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Points de suspension


Ponctuation

Accolades ( { } ) · Parenthèses ( ( ) ) 
Chevrons ( < > ) · Crochets ( [ ] ) 
Guillemets ( « » ou “ ” ) 
Apostrophe ( ' ou ’ ) · Virgule ( , ) 
Barre oblique ( / ), inversée ( \ ) 
Espace (   ) · Point médian ( · ) 
Espace insécable (   ) 
Point ( . ) · Points de suspension ( … ) 
Point-virgule ( ; ) · Deux-points ( : ) 
Point d’exclamation ( ! ), d’interrogation ( ? ) 
Point exclarrogatif ( ‽ ), d’ironie ( Point d'ironie de Alcanter de Brahm.svg
Trait d’union ( - ) · Tiret ( – )
Autres signes de ponctuation

Diacritique

Accent aigu ( ´ ), double (  ̋  ) 
Accent grave ( ` ), double (  ̏  )
Accent circonflexe ( ^ ) · Hatchek ( ˇ ) 
Barre inscrite ( - ) · Brève ( ˘ ) 
Cédille ( ¸ ) · Macron ( ˉ ) · Ogonek ( ˛ ) 
Corne (  ̛  ) · Crochet en chef (  ̉ ) 
Point souscrit ( ִ ), suscrit ( ˙ ) 
Rond en chef ( ˚ ) · Tilde ( ~ ) 
Tréma ( ¨ ) · Umlaut ( ˝ )

Symbole typographique

Arrobase ( @ ) · Esperluette ( & ) 
Astérisque ( * ) · Astérisme ( ⁂ ) 
Barre verticale ( | ou ¦ ) 
Cœur floral (❦❧ ) 
Croisillon ( # ) · Numéro ( № ) 
Copyright ( © )   Marque ( ® )  
Degré ( ° ) · Celsius ( ℃ ) 
Prime : minute, seconde et tierce ( ′ ″ ‴ ) 
Obèle ( † et ‡ ) · Paragraphe ( § ) 
Par conséquent ( ∴ ) · Parce que ( ∵ ) 
Pied de mouche ( ¶ ) · Puce ( • )  
Tiret bas ( _ ) 

Symboles typographiques japonais
Symbole mathématique

Plus et moins ( + − ) · Plus ou moins ( ± ) 
Multiplié ( × ) · Divisé ( ÷ ) · Égal ( = ≠ ) 
Pour cent ( % ) · Pour mille ( ‰ )
Carré ( ² ) · Cube ( ³ ) · Micro ( µ )

Symbole monétaire

Dollar ( $ ) · Euro ( € )
Livre sterling ( £ ) · Yen ( ¥ )

Les points de suspension s'utilisent en fin de phrase, à la place du point. Ils sont représentés par trois points alignés horizontalement au niveau de la ligne de base d'écriture : « … » .

Sommaire

Usage

En français

Ils marquent la fin d'un énoncé alors que la phrase n'est pas complète ; cela indique au lecteur que la phrase précédente aurait pu être poursuivie. La phrase précédente peut même être grammaticalement incorrecte. Cela peut être :

  • un procédé rhétorique, laissant la fin de la phrase en sous-entendu ;
  • une ellipse ;
  • un procédé littéraire permettant, dans un dialogue, de marquer une hésitation, ou quelqu'un qui coupe la parole.

Les points de suspension ont la même signification grammaticale que les points si l'on s'arrête après eux, et sont donc suivi d'une majuscule. Mais il est également possible de reprendre immédiatement son propos, par exemple si les points exprimaient seulement une hésitation. Dans ce cas ils jouent un rôle équivalent au point-virgule, et donc la reprise de phrase qui suit se fait sans majuscule (sauf s'ils sont suivi d'un mot qui par lui-même prend une majuscule — d'ailleurs dans ce dernier cas il est impossible de savoir si les points de suspension jouent le rôle de fin de phrase ou non). On peut même combiner les points de suspension avec un point d'exclamation ou d'interrogation si on combine une ellipse avec une exclamation ou question. La lettre J'accuse avait donné comme manchette de journal « J'accuse…! ».

Cas d'utilisation :

  • dans un dialogue ;
    • lorsqu'une phrase est interrompue, par exemple par l'intervention d'une autre personne,
    • pour représenter l'hésitation,
    • pour représenter des grossièretés que l'on ne souhaite pas écrire explicitement ;
  • indication de présence d'un sous-entendu dans la phrase les précédant ;
  • sollicitation de l'imagination du lecteur ;
  • à la fin de listes non exhaustives (même utilisation que etc. — puisque « etc. » a la même valeur que « … », « etc… » est une forme erronée, bien que répandue).
  • pour signaler l'absence de réponse ou de commentaire.

Pour indiquer un passage coupé dans une citation, on emploie les points de suspension entre crochets : « [ … ] ». Selon les règles typographiques de l'Imprimerie nationale, une espace blanche insécable doit être insérée entre les crochets et le signe de ponctuation.

Selon l'utilisation, les mots précédant les points de suspension peuvent être considérés comme formant une phrase ou non. Si c'est le cas, on met une majuscule après les points de suspension. Pour reconnaître, on met une majuscule si on pense que les points de suspension pourraient être remplacé par un point, pas de majuscule si on pense qu'on les remplacerait par aucune ponctuation, une virgule, un deux-points ou un point-virgule.

En anglais

Les mêmes remarques sur l'usage et les majuscules à placer ou non s'appliquent. En revanche, ceux qui suivent[1] se distinguent sur plusieurs points des usages en français :

  • Il y a une espace insécable devant et derrière chaque point : on écrit « But . . . he is my friend! » (« Mais… c'est mon ami ! »).
  • Les points de suspension n'absorbent pas le point normal (point final, point d'abréviation). En conséquence, si on achève un paragraphe par des points de suspension, on place quatre points, mais sans espace avant le premier.
  • Quand un personnage se fait couper la parole, on utilise un tiret, les points de suspension étant réservés à l'interruption volontaire d'une phrase.

L'introduction du film La Guerre des étoiles a conservé après traduction les quatre points : « Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine.... ». Toute la saga, dans toutes les langues, a repris cette particularité.

Imprimerie

Classiquement, les points de suspension sont imprimés exactement comme trois points d'affilée. En informatique, un caractère unique représente les points de suspension dans certains jeux de caractères, par exemple Windows-1252 et Unicode (U+2026). Cela permet d'afficher les points ensemble, de manière plus serrée sur un seul caractère. Les dernières versions du traitement de texte Microsoft Word remplacent automatiquement « ... » par « … ».

En HTML, les points de suspension sont représentés par l'entité &hellip;.

Dans LaTeX, les points de suspension peuvent s'obtenir par \ldots. Dans l'environnement mathématique ($…$ ou \[…\]), on peut utiliser la commande \ldots ; on peut également utiliser des points médians de suspension ainsi que des alignement verticaux et diagonaux, par exemple pour des matrices, avec les commandes \cdots (\cdots), \vdots (\vdots) et \ddots (\ddots).

Sur clavier de type Bépo, les points de suspension s'obtiennent avec la combinaison AltGr + .

En mathématiques

Les points de suspension sont utilisés pour alléger ou raccourcir les notations. Ils peuvent être représenté horizontalement, verticalement ou obliquement (par exemple dans des matrices). Ils ne dénotent pas une absence ou un manque, mais au contraire une énumération d'objets entièrement déterminés par l'ensemble des symboles qui les entourent. Le lecteur averti est capable sans difficulté de comprendre comment construire, sans risque d'ambiguïté, les éléments mis en ellipse, à partir de leur contexte.

Notes et références

  1. Un code typographique américain réputé. en:The Chicago Manual of Style

Articles connexes

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