Comtesse de Ségur

Comtesse de Ségur
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Sophie Rostopchine,
comtesse de Ségur
Sophie de Ségur.jpg
Activités Romancière
Naissance 1er août 1799
Drapeau de la Russie Saint-Pétersbourg, Empire russe
Décès 9 février 1874 (à 74 ans)
Drapeau de la France Paris, France
Genres Littérature enfantine

Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur[1], née Sofia Fiodorovna Rostoptchina (en russe : Софья Фёдоровна Ростопчина) le 1er août 1799 à Saint-Pétersbourg et morte le 9 février 1874 à Paris, est une femme de lettres française de naissance russe.

Sommaire

Biographie

Née au sein d’une puissante famille aristocratique d'origine princière, issue des Khans de la Horde d'Or, apparentés au clan de Genghis Khan[2], elle est la troisième enfant de la comtesse Catherine Protassova et du comte Fédor Rostoptchine (1763-1826). Sa mère, ancienne demoiselle d'honneur de Catherine II, la maltraite et l'oblige à se convertir au catholicisme à treize ans. Son père, le comte Fédor Rostoptchine (1763-1826), fut lieutenant-général puis ministre des Affaires étrangères de Paul Ier (qui sera d'ailleurs le parrain de Sophie). Elle passe son enfance dans le domaine de Voronovo près de Moscou, propriété de 45 000 ha faisant travailler 4 000 serfs. Fédor Rostoptchine y fait notamment venir des agronomes écossais[3]. Petite fille turbulente, elle est souvent punie par ses parents.

Portrait de la comtesse de Ségur en 1823.
Chateau des Nouettes dessiné par Mgr de Ségur.
Portrait de la Comtesse dans Lettres d'une Grand'mère.
Les troupes de Napoléon à Moscou.

En 1812, son père est gouverneur de Moscou lors de l’entrée de la Grande Armée. Malgré l’opposition des propriétaires aristocrates des plus belles demeures, il lance des pamphlets contre Napoléon, fait évacuer les pompes à incendie et libère des prisonniers avec chacun une mission de mettre le feu à un quartier. Ce feu de Moscou fait dire à Sophie « J'ai vu comme une aurore boréale sur la ville » et oblige l'empereur français à une retraite désastreuse. La réussite de ce plan entraîne cependant l'hostilité de ceux qui ont perdu leur habitation (aristocrates comme commerçants) si bien que Fédor Rostoptchine est mis en disgrâce par le tsar et préfère s’exiler d'abord seul avec un simple domestique en Pologne en 1814, puis en Allemagne, en Italie et, enfin, en France en 1817. Dans tous ces pays, il est accueilli en héros, sauveur de la monarchie. C'est à Paris qu'il fait venir sa famille et que Sophie rencontre Eugène de Ségur, petit-fils du maréchal de Ségur, ambassadeur de France en Russie et neveu du général Philippe de Ségur, aide de camp de Napoléon qui avait failli mourir dans l'incendie ordonné par le comte Fédor Rostoptchine. Le mariage est arrangé par Sophie Swetchine, russe elle aussi convertie au catholicisme, et ils s'épousent le 14 juillet 1819. L'année suivante, ses parents repartent pour la Russie.

Ce mariage d'amour est d'abord heureux, mais elle est par la suite délaissée par un époux volage qui la trompe notamment avec leur bonne. La situation d'Eugène, désargenté et désœuvré, ne s'améliore qu'en 1830, lorsqu’il est nommé pair de France. Il ne rend visite à sa femme qu'à de rares occasions, dans le château des Nouettes offert par Fédor Rostoptchine à sa fille en 1822[4]. Ils ont huit enfants, et Eugène aurait surnommé son épouse « la mère Gigogne ». Préférant son château aux mondanités parisiennes, elle reporte toute son affection sur ses enfants et ses petits-enfants[5].

Polyglotte, parlant cinq langues depuis l’âge de six ans[6], Sophie Rostopchine a souvent présenté un comportement hystérique (partiellement hérité de sa mère et peut-être dû à la maladie vénérienne transmise par son mari volage)[2] avec des crises de nerfs et de longues périodes de mutisme, l’obligeant à correspondre avec son entourage à l’aide de sa célèbre ardoise. En 1866 elle devient tertiaire franciscaine, sous le nom de sœur Marie-Françoise, mais continue à écrire. Son veuvage et l'effondrement consécutif des ventes de ses livres l’oblige à vendre Les Nouettes en 1872 et à se retirer à Paris où elle meurt à 75 ans, entourée de ses enfants et petits-enfants. Elle est enterrée à Pluneret dans le Morbihan, près de son avant-dernière fille Henriette, épouse du sénateur Fresneau habitant le château de Kermadio. Au chevet de sa tombe, une croix en granit, est inscrit : « Dieu et mes enfants ». Son cœur, embaumé, est déposé dans l'avant-chœur du couvent de la Visitation où était morte sa fille Sabine de Ségur, elle aussi entrée en religion[7].

Une vocation d’écrivain tardive

Le cas de la comtesse de Ségur montre qu’une vocation très tardive d’écrivain peut être particulièrement réussie : elle a en effet écrit son premier livre à cinquante-huit ans.

On raconte que la comtesse de Ségur a commencé à se consacrer à la littérature pour enfants quand elle a écrit les contes qu’elle racontait à ses petits-enfants et qu’elle les a regroupés pour former ce qui s’appelle aujourd’hui Les nouveaux contes de fées. Lors d’une réception, elle lut quelques passages à son ami fidèle Louis Veuillot pour calmer l’atmosphère qui était devenue tendue. C’est ce dernier qui réussira à faire publier l’œuvre chez Hachette. D'autres historiens racontent que son mari aurait rencontré dans un train Louis Hachette qui cherchait alors de la littérature pour distraire les enfants. Eugène de Ségur, alors Président des Chemins de fer de l’Est, accorde à Louis Hachette le monopole de la vente dans les gares de livres pour enfants[8], lui parla alors des dons de sa femme et la présente à l’éditeur quelque temps plus tard. Celle-ci signe son premier contrat en octobre 1855 pour seulement 1 000 francs pour la nouvelle collection de la « Bibliothèque des Chemins de Fer », reliée en percaline bleu foncé, qui deviendra rose pour la comtesse, avec des ornementations couleur or. Le succès de ce premier ouvrage l’encourage à composer un ouvrage pour chacun de ses autres petits-enfants. Elle obtient son émancipation financière en obtenant que ses droits d'auteur lui soient directement reversés[9] et discute plus fermement de ses droits d'auteur lorsque son mari lui coupe les fonds[2].

Romans

Illustration des Petites Filles modèles

Les romans de la comtesse de Ségur furent publiés entre 1857 et 1872 dans la Bibliothèque rose illustrée chez Hachette. Ils ont été réunis en 1990 sous le titre Œuvres de la comtesse de Ségur dans la collection « Bouquins » chez l’éditeur Robert Laffont. Même si le thème récurrent des châtiments corporels (Un bon petit diable, Le Général Dourakine, Les Malheurs de Sophie, Les Petites Filles modèles…) – qui fait peut-être en partie écho à sa propre enfance malheureuse avec sa mère Catherine Protassov – a souvent[évasif] été présenté comme l’aspect de cette œuvre à avoir le moins bien vieilli, il s’agit en réalité bien plus d’une rupture avec les modèles de la littérature enfantine de l’époque (modèles merveilleux des contes de Perrault ou contes de Madame d'Aulnoy) avec une rédemption d’autant plus exemplaire[évasif] que le réalisme de la représentation a été sans complaisance. Plusieurs autres thèmes ou faits peuvent sembler désuets par rapport à la vie des Français d’aujourd’hui : par exemple, le vouvoiement des parents, le rôle des domestiques, et les traitements médicaux tels que l’usage abusif de sangsues, des saignées, des cataplasmes « saupoudrés de camphre » (Les Petites Filles modèles), l’eau de gomme fraîche, l’eau salée contre la rage, et ainsi de suite. Mais c’est peut-être[évasif] ce réalisme dans la représentation du quotidien et de ses détails qui valut à la comtesse de Ségur d’être appelée le Balzac des enfants par Marcelle Tinayre[10].

En 2010, elle a vendu 29 millions de livres[11].

Sources d’inspiration

La comtesse de Ségur a donné à plusieurs de ses personnages des noms appartenant à des personnes de son entourage, exprimant ainsi son adage : « N'écris que ce que tu as vu ». Voici quelques exemples :

  • Sophie : son propre prénom. Elle est un personnage espiègle, avide d'expériences allant à l'encontre des directives des adultes (marcher dans de la chaux vive ; se raser les sourcils ; utiliser un fer à friser chaud sur les cheveux de sa poupée et sur ses propres cheveux ; libérer un bouvreuil qui se fera dévorer...). Les histoires traitant de la vie de Sophie à partir du voyage en Amérique sont beaucoup plus douloureuses pour elle (perte de sa mère puis de son père qui s'était remarié à une mégère tyrannique adepte des sévices corporels, retour en France où Sophie est désabusée, à la fois très craintive et courageuse). La Comtesse a mis beaucoup de ses propres souvenirs d'enfance dans son personnage. Voir la dédicace dans Les Malheurs de Sophie.
  • Camille et Madeleine : deux de ses petites-filles sont Camille et Madeleine de Malaret.
  • Élisabeth Chéneau[12] : Élisabeth Fresneau était une autre de ses petites-filles.
  • Jacques de Traypi : Jacques de Pitray, un des petits-fils de la Comtesse[13].

C’est la cécité contractée par son fils aîné Louis-Gaston de Ségur, ecclésiastique, qui lui inspire l’aveugle Juliette dans Un bon petit diable.

Les prénoms ou noms des personnages permettent de savoir rapidement quel sera le comportement qu’adopteront ces derniers.

Les leçons de morale

Les romans de la comtesse de Ségur sont fortement moralisateurs, influencés par la relecture et les corrections de son fils aîné, le prélat Louis-Gaston de Ségur[14]. Le juste et l’injuste s’opposent pour bien faire comprendre ce qu’est le droit chemin et combien il est dans l’intérêt de tous d’être courageux, doux et sans mauvaises intentions.

Dans les romans de la comtesse de Ségur, l’éducation est un facteur déterminant dans l’évolution de l’individu. Les mauvaises influences et un environnement répressif peuvent pousser les enfants à être méchants. Trop de laxisme et d’indulgence les rendent égoïstes et vicieux.

Les romans opposent des exemples de ce qu’il faut faire et de ce qu’il ne faut pas faire. Les titres expriment d’ailleurs cette dualité : par exemple, Jean qui grogne et Jean qui rit. L’auteur oppose souvent un personnage exemplaire à un enfant qui se cherche : les petites filles exemplaires que sont Camille et Madeleine à la malheureuse Sophie dans Les Petites Filles modèles, Blaise à Jules dans Pauvre Blaise et Juliette à Charles dans Un bon petit diable.

Dans certains cas, le jeune héros commet des fautes qui résultent d’une éducation répressive et brutale, la violence et l’injustice que vit Charles avec Mac’Miche, ou Sophie, dans Les Petites Filles modèles qui se fait maltraiter par sa marâtre Mme Fichini. Dans d’autres cas, ce sont les parents qui gâtent et ne punissent jamais leurs enfants, ou qui prennent systématiquement leur défense, quel que soit leur comportement, comme les parents de Jules dans Pauvre Blaise ou de Gisèle dans Quel amour d’enfant !

Chez les enfants, rien n’est joué définitivement. Charles (Un bon petit Diable) et Sophie (Les petites filles modèles), une fois soustraits à la brutalité de leur environnement, pourront s’appuyer sur les modèles de leur entourage pour s’améliorer.

En revanche il est parfois trop tard pour certains, qui deviennent alors ces adultes méchants et puérils qui feront à leur tour le malheur de leurs enfants (les parents de Christine dans François le bossu). Mme Fichini, dans les Vacances et les Petites Filles modèles, bat Sophie sans pitié, et, même en présence des adultes, se ridiculise par trop de coquetterie, par sa gourmandise et par tous les défauts dont elle aurait dû se débarrasser étant enfant.

Plus que de simples romans à influence autobiographique, les ouvrages de la Comtesse de Ségur ont fortement influencé une nouvelle idée de la pédagogie[réf. nécessaire].

Édition des œuvres

Romans

Illustration des Petites filles modèles
François le bossu : Vous voudrez bien m'embrasser ?
  • 1855 La Santé des enfants, un livre de pédiatrie de conseils médicaux, édité à compte d’auteur, réédité dès 1857
  • 1857 Livre de messe des petits enfants (chez Douniol éd.)

Tous les livres suivants ont été publiés chez Hachette (LSDE : prépublication dans les colonnes de la Semaine des enfants) :

  • 1856 : Les Nouveaux Contes de fées (décembre) : recueil de contes dont « Histoire de Blondine, de Bonne-Biche et de Beau-Minon » , « Le bon petit Henri », « La petite souris grise » et « Ourson ».
  • 1858 : Les Malheurs de Sophie. Ce livre a été adapté au cinéma par Jean-Claude Brialy en 1980. Il a été aussi adapté dans une série de dessins animés sous la direction de Bernard Deyriès.
  • 1858 : Les Petites Filles modèles (12 octobre). Ce livre, qui est présenté par l'auteur comme la suite des Malheurs de Sophie, a été adapté dans un court métrage par Eric Rohmer en 1952.
  • 1859 : Les Vacances. Ce livre est également présenté par l'auteur comme la suite des Malheurs de Sophie.
  • 1860 : Mémoires d'un âne (prépublié en feuilleton, LSDE, à partir du 17 décembre 1859)
  • 1861 : Pauvre Blaise (prépublié en feuilleton, LSDE, à partir du 13 juillet 1861)
  • 1862 : La Sœur de Gribouille (prépublié en feuilleton, LSDE, à partir du 22 mars 1862)
  • 1862 : Les Bons Enfants (prépublié en feuilleton, LSDE, à partir du 13 août 1862)
  • 1863 : Les Deux Nigauds (prépublié en feuilleton, LSDE, à partir du 4 octobre 1862). Ce livre a été adapté à la télévision (Théâtre de la jeunesse) par René Lucot en 1966.
  • 1863 : L'Auberge de l'Ange gardien (prépublié en feuilleton, LSDE, à partir du 8 avril 1863). Ce livre a été adapté à la télévision (Théâtre de la jeunesse) par Marcel Cravenne en 1962.
  • 1863 : Le Général Dourakine (prépublié en feuilleton, LSDE, à partir du 14 novembre 1863). Ce livre a été adapté à la télévision (Théâtre de la jeunesse) par Yves-André Hubert en 1963.
  • 1864 : François le bossu (prépublié en feuilleton, LSDE, à partir du 4 mai 1864)
  • 1865 : L’Évangile d’une grand-mère
  • 1865 : Un bon petit Diable (prépublié en feuilleton, LSDE, à partir du 14 décembre 1864). Ce livre a été adapté au cinéma par Jean-Claude Brialy en 1983.
  • 1866 : Comédies et proverbes : recueil de nouvelles dont « Les caprices de Gizelle», « Le dîner de Mademoiselle Justine », « On ne prend pas les mouches avec du vinaigre », « Le forçat, ou à tout péché miséricorde » et « Le petit De Crac ».
  • 1865 : Jean qui grogne et Jean qui rit
  • 1866 : La Fortune de Gaspard, un roman avec des accents balzaciens, contrairement aux autres romans de la comtesse de Ségur
  • 1867 : Quel amour d’enfant !
  • 1867 : Le Mauvais Génie
  • 1867 : Les Actes des Apôtres (du nom d’un chapitre de la Bible : Actes des Apôtres)
  • 1868 : Le Chemineau, ultérieurement re-titré Diloy le chemineau (11 avril)
  • 1869 : La Bible d’une grand-mère
  • 1871 : Après la pluie, le beau temps

Les éditions Dominique Martin Morin ont réédité de manière globale, en 1997, sous le titre « la Bible d’une grand-mère », les trois ouvrages L’Évangile d’une grand-mère (1865), les Actes des Apôtres (1867) et la Bible d’une grand-mère (1868)

Les Éditions Robert Laffont ont quant à elles collecté, en trois volumes d'Œuvres, publiées en 1990, dans la collection « Bouquins », une grande partie des œuvres de la comtesse de Ségur. Cette édition est établie et annotée par Claudine Beaussant :

volume 1 volume 2 volume 3
1 260 pages, ISBN 2-221-05892-5 1 320 pages, ISBN 2-221-05893-3 1 140 pages, ISBN 2-221-05894-1
œuvres : œuvres : œuvres :
  • Nouveaux Contes de fées
  • Les Petites Filles modèles
  • Les Malheurs de Sophie
  • Les Vacances
  • Mémoires d’un âne
  • La cabane enchantée
  • Pauvre Blaise
  • La Sœur de Gribouille
  • Les Bons Enfants
  • Les Deux Nigauds
  • L’Auberge de l’Ange gardien
  • Le Général Dourakine
  • François le bossu
  • Comédies et proverbes
  • Un Bon Petit Diable
  • Jean qui grogne et Jean qui rit
  • La Fortune de Gaspard
  • Quel amour d’enfant !
  • Le Mauvais Génie
  • Diloy le chemineau
  • Après la pluie le beau temps
  • La Santé des enfants
suppléments : suppléments : suppléments :
  • Préface, de Jacques Laurent de l’Académie française,
  • Chronologie, étable par Claudine Beaussant,
  • Lettres de la comtesse de Ségur à son éditeur (1855 à 1872), présentées par Claudine Beaussant,
  • Notes, Dictionnaire, Répertoire des principaux personnages des œuvres et Bibliographie, par Claudine Beaussant,
  • 32 pages de hors-texte réunissant 73 illustrations ;
  • Notes, établies par Claudine Beaussant,
  • 16 pages de hors-texte réunissant 30 illustrations
  • Notes, établies par Claudine Beaussant.
  • 16 pages de hors-texte, réunissant 32 illustrations.

Correspondance

Couverture des Lettres d'une Grand'mère.

La correspondance de la comtesse de Ségur a, quant à elle, fait l’objet d’éditions fragmentaires :

  • les Lettres au vicomte et à la vicomtesse de Pitray (gendre et fille de la comtesse), publiées en 1891 chez Hachette.
  • les Lettres d’une grand’mère : la comtesse de Ségur à son petit-fils Jacques de Pitray (1898)
  • les Lettres de la comtesse de Ségur à son éditeur (1855 à 1872), dans le volume 1 des Œuvres chez Robert Laffont, cf. supra,
  • une Correspondance sélective (correspondants divers), publiée en 1993 aux éditions Scala, avec une préface de Michel Tournier,

Notes et références

  1. La transcription correcte est Rostoptchine mais l'usage a imposé la forme fautive Rostopchine.
  2. a, b et c Deux mille ans d'histoire, France Inter, émission du 7 janvier 2009, rediffusée le 2 juillet 2010
  3. Détail que l'on retrouvera dans plusieurs de ses romans.
  4. Les bouleaux du parc du château lui rappelaient le domaine de Voronovo.
  5. J. M. Ergal et M. J. StrichLa, Comtesse de Ségur, éd. Perrin, 1991.
  6. Aux XVIIIe et XIXe siècles, les enfants de l'aristocratie russe sont élevés par des précepteurs étrangers, et parlent souvent le français ou l'allemand avant leur langue nationale ; ainsi Pouchkine, surnommé dans sa jeunesse le Français à cause de sa parfaite maîtrise de cette langue.
  7. Dans un coffre en ébène repose aussi le cœur de son fils aîné Louis-Gaston de Ségur.
  8. Cette « bibliothèque des chemins de fer » est l'ancêtre des magasins Relay et la collection associée deviendra la Bibliothèque rose.
  9. La femme étant considérée comme socialement immature, ses revenus sont directement versés à son mari.
  10. Article sur l’œuvre de la comtesse de Ségur, Anne Struve-Debeaux
  11. La comtesse de Ségur, une personnalité attachante et méconnue Émission de Canal Académie du 25 juillet 2010.
  12. http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Malheurs_de_Sophie/15
  13. http://comtessedesegur.ifrance.com/page29.html
  14. On a parfois dit que ses romans étaient écrits à quatre mains.

Annexes

Bibliographie

Iconographie

  • O. Kiprensky, Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, probablement peint après le mariage de Sophie Rostopchine avec Eugène de Ségur (date hésitante entre 1819 et 1823). Conservé au Musée Carnavalet, à Paris. Partiellement reproduit en médaillon sur la couverture de la biographie écrite par Gh. de Diesbach.
  • Louis-Gaston de Ségur, Sophie, comtesse de Ségur, aquarelle peinte en 1841.

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