Coulonges-sur-l'Autize

Coulonges-sur-l'Autize

46° 29′ 03″ N 0° 35′ 52″ W / 46.4841666667, -0.597777777778

Coulonges-sur-l'Autize
Image illustrative de l'article Coulonges-sur-l'Autize
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Arrondissement de Niort
Canton Canton de Coulonges-sur-l'Autize
Code commune 79101
Code postal 79160
Maire
Mandat en cours
Christian Bonnet
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Gâtine-Autize
Site web http://www.ville-coulonges-sur-lautize.fr
Démographie
Population 2 362 hab. (2007)
Densité 125 hab./km²
Gentilé Coulongeoises, Coulongeois
Géographie
Coordonnées 46° 29′ 03″ Nord
       0° 35′ 52″ Ouest
/ 46.4841666667, -0.597777777778
Altitudes mini. 27 m — maxi. 121 m
Superficie 18,87 km2

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Voir la carte administrative

Coulonges-sur-l'Autize est une commune française, située dans le département des Deux-Sèvres et la région Poitou-Charentes.

Sommaire

Géographie

Hydrographie

Passage de la rivière L'Autize dans la commune.

Lieux-dits et hameaux

La commune possède près de 17 lieux-dits et hameaux, qui sont Badorit, Bel'Air, Les Bourlottières, Chauvin, Les Fontenelles, Le Hameau de Sousigné, le Hameau du Pairé, La Marzelle, Magné, La Patte à l'Oie, La Pierre aux Chauliers, Pilorges, La Richardière, Les Rondais, Sezais, Tourteron et Le Vignaud

Histoire

Le village de Tourteron, en direction de Saint-Pompain, est connu à l'époque mérovingienne pour son atelier moné­taire. La première citation de Coulonges n'apparaît qu'en 978, où il est question d'une Villa Ecolonii. Simple domaine agricole hérité de l'Antiquité, cette ferme pourrait être à l'origine de l'établissement d'une communauté d'habitants. Un siècle plus tard, l'agglomération de Colongia prend naissance autour de son église et de son château.

La première mention de Coulonges-sur-l’Autize date de 1207, lorsqu’une châtellenie est signalée[1]. Elle s’appelle au Moyen Âge Coulonges-les-Royaux, ou Coulonges-le-Royal. Les seigneurs de Coulonges, les Madaillan d’Estissac, se distinguent au service du roi, avant que Louis XI ne fasse raser le château de Jean de Madaillan d'Estissac, neveu d'Amaury d'Estissac mais chambellan de Charles de Guyenne[2], remplacé par un château Renaissance[3]. En effecutuant une grande chasse, le roi Louis XI, lui-même, s'installe à "Coulonges-lèz-Réaux", dans le château de Magné que le sire de Malicorne possède[4], le 8 septembre 1469, lors d'une réconciliation avec son frère Charles de Guyenne. Le roi y reste jusqu'au 18 septembre afin de signer un traité concernant ce sujet[5].

En 1709, après une très mauvaise récolte, la période de la soudure est difficile. Ainsi, pour empêcher le grain de partir approvisionner une autre région ou l’armée, les paysans, armés pour servir dans la milice du roi, pillent les greniers royaux dans la nuit du 19 au 20 avril[6].

Aujourd'hui le bourg de Coulonges s'organise comme une petite ville avec trois développements d'époques différentes. Le noyau médiéval, un peu excentré, prend corps autour de l'église et de l'ancien château. Il se caractérise par une organisation concentrique avec des rues sinueuses, des maisons anciennes dont certains détails révèlent l'appartenance à l'époque médiévale. Une seconde période d'urbanisation débute au XVIe siècle avec l'édification du château Renaissance et les aménagements des abords autour d'une vaste place quadrangulaire. Enfin, le XIXe siècle est une époque prospère.

Cet essor économique, en liaison avec l'exploitation des fours à chaux, se traduit par le percement de routes importantes, l'installation de la voie ferrée, la construction de halles et d'un habitat cossu. Maisons bourgeoises du XIXe siècle et villas du début du XXe siècle offrent au bourg une unité architecturale.

Durant la première moitié du XIXe siècle, l'industrie du cuir constitue l'une des principales activités économiques de Coulonges avec l'exploitation des fours à chaux. En 1812, le maire, dans une lettre adressée au préfet, déclare treize établissements répartis principalement au lieu-dit les Tanneries, trois au lieu-dit les Crevasses et une au village de Tourteron.

Le développement de l'activité chaufournière coïncide avec l'implantation du chemin de fer, qui, en facilitant l'acheminement de la production, permet de trouver de nouveaux débouchés. La première vague de construction de fours à chaux se déroule avant 1868. Elle représente une vingtaine de fours sur le canton dont une dizaine par la société des Houillères, et induit une prospérité locale : vente de charbon des mines de Saint-Laurs et de Faymoreau pour alimenter les fours, vente de la production de la chaux, nombreux voituriers pour le transport du combustible et de la chaux, amendement des sols et meilleur rendement agricole. La seconde vague, après 1868, implante ces fours le long de la ligne de chemin de fer. L'aire de vente n'est alors plus limitée et les propriétaires Gasnault, Lavois, Lamarre et Permet peuvent exporter leur production.

Patrimoine

Église romane Saint-Etienne

La partie la plus ancienne de l'église Saint-Etienne date XIIe siècle. De plan cruciforme, l'édifice se compose alors d'une nef à trois travées, couverte en berceau brisé, d'un transept et d'un chœur à travée droite, terminé par une abside semi-circulaire.

Au XVe siècle, la nef est doublée par un vaisseau au Nord, les bras du transept dotés de chapelles orientées et l'abside remplacée par une travée droite. L'ensemble de ces ajouts est voûté de croisées d'ogives. Le clocher carré s'élève à la croisée du transept. À l'Ouest, s'ouvre le portail principal. Il est placé entre deux colonnes supportant une corniche à modillons et arcatures, comparable à celle du chevet de l'église de Béceleuf. Les trois voussures reçoivent un décor roman : fleurs à six pétales, palmettes inversées. Un second portail est percé au Sud, à l'extrémité du bras de transept. L'intérieur est d'une grande sobriété. Le décor s'applique sur les chapiteaux des colonnes, sculptés de motifs végétaux, et sur les clefs de voûtes. Comme à l'église de Saint-Pompain, le mur gouttereau de la nef est renfor­cé par une série d'arcs formerets apposés sur la paroi. Enfin, les murs de la travée droite du chœur portent la trace de baies géminées cintrées. Actuellement murées, elles éclairaient le sanctuaire roman.

Ce bâtiment est classé Monument Historique depuis 1980.

Château Renaissance

Le Château
Article détaillé : Château de Coulonges-sur-l'Autize.

Dans le bourg médiéval, à proximité de l'église, existait un château bâti au XIe siècle au lieu-dit du Pont au Son. En 1473, après la mort de son frère Charles de Guyenne, Louis XI autorise la famille de Madaillan d'Estissac, issue de l'ancien premier chambellan du dauphin Louis, futur Louis XI[7] mais, à cette époque-la, chambellan de Charles de Guyenne, à réédifier les châteaux de Coulonges-les-Royaux et du Bois-Pouvreau, rasés auparavant par ordre de ce même roi[1]. En effet, le 18 septembre 1469, ce dernier signa à Coulonges un traité avec son frère cadet, selon le sujet des limites de l'apanage de Charles[8]. Le roi ayant subi de la Ligue du Bien public en 1465 devait réduire le nombre des forteresses dans cette région, en dépit de sa fidélité, afin d'éviter le risque de révolte.

Les travaux de reconstruction débutent au XVIe siècle par un pavillon carré, placé à l'intersection entre les deux ailes actuelles et s'achèvent en 1568. Par conséquent, un des chefs-d'œuvre de la Renaissance est bien bâti au lieu de l'ancienne forteresse.

Le château est pillé et partiellement démoli au XVIIIe siècle, avant la Révolution. Certains éléments du décor architectural sont acquis à partir de 1849 par l'aquafortiste Octave de Rochebrune pour être installés dans son Château de Terre Neuve à Fontenay-le-Comte.

Ce bâtiment est classé Monument Historique depuis 1994.

Marché couvert

Les anciennes halles seigneuriales, acquises par la municipalité en 1821, sont détruites pour laisser place à un nouvel édifice en pierre de style néo-classique. Destinée à abriter les bouchers, cette halle est datée par une inscription, figurant sur le pignon de la façade principale : « Sous le règne de NAPOLEON III, LOWASY de LONIVILLE étant préfet, PLASSIART, MAIRE, cette halle fut bâtie. 1857. » Pour accompagner le déve­loppement commercial du bourg de Coulonges, le conseil municipal vote la construction d'un nouveau marché dès 1888. La construction à charpente métallique est l'œuvre de l'architecte Mongeaud. Les éléments en fonte sont réalisés par Michelin, constructeur à Paris et la compagnie Lemaire, fondeurs à Niort. Ce marché couvert présente les avantages propres au style dit Baltard : l'ossature métallique permet de libérer l'espace intérieur, les importan­tes verrières apportent une grande clarté.

L'édifice, inscrit Monument Historique depuis 1996, figure parmi les cinq constructions de ce type conservées en Deux-Sèvres.

Le bâtiment est actuellement en cours de rénovation depuis octobre 2010 afin de le classer Monument Historique.

En 1967, une extension en béton est accolée. Cet espace est appelé depuis 2011 La Halle aux étoffes.

La Grande cheminée

Située aux environs de Pilorges, c'est un des deux seuls vestiges de l'activité chaufournière.

M. Briffaud reçoit en 1869 l'autorisation préfectorale pour l'établissement d'un four annulaire au lieu-dit la Vigne Robert. Une cheminée d'usine, un logement patronal et des dépendances sont également construits. Le four de système Hoffmann est achevé juste avant la déclaration de la guerre de 1870. Armand Gasnault, repreneur de l'établissement Briffaud et Cie, le fait démolir en 1898 et remplacer par un massif de deux fours verticaux, placés un peu plus au Nord, qui cessent de fonctionner dans les années 1930. Implantée à proximité de la voie ferrée, la grande cheminée de 49 m de haut est le seul témoin de cet établisse­ment. Elle n'a pas été détruite pour ne pas perturber le trafic ferroviaire[9].

Autres centres d'intérêt

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008   Christian Bonnet[11] DVD Conseiller général

Démographie

Évolution démographique
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 1 929 2 021 2 030 2 019 2 021 2 148 2 326[12] 2 362[13] -
Notes, sources, ... De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; à partir de 2006 : population municipale légale.
Source : Insee [14]

Économie

Coulonges-sur-l'Autize possède de nombreux commerces et artisans.

Services municipaux

Secrétariat de la Mairie, Service technique, Police Municipale, Bibliothèque municipale, Cantine école Belle Etoile, Piscine municipale, Camping municipal, Office du tourisme, Bulletin municipal.

Jeunesse

Établissements scolaires

Coulonges sur l'Autize dispose de trois établissements scolaires :

  • Les écoles maternelle et primaire publique Belle Etoile, existante depuis 1909, accueille pour l'année 2010-2011 près de 210 enfants, dont 140 en élémentaire.
  • L'école maternelle et élémentaire privée Notre Dame accueille un peu moins de 100 élèves dans 4 classes.
  • Le collège public Henri Martineau, qui existe depuis 1959. Il accueille des enfants de Coulonges, mais aussi d'Ardin, de Béceleuf, de Saint-Pompain, de Fenioux, de Faye-sur-Ardin, de Saint-Maixent-de-Beugné, de Villiers-en-Plaine de Puihardy, Xaintray et Saint-Laurs. Pour l'année 2010-2011 il y a 369 élèves. De nombreux projets pédagogiques sont mis à l'œuvre, tels que les sections bilangue espagnol en 6e, la section européenne anglais en 4e, les démarches d'Agenda 21, ainsi que les séjours linguistiques à Hastings pour les 4e, en Espagne pour les 3e hispanisants et en Allemagne, dans la région de Endingen am Kaiserstuhl, ville jumelée avec Coulonges, pour les 3e germanistes.

Pour l'année 2010/2011 Coulonges accueille près de 675 élèves dans ses infrastructures scolaires.

Service enfance jeunesse

Le service Enfance-Jeunesse de Coulonges est ouvert à tous les enfants de 3 à 12 ans (périscolaires) habitant la commune ou sa communauté de communes. Ce service se charge de l'accueil périscolaire les périodes scolaires avant et après les heures d'école ainsi qu'un accueil de loisirs toute la journée pour les vacances scolaires et les mercredis.

Petite Enfance

Pour les 0-3 ans, présence d'un Relais Assistantes Maternelles (R.A.M) "Les Chérubins". Au programme de cette animation : des accueils spontanés avec jeux et jouets de motricité, ainsi qu'un accueil sous inscription d'ateliers d'éveil, tel que de l'éveil musical, des dessins avec des gommettes ...

Santé

La commune possède une maison de retraite (Aliénor d'Aquitaine), un EHPAD et une MAPHA. La commune détient aussi 2 établissements médicaux, 2 pharmacies, un service d'ambulance, et aussi de nombreux professionnels de la santé dont 2 cabinets vétérinaires.

Equipements sportifs

Deux stades, un gymnase ...

Autres équipements

La commune a dans son bourg un bureau de poste, une gendarmerie et un centre de secours. Depuis peu (octobre 2010), la commune possède deux défibrillateurs à l'Espace Colonica et sur le Stade de la Richardière.

Manifestations

  • Le Marché en fête lors de deux mardis : un en juillet et un en août.
  • Le festival Le handicap n'handicape pas l'art, est un festival de performances artistiques qui unit les personnes valides et handicapés. Au travers de chants, théâtre,musique,contes, peinture,danses,expos etc, cette manifestation gratuite au public se déroule le deuxième samedi de septembre. La première édition a eu lieu le 13 septembre 2008 et a rassemblé près de 600 personnes.

La deuxième édition a eu lieu le 11 septembre 2010 et a drainé une foule nombreuse. La troisième édition est prévue le 8 septembre 2012.

Vie locale

Il existe de nombreuses associations sportives : Football, Rugby, Tennis, Badminton, Cyclisme, équitation, Tennis de table, pratiquent à Coulonges sur l'Autize.

Personnalités liées à la commune

Aymar de Saint-Saud (1853-1951)
  • Amaury d'Estissac (†1457), issu d'une noble famille d'Aunis, chevalier à côte de Jeanne d'Arc au siège d'Orléans, sénéchal de Poitou et de Saintonge, notamment premier chambellan du dauphin Louis, futur Louis XI jusqu'à sa résignation en 1451. Il acheta la seigneurie de Coulonges-les-Royaux vers 1447. Il s'agit de l'oncle de Jean de Madaillan d'Estissac.
  • Louis XI (1423-1483), roi de France, il y séjourna du 8 au 18 septembre 1469.
  • Henri Martineau (1882-1958), médecin, poète et éditeur : entre 1910 et sa mort, il joua le plus grand rôle dans la redécouverte de Stendhal et dans la notoriété de Paul-Jean Toulet. Le collège de la commune porte son nom[15].
  • Aymar de Saint-Saud (1853-1951), pyrénéiste, cartographe des Pyrénées espagnoles.
  • Jean-François Fortin (1947), chef d'entreprise français, Président du Stade Malherbe de Caen

Jumelages

Notes

  1. La Naissance de Coulonges-sur-l’Autize sur Coulonges sur l'Autize. Consulté le 6 février 2010
  2. http://www.montastruc47.com/montastrucF/histoire/histoire.htm
  3. La Famille d'Estissac sur Coulonges sur l'Autize. Consulté le 6 février 2010
  4. Julien Rémy Pesche, Dictionaire topographique, historique et statistique du département de la Sarthé, tome III, p.121, Monnoyer Imprimeur du Roi, Le Mans 1834
  5. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome XI "itinéraire", Librairie Renouard, Paris 1909
  6. Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 357-358
  7. Jean Favier, Louis XI p.121, Fayard, Paris 2001
  8. Benjamin Fillon, Lettres écrites de la Vendée à M. Anatole de Montaiglon p.10, Librairie Tross, Paris 1861
  9. Stéphanie Tézière, Le Patrimoine de Gâtine
  10. Musée du charronnage de la tonnellerie
  11. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
  12. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 19 octobre 2010
  13. Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur Insee. Consulté le 19 octobre 2010
  14. Évolution et structure de la population - Coulonges-sur-l'Autize sur Insee. Consulté le 19 octobre 2010
  15. Collège Henri Martineau (Coulonges sur l'Autize) sur Académie de Poitiers. Consulté le 6 février 2010

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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