Confucéen

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Confucianisme

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Le confucianisme, Rújiā (儒家) « école des lettrés » puis Rúxué (儒學) « enseignement des lettrés » Rúxué, est l'une des plus grandes écoles philosophiques, morales, politiques et dans une moindre mesure religieuses de Chine. Elle s'est développée pendant plus de deux millénaires à partir de l'œuvre attribuée au philosophe Kongfuzi, « Maître K'ong » 孔夫子 (551-479 av. J.-C.), connu en Occident sous le nom latinisé de Confucius. Après avoir été confrontée aux écoles de pensée concurrentes pendant la Période des Royaumes combattants et violemment combattue sous le règne de Qin Shi Huang, fondateur du premier empire, elle fut imposée par l'empereur Han Wudi (-156 ~-87) en tant que doctrine d'État et l'est restée jusqu'à la fondation de la République de Chine (1911). Son influence sur la Chine ainsi que sur le Japon, la Corée et le Viêt Nam est telle qu'on peut la comparer à celles de Platon et Jésus en Occident. Néanmoins, Confucius n'est pas le fondateur d'une religion. Il a créé avec ses disciples sur la base de la pensée de son époque, dont l'universisme, un système rituel achevé et une doctrine à la fois morale et sociale, capable de remédier selon lui à la décadence spirituelle de la Chine de l'époque.[1] À partir du milieu du IXe siècle se sont dégagés divers courants : néoconfucianisme (Lǐxué 理學, Dàoxué 道學, Xīnxué 心學, Hànxué 漢學), et enfin au XXe siècle le nouveau confucianisme.

Sommaire

Le développement du confucianisme

Avant l'empire

La relation entre le Confucianisme et Confucius lui-même est ténue. Confucius est souvent considéré comme un sage renommé et un philosophe chinois dont les enseignements ont profondément influencé l'Asie de l'Est durant 20 siècles. Néanmoins, les idées de Confucius n'ont pas été acceptées durant sa vie et il a souvent déploré le fait qu'il ne trouvait aucun maître à servir.

De même que pour de nombreuses autres figures historiques majeures (Bouddha, Socrate, Jésus, Mahomet ...), on ne dispose pas de traces directes des idées de Confucius. Ne sont parvenus jusqu'à nous que les écrits des disciples rassemblant les paroles et les pensées de leur maître. Concernant Confucius, le problème est aggravé par la vague d'éradication des pensées discordantes durant la Dynastie Qin, plus de deux siècles après la mort de Confucius. Au mieux, les écrits et les pensées de Confucius parvenus jusqu'à nous sont donc incertains.

Cependant, il est possible d'esquisser les idées de Confucius à travers les fragments qui restent. Confucius était un homme de lettres, qui se préoccupait des temps troubles qu'il vivait. Il allait de place en place en essayant de répandre ses idées politiques et d'influencer les nombreux royaumes luttant pour la domination de la Chine. L'affaiblissement de la Dynastie Zhou créa un vide, rempli par de nombreux petits États luttant pour le pouvoir. Intimement persuadé qu'il avait une mission sur la Terre, Confucius promouvait infatigablement les vertus anciennes des anciens rois illustres, tels que le Duc de Zhou(周公). Confucius essaya d'obtenir le pouvoir politique et fonda une nouvelle dynastie, en acceptant l'invitation d'un rebelle à « créer une dynastie Zhou à l'Est » (Entretiens XV. 5). Dans cette optique on considère que ses pensées sont principalement politiques. Néanmoins, bien qu'il soit commun de dire que Confucius était un « roi sans couronne », il n'eut jamais l'occasion d'appliquer ses idées, fut expulsé de nombreuses fois et finalement retourna dans ses terres natales pour passer la dernière partie de sa vie à enseigner.

Les Entretiens de Confucius, l'œuvre la plus proche de la source de ses pensées, relatent des discussions avec ses disciples. Du fait que ce livre est une compilation de conversations, de questions et de réponses ou de parties de la vie de Confucius, on ne dispose pas d'une description d'un système de pensée cohérent. N'utilisant pas le raisonnement déductif et la loi de non-contradiction comme de nombreux philosophes occidentaux, il recourt à des tautologies et des analogies pour expliquer ses idées. De ce fait, les lecteurs occidentaux pourraient penser que sa philosophie est confuse et peu claire, ou que Confucius n'a pas d'objectif clair. Cependant il a aussi dit « je cherche une unité infiltrant tout » (Entretiens XV. 3.).

Si les premières ébauches d'un vrai système ont été réalisées par des disciples ou des disciples de disciples, le premier d'entre eux est Zi Si(子思), le petit-fils de Confucius. Durant la période philosophiquement fertile des Cent Écoles de Pensée, de nombreuses figures importantes du confucianisme telle que Mencius(孟子) ou Xun Zi(荀子) (à ne pas confondre avec Sun Zi 孫子) ont développé le Confucianisme et l'ont élargi en tant que doctrine éthique et politique. Ces deux penseurs ont du lutter contre les idées contemporaines et gagner la confiance des dirigeants à l'aide de l'argumentation et du raisonnement. Mencius donna particulièrement au Confucianisme une explication beaucoup plus complète de la nature humaine, de ce qu'est un bon gouvernement...

Certains des disciples de Xun Zi, comme Han Fei Zi(韩非子), devinrent légistes(法家)(un totalitarisme basé sur un système pénal très sévère, diamétralement opposé au Confucianisme qui se fonde sur la moralité) et aidèrent Qin Shi Huang à unifier la Chine sous un contrôle très strict des activités humaines. Ainsi, le rêve de Confucius d'une Chine unifiée et pacifiée a été réalisé sous une école de pensée, le Légisme, qui est diamétralement opposée à son fondement basé sur les rites et la vertu. [2]

Reconnaissance officielle

Le Confucianisme survit à son interdiction durant la dynastie Qin, grâce à des lettrés ayant mémorisé les textes et à des redécouvertes, dont la plus notoire est celle du trésor de Classiques retrouvé dans les murs de la maison ancestrale de Confucius. Les empereurs de la Dynastie Han approuvent la doctrine et soutiennent les lettrés. Cherchant sans doute à rompre avec l'influence du clan huanglao(黄老) dominé par sa grand-mère l'impératrice douairière Dou, jugeant utile la doctrine politique confucéenne, peut-être influencé par des lettrés tels que Dong Zhongshu(董仲舒), Han Wudi(漢武帝)(-156 ~ -87) en fait la philosophie d'État officielle, sans toutefois donner de réel pouvoir aux lettrés qui, déçus, soutiendront l'usurpation de Wang Mang(王莽)(-45 ~ 23). En tout état de cause, l'étude des Classiques confucéens devient la base d'examens de recrutement ou de certification des fonctionnaires, faisant du confucianisme le noyau du système d'éducation chinois - bien que le plein régime des concours mandarinaux ne débute qu'au VIIe siècle sous les Sui. Inculqué profondément dans le système de pensées des Chinois et de leurs politiciens, cette philosophie devient le mode de pensée politique dominant, et sera rarement menacé dans cette position jusqu'à l'arrivée du maoïsme au XXe siècle.

Évolution à partir des Han

Quand le confucianisme devient doctrine officielle sous les Han antérieurs, on peut déjà y distinguer différents courants. Par la suite, deux mille ans de commentaires, de renouvellements, d'interprétations et de retours aux sources successifs continuent à compliquer le tableau. Néanmoins, selon les philosophes du XXe siècle Xu Fuguan (徐復觀) et Mou Zongsan (牟宗三), les différents courants ont toujours gardé comme constante l’importance de la dimension sociale et éthique de leur pensée. Ces deux spécialistes estiment qu’un confucianiste n’examine pas les choses avec une attitude détachée, mais toujours concernée. On peut proposer[3] de distinguer six périodes dans l’histoire du courant confucéen :

  • Période classique de formation jusqu’à la dynastie Qin (-221)
  • Dynastie Han (-206 — 220) : reconstitution des textes perdus et rédaction de commentaires devenus eux-mêmes l’objet d’études philosophiques. Tout en se voulant de simples vecteurs de transmission des textes anciens, les lettrés de l’époque ont laissé une forte empreinte.
  • Du IIe au VIIIe siècle : apparition du xuanxue(玄學) rattaché au taoïsme, mais dont certains auteurs (Wang Bi 王弼 par ex.) se considèrent comme des confucéens ; développement d’une philosophie bouddhiste chinoise dont certains courants sont très en faveur à la cour (Tiantai, Huayan...).
  • À partir du IXe siècle et jusqu’à la fin de la dynastie Ming (milieu du XVIIe siècle) : apparition de penseurs et de courants influencés par le taoïsme et le bouddhisme, tout en cherchant souvent à s’en démarquer - Han Yu(韩愈), Li Ao(李翱), Liu Zongyuan(柳宗元) (fin des Tang), néoconfucianisme Song avec en particulier Cheng Hao(程顥), Cheng Yi(程頤) et Zhu Xi(朱熹), École de l’Esprit de Wang Yangming(王陽明) (fin du XVe siècle). Le canon classique de Zhu Xi devient sous les Yuan le programme de référence des examens impériaux. Le néoconfucianisme se diffuse en Corée et au Japon où il acquiert une grande importance (Yi T'oelgye, Yi Yulgok, Kaibara Ekken).
  • Dynastie Qing, à partir de la fin du XVIIe siècle : développement du Hanxue(漢學), « études Han », courant qui préconise le retour aux textes d’origine (c’est-à-dire à leur version rétablie sous la dynastie Han) ; ses penseurs reprochent aux philosophes des siècles précédents de ne s’être pas assez écartés du confucianisme originel.
  • À partir du début du XXe siècle : développement du nouveau confucianisme sous l’impact de la philosophie occidentale.

La morale confucéenne

Confucius est convaincu que la réforme de la collectivité n'est possible qu'à travers celle de la famille et de l'individu. Les hommes de l'Antiquité, dit-il, « qui voulaient organiser l'État, réglaient leur cercle familial ; ceux qui voulaient régler leur cercle familial, visaient d'abord à développer leur propre personnalité ; ceux qui voulaient développer leur propre personnalité rendaient d'abord leur cœur noble ; ceux qui voulaient ennoblir leur cœur rendaient d'abord leur pensée digne de foi ; ceux qui voulaient rendre leur pensée digne de foi perfectionnaient d'abord leur savoir »[1].

Selon Confucius, la vertu est une richesse intérieure que tout homme peut acquérir, étant donné que la nature humaine n'est ni bonne ni mauvaise ; aussi tout homme a-t-il la possibilité de devenir un sage, ou de se comporter comme un sot[1]. L'artiste chinois Fang Lijun (né en 1963) illustre bien cette vision du monde lorsqu'il commente ses tableaux qui représentent des hommes hybrides surdimensionnés, pour la plupart rasés, ayant perdu leur individualité, dont on ne sait s'ils rient ou pleurent : « Ces hommes sont comme des billes qui roulent et changent immédiatement de direction lorsqu'elles rencontrent le moindre obstacle ; ou bien ils sont comme des billes immobiles qui commencent à rouler à la moindre inclination. Les hommes ne sont ni cruels ni bons ; leur comportement dépend toujours des circonstances dans lesquelles ils agissent »[4]. Confucius, dans la société, répartit les hommes en trois groupes. Les hommes parfaits (shèngrén 聖人), ou sages, représentent le modèle qu'il faut suivre une fois que l'on a atteint le degré de perfection le plus élevé, comme ce fut le cas, par exemple, des Empereurs de la Chine ancienne. Puis, viennent les nobles, ou les hommes supérieurs (jūnzi 君子). Enfin les hommes communs constituent le peuple. La finalité de la morale confucéenne est la noblesse spirituelle : ce que l'on attend d'un noble, d'un homme supérieur, c'est qu'il trouve le li(禮)[1].

Ce terme désigne un concept très complexe qui peut se définir comme l'harmonie entre l'homme et l'ordre général du monde dans tous les aspects de la vie, depuis l'observation des rites religieux gouvernementaux et familiaux jusqu'aux règles de comportement de vie en société[1].

Le li, donc, guide l'homme dans ses devoirs aussi bien envers les autres hommes (respect, tolérance, pardon, fidélité, dévouement, confiance, contrôle de soi) qu'envers les êtres spirituels supérieurs (le culte rendu aux divinités et aux ancêtres)[1].

En outre, Confucius a accordé un rôle très important à la musique, synonyme d'ordre et d'harmonie, et d'expression de sentiments nobles et élevés. La musique classique confucéenne, avec ses instruments, existe encore aujourd'hui en Asie, principalement en Corée[1].

L'autre thème principal de cette philosophie humaniste, avec la puissance ordonnatrice qu'est le li, c'est le ren (仁 l'humanité, la bonté), si l'on veut dire par là bienveillance qu'un homme doit montrer envers ses semblables, mais selon une hiérarchie des liens politiques et familiaux très précise. Le ren est la vertu parfaite, mère de toutes les autres. De fait, à la lumière de l'analyse de la littérature classique confucéenne (tel 四字小學 par exemple) qui doit être considéré comme le support des préceptes confucéens, il apparaît clairement que le confucianisme a servi dans l'histoire de l'Asie de l'Est d'outil politique pour les gouvernants permettant la constitution de barrières hermétiques entre les divers groupes sociaux, mais a particulièrement institué un ordre hiérarchique très marqué au sein même du cercle familial, où l'épouse doit être soumise aux ordres de son mari, à qui elle doit témoigner quotidiennement son respect et sa gratitude [5]. Ainsi, selon la morale confucéenne, dans cette même dynamique de pacification du corps social, d'ordre et d'harmonie, les enfants se doivent d'être obéissants à leurs aînés et faire preuve en toute situation de piété filiale (父母愛之, "aimer ses parents"). Plus globalement, le confucianisme permet l'émergence d'une classification verticale très poussée des couches de la société, érige en tant que dogme l'obéissance aux puissants, et contribue à placer au centre l'homme, la femme n'ayant que peu voix au chapitre au regard des textes classiques. Même si l'importance des principes moralistes confucéens a quelque peu décliné en République populaire de Chine suite à la Révolution culturelle, l'influence latente que le confucianisme exerce encore de nos jours par exemple sur le modèle social de la Corée du Sud mais aussi du Japon (respect des ancêtres, piété filiale, obéissance aux aînés, patriarcat, etc ...), est centrale.

« Temples de la littérature » et textes classiques canoniques

Le Li Ji ou Livre des rites.

Depuis l'époque, où, sous les Han (env. 206 av. J.-C., 220 apr. J.-C.); le confucianisme est devenu idéologie d'État en Chine, chaque ville qui était un centre d'administration disposait d'un temple consacré à Confucius, où les fonctionnaires de l'État devaient régulièrement organiser des cérémonies en son honneur. Les salles dans lesquelles Confucius et ses disciples étaient vénérés portaient le nom de wénmiào (文庙 « temples de la littérature ») ; dans ces édifices se trouvaient simplement une table devant laquelle le fonctionnaire en question faisait ses génuflexions rituelles. Ces temples étaient souvent flanqués d'une bibliothèque, où les « fonctionnaires de la littérature » discutaient des textes classiques.[1].

Le confucianisme repose essentiellement sur l'étude approfondie d'un certain nombre de livres canoniques, dont les Cinq Classiques (Shi Jing《詩經》, Shu Jing《書經》, Li Ji《禮記》, Chun Qiu《春秋》et Yi Jing《易經》) et les Quatre Livres (Lun Yu《論語》, Da Xue《大學》, Zhong Yong《中庸》, et le Mencius《孟子》).

Notes et références

  1. a , b , c , d , e , f , g  et h d'après Encyclopédie des religions de Gerhard J. Bellinger (ISBN 2253131113)
  2. Pour une contribution qui montre comme le confucianisme n'est pas diamétralement opposée au legisme, voir Paolo Farah, L'influenza confuciana sulla costruzione del sistema giuridico e politico cinese in Giovanni Bombelli e Bruno Montanari (eds), Identità europea e politiche migratorie, Vita e Pensiero, 2008, pp. 193-226 [1]
  3. J H Berthrong, Internet Encyclopedia of Philosophy
  4. d'après L'art du 20e siècle, Museum Ludwig Cologne
  5. Voir ici un extrait d'un texte confucéen, rédigé en chinois classique et traduit en coréen moderne [2])

Bibliographie

Voir aussi


Dharmacakra.svg Religions asiatiques Yin yang.svg

Bön • Bouddhisme • Confucianisme • Dongba
Religion traditionnelle chinoise • Shintoïsme • Taoïsme 


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