valais. Ici, point de col stratégique permettant le passage des marchandises venues d'Italie. Les cols frontaliers, au parcours des plus rébarbatifs, n'étaient ouverts qu'à des dessertes locales, transhumances, menus échanges alimentaires, etc.

Les Sires du Faucigny allaient très tôt chercher à s'implanter dans des régions éloignées de leur "berceau" familial. Ils allaient se possessionner en Pays de Gex (châtellenie de Versoix) et sur les rivages Nord du Léman (Vallée de l'Aubonne).

La famille, de plus en plus influente, jouait du trône et de l'autel en continuant à rêver au prestige des grandes villes. Genève était toute proche et le rêve genevois bien vivace.

Le trône et l'autel

Carte du Faucigny

Tous les historiens s’accordent à reconnaître l’habileté avec laquelle, sur plusieurs générations, les Sires du Faucigny ont élevé leurs cadets aux plus hautes dignités ecclésiastiques. En effet la famille a compté parmi ses cadets un nombre important de prélats :

Gui (1083-1119), Ardutius (1135-1185) et Pierre (1311-1342) se sont assis sur le trône épiscopal de Genève, Gerold (1105-1126) et Guillaume (1126- vers 1129) ont été évêques de Lausanne, et Amédée (1125) fut quant à lieu évêque de Maurienne.

Cette omniprésence dans les hautes sphères du pouvoir religieux témoigne de l’influence et des étroites relations que les Faucigny savaient entretenir avec les souverains du plus haut rang. Pendant cette période de trois quarts de siècle commencée au Concile de Sutri (1046), et prenant fin au Concile de Latran (1124), la nomination des évêques se faisait sous le contrôle des empereurs, qui entendaient faire relayer leur autorité par les prélats.

Pour les Sires de Faucigny, placer les cadets de famille sur les sièges épiscopaux relevait d'un jeu politique des plus subtils. Placer un parent sur un siège d'évêque, c'était non seulement gagner un pouvoir de plus, mais c'était aussi se réclamer de l'empereur, gagner en ascendant sur leurs rivaux les Comtes de Genève. La reconnaissance impériale et l’élévation de Ardutius à la dignité de Prince de Genève (1135) permis de repousser les Comtes hors de la ville. En fin de compte, la ville avait acquis son indépendance ; elle était perdue pour tous les dynastes environnants. Pour les Faucigny, c'était la fin d'un rêve.

Au XIIe et XIIIe siècle, les Sires du Faucigny ont fait également de généreuses donations aux monastères. Guy de Faucigny avait fondé en 1083 le prieuré de Contamine-sur-Arve. Aymon I de Faucigny devait concéder la vallée de Sixt aux chanoines de Saint-Augustin où son frère Ponce de Faucigny établit un monastère. En 1151, la vallée du Béol était offerte à Jean d'Espagne, qui y installait le Reposoir[10].

En 1147, le Sire Aymon de Faucigny et son frère Rodolphe l'Allemand prirent le chemin de la Terre Sainte à l'occasion de la Deuxième Croisade. Le chroniqueur Odon de Deuil nous a légué un témoignage de cette aventure, qui a porté nos seigneurs du château de Faucigny jusqu'à Jérusalem via Ratisbonne et la Hongrie[11]. Pierre le Vénérable, abbé du Cluny, décrit alors la dynastie comme une famille de grande noblesse.

A l'apogée des Sires du Faucigny

Face à la dynamique genevoise et savoyarde, les Sires du Faucigny se sont très vite trouvés encerclés et contrairement à beaucoup de dynastes de leur époque, ils ont dû abandonner rapidement leurs rêve d'accroissement territorial par la politique matrimoniale. On ne manque pas d'être surpris par les choix de la famille en termes d'alliance et de mariage : outre les prestigieuses alliances avec la Maison de Rheinfelden et le mariage de Aimon Ier avec Clémence de Briançon, les dynastes de Faucigny ont quelquefois arrangé leurs alliances avec des maisons normandes (Constance de Beauvoir, ép. Rodolphe Ier), poitevines (Flotte de Royans, ép. Aimon II) ou gasconnes (Gaston de Béarn, ep. Béatrix, 1273).

Si les seigneurs de Faucigny n'avaient pratiquement plus aucune perspective d'expansion directe depuis les vallées de l'Arve et du Giffre, ils étaient maîtres d'une seigneurie de plus en plus compacte, de mieux en mieux organisée, qui s'étendait de Versoix jusqu'à Beaufort. Au XIIIe siècle, les Faucigny étaient des acteurs incontournables de la scène savoyarde. Ils étaient également possessionnés en pays de Vaud et en pays de Fribourg, où ils détenaient des péages et recueillaient l'hommage des comtes de Gruyères. Les historiens ont remarqué avec étonnement que les Faucigny détenaient de véritables fortunes qui leur permettait de tenir tête aux princes rivaux qui étaientle plus souvent désargentés.

L'apogée du Faucigny médiéval se situe sans doute au temps de l'alliance, temporaire, avec la Savoie : Aimon II régnant, son dynamique gendre Pierre II de Savoie baroudant à travers l'Europe et contribuant, pour une large part, à moderniser les domaines, tant en termes administratifs que militaires.

Une enclave en terre savoyarde

A la disparition d'Aimon II et de Pierre de Savoie (1252, 1263), le Faucigny est devenu un objet de convoitises et de tensions. À deux reprises, des femmes ont hérité du pouvoir régalien : Agnès (1252-1268) puis Béatrix (1268-1304) ont régné avec le titre de Dame de Faucigny. Hélas leurs affaires successorales se sont mal passées : la Maison de Savoie a commencé à revendiquer un partie de la terre de Faucigny, et la dynastie a été confrontée à la disparition prématurée de son héritier, Jean de Faucigny en 1482. Béatrix, sa mère, resta aux affaires jusqu'en 1304. Ensuite, pendant presque un demi-siècle, le destin du Faucigny s'est plus ou moins confondu avec celui du Dauphiné, à cette exception notoire qu'il constituait une enclave en terre savoyarde. Dès lors, la seigneurie, couramment désignée sous le titre de "baronnie", est devenue un véritable guépier, voué en permanence aux chevauchées, intimidations et autres coups de mains. Cédée au roi de France en 1348, la terre de Faucigny est devenue une enclave française en terre de Savoie. Il fallut attendre le traité de Paris, en 1355, pour qu'un échange de territorial ait lieu et que le Faucigny, en l'échange de la Bresse et du pays de la Valbonne soit intégré à l'état savoyard [12].

Les Sires (Barons) de Faucigny

Lors de la fin de la Maison du Faucigny, ce sont les comtes d'Albon, puis les Dauphins du Viennois qui prennent le titre de baron du Faucigny :

Aujourd'hui

Article détaillé : Vallée de l'Arve.
  • Forte urbanisation
  • Agriculture
  • Vallée du décolletage
  • Tourisme (randonnées, sports d'hiver, escalade...)

Sources

  1. [1], site présentant une étude sur la signification et l'origine de noms de lieux de Suisse romande et de Savoie
  2. PRIEUR (J.), BOCQUET (A.), COLARDELLE (M.), LEGUAY (J.-P.), LOUP (J.), FONTANEL (J.), La Savoie des origines à l'an mil, Histoire et archéologie, Rennes : Ouest-France Editions, vol. 1, 1983.
  3. Rémy B. et Bertrandy F., Inscriptions latines de Haute-Savoie, Université de Savoie, 1995 (Bibliothèque des Etudes Savoisiennnes ; Tome 3)
  4. Du royaume burgonde au royaume de Bourgogne : les terres savoyardes de 443 à 1032
  5. FAUCIGNY LUCINGES (F. de), Origines Savoisiennes. La Maison de Faucigny, Genève, 1914. Où l'auteur explique, de façon très affirmative, que les Sires de Faucigny sont les héritiers des souverains de Kent, contemporains des Mérovingiens. Cf. également RANNAUD M., Le Bienheureux Ponce de Faucigny, Fondateur de l'abbaye de Sixt. Sa Vie. Son Culte, Genève, 1905. Où l'auteur développe l'hypothèse que Aimerard serait le fils d'un dignitaire écclésiastique du diocèse d'Arles. Cf. également GRILLET J.-L., Dictionnaire Historique, Littéraire et Statistique des Départements du léman et du Mont Blanc, t.II, Chambéry, 1807. Où l'auteur avance que Aimerard aurait prêté hommage à l'Empereur Conrad II le Salique pour sa seigneurie. Développements historiques passionnants dans CARRIER N., CORBIERE (M. de la), Entre Genève et mont Blanc au XIVe siècle, Société d'Histoire et d'Archéologie de Genève, 2005.
  6. Jean-Yves Mariotte et André Perret (directeurs), Atlas historique français. Le territoire de la France et de quelques pays voisins, Paris, Savoie, 1979 .
  7. Louis Blondel, Châteaux de l’ancien diocèse de Genève, Mémoires et documents publiés par la Société d’histoire et d’archéologie de Genève, série in-4, VII, Genève, 1956
  8. Ce célèbre document a été publié par L. MENABREA,"L'abbaye d'Aulps d'après des documents inédits. Mémoire pour servir à l'histoire des monastères" in : Mémoires et Documents de la société royale académique de Savoie, T. II, série II, Chambéry, 1853.
  9. Dictionnaire du duché de Savoie (1840)- Archives départementales de la Savoie -Fonds Claudius BOUVIER - 8F 67
  10. L'histoire de Châtillon-sur-Cluses est tiré de Si Châtillon m'était conté..., écrit par Juliette Châtel
  11. BERRY Virginia G., Odo of Deuil, De profectione Ludovici VII in orientem. The Journey of Louis VII to the East, New York, 1948
  12. Henri Menabrea, Histoire de Savoie, Grasset, 1933 .

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • ...

Bibliographie

  • Achille Raverat, La Haute Savoie. Genevois, Sémine, Faucigny et Chablais, La Découvrance, 2006, ISBN 2-84265-387-4.
  • Gilbert Künzi, Lieux-dits entre Dranse et Arve. Chablais savoyard et Faucigny, Cébédita, 2002, ISBN 2-88295-203-1.
  • Nicolas Carrier, La vie montagnarde en Faucigny à la fin du Moyen Âge. Économie et société fin XIIIe - Début XVIe siècle, L'Harmattan, Paris, 2001, ISBN 2-7475-1592-3.
  • Robet Vivian, Des glaciers du Faucigny aux glaciers du Mont-Blanc, La Fontaine de Siloé, 2001, ISBN 2-84206-178-0.
  • Michel Durand, Histoire imagée du Faucigny, Cabédita, 2001, ISBN 2-88295-293-7.
  • Christian Regat, François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie. Chablais, Faucigny, Genevois, Cabédita, 1999, ISBN 2-88295-117-5.
  • Paul Guichonnet, Les monts en feu. La guerre en Faucigny, 1793, Académie salésienne, 1995, ISBN 2-901102-11-5.
  • Claude Castor, Ke Faucigny, Société Savoisienne d'Histoire, 1991.
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