Coptes

Coptes
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L'église suspendue dans le quartier copte du Vieux Caire
Le musée copte du Caire

Les Coptes sont les habitants chrétiens d'Égypte. Le mot est formé d'après le nom donné par les Grecs à l'Égypte (Aiguptios) qui, après disparition de la première syllabe à la période arabe, donna coptita en latin et qibt en arabe. C'est pour cette raison que les Coptes se considèrent comme les « vrais » Égyptiens[1].

La très grande majorité des Coptes sont membres de l'Église copte orthodoxe dirigée par un primat, mais il existe aussi depuis le XIXe siècle une Église catholique copte, ainsi qu'une Église évangélique copte.

Sur le plan de la doctrine, l'Église copte orthodoxe est fidèle aux trois premiers Conciles œcuméniques et est souvent rattachée à tort, comme les Églises arménienne et éthiopienne, à l'orthodoxie, peut-être parce qu'elles présentent une grande similitude de rite[2]. Elle s'en distingue pourtant puisqu'elle se fonde sur les thèses miaphysites condamnées par le concile de Chalcédoine. Les Coptes, comme tous les Égyptiens à l'exception des Nubiens, ne parlent qu'arabe et la messe se dit dans cette langue ; seules les prières du Credo et le Notre Père se disent parfois encore en langue copte[2].

Devant les soubresauts de l'histoire de l'Égypte qui a fait de la communauté copte une minorité, une diaspora s'est progressivement organisée, notamment au cours du XXe siècle.

Sommaire

Religion

L'Église d'Alexandrie[3] de l'évangéliste Marc, à laquelle les Coptes se rattachent, est l'une des plus anciennes Églises chrétiennes au monde possédant son propre rite et constitue la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient. Les Coptes se considèrent d'ailleurs comme les Égyptiens authentiques, descendants des pharaons[4].

De par son histoire, elle est considérée comme l'« Église des Martyrs ». Depuis l'an 303 et la persécution des chrétiens par Dioclétien, les Coptes situent le début de l'Église d'Égypte en 284, année du début du règne de cet empereur : c'est l'entrée dans l'ère des martyrs ou ère de Dioclétien[5].

Le calendrier copte est d'ailleurs généralement nommé « calendrier des Martyrs » et le livre des saints de ce calendrier, le Synaxaire copte[6] relate l'histoire d'au moins un martyr par jour.

Cependant, au cours des siècles, l'Église d'Alexandrie connut des schismes, à l'origine de plusieurs Églises autonomes. Aujourd'hui, 90 % des Coptes dans le monde sont membres de l'Église copte orthodoxe[1] dirigée par un primat faisant office à la fois de pape et de patriarche. Une originalité de l'Église copte est l'élection du patriarche par le peuple des fidèles, mais il doit ensuite être confirmé dans ses fonctions par le gouvernement égyptien[2]

La liturgie copte est encore plus compliquée que la liturgie orthodoxe à laquelle on la compare souvent. On compte jusqu'à 36 onctions pour le baptême et la confirmation qui sont célébrés simultanément à la mode orientale, quant au sacrement des malades, il fait appel, dans sa forme solennelle, à sept prêtres officiants[2]

Depuis le XIXe siècle existent également une Église catholique copte et une Église évangélique copte

Doctrine

Icône copte représentant le Christ et Ménas

Longtemps on a cru que les Coptes professaient le monophysisme d'Eutychès soutenu par Sévère d'Antioche. Cette doctrine affirme que le Christ a une nature unique, d'ordre divin (la plupart des Églises chrétiennes admettent la double nature du Christ, à la fois divine et humaine). Après le rejet du monophysisme par le concile de Chalcédoine en 451, les Coptes quittèrent la communion avec l'Église byzantine. Ils constituent depuis lors une Église autonome.

Cette affirmation inexacte a servi de prétexte aux persécutions contre les Coptes par les croisés lors de leurs passages en Égypte. En réalité, la position christologique de l'Église copte penche vers le miaphysisme : le Christ a une nature divine, mais « incarnée » (où le divin fait sien la dimension humaine). Le différend théologique a été éclairci avec l'Occident et réglé par un accord entre le primat Chenouda III d'Alexandrie et le pape Paul VI.

La position commune des Églises apostoliques, dont l'Église catholique et l'Église copte, reprend la position christologique d'Athanase d'Alexandrie et de Cyrille d'Alexandrie, tous deux « papes d'Alexandrie et patriarches de la Prédication de saint Marc et de toute l'Afrique ».

Relations avec l'Église éthiopienne orthodoxe

Évangélisée dès le IVe siècle par l'intermédiaire de l'Égypte, l'Éthiopie a suivi le même destin religieux que son tuteur spirituel[2]. L'Église copte d'Égypte a exercé jusqu'au XXe siècle un contrôle sur l'Église éthiopienne orthodoxe, de conviction monophysite, et dont le patriarche était traditionnellement égyptien. Jusqu'en 1929, le chef de l'Église éthiopienne, l'Abuna[N 1], était un Copte égyptien consacré par le patriarche d'Alexandrie. De 1929 à 1959, il fut choisi parmi les évêques éthiopiens, mais devait toujours être consacré par le patriarche d'Alexandrie et ce n'est qu'en 1959 que l'Église est devenue totalement indépendante[2]

Contrairement à la situation en Égypte, le christianisme est la religion majoritaire en Éthiopie et compte 20 millions de fidèles soit 45 % de la population. Pourtant il ne présente pas la même vigueur qu'en Égypte et semble souffrir de plusieurs difficultés dont le manque de formation théologique de son clergé[2]

Histoire

Fondation de l'Église d'Alexandrie

Moines coptes au début du XXe siècle

La conquête de l'Égypte pharaonique par Alexandre le Grand vers 330 av. J.-C. donne naissance à une civilisation originale, les Ptolémées limitée d'abord dans la région du delta de 323 à 30 av. J.-C. puis étendue à l'ensemble de l'Égypte.

En 30 av. J.-C., l'Égypte devient romaine. Au cours du premier siècle, le christianisme s'y développe comme dans l'ensemble du bassin méditerranéen. La tradition attribue à l'évangéliste Marc la fondation de l'Église d'Alexandrie, vers l'an 42[2]. Le christianisme égyptien est dynamique, et particulièrement dans son mouvement monachique[N 2], avec pour figure emblématique Antoine le Grand, un saint majeur du christianisme et, ultérieurement, un sujet de prédilection pour l'art chrétien. En 328, l'Égypte devient byzantine.

Les chrétiens d'Égypte ne sont pas épargnés par les nombreux conflits et hérésies qui agitent le christianisme à ces époques. Au moment où se constituait la Pentarchie, celle-ci éclata à la suite de la formation d'Églises qui, pour des raisons politiques et culturelles, refusaient les formulations dogmatiques du concile de Chalcédoine (451). Ainsi apparurent, à côté de l'Église impériale ou « melkite », des Églises qui n'acceptaient pas l'hégémonie de la pensée byzantine et s'inscrivait dans la continuité de l'école théologique d'Alexandrie. Ces Églises[N 3], dont l'Église copte d'Égypte, ne forment pas un groupe homogène et sont désignées sous le nom « d'Églises orientales non chalcédoniennes »[1].

En particulier, les jacobites soutenaient que la nature divine de Jésus avait, en quelque sorte, « absorbé » sa nature humaine, de telle manière qu'il n'avait plus que la seule nature divine (en grec, monophysite). En revanche les melkites restaient dans la ligne de l'Église traditionnelle selon laquelle Jésus est à la fois Dieu et homme et a donc pleinement les deux natures, divine et humaine. Il est probable que ce sont les raisons politiques, plus que théologiques qui ont provoqué le conflit et la sécession : l'Égypte qui faisait partie de l'empire de Constantinople supportait mal cette dépendance et le patriarche d'Alexandrie, devenu jacobite, fut suivi par la plus grande partie de son peuple[2].

Domination arabo-musulmane

Bible en langue copte avec des annotations en arabe

Aux VIIe ‑ XIe siècles, l'Égypte passe successivement sous la domination des Omeyyades, des Abbassides et des Fatimides. Aux Toulounides (868-905) et aux Ikhchidides (935-969) succèdent les Fatimides (969-1171) qui ne reconnaissent pas l'autorité des Abbassides fondée en (750-1258) et se proclament califes. La dynastie des Ayyubides (1171-1250) de Saladin est suivie de la garde turque des mamelouks. Durant toute cette période, les Coptes, considérés comme des « gens du livre », conservent leurs représentants religieux (patriarches).

Le traumatisme du déchirement politique et religieux entre Constantinople et Alexandrie explique sans doute que, deux siècles plus tard les Égyptiens aient opposé une faible résistance à la pénétration de l'Islam : le désir de se débarrasser de la tutelle de Constantinople était toujours aussi fort et l'Église était encore très affaiblie par ses querelles théologiques internes[2]. La masse de la population égyptienne se convertit progressivement à l'Islam[7] mais les Coptes restent majoritaires jusqu'au XIVe siècle[8]. La conversion des Égyptiens à l'Islam ne fut pas totale malgré les pressions quasi-permanentes exercées contre les chrétiens. Après l'interdiction de l'usage de la langue copte au profit de l'arabe dès l'an 751, le calife imposa aux chrétiens un siècle plus tard le port d'un turban noir et d'une croix autour du cou pesant plus de deux kilos. D'autres persécutions sévères eurent lieu au XVIe siècle sous le règne des Fatimides et des Turcs[2]. Certains Coptes s'exilent en Éthiopie, y développent l'Église chrétienne et participent au commerce en Afrique de l'Est entre l'Éthiopie, l'Arabie, l'Inde, l'Indonésie et le pays d'Himyar.

La conquête de l'Égypte des Mamelouks, qui connaît une période de déclin économique, par le sultan ottoman Selim Ier en 1517, ouvre une nouvelle période d'exil pour les Coptes. Désormais province ottomane, l'Égypte est gouvernée par un pacha nommé chaque année par Constantinople.

XIXe siècle

Entre 1798 et 1801, l'Égypte est occupée par les troupes françaises de Bonaparte puis Kléber et Menou.

Au départ des Français, La Sublime porte nomme Méhémet Ali qui s'émancipe très vite de l'autorité ottomane et se fait reconnaître pacha à vie. Sous son règne, l'Égypte se modernise, les Coptes comme les autres Égyptiens peuvent accéder à l'éducation et à des postes élevés. Expansion jusqu'au Soudan, participation à l'ouverture du Canal de Suez, les Coptes par l'intermédiaire de l'influence britanniques (protectorat de 1914) envoient leurs enfants dans les universités anglaises. Une minorité se rallie à l'Église catholique (Église catholique copte).

1er janvier 2011

Le 1er janvier 2011, demeura une journée noire pour la communauté copte. Un attentat commis le soir du Nouvel An devant une église copte d'Alexandrie (Égypte) contre des fidèles coptes fit 21 morts et 79 blessés[9],[10]. S'ensuivent plusieurs jours d'indignations et de protestations de la part de la minorité religieuse copte, ainsi que divers affrontements avec les forces de l'ordre égyptiennes. Cet événement relance les enjeux portant sur les populations chrétiennes au Moyen-Orient, et leur sécurité[11].

Nombre

En Égypte

Le nombre de Coptes est l'un des secrets les mieux gardés en Égypte. On admet un chiffre moyen de 7 millions de Coptes, ce qui fait 10 % de la population égyptienne[2] et constitue la plus importante minorité chrétienne dans le Proche-Orient arabe[1].

L'Église copte orthodoxe avance le chiffre de 12 millions de fidèles, ce qui ferait 15 % de la population. Vers l'an 1700, on évaluait ses effectifs à seulement 100 000 fidèles soit 3 % des trois millions d'Égyptiens de l'époque et il n'y avait que 12 diocèses contre 24 aujourd'hui, ce qui témoigne de la vigueur de la communauté treize siècles après l'islamisation du pays[2].

À l'issue du scrutin de novembre et décembre 2010, trois Coptes ont été élus au parlement égyptien ; s'y sont ajoutés sept députés coptes nommés par décret par le président Hosni Moubarak sur les dix qu'il peut désigner à l'Assemblée du peuple. Sur un total de 518 députés, le parlement compte donc dix Coptes (soit 1,93 %)[12].

En Afrique

Il existe une petite minorité copte au nord du Soudan.

La diaspora copte

Les Coptes ont participé aux soubresauts de l'histoire en Égypte. Qu'ils soient zabalin (éboueurs) des quartiers pauvres du Caire, commerçants, intellectuels, agriculteurs dans le delta du Nil, bureaucrates ou religieux, héritiers de vieilles familles alexandrines, enrôlés de gré ou de force dans les armées ottomanes, marginalisés ou englobés, les Coptes ont survécu. Ils ont rarement été distingués de l'ensemble de la population, que ce soit par les Arabes, les Français ou les Anglais. On ne peut guère de ce point de vue parler d'« origine » copte ou d'« ethnie » copte. Mais ce qui les distingue absolument et cela à tous les siècles, c'est leur attachement à la religion chrétienne et à leur langue. De fait, cette différenciation devient extrêmement sensible lors des tensions inter-religieuses avec le groupe dominant musulman. Dernièrement le fanatisme religieux a fait fuir nombre de Coptes en Europe du Sud, en Méditerranée orientale (Chypre, Syrie, Istanbul, Liban, Malte, Arménie), au Canada et jusqu'en Australie.

Les tensions religieuses et les difficultés économiques poussent de plus en plus de Coptes vers l'exil[13]. Ainsi entre 250 000 et 500 000 fidèles seraient exilés aux États-Unis.

La France compte une diaspora copte relativement importante. Estimée à environ 45 000 personnes, elle est composée d'Égyptiens et de descendants d'Égyptiens venus surtout durant les années 1970[14]. Au Royaume-Uni vivent environ 20 000 Coptes[15]. Entre 6 000 et 7 000 Coptes vivent en Allemagne[15]. Les Pays-Bas comptent entre 5 000 et 6 000 Coptes[15].

Culture

Église Saint Georges, Le Caire

La culture copte est une culture de type « méditerranéen », patriarcale. Les femmes ont depuis peu accès à des postes à responsabilité mais les statistiques sont rares compte tenu de la faible représentation numérique des Coptes en Égypte.

Les Coptes sont reconnaissables à quelques traits spécifiques : tatouage de la croix à l'intérieur du poignet, prénoms puisés dans la Bible (David, Samuel), ou empruntés à l'Occident (Émile, William...) ou dans l'« héritage pharaonique » : noms de souverains comme Ramsès, de divinités comme Isis ou Wissa ou simplement de l'« ancienne langue pharaonique » tels Besada (lumière), Pacôme (aigle), Pishay (fête), Pahor (appartenant au dieu Hor), Banoup (appartenant au dieu Anoup).

Quasi végétariens, les Coptes pratiquent le jeûne toutes les semaines. Leurs carêmes canoniques dépassent la moitié des jours de l'année et ne se concentrent pas dans sur une seule période. Les prières ont lieu à l'intérieur des maisons et des églises, jamais dans les rues ou sur les lieux de travail. La messe est dite en trois langues (arabe, copte, grec) et la liturgie célèbre, entre autres, le Nil (l'ancienne divinité hapi), source de fécondité pour la terre.

Les Coptes sont presque exclusivement endogames. Le mariage (monogamique et indissoluble, sauf en cas d'adultère) est un mystère. La plupart des étapes importantes de la vie sont réglées par la foi chrétienne orthodoxe (baptême, mariage, divorce, etc.). L'ensemble des historiens soulignent la position importante de la femme (divorce, dot, héritage sont encore reliés aux pratiques de l'ancienne Égypte favorables à l'épouse)[16].

La langue copte, vivante jusqu'au XVIIe siècle, servit à Jean-François Champollion lors de ses études sur les hiéroglyphes. Elle n'est actuellement qu'une langue liturgique, comme le latin en Europe.

La vigueur de l'Église copte s'explique par la grande solidarité dont témoignent ses membres, comme c'est souvent le cas des minorités menacées. La conscience d'être Copte n'implique pas forcément une pratique religieuse fervente et l'importance de la communauté copte n'est pas forcément très apparente. Les vieilles églises coptes sont des bâtiments rectangulaires très simples, pour des raisons de discrétion compréhensibles dans un pays à majorité musulmane[2].

Coptes et Berbères

Les Coptes et Berbères possèdent de réelles affinités. Lointains cousins des pharaons, incorporés dans l'armée de Ramsès II, les Berbères parlent différents dialectes classés par les linguistes, à côté du groupe chamite (égyptiens ancien, démotique, copte) sous la rubrique de la famille chamito-sémitique ou afrasien (anciennement afro-asiatique). Leurs pratiques culturelles et familiales sont similaires. On prête également aux Coptes une affinité particulière avec les Philistins d'ascendance grecque mais reliés aux Berbères. On y retrouve particulièrement l'indéfinissable, l'« air brisé » des Coptes, évoquée par Jean-Pierre Péroncel comme « La qualité de tristesse propre aux chrétiens nilotiques, une mélancolie atavique, qui poisse toutes leurs joies… »[17]. Berbères et Coptes furent un temps reliés à travers l'histoire, la Cyrénaïque (Barka, Libye) relevait de la juridiction de l'Église d'Alexandrie.

En revanche, au XIe siècle, des Berbères arabisés et islamisés, les Lewata, pillent la vallée de Habib, massacrent les moines et enlèvent le patriarche Christodule. Au XIXe siècle, les Howwara ravagent la ville copte d'Akhmim et font régner la terreur en Haute-Égypte avant d'être arrêtés par Méhémet Ali[18].

Quelques Coptes célèbres

Notes et références

Notes

  1. Abu-na signifie littéralement « notre père »
  2. « Les Coptes reprennent conscience de leur importance et leur Église connaît une très nette renaissance, notamment le monachisme qui a toujours été dans sa tradition » (Michel Malherbe, 1995)
  3. Il s'agit de l'Église syrienne, de l'Église copte en Égypte, de l'Église d'Éthiopie, de l'Église arménienne et de l'Église maronite du Liban qui, à partir du XIIe siècle entra dans le giron de Rome

Références

  1. a, b, c et d Atlas des religions, Plon-Mame, 1994
  2. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m et n Michel Malherbe, Les religions de l'humanité.
  3. Coptipedia La Coptipedia - Section "Notre Église"
  4. « Question » copte, questions à l’Égypte — le Monde diplomatique, mai 2001
  5. Bernard Lugan, Histoire de l'Afrique des origines à nos jours. Ellipses Édition Marketins S.A., 2009. (ISBN 978-2-7298-4268-0). p. 109.
  6. Coptipedia La Coptipedia - Synaxaire Copte
  7. Encyclopédie Larousse
  8. L'exode des coptes d'Égypte sur L'Express, 24 décembre 2008. Consulté le 9 janvier 2011
  9. « Le bilan de l'attentat d'Alexandrie s'alourdit à 23 morts », par Shaimaa Fayed et Jean-Stéphane Brosse (Reuters)
  10. La tension monte en Égypte après l'attentat d'Alexandrie sur Le Figaro, 3 janvier 2011. Consulté le 9 janvier 2011
  11. Source : Infographie Le Monde et Œuvre d'Orient (estimation 2006), url : Lemonde.fr
  12. nouvelobs.com, 12.12.2010
  13. Source : L'Express
  14. http://www.liberation.fr/monde/01012311380-menaces-a-l-encontre-des-coptes-de-france-c-est-du-jamais-vu
  15. a, b et c http://www.liberation.fr/monde/01012311359-ouverture-d-une-enquete-sur-des-menaces-contre-des-eglises-coptes-de-france
  16. Magdi Sami Zaki, Histoire des Coptes d'Égypte, ed. de Paris, 2005
  17. Le Radeau de Mahomet, ed. Lieu Commun, p. 137.
  18. Magdi Sami Zaki, Histoire des Coptes d'Égypte, p. 189-194.

Annexes

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes


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