Coulommiers (Seine-et-Marne)

Coulommiers (Seine-et-Marne)
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48° 49′ 29″ N 3° 06′ 24″ E / 48.8247, 3.1068

Coulommiers
L'hôtel de ville de Coulommiers
L'hôtel de ville de Coulommiers
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Canton Coulommiers
(chef-lieu)
Code commune 77131
Code postal 77120
Maire
Mandat en cours
Franck Riester
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Templiers
Démographie
Population 13 723 hab. (2008)
Densité 1 256 hab./km²
Gentilé Columériens
Columériennes
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 29″ Nord
       3° 06′ 24″ Est
/ 48.8247, 3.1068
Altitudes mini. 73 m — maxi. 150 m
Superficie 10,93 km2

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Coulommiers est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne dans la région Île-de-France. Lors du dernier recensement mené par l'Insee (2008), la population était de 13 723 habitants[1]. Les habitants se nomment les Columériens et Columériennes.

Sommaire

Historique

Coulommiers fut réunie près de dix fois au domaine royal. Son histoire est aussi étonnante que mouvementée. Ses antiques remparts et son château furent reconstruits par Clovis ; en 1612, Catherine de Gonzagues y fit édifier un palais. Ernest Dessaint, Maire de Coulommiers (1923) : "L'origine de notre ville a de tout temps fait l'objet de controverses passionnées de la part des différents auteurs qui se sont occupés de notre histoire locale". Les uns, tels le docteur Pascal, dans son Histoire de Seine-et-Marne, Achille Viré et Anatole Dauvergne, dans leurs études sur la ville, lui refusent une origine antérieure à la conquête de la Gaule par Jules César. Les autres, au contraire, Michelin, Histoire du département de Seine-et-Marne, et Martial Cordier, Histoire manuscrite de Coulommiers, prétendent qu'elle existait lors du passage de César et de ses légions en Brie, et Cordier affirme même que son nom lui fut donné par les troupes du conquérant qui, de passage ici, dénommèrent Castrum Columbarium (château colombier), une tour garnie de nids de pigeons, d'où par la suite, Colombarius, Collomiers et Coulommiers.

Martial Cordier qui, en sa qualité d'archiviste feudiste du comte de Montesquiou de Fesenzac, dernier seigneur de la ville, eut en sa possession des documents qui furent détruits ou dispersés lors de la Révolution, admet l'hypothèse d'une enceinte construite sous l'empereur Antonin. Il étaye son opinion, sur une inscription gravée sur un grès de démolition de la porte qui clôturait la partie sud à l'époque, ou simple bourgade enclose dans l'île formée par le Grand Morin et le brasset des Religieuses, Coulommiers n'était encore qu'aux premiers temps de son enfance. C. M. V. I. dont voici la traduction : Antonius Imperator Romanorum edificavit 906, édifiée par Antonin, empereur des Romains en 906, date qui part de la Fondation de Rome et correspond ainsi à l'an 155 de l'ère chrétienne.

La seconde clôture, qui serait due à Clovis, est tout aussi problématique. D'ailleurs, jusqu'à sa possession par les comtes de Champagne et de Brie en 920, une obscurité complète s'étend sur le passé de la cité. À dater de cette époque, au contraire, l'histoire enregistre les modifications successives qu'elle a subies et qui par apports successifs, l'ont faite, à travers les siècles, devenir la coquette sous-préfecture seine-et-marnaise qu'elle resta jusqu'en 1926. Thibault ler, en 1080, la dota d'un prieuré qui eut son heure de célébrité puisque des Juvénal des Ursins en furent les prieurs, et qui eut surtout pour heureux résultat d'étendre vers l'est la ville naissante. Ce prieuré occupait toute la partie dite du Montcel, emplacement où se trouvent aujourd'hui le palais de justice, la gendarmerie, l'ex sous-préfecture et la place Beaurepaire. Un siècle plus tard, en 1172, Thibault II étendait à son tour les limites de son domaine dans la partie sud en faisant creuser un canal qui fut appelé le brasset des Tanneurs, du nom des ouvriers qui installèrent leur industrie sur ses rives. Cette industrie devait prendre ici une extension considérable et constituer pendant près de sept siècles la seule richesse commerciale du pays. Il y est dit notamment : et si est à scavoir que moi ou aultres de mes gens esliront chacun an XIII preud hommes de la commune de Collomiers à bonne foi et eux XIII estiront l'un d'eux major chaque an.

Les bienfaits d'une tranquillité relative et l'indéniable prospérité dont elle profita durant sa possession par les comtes de Champagne et de Brie furent malheureusement annihilés par la Guerre de Cent Ans, au cours de laquelle elle fut prise et reprise par les Anglais. À la mort de son mari, tué d'un coup d'arquebuse en entrant dans Doullens, le 20 avril 1595, la Duchesse de Longueville entreprit la construction du château dont nous voyons encore les ruines et dont il subsiste les deux pavillons de gardes précédant le pont-levis.

Géographie

Localisé au cœur de la Brie et sur les bords du Grand Morin, Coulommiers est situé à 60 km à l'est de Paris, à 20 km de l'autoroute A 4 et de la ville nouvelle de Marne-la-vallée (Disneyland Paris, Val d'Europe) et à 35 km de l'autoroute A5.

La ville est traversée par la route départementale 934 (ex nationale 34) de Paris à Esternay. La commune dispose d'une gare, reliée à Paris-Est.

Lieux-dits et écarts

"Belle Croix" qui est situé à l'entrée de la commune de Coulommiers mais est sur celle de Mouroux.

  • Pontmoulin
  • Le Theil
  • Triangle
  • Vaux

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont : Aulnoy, Boissy-le-Châtel, Chailly-en-Brie, Saints, Beautheil, Mouroux

Toponymie

Coulommiers - Gravure de Chastillon vers 1600

La ville devrait son nom au latin columbo (colombe).

Les Romains lui auraient donné le nom de Columbarium qui signifie colombier. Le nom de la ville a donné aussi celui du coulommiers, fromage de Brie qu'elle produit traditionnellement.

Devise

Poteau de la halle aux fromages avec le blason de la ville

Le blason de Coulommiers représentent un colombier surmonté d'une couronne d'épis qu'entoure la devise en latin : Prudentes ut serpentes, simplices ut columbae (Prudents comme des serpents, simples comme des colombes). Cette devise est tirée d'un passage de la Bible : "Voilà que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes" (Evangile selon Saint Matthieu, chapitre 10, verset 16).

Les armes de Coulommiers: elles sont d'azur au colombier d'argent rond de pierre de tailles a cinq assises, la porte de bois est ferrée;le toit d'ardoises avec une lanterneau dessus, surmontée d'une boule et d'une girouette d'or. autour du colombier des colombes d'argent volantes;quatre a dextre, dont deux viennent et deux fuient; a senestre, trois viennent et une fuit. Au dessous du colombier, deux serpents d'or dressés et entrelacés par la queue et langagés de gueules avec cette devise: prudentes ut serpentes, simplices ut colomboe prudents comme les serpents, simples comme les colombes. Depuis 1921, elles sont ornées de la croix de guerre[2].

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008   Franck Riester UMP Chef d'entreprise, parlementaire
juillet 1992[3] mars 2008 Guy Drut RPR puis UMP Champion olympique, Ministre des sports, parlementaire
mars 1983 juin 1992 Robert Elvert divers droite Cadre supérieur
1980 1983 Paul Letort PS Cadre commercial
1977 1980 André Gailing PS Agrégé d'Histoire, Proviseur
1971 1977 Bertrand Flornoy UDR Explorateur, écrivain, parlementaire
1959 1971 Daniel Tourneur    
1955 1959 Pierre Magnon    
1947 1955 Gaston Bertier    
1944 1947 René Arbeltier    
1941 1944 Pierre Mortier    
1840 1844 Amédée-Etienne-Fare-Marguerite Ogier de Baulny   Mousquetaire du Roi Louis XVIII, officier de la Garde Royale à Versailles, capitaine de cavalerie
1830 1832 Auguste-Adrien-Edmond, marquis de Goddes de Varennes   Auteur dramatique et aquafortiste, conseiller d'arrondissement
1832 1835 Pierre-André Degas    
1830 1832 Auguste-Adrien-Edmond, marquis de Goddes de Varennes   Auteur dramatique et aquafortiste, conseiller d'arrondissement
1826 1830 Jean-Louis-André Parnot    
1815 1826 François-Maximilien Perrin (de Boislaville)   Conseiller en la cour des Monnaies de Paris
1815 1815 Simon-Victor Barbier    
1826 1830 Jean-Louis-André Parnot    
1805 1815 Auguste-Pierre-Eugène de Goddes, marquis de Varennes   Capitaine de dragons, major de cavalerie
1793 1795 Georges-Philippe-Henri Thomé    
1790 1792 Louis dit Dix Août Leroy   Juré au Tribunal révolutionnaire de Paris
1790 1790 Martial Cordier   Magistrat
1781 1785 Michel-Maximilien Perrin (de Boislaville)   Avocat au Parlement, Conseiller en la Cour des Monnaies de Paris
1750   Jean-Antoine Huvier du Mée   Avocat au Parlement de Paris, bailli de Coulommiers, subdélégué de l'intendance de Paris, commissaire du roi, ...


En 1992, la démission du maire Robert Elvert fut suivie de celle d'une vingtaine de colistiers. Cela entraîna des élections municipales anticipées qui furent remportées par la liste conduite par Guy Drut le 28 juin 1992.

Démographie

Évolution de la population

Évolution démographique
(Source : INSEE[4])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 600 3 167 3 413 3 467 3 335 3 573 3 658 4 070 4 257
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 218 4 628 4 445 4 334 5 240 5 520 6 218 6 158 6 323
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 505 6 891 7 224 6 129 6 411 6 679 7 510 7 660 8 561
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007  
9 502 11 263 11 498 11 886 13 087 13 852 13 836 13 649  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Pyramide des âges

Pyramide des âges de la commune de Coulommiers en 1999[5] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1 
Avant 1904
0,3 
5,4 
1905-1924
9,6 
11,6 
1925–1939
14,2 
17,9 
1940-1954
15,7 
21,6 
1955-1969
21,2 
22,0 
1970-1984
20,3 
21,4 
1985-1999
18,6 
Pyramide des âges du département de la Seine et Marne en 1999[6] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1 
Avant 1904
0,2 
3,5 
1905-1924
6,1 
9,2 
1925–1939
10,0 
20,0 
1940-1954
18,8 
23,6 
1955-1969
23,9 
21,7 
1970-1984
20,5 
22,0 
1985-1999
20,4 

Économie

Le marché a lieu chaque mercredi et dimanche matin.

La ville dispose d'un service public complet grâce notamment à :

Jumelages

Monuments et lieux touristiques

Patrimoine religieux

Église Saint-Denis-Sainte-Foy

L'église Saint-Denis-Sainte-Foy de Coulommiers

Cette église de style néo-roman est située au départ de l'avenue de Rebais. Construite d'après les plans de l'architecte E.Brunet, elle fut consacrée par l'évêque de Meaux le 16 juillet 1911. Sa construction fut décidée par la municipalité afin de remplacer l'ancienne église Saint-Denys, un édifice roman datant du XIIe siècle qui, mal entretenu, menaçait de s'effondrer : devenue dangereuse, cette dernière fut d'ailleurs démolie en 1968. La nouvelle église est basée sur un plan en forme de croix latine, comprenant une nef d'une longueur de 47 mètres 30 pour une largeur de 10 mètres entre les colonnes du vaisseau principal, lequel est bordé de collatéraux. De larges baies en plein cintre sont ornées de vitraux, compositions modernes dans lesquelles sont insérées des fragments des vitraux de l'ancienne église Saint-Denys. Une tour-lanterne couvre la croisée du transept : sa hauteur s'élève à 22 mètres. La façade de l'église est dominée par un clocher trapu surmonté par une flèche octogonale en pierre. La croix qui se trouve à son sommet atteint la hauteur de 50 mètres.
Le clocher abrite un bourdon de 1500 kilos, baptisé « Louise-Élizabeth » : celui-ci fut transférée de l'ancienne église Saint-Denys en 1911.

Église des Capucins

Si la première pierre de cet édifice fut posée le 19 avril 1617 en présence de Catherine de Gonzague, duchesse de Longueville, sa consécration n'intervint que le 13 juillet 1625. Elle se compose d'une nef unique voûtée en lattes revêtues de plâtre, et est éclairée de chaque côté par quatre fenêtres cintrées, tandis qu'un oculus s'ouvre à l'ouest. La longueur totale du sanctuaire est de 33 mètres, la hauteur sous voûte atteint les 16 mètres. Une grotte artificielle, ou chapelle basse, est célèbre pour ses sculptures représentant des coquillages. L'ancienne église des Capucins abrite désormais les collections archéologiques du musée municipal de Coulommiers.

Commanderie des Templiers

Article détaillé : Commanderie de Coulommiers.
Commanderie de Coulommiers : le logis du commandeur

La Commanderie des Templiers, fut construite à partir de 1173, suite à une donation du comte Henri palatin de Troyes. Endommagée durant la période révolutionnaire, vendue comme bien national en 1791, elle est transformée en exploitation agricole par son propriétaire d'alors, le fermier Pierre Josse. Elle gardera cette affectation pendant plus d'un siècle et demi, sous le nom de « Ferme de l'Hôpital » en référence aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Sauvée de la démolition en 1966, une campagne de restauration en fait désormais l'un des sites templiers les mieux conservés du nord de la France. On peut y voir une grange aux dîmes, un colombier, le logis du Commandeur, la chapelle Sainte-Anne, la salle du chapitre et la cave, ainsi qu'un jardin d'inspiration médiévale d'une surface de 4 000 m2.
Le site est classé Monument historique depuis 1994.

Temple de l'église réformée

Le temple de l'Église réformée, rue Patras, a été construit en 1966.

Patrimoine civil

Parc des Capucins

Pavillons des gardes de l'ancien château de Coulommiers construits par François Mansart, dans le parc des Capucins

Le parc des Capucins est le plus célèbre jardin public de la ville. Parc fleuri parmi les plus beaux d'Île-de-France. Le château fort joua un rôle important au cours des guerres de Cent Ans et de religions. Le château fut reconstruit au XVIIe siècle par Catherine de Gonzague, duchesse de Longueville, et détruit au XVIIIe siècle par le duc de Luynes. Seuls demeurent les pavillons des gardes et une partie de l'aile du château.

Dans le parc, la chapelle des Capucins (à l'intérieur de l'église Notre-Dame-des-Anges), construite en même temps que le château, abrite le Musée municipal où sont exposées des collections historiques, archéologiques et des œuvres d'art. Il abrite les vestiges du château de Catherine de Gonzagues, ainsi que des plans d'eau autour des anciennes douves et quelques essences rares. Il fut sévèrement touché durant les tempêtes de 1999.

Le théâtre à l'italienne

Le théâtre

Cet édifice, conçu au début du XXe siècle, est dû aux architectes parisiens Charles Duval et Camille Robida (1880-1938). Il possède une façade monumentale en pierre de taille, percée d'une verrière et surmontée d'un fronton d'inspiration baroque. La date de 1904 est gravée au fronton. Le théâtre conserve toujours sa machinerie d'origine. Il est inscrit monument historique depuis 1994[7].

La halle aux fromages

Son nom résulte des marchés qui s'y déroulaient et qui étaient principalement destinés aux fromages de la Brie dont le Coulommiers. La construction de ce bâtiment fut décidée par la municipalité le 24 juin 1887. En 1960, une campagne de restauration la dota de murs en béton, afin de prémunir les exposants contre le vent et le froid. En 1999, il fut décidé de supprimer cette adjonction très critiquée, et de redonner à la halle son allure d'origine.

L'ancienne prison

L'ancienne prison de Coulommiers

Ce monument représentatif du XIXe siècle fut construit à partir de 1851, sur les plans de l'architecte Mangeon. Sa structure s'inspire des prisons de Meaux et de Fontainebleau. La prison s'établit sur cinq niveaux, comptant trente-trois cellules individuelles, dont trois cachots de punition. Utilisée comme lieu d'internement des résistants par l'occupant durant la seconde guerre mondiale, elle servit ensuite de maison d'arrêt jusqu'en 1958, puis de maison de correction jusqu'en 1969. Désaffectés, les bâtiments furent ensuite utilisés pour le tournage de plusieurs films et téléfilms, avant que le ministère de la Justice ne décide de la vente de l'ensemble en 1978. La ville fit valoir son droit de préemption et acquit l'ancienne prison pour la somme de 180 000 francs. Située au cœur de la ville et isolée sur une île délimitée par le brasset des Religieuses et le Grand Morin, elle est depuis peu aménagée en bibliothèque municipale.

La Maison Valentin de Boulogne

Située près du Palais de Justice, cette maison est la maison natale du peintre Valentin de Boulogne (1591-1634), célèbre au XVIIe siècle pour la qualité de ses clairs obscurs et ses scènes de la vie quotidienne.

Jardin de la maison du Bailli Huvier

Jardin d'agrément datant de 1750 dont Jean-Antoine Huvier du Mée, dernier bailli de Coulommiers, est le commanditaire.

Monuments disparus

Au cours de son histoire, la ville a perdu par destruction un certain nombre de monuments du Patrimoine. Aucune destruction n'a été le fait des guerres mondiales.

  • La Caserne Beaurepaire, à l'empacement des immeubles de l'actuelle gendarmerie
  • L'Église Saint-Denys, démolie en 1968.
  • Le Couvent Sainte-Foy, démoli à la Révolution
  • La Halle aux Veaux, qui se trouvait sur l'actuelle place du 27 août
  • Le Château de la Duchesse de Longueville, démonté avant son achèvement.

Équipements et services

Santé

  • Centre Hospitalier René Arbletier

Éducation

Sports

Vie locale

Cultes

Coulommiers possède deux églises catholiques, une salle pour le culte musulman, un temple protestant et une salle du royaume des témoins de Jéhovah.

Énergies

  • Géothermie : en 1979-1980 a été réalisée à Coulommiers la première opération de chauffage par géothermie d'un quartier déjà existant, le quartier des Templiers qui comportait une cité HLM, deux lycées, quatre écoles communales et un hôpital. Le tiers des habitants de la ville est chauffé par ce mode d'énergie puisée dans une nappe située à 2 300 m de profondeur. En 1980, cette opération a valu au Maire de Coulommiers, André Gailing, Président du Syndicat de Géothermie, le Prix européen de l'environnement remis par la présidente du Parlement européen à Cervia (Italie).

Marchés

  • Foire internationale aux fromages et aux vins : en 1967, Pierre Aubert, alors Président de l'U.C.I.E. et du Comité des Foires et Expositions, eut l'idée de fêter le millénaire du fromage de Brie. La date retenue fut le 7 mai 1967. Le succès est tel que plus de 350 exposants sont présents chaque année, avec en moyenne 65 000 visiteurs. Cette foire est très célèbre dans la région. Des personnalité comme Bernadette Chirac, ou Gilbert Montagné y ont participé.
La Foire internationale aux fromages et aux vins de Coulommiers a lieu chaque année aux Rameaux, une semaine avant Pâques.
  • La foire de la Saint Fiacre rassemble horticulteurs, vignerons et amis du terroir briard début septembre. C'est l'occasion pour la statue du saint patron des horticulteurs de parader dans les rues de la ville, après une messe en plein air.
  • Le marché de Noël a lieu en décembre, dans la Grange aux dimes, de la Commanderie des Templiers.

Télécommunications

La ville de Coulommiers et les communes environnantes (Mouroux, Boissy-le-Châtel, Aulnoy, Chailly-en-Brie, Chauffry, Faremoutiers, Pommeuse, Giremoutiers, Saint-Germain-sous-Doue) ont été choisies pour être les premières à être privées de la transmission analogique et à ne recevoir que la transmission numérique nécessitant un décodeur pour la diffusion de la télévision hertzienne. Depuis le 8 novembre 2008, l'émetteur de Mouroux, site des Parrichets, diffuse la TNT qui existait déjà ailleurs en France depuis 2005. L'extinction du signal analogique a eu lieu le 5 février 2009[8].

Foire internationale aux fromages et aux vins

Créée à l'initiative de Pierre Aubert (alors président du comité des foires et expositions) et de Pierre Jacotin dans le cadre des célébrations du millénaire des fromages de Brie, elle réunit quatre exposants et la confrérie du Beaujolais lors de sa première édition en 1967. Celle-ci se tient sur le parvis du théâtre municipal à partir du 7 mai 1967 et se clôture par un « mariage » entre le brie et le beaujolais, sous les auspices du préfet de Seine-et-Marne de l'époque, Jean Verdier, le tout aux accents de la « Marche des fromages de Brie » composée pour l'occasion par Paulette Lauxerrois et Étienne Lorin[9].

Le nombre d'exposants croît au fil des ans, passant de sept en 1968 à vingt en 1970 et près d'une centaine en 1972 ! Devant l'ampleur prise par la manifestation, la foire est transportée de la place de l'hôtel de ville à l'avenue Gambetta (sous la halle aux fromages), puis au foirail de la Sucrerie à partir de 1989[10]. Après ces modestes débuts de 1967, ce ne sont pas moins de 60 à 65 000 visiteurs qui sont attendus autour des quelque 350 exposants présents lors de l'édition 2010[11].

Personnalités liées à la commune

  • Herbert Ier, comte de Vermandois en 922.
  • Henri II, comte de Champagne qui mourut en Terre Sainte en 1197.
  • Jacques d'Armagnac, décapité en 1477.
  • Le poète Jean de la Fontaine y passait ses vacances chez sa grand-mère au château de Montanglaust.
  • Philippe Pichon, écrivain, qui fut le plus jeune officier de paix français, fut affecté de septembre 2005 à juin 2008 en qualité de commandant de police et siégea comme chef de service adjoint au commissariat de police de Coulommiers. Figure locale pendant les élections présidentielles de 2007, il s'est notamment fait connaître d'un très large public en publiant Journal d'un flic (Flammarion, 2007).
  • Mme de La Fayette, romancière français, y campe son roman, La Princesse de Clèves.
  • Noël Picard, surnommé « Dubois », né à Coulommiers, condamné comme magicien le 25 juin 1637. Il avait été présenté par le Père Joseph au cardinal de Richelieu en qualité d'alchimiste. Plusieurs fois il avait opéré et fait de l'or devant Louis XIII et sa cour. Le roi, dans son premier enthousiasme, l'avait nommé chevalier et président des trésoreries de France. La supercherie ne tarda pas à être découverte : Noël était un voleur débauché ; Richelieu préféra le faire passer pour sorcier.
  • Nicolas-Joseph Beaurepaire (1740-1792), colonel, héros de la Révolution française.
  • Pierre Nicolas Leroy de Montflaubert, dit « Dix Août » (1742-1794). Maire de Coulommiers sous la Revolution, petit noble rallié aux Jacobins, juré au tribunal révolutionnaire à Paris, entr'autres pour le procès de Danton. Guillotiné après Thermidor.
  • Marc Rucart (1893-1964). Avocat et homme politique né à Coulommiers, fit carrière dans les Vosges, député radical-socialiste de 1928 à 1940, sénateur Gauche démocratique de 1947 à 1958, garde des sceaux dans le gouvernement du Front populaire en 1936, il s'opposa au bagne.
  • Luc Besson, réalisateur, producteur et scénariste français né le 18 mars 1959, ancien élève au lycée Jules Ferry[12].
  • Philippe Bouvard, Humoriste et animateur de télévision français. Né à Coulommiers le 6 décembre 1929
  • Louis de Funès y a passé une partie de sa scolarité[13].
  • Bertrand Flornoy, Maire de Coulommiers, Député UNR (1964-1978). Explorateur ayant effectué de nombreuses recherches dans les sources de l'Amazone et publications sur le peuple Inca, président de la Société des explorateurs français.
  • Guy Drut, Champion olympique du 110 m Haies, Député RPR puis UMP (1988-2007), Maire de Coulommiers (1992-2008), Ministre des Sports.
  • Pierre Mortier Écrivain, auteur de théâtre, directeur de revues littéraires (Gil Blas), propriétaire du château de Montanglaust, Maire de 1924 à 1941, Député radical-socialiste (1932-1936), résistant, à l'origine dans sa ville de la première opération d'habitat social issue de la loi sur les H.B.M. (Habitations à bon marché) devenue la Cité Pierre Mortier.
  • René Arbeltier Medecin, Député (1936-1958) socialiste SFIO puis PSU, résistant, Maire à la Libération, auteur de la loi créant les médecins hospitaliers à temps plein.
  • Yvette Troispoux (1914-2007), photographe, y est née.
  • Alain Etchegoyen normalien, écrivain et philosophe fut professeur au lycée Jules Ferry.
  • André Dhôtel écrivain fut professeur au lycée Jules Ferry.
  • François Bréda, écrivain roumain francophone, essayiste et poète d'expression hongroise, maître de conférences à l'Université Babeş-Bolyai de Cluj-Napoca. En 1987, il était professeur de langue et de littérature françaises au CFA de la commune.
  • Noël Forgeard, homme d'affaires et industriel français né le 8 décembre 1946, ancien Président d'Airbus, ancien co-président exécutif d'EADS, a effectué une partie de sa scolarité au lycée Jules Ferry[14].
  • André The Giant, catcheur et acteur français né le 19 mai 1946 connu pour avoir été employé à la World Wrestling Federation de 1973 à 1992. Il meurt à Paris le 27 janvier 1993 à l'âge de 46 ans d'une crise cardiaque. Il est le premier catcheur a être honoré du WWE Hall Of Fame.
  • François Cahen, dit « Faton Cahen », pianiste français de jazz, est né le 24 juillet 1944 à Coulommiers.

Références

  • Hervé Baptiste, La Commanderie des Templiers de Coulommiers, vies et résurrection, Éd. Lefèvre 2000. 300 p. (en vente à la commanderie ou par correspondance).
  • Ernest Dessaint, Histoire de Coulommiers, Éd. Res Universis, 1989, fac-similé de l'édition restaurée de 1908
  • Paulette Lauxerrois, Coulommiers, souvenirs perdus et retrouvés, Éd. Horvath, 1982, (ISBN 2-7171-0220-5)

Articles connexes

Notes et références

  1. Populations légales Insee. Consulté le 17 avril 2011
  2. Coulommiers, souvenirs perdus et retrouvés de Paulette Lauxerrois (aux dépens de l'auteur) imprimerie Brodard et Taupin à Coulommiers novembre 1964
  3. "M. Drut enlève la mairie de Coulommiers", article dans Le Monde du 30 juin 1992.
  4. Graphique de l'évolution de la population 1794-1999
  5. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  6. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  7. Notice no PA00133013, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  8. Le site de France Télé Numérique
  9. Yves Richard, Coulommiers au cœur de la Brie, op. cit., p. 207
  10. L'histoire de la foire aux fromages et aux vins de Coulommiers
  11. 43ème foire aux fromages et aux vins de Coulommiers
  12. (en) Enfant incredible sur The Guardian, 13 juillet 2005
  13. http://www.radiojunior.com/depart.php?truc=http://www.radiojunior.com/fichiers/defunes.htm
  14. (fr) « Exclusif - Noël Forgeard : confidences d'un avionneur », dans Le Point, 18 janvier 2007 

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