Conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl

Conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl
Carte indiquant l'état de la contamination au césium 137 en 1996 sur la Biélorussie, la Russie et l'Ukraine:
  •      Zone fermée/confisquée (Supérieure à 40 curies par kilomètre carré (ci/km²) de césium 137)
  •      Zone de contrôle permanent (15 à 40 ci/km2 de césium 137)
  •      Zone de contrôle permanent (5 à 15 ci/km2 de césium 137)
  •      Zone innommée (1 à 15 ci/km2 de césium 137)

Les conséquences sanitaires de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, qui eut lieu le 26 avril 1986, à la fois sur la santé des populations et l'intégrité de l'environnement, sont par ordre d'importance et chronologiques d'abord dues à l'iode, puis au césium 137, mais de nombreux autres radionucléides ont été émis par le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Les modèles utilisés pour étudier la catastrophe sont en partie ceux des bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, mais se basent surtout sur des quantités importantes de données accumulées lors des premiers scanners ou radiographies (avant cette période on irradiait beaucoup plus surtout les médecins). Ces modèles sont essentiellement ceux d'irradiation externe. Ils s'appliquent mal à une irradiation interne, chronique, due à l'ingestion d'aliments contaminés par des radionucléides (iode dans un premier temps, puis césium surtout par la suite) sur laquelle les scientifiques continuent de s'interroger sans résultats définitifs jusqu'à présent, sauf en matière de cancer de la thyroïde. L'évaluation du nombre de décès survenus et encore à venir imputables à la catastrophe est donc l'objet de nombreuses controverses opposant essentiellement l'AIEA et l'OMS à des ONG comme Greenpeace et plusieurs chercheurs indépendants, les chiffres avancés variant de quelques dizaines de morts à quelques centaines de milliers de morts.

En France, une controverse est née sur les retombées du nuage de Tchernobyl. Voir à ce sujet l'article Conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en France.

Les conséquences politiques, économiques et sociales sont quant à elles détaillées dans l'article catastrophe de Tchernobyl.

Sommaire

Conséquences sur l’environnement

La radioactivité libérée par l’explosion a contaminé une superficie d’environ 160 000 km² au Nord de Kiev et aussi au Sud de la Biélorussie, et a détruit une partie de la végétation aux alentours.

Une large zone autour de la centrale est fortement contaminée et la plupart des espèces vivantes ont été atteintes. Cela a pris du temps pour que les animaux reprennent le cours de leur vie. Fin 1987, on a mesuré un taux de césium 137 radioactif encore des milliers de fois supérieur à la normale sur le site de Tchernobyl[réf. nécessaire].

Controverse sur les chiffres

L'évaluation des conséquences sanitaires de la catastrophe fait l'objet d'une controverse. Certains y voient l'écho d'enjeux politiques. D'autres y voient un problème d'épidémiologie.

Liste de bilans contradictoires :

  • Kofi Annan parle[Quand ?] de 7 millions de personnes affectées[1].
  • Des études ont été faites par Vassili Nesterenko et Youri Bandajevsky sur l'irradiation des habitants de l'Ukraine et de la Biélorussie[2]. Les circonstances de l'irradiation à Tchernobyl sont différentes de celles de Hiroshima et Nagasaki. Pour Bandajevsky, il s'agit dans le premier cas d'irradiations internes, répétées et de faible dose et dans le second, d'expositions externes massives en une fois. Il affirme que les effets[Combien ?] en sont très différents[3]. Il a été condamné, sans preuves matérielles; son arrestation suivant de peu la publication de ses travaux critiquant la thèse officielle[4].
  • Les statistiques montrent que la mortalité de la Biélorussie dépasse la natalité d'un facteur 1,6[4], bien que le lien avec la conséquence directe de l'accident nucléaire ne soit pas fourni[5].
  • Selon Union Tchernobyl, principale organisation des liquidateurs, sur 600 000 liquidateurs, 60 000 sont morts depuis et 165 000 sont handicapés[6].
  • L'Agence internationale de l'énergie atomique, avance les chiffres de 47 personnes mortes parmi les « liquidateurs », ainsi que quinze personnes (enfants lors de la catastrophe) décédées d'un cancer de la thyroïde jusqu'à 2002 sur 600 000 personnes concernées. Selon l'AIEA, 4 000 personnes pourraient mourir « pour avoir été exposées aux radiations après l'accident » selon une ébauche de rapport qui fut repris par la presse. La version définitive du rapport, publiée en avril 2006, ne reprend pas ce bilan[7],[8].
  • Le professeur Maurice Tubiana, cancérologue impliqué au niveau international dans la recherche sur le cancer depuis plusieurs décennies prend position en faveur de ces chiffres : une centaine de morts. Il prétend dans son dernier livre (N'oublions pas demain) qu'il existe une véritable campagne de désinformation orchestrée par diverses ONG dont l'intention est de discréditer le développement de l'énergie atomique quoi qu'il en soit. Le Pr Tubiana est un ancien Président du Conseil scientifique de radioprotection de EDF[9].
  • L'Organisation mondiale de la santé avance des chiffres similaires. Sur 72 000 liquidateurs, 212 sont morts[10]. L'impartialité de l'OMS sur cette question est contestée par le collectif Independent WHO, un groupement d'associations antinucléaires, en raison d'un accord passé avec l'AIEA en 1959.
  • Selon l'Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW), plus de 10 000 personnes sont atteintes d'un cancer de la thyroïde et 50 000 cas supplémentaires sont attendus à l'avenir. En Europe, 10 000 malformations sur des nouveau-nés en raison de Tchernobyl et 5 000 décès chez les nourrissons. Plusieurs centaines de milliers de membres des équipes d'intervention [sur le site] sont de nos jours malades des suites des radiations, et plusieurs dizaines de milliers sont morts[11],[12].
  • Selon une communication en russe de 2007 de trois scientifiques dont Vassili Nestérenko déjà cité, les dossiers médicaux relatifs à la période 1986 à 2004 reflètent 985 000 décès causés par la catastrophe (pour la plupart en Russie, en Biélorussie et en Ukraine, mais également dans d'autres pays). En 2009 l'Académie des sciences de New York publia dans ses annales une adaptation en anglais de cette étude[13].

Déclarations d'agences de l'ONU

Septembre 2005 : rapport provisoire de l'ONU

Le 5 septembre 2005, le Forum de Tchernobyl, fondé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) produit un rapport intitulé L'héritage de Tchernobyl : impacts sanitaires, environnementaux et socio-économiques[14]. Ce rapport commun de l'Organisation mondiale de la santé, l'Agence internationale pour l'énergie atomique, l'UNDP et d'autres agences onusiennes avance un bilan des victimes de Tchernobyl de 47 secouristes (« liquidateurs »), morts des suites de l'exposition aux radiations (28 en 1986, et 19 entre 1987 et 2004), et de quinze personnes, enfants au moment de la catastrophe, morts de cancers de la thyroïde (jusqu'à 2002), sur 600 000 personnes affectées – 200 000 liquidateurs et les personnes les plus exposées aux radiations.

On estime par ailleurs à environ 6 millions le nombre de personnes ayant reçu de « faibles doses radioactives » en Ukraine, en Biélorussie et en Russie[15].

D'après le communiqué de presse de l'AIEA : « Jusqu’à 4 000 personnes au total pourraient à terme décéder des suites d'une radio-exposition consécutive à l'accident survenu il y a une vingtaine d'années dans la centrale nucléaire de Tchernobyl : telles sont les conclusions d’une équipe internationale de plus d'une centaine de scientifiques. Toutefois, à la fin du premier semestre de 2005, moins d'une cinquantaine de décès avait été attribuée directement à cette catastrophe. Pratiquement tous étaient des membres des équipes de sauvetage qui avaient été exposés à des doses très élevées : un grand nombre sont morts dans les mois qui ont suivi l'accident, mais d'autres ont survécu jusqu’en 2004. » Michael Repacholi, responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) cité dans le rapport a déclaré : « Les effets sanitaires de l’accident étaient potentiellement catastrophiques, mais une fois que vous les additionnez en vous basant sur des conclusions scientifiques dûment validées, en ce qui concerne le public, ils n’ont pas été aussi forts que ce que l’on pouvait craindre initialement. »[16]

Le résumé considère que « à en juger par l'expérience du Bélarus, le taux de survie parmi les patients atteints de ce type de cancer [cancer de la thyroïde] atteint presque 99 %. »[16] De plus, il ne conclut à « aucune indication ni probabilité d’une diminution de la fertilité parmi les populations touchées, ni aucune indication d’une augmentation de malformations congénitales pouvant être attribuées à une radio-exposition. »[16] En fait, « les principales causes de mortalité dans les régions affectées par Tchernobyl sont les mêmes que celles prévalant en Russie, maladies cardio-vasculaires, blessures et empoisonnements plutôt que les maladies liées à la radioactivité. »[15]

En outre, le rapport provisoire critique ce qui y est interprété comme le manque d'initiative de la population locale et sa « tendance à mettre tous les problèmes de santé sur le compte de l'exposition aux rayonnements. » Il souligne « l’impact sur la santé psychique des personnes affectées » : les désordres psychologiques s’exprimeraient sous forme de « manque de confiance dans son propre état de santé, de craintes exagérées pour l’espérance vie », de dépendance de l’assistance à l’État et de manque d’initiative[17].

Critiques

Le bilan proposé en septembre 2005 par l'AIEA (47 morts directs et au total encore 4 000 décès futurs à attribuer à la catastrophe de 1986) a été vivement critiqué. Angelika Claussen, présidente de la section allemande de l'Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW) déclarait dans Le Monde[6] que « ces chiffres [étaient] sous-estimés et absolument faux ». Cette même association IPPNW rendait public le 6 avril 2006 un autre rapport, intitulé « Conséquences de Tchernobyl sur la santé », qui a été réalisé avec la Société pour la protection contre les rayonnements (GSF). Toutefois, du propre aveu de l'IPPNW, des estimations précises sont « impossibles à obtenir pour des raisons de méthode »[6].

Selon ce rapport IPPNW-GSF : « plus de 10 000 personnes [seraient] atteintes d'un cancer de la thyroïde et 50 000 cas supplémentaires [seraient] attendus à l'avenir » (contre 4 000 cancers de la thyroïde répertoriés par des agences de l'ONU[Où ?]). « En Europe, il y a eu 10 000 malformations chez les nouveau-nés en raison de Tchernobyl et 5 000 décès chez les nourrissons ». Par ailleurs, « plusieurs centaines de milliers de membres des équipes d'intervention [sur le site] sont de nos jours malades des suites des radiations, plusieurs dizaines de milliers sont morts ». « Il est très cynique de reprocher aux personnes en Ukraine, en Biélorussie et en Russie une mentalité de victime et de leur recommander de mieux se nourrir et d'avoir un style de vie plus sain », ajoutait Angelika Claussen en référence aux critiques de la prétendue passivité de la population locale[6].

Avril 2006 : rapport définitif de l'ONU

L'AIEA diffusa ainsi, durant une conférence tenue le 5 septembre 2005, un résumé du bilan global provisoire : 4 000 personnes sur les 600 000 les plus touchées pourraient décéder des suites de la radio-exposition consécutive à l'accident (page 7 du communiqué francophone). Ce chiffre de 4 000 morts qui n'est expliqué et nuancé que plus loin, a incité la presse et les médias à le présenter comme un bilan total de toutes les victimes de l'accident.

Le rapport définitif[18], publié en avril 2006, prévoit quant à lui (page 106) une surmortalité causée par les seuls cancers solides de « 4 000 décès parmi les 600 000 personnes les plus exposées » (0,67 %), semblable aux estimations préliminaires mais pour les seuls cancers solides, ainsi que de « 5 000 autres parmi les 6 millions de personnes proches » (0,08 %). Les auteurs du rapport y insistent sur le caractère très incertain de leurs estimations[19].

Melissa Fleming, attachée de presse de l'AIEA, déclara à la revue Nature : « Je suis navrée de voir des chiffres sauvages communiqués par des organisations honorables qui sont ensuite attribués à l'ONU. C'était donc une action audacieuse que d'avancer une estimation bien inférieure à celle que dicte le sens commun. »[7]

Publication des rapports et effets médiatiques

Un communiqué de presse publié en septembre 2005 par l'AIEA[16],[20] et l'OMS[21] résume un rapport provisoire.

Le chapeau du communiqué prévoit 4 000 décès dus aux radiations présente une hypothèse de bilan comme émanant d'un rapport de l'ONU réalisé par de nombreux scientifiques[22].

Voici le titre et le premier paragraphe de la version française officielle du communiqué[16] :

« Tchernobyl : l'ampleur réelle de l'accident 20 ans après, un rapport d'institutions des Nations unies donne des réponses définitives et propose des moyens de reconstruire des vies.

Jusqu'à 4 000 personnes au total pourraient à terme décéder des suites d'une radio-exposition consécutive à l'accident survenu il y a une vingtaine d'années dans la centrale nucléaire de Tchernobyl : telles sont les conclusions d'une équipe internationale de plus d'une centaine de scientifiques. »

Le contenu du communiqué nuance cette estimation en prévoyant 4 000 décès (cancers et leucémies) parmi le sous-groupe des 600 000 personnes les plus touchées[23].

Le rapport de 2006 y ajoute 5 000 décès parmi 6 millions de personnes proches du site et restreint le périmètre des 9 000 décès aux seuls cancers solides.

Le Dr Repacholi (OMS), l'un des éditeurs du rapport[24], déclara, durant une conférence tenue en septembre 2005, que les scientifiques chargés de l'étude ne souhaitaient pas communiquer de données numériques relatives au nombre de décès prévus, mais que le service chargé des relations publiques voulait que le résumé en contienne[25].

Selon Hervé Kempf : « La présentation du Forum Tchernobyl en septembre 2005 est (il n'y a pas d'autre mot) mensongère »[26].

De très nombreux médias et établissements divers relayèrent[27] les approximations exprimées dans le chapeau du communiqué ou commentèrent la controverse[28],[29],[30],[31].

Critiques de Greenpeace

Greenpeace a critiqué les conclusions du résumé de septembre 2005[32]. Ses principaux arguments sont les suivants :

  • L'OMS, dans une étude de 1998, aurait annoncé 212 morts sur 72 000 liquidateurs et n'en annonce plus que 59 alors qu'il y aurait eu 600 000 liquidateurs.
  • L'étude ne prend pas en compte en Europe occidentale les effets des faibles doses.
  • L'étude fait le distinguo entre les malades du stress (dû à l'évacuation ou à la perte de situation) et les autres, ce que Greenpeace réfute.
  • L'une des deux méthodes, la méthode épidémiologique, est remise en cause par Greenpeace car elle ne serait pas adaptée à l'Europe.

Selon l'organisation écologiste et antinucléaire, qui cite une étude du centre d'expertise écologique indépendante de l'Académie des sciences, 67 000 personnes sont mortes en Russie entre 1990 et 2004 des suites de Tchernobyl[6].

Vladimir Tchouprov, responsable de la branche russe de Greenpeace, a déclaré que le rapport onusien avait « pour objectif de soutenir idéologiquement le programme de construction de 40 nouveaux réacteurs nucléaires en Russie d'ici à 2030 […] alors que 70 à 80 % des Russes s'opposent à la construction de centrales nucléaires près de chez eux. »

Lioudmila Komogortseva, présidente de la commission écologique de l'assemblée régionale de Briansk, la région russe la plus touchée par la radioactivité, a pour sa part déploré que plusieurs programmes d'approvisionnement des écoles en produits alimentaires et eau non contaminés ne soient plus financés depuis plusieurs années. Selon elle, 2 700 cas de cancers de la thyroïde ont été enregistrés entre 1991 et 2003 dans cette région, dont 290 cas chez des personnes qui étaient enfants au moment de la catastrophe. Des académiciens russes ont eux parlé de seulement 226 cas répertoriés au total dans la région de Briansk[6].

Autres critiques

En ce qui concerne les humains, des cancers de la thyroïde et des leucémies surviennent plus tôt chez les personnes exposées aux radiations[33],[34]. Des enfants de parents contaminés sont atteints. Des malformations congénitales reconnues à la naissance sont les plus fréquentes[35],[34]. Il est cité aussi de nombreuses malformations du système nerveux central[34].

Le taux de mutation des rongeurs augmente dans des zones jusqu'à 300 km de la centrale. Des carpes d'élevages dans des étangs contaminés par le césium 137, à 200 km de Tchernobyl présentent un taux de mortalité très élevé de leurs larves. Les alevins survivants présentent de nombreuses anomalies[36],[34]. De nombreuses malformations sont détectées chez des insectes.

Notes et références

  1. « »
  2. La Catastrophe de Tchernobyl. Radioprotection des habitants. par Vassili Nesterenko, Minsk, 1997.
  3. Aspects cliniques et expérimentaux de l'action des radionucléides incorporés dans l'organisme. Youri Bandajevsky, Gomel, 1995.
  4. a et b Le Crime de Tchernobyl, le Goulag nucléaire, de Wladimir Tchertkoff, Actes Sud, avril 2006
  5. Coûts économiques et sociaux de l’accident de Tchernobyl
  6. a, b, c, d, e et f « Selon un rapport indépendant, les chiffres de l'ONU sur les victimes de Tchernobyl ont été sous-estimés » in Le Monde du 7 avril 2006
  7. a et b (en) Special Report: Counting the dead - Nature, 19 avril 2006
  8. (en) Too little known on Chernobyl - BBC News, 19 avril 2006
  9. Maurice Tubiana - Académie des sciences [PDF]
  10. Étude de 1998.
  11. (en) Health Effects of Chernobyl 20 years after the reactor catastrophe - Rapport du German Affiliate of the International Physicians for the Prevention of Nuclear War (IPPNW) et German Society for Radiation Protection (GfS) 6 avril 2006
  12. Un bilan qui sera selon les estimations de 14 000 à 560 000 morts par cancers, plus autant de cancers non mortels sur le site dissident-media.org
  13. (en) Chernobyl: Consequences of the Catastrophe for People and the Environment - New York Academy of Sciences
  14. (en) Chernobyl’s Legacy: Health, Environmental and Socio-Economic Impacts - [PDF]
  15. a et b « L'improbable bilan du drame de Tchernobyl » - L'Humanité, 14 septembre 2005
  16. a, b, c, d et e (fr) Tchernobyl : l’ampleur réelle de l’accident - Communiqué de presse de l'AIEA, 5 septembre 2005 [PDF]
  17. « Tchernobyl : circulez, il n'y a rien à voir » - L'Humanité, 7 septembre 2005
  18. (en) Health Effects of the Chernobyl Accident and Special Health Care Programmes - Rapport définitif de l'ONU, 2006 [PDF]
  19. Rapport, p. 106 : « It must be stressed that this estimate is is bounded by large uncertainties. »
  20. (en) Chernobyl: The True Scale of the Accident - Communiqué de presse de l'AIEA, 5 septembre 2005
  21. (fr) Tchernobyl : l’ampleur réelle de l’accident - Communiqué de presse de l'OMS 5 septembre 2005
  22. Communiqué : « 20 Years Later a UN Report Provides Definitive Answers and Ways to Repair Lives - A total of up to four thousand people could eventually die of radiation exposure from the Chernobyl nuclear power plant (NPP) accident nearly 20 years ago, an international team of more than 100 scientists has concluded. »
  23. Communiqué : « The international experts have estimated that radiation could cause up to about 4 000 eventual deaths among the higher-exposed Chernobyl populations... This number contains both the known radiation-induced cancer and leukaemia deaths and a statistical prediction. »
  24. Page de garde de l'étude [PDF]
  25. Nuclear News (revue professionnelle pro-nucléaire), numéro d'octobre 2005, page 46. Cela éclaire la déclaration de Melissa Fleming citée dans le présent article [PDF]
  26. Tchernobyl, plus de 16 000 morts - Hervé Kempf, Le Monde, 26 avril 2006
  27. in La Tribune, 24 avril 2006, p. 37
  28. Le bilan de Tchernobyl revu à la baisse - RFI, 6 septembre 2005
  29. Tchernobyl, l'impossible bilan - L'Express, 15 septembre 2005
  30. Le bilan meurtrier de Tchernobyl revu à la baisse - Le Devoir, 6 septembre 2005
  31. (en) Chernobyl 'likely to kill 4,000' - BBC, 5 septembre 2005
  32. « Tchernobyl : le mensonge continue », 6 septembre 2005 (voir archive)
  33. K. Baverstock in Nature 359, 1995. E. Petridou et al. in Nature 382, 1996
  34. a, b, c et d Cité par Michel Fernex dans Les silences de Tchernobyl, l'avenir contaminé, 2004 (ISBN 2-7467-0491-9)
  35. G. I. Lazjuc, 1996
  36. A. M. Sloukvine, thèse, 1997

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes


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