Coupe du Monde de football

Coupe du Monde de football

Coupe du monde de la FIFA

Coupe du monde de football
FIFA.svg

Création 1930
Organisateur(s) FIFA
Périodicité 4 ans
Participants 32 qualifiés[1]
(200 partants[2])
Tenant du titre Italie Italie
Plus titré(s) Brésil Brésil (5)
Site Web officiel Site officiel
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Pour la compétition à venir, voir :
Coupe du monde 2010
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Pour la dernière compétition, voir :
Coupe du monde 2006

La Coupe du monde de la FIFA est une compétition internationale de football qui, ordinairement, se déroule tous les quatre ans dans un pays organisateur. Cette compétition a été crée en France et plus principalement dans la commune de Villefranche-sur-Mer, sur la Côte d'Azur, par Jules Rimet (alors président de la Fédération internationale de football ou FIFA) en 1928. La première édition eut lieu en 1930 en Uruguay.

Sommaire

Historique

Origine de la compétition

Le projet d'organiser une Coupe du monde commença dès la création de la FIFA en 1904. En 1906 la première édition fut programmée en Suisse et quatre poules de quatre équipes en guise de premier tour furent mises en place. Mais lors de la clôture des confirmations d'inscriptions pour les seize sélections invitées, le 31 août 1905, aucune fédération ne confirma sa participation, et le projet fut enterré. Avec la mise en place d'un tournoi olympique de football à partir de 1908, la FIFA voulut procéder à la reconnaissance de ce tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur. L'idée fut validée lors du congrès de la FIFA en 1914, mais la Première Guerre mondiale bloqua cette initiative. Après la Grande Guerre, la FIFA modifie son attitude. Dès son élection à la présidence de la FIFA, Jules Rimet met en effet tout en œuvre pour ne pas reconnaître le tournoi olympique comme championnat du monde de football amateur, militant pour la mise en place d'une nouvelle compétition. Les Jeux olympiques de 1924 et 1928 permettent d'établir un dialogue constructif entre les formations d'Amérique du Sud et celles du Vieux continent. Le projet de Coupe du monde est finalement adopté par la FIFA le 28 mai 1928 par 25 voix pour et 5 contre (les pays scandinaves) et 1 abstention (l'Allemagne)[3].

L'organisation de la première Coupe du monde est confiée à l'Uruguay le 18 mai 1929 (pour fêter le centenaire de son indépendance et surtout car il est double champion olympique en titre) lors du congrès de la FIFA 1929 à Barcelone. Pour des raisons financières et d'intendance, seulement quatre sélections européennes acceptent d'effectuer le long déplacement en Uruguay en 1930[4] : la France, la Belgique, la Yougoslavie et la Roumanie. Jules Rimet est même contraint de procéder à un authentique tour de France pour convaincre autorités, joueurs et employeurs afin que la France ne rate pas ce premier rendez-vous mondial. Quelques joueurs parviennent toutefois à se dégager de leurs obligations professionnelles pour deux mois, tandis que l'entraîneur des Bleus (Gaston Barreau) ne peut effectuer le déplacement en Uruguay en raison de ses obligations professionnelles. En hommage à l'action du président de la FIFA, le premier trophée qui reste en usage de 1930 à 1970 se nomme « Coupe Jules Rimet ».

La cadence des coupes du monde de football est fixée en alternance avec les Jeux olympiques. À l'époque de la création de la coupe du monde, presque toutes les équipes présentaient les mêmes formations aux Jeux olympiques et en Coupe du monde, car elles avaient un statut amateur. De nos jours l'alternance bénéficie aux équipes européennes qui organisent par un décalage de deux années le Championnat d'Europe des nations de football, mais pas pour les équipes africaines qui disputent la Coupe d'Afrique des nations tous les deux ans, même les années de coupe du monde.

Évolution de l'épreuve

Alors que la première édition ne rassemble que 13 équipes, la mise en place de tours préliminaires s'impose dès 1934 afin de ne retenir que 16 formations parmi les 30 nations inscrites. Cuba, Haïti, Mexique, Pérou (forfait), Palestine, Estonie, Lituanie, Portugal, Grèce, Bulgarie, Irlande, Luxembourg, Roumanie et Yougoslavie étant éliminées dès le tour préliminaire. La Colombie, le Costa Rica, le Salvador, le Japon étaient inscrits, mais ne participèrent pas à la compétition (forfait avant le tirage au sort du tour préliminaire). Même le pays organisateur l'Italie doit y participer. En revanche, l'Uruguay décide de ne pas défendre son titre. De 1938 et jusqu'en 2002, le tenant du titre et l'organisateur sont qualifiés d'office. Depuis, seul le pays organisateur est qualifié d'office[5]. Le Brésil, champion du monde en 2002 dut ainsi passer par le tour préliminaire pour accéder en phase finale en 2006.

La compétition se joue d'abord selon deux systèmes : poules d'où sortent les demi-finalistes (en 1930 notamment) et par élimination directe (1934 et 1938). En 1950, les demi-finales et la finale sont même remplacées par une poule finale. De 1954 à 1970, quatre poules de quatre équipes dégagent huit quarts de finalistes. La fin du tournoi se dispute alors par élimination directe. Les éditions 1974 et 1978 se jouent toujours à seize équipes, mais un second tour de poules remplace les quarts de finale et les demi-finales. Avec l'augmentation du nombre d'équipes qualifiées en phase finale passant de 16 à 24 en 1982, la formule de la compétition comprend désormais 6 poules de quatre équipes au premier tour, suivi du second tour de 4 poules de trois équipes. Demi-finales et finale concluent alors l'épreuve. De 1986 à 1994, la formule comporte 6 poules de quatre équipes au premier tour qui dégagent 16 formations qualifiées en huitièmes de finale. La fin de la compétition se joue désormais par élimination directe. Depuis 1998, 32 équipes participent à la phase finale avec huit poules de 4 équipes au premier tour dégageant 16 équipes qualifiées en huitièmes de finale.

La dernière Coupe Jules Rimet fut attribuée au Brésil après son troisième titre. Depuis 1974, la récompense à l'équipe gagnante est la Fifa World Cup.

La Coupe du monde se dote d'une mascotte officielle à partir de 1966. World Cup Willie, un lion footballeur, ouvre cette série. Parmi les autres mascottes, citons notamment Gauchito, un garçon argentin (1978), Naranjito, une orange espagnole (1982), Pique, un piment mexicain (1986), Footix, un coq (1998) et Goleo VI, un lion en peluche (2006).

L'étoile sur le maillot

Cinq étoiles sur le maillot du Brésil en 2006
Trois étoiles de l'équipe d'Allemagne en 2006

Le vainqueur de la coupe du monde dispose sur son maillot d'une étoile par trophée gagné. Ces étoiles font leur apparition sur le maillot du Brésil en 1974. Les autres anciens vainqueurs adoptent ce système du début des années 1990 (Allemagne et Italie) au début des années 2000 (Angleterre, Argentine, Uruguay) tandis que la France arbore son étoile depuis sa victoire en 1998.

Compétition sportive

Palmarès

Bilan des finales de coupe du monde de football[6]:

Année Vainqueur Finaliste Troisième place Meilleur buteur Organisateur
1930 Flag of Uruguay.svg Uruguay Argentine Argentine US flag 48 stars.svg États-Unis[7] Stábile Argentine (8) Flag of Uruguay.svg Uruguay
1934 Flag of Italy (1861-1946).svg Italie Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie Flag of Allemagne1933-1935.gif Allemagne Nejedlý République tchèque (5) Flag of Italy (1861-1946).svg Italie
1938 Flag of Italy (1861-1946).svgItalie (2) Flag of Hungary 1940.svg Hongrie Brésil Brésil Leônidas Brésil (7) France France
1942 Édition annulée
1950 Flag of Uruguay.svg Uruguay (2) Brésil Brésil Suède Suède Ademir Brésil (8) Brésil Brésil
1954 Flag of Germany.svg RFA Flag of Hungary 1949-1956.svg Hongrie Autriche Autriche Sándor Kocsis Hongrie (11) Suisse Suisse
1958 Brésil Brésil Suède Suède France France Fontaine France (13) Suède Suède
1962 Brésil Brésil (2) Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie Chili Chili Jerković Yougoslavie (5) Chili Chili
1966 Angleterre Angleterre Flag of Germany.svg RFA Portugal Portugal Eusébio Portugal (9) Angleterre Angleterre
1970 Brésil Brésil (3) Italie Italie Flag of Germany.svg RFA Gerd Müller RFA (10) Mexique Mexique
1974 Flag of Germany.svg RFA (2) Pays-Bas Pays-Bas Pologne Pologne Lato Pologne (7) Flag of Germany.svg RFA
1978 Argentine Argentine Pays-Bas Pays-Bas Brésil Brésil Kempes Argentine (6) Argentine Argentine
1982 Italie Italie (3) Flag of Germany.svg RFA Pologne Pologne Rossi Italie (6) Espagne Espagne
1986 Argentine Argentine (2) Flag of Germany.svg RFA France France Gary Lineker Angleterre (6) Mexique Mexique
1990 Allemagne Allemagne (3) Argentine Argentine Italie Italie Salvatore Schillaci Italie (6) Italie Italie
1994 Brésil Brésil (4) Italie Italie Suède Suède Salenko Russie, Stoitchkov Bulgarie (6) États-Unis États-Unis
1998 France France Brésil Brésil Croatie Croatie Davor Šuker Croatie (6) France France
2002 Brésil Brésil (5) Allemagne Allemagne Turquie Turquie Ronaldo Brésil (8) Corée du Sud Corée du Sud
Japon Japon
2006 Italie Italie (4) France France Allemagne Allemagne Klose Allemagne (5) Allemagne Allemagne
2010 - - - - Afrique du Sud Afrique du Sud
2014 - - - - Brésil Brésil
2018 - - - -

Sont déjà pressentis pour l'organisation des prochaines éditions :

  • 2018 : la coupe devrait revenir en Europe. L'Angleterre, la Turquie, la Russie, Pays-Bas / Belgique et Portugal / Espagne ont plus ou moins ouvertement fait acte de candidature. L'Australie a également fait part de sa volonté d'organiser la coupe du monde. En cas de non-retenue de son dossier, elle serait candidate pour 2022.
  • 2030 : l'Argentine et l'Uruguay ont déjà conclu un accord pour présenter un dossier de candidature commun pour cette édition.

NB : en 1950 il n'y avait pas de finale, puisque que le dernier tour était sous forme de groupe final composé de l'Uruguay, du Brésil, de Espagne et de la Suède, dont le dernier match (hasard du calendrier) opposait le Brésil (alors leader du groupe) à l'Uruguay (second). Un match nul était suffisant au Brésil pour remporter le titre, alors que l'Uruguay devait absolument l'emporter pour être sacré champion du monde. Ainsi, ce match est souvent considéré par erreur comme une finale (ce qu'il ne fut pas) et comme la première finale perdue du Brésil, ce qui n'est donc pas le cas (la première et seule finale de coupe du monde perdue par le Brésil est celle de 1998 contre la France 3-0).

Palmarès par nation :

Rang Équipes Éditions remportées Finaliste
ou 2eme de poule finale (1950)
Demi-finalistes
ou 3-4èmes (1950)
Gold medal icon.svg Brésil Brésil 5 (1958, 1962, 1970, 1994, 2002) 2 (1950, 1998) 3 (1938, 1974, 1978)
Silver medal icon.svg Italie Italie 4 (1934, 1938, 1982, 2006) 2 (1970, 1994) 2 (1978, 1990)
Bronze medal icon.svg Allemagne Allemagne 3 (1954, 1974, 1990) 4 (1966, 1982, 1986, 2002) 4 (1934, 1958, 1970, 2006)
4 Argentine Argentine 2 (1978, 1986) 2 (1930, 1990)
5 Flag of Uruguay.svg Uruguay 2 (1930, 1950) 2 (1954, 1970)
6 France France 1 (1998) 1 (2006) 3 (1958, 1982, 1986)
7 Angleterre Angleterre 1 (1966) 1 (1990)
8 Pays-Bas Pays-Bas 2 (1974, 1978) 1 (1998)
9 Hongrie Hongrie 2 (1938, 1954)
9 Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie 2 (1934, 1962)
11 Suède Suède 1 (1958) 3 (1938, 1950, 1994)
12 Autriche Autriche 2 (1934,1954)
12 Pologne Pologne 2 (1974,1982)
12 Portugal Portugal 2 (1966,2006)
12 République fédérale socialiste de Yougoslavie Yougoslavie 2 (1930,1962)
16 Belgique Belgique 1 (1986)
16 Bulgarie Bulgarie 1 (1994)
16 Chili Chili 1 (1962)
16 Corée du Sud Corée du Sud 1 (2002)
16 Croatie Croatie 1 (1998)
16 Espagne Espagne 1 (1950)
16 États-Unis États-Unis 1 (1930)
16 Russie Russie 1 (1966)
16 Turquie Turquie 1 (2002)

Le trophée

La Coupe du monde sur un timbre allemand

De 1930 à 1970, ce fut le trophée Jules-Rimet (trophée Jules-Rimet) qui était remis aux vainqueurs de l'épreuve. Les conditions précisent que lorsqu'une équipe remporte 3 fois le même trophée, elle le conserve définitivement.

Auparavant, en 1966 l'organisation incombe à l'Angleterre qui devient, de fait, gardienne du trophée pour la durée de la compétition. C'est alors que le trophée est dérobé. Des forces importantes de Scotland Yard sont déployées afin de retrouver la statuette avant la fin de la compétition. Finalement un petit chien ( Nommé Pickless ) reniflera un paquet emballé dans du papier journal, déposé dans une poubelle d'un jardin public. Son Maître fut sidéré en le déballant d'y découvrir le trophée qu'il remettra à la police.

Le Brésil vainqueur en 1958, 1962 et 1970 pour la troisième fois acquiert définitivement ce trophée et le ramène au Brésil. En 1983, la coupe Jules Rimet a été volée dans les locaux de la fédération brésilienne. Les autorités pensent que les voleurs l'ont refondue. Une réplique a alors été réalisée.

En 1974, fut donc présentée la FIFA World Cup, dessinée par Silvio Gazzaniga et produite par Bertoni à Milan. Elle représente deux athlètes soulevant la terre. Elle mesure 36,5 cm de haut et pèse 5 kg, 18 carats (75%) d'or pur, avec une base de 13 cm de diamètre contenant deux morceaux de malachite.. Le trophée pèse 6,175 kg au total.

Les noms des pays ayant gagné le tournoi sont gravés sous la coupe, seuls 8 noms pouvant être gravés sur la coupe elle-même. La plaque où sont gravées les équipes devrait pouvoir contenir le nom des vainqueurs jusqu'en 2038[8].

Récompenses de la Coupe du monde de la FIFA

A la fin de chaque tournoi de la Coupe du Monde, plusieurs trophées sont attribuées aux joueurs et aux équipes qui se sont distingués par rapport aux autres dans différents aspects du jeu.

En 2006 six trophées officiels sont décernés :

  • Le Soulier d'or (commercialement appelé « Soulier d'or adidas ») a été décerné pour la première fois à la Coupe du monde de football de 2002 pour le meilleur buteur ;
  • Le Meilleur joueur de la coupe du monde pour le meilleur joueur de la Coupe du Monde (premier décernement pour la Coupe du monde de football de 1982) ;
  • Le Prix Lev Yashin pour le meilleur gardien de but (premier décernement pour la Coupe du monde de football de 1994) ;
  • Le Trophée du Fair-Play de la FIFA pour l'équipe qui fait preuve du plus bel esprit sportif et du meilleur comportement, sur le terrain comme en dehors (premier décernement pour la Coupe du monde de football de 1978) ;
  • Le Prix de l'équipe la plus spectaculaire récompense l'équipe qui a le plus entretenu le public et les fans durant la Coupe du Monde (premier décernement pour la Coupe du monde de football de 1994) ;
  • Le Meilleur jeune joueur (« Meilleur jeune joueur Gillette ») est un prix qui récompense le meilleur joueur ayant moins de 21 ans au début de l'année (premier décernement pour la Coupe du monde de football de 2006)

Il existait un trophée du but inscrit le plus rapidement entre 1982 et 2002 récompensé par un chronomètre en or.

En 1938, la FIFA édita une équipe type à la fin de la compétition. L'absence de l'Italien Silvio Piola dans cette équipe type provoqua un tel tollé que la FIFA se refusa ensuite à renouveler ce type de désignation.

Forfaits

Statistiques et records

Meilleure performance des équipes nationales :
     vainqueur      finaliste      troisième      quatrième      phase finale      second tour      premier tour      aucune qualification      pays organisateurs
  • Oleg Salenko (Russie) reste le meilleur buteur en un seul match de coupe du monde avec 5 buts lors du match Russie-Cameroun (6-1) (1994).
  • Lucien Laurent (France) est le premier buteur de l'histoire de la coupe du monde en marquant lors du match d'ouverture de la coupe du monde en Uruguay.
  • Roger Milla (Cameroun) est le plus vieux buteur de l'histoire de la coupe du monde en marquant à l'âge de 42 ans et 1 mois (1994).
  • Le Brésil a participé à toutes les phases finales de coupe du monde.
  • Depuis 1950, seules les finales de 1978 et 2006 se sont déroulées sans la participation ni du Brésil ni de l'Allemagne. Malgré cela, les deux pays ne se sont rencontrés pour la première fois qu'en finale en 2002.
  • Le plus vieux vainqueur de la Coupe du monde est Dino Zoff qui avait 40 ans et 4 mois en 1982 lors de la victoire de son équipe.
  • Le plus jeune vainqueur de la Coupe du monde est Pelé qui avait 17 ans et 8 mois en 1958 lors de la victoire de son équipe. Il est aussi le plus jeune buteur en phase finale de coupe du monde à 17 ans et 239 jours (Brésil-Galles, 29 juin 1958).
  • Le plus jeune participant est Norman Whiteside qui avait 17 ans et 41 jours lors de son premier match en 1982.
  • Luis Monti a disputé deux finales pour deux pays différents. Il perd en 1930 avec l'Argentine et gagne en 1934 avec l'Italie.
  • Cafu (Brésil) est le seul joueur à avoir disputé trois finales de Coupe de Monde : en 1994 (vainqueur), en 1998 (finaliste) et en 2002 (vainqueur), cette dernière en tant que capitaine.
  • Le Brésil est la seule équipe à avoir gagné la coupe du monde sur un autre continent que le sien (Europe en 1958 et Asie en 2002). Par contre, aucun pays européen n'a pu s'imposer en dehors du continent européen. De plus, depuis la victoire du Brésil en 1962, une équipe européenne succède toujours pour le titre à une équipe sud-américaine et ainsi de suite. Donc, jamais depuis 1962 une équipe sud-américaine n'a succédé à une équipe sud-américaine et il en va de même pour les équipes du continent européen.
  • La Suisse est la seule équipe à avoir été éliminée en huitièmes de finale sans avoir encaissé le moindre but dans le temps réglementaire (390 minutes de jeu) depuis le début de la phase finale (en 2006). Elle est aussi la seule équipe à ne pas avoir réussi à faire entrer le moindre ballon dans la phase de tirs au buts à la fin d'une rencontre se soldant par un match nul.
  • Sur les dix finales de coupes du monde qui se sont déroulées après l'instauration de la règle des tirs au but, deux se sont jouées aux tirs au but : celle de 1994 entre le Brésil et l'Italie (que le Brésil remporta 3 tirs au but à 2) et celle de 2006 entre l'Italie et la France (que l'Italie remporta 5 tirs au but à 3).
  • Le record du but le plus rapide marqué en phase finale de Coupe du Monde est actuellement détenu par le turc Hakan Sükür (11 secondes après le coup d'envoi), but marqué lors du match de la 3è place entre la Turquie et la Corée du Sud lors de la Coupe du Monde 2002 (Victoire 3-2 pour la Turquie).

Cartographie

Aspects socio-économiques

Le prix de la coupe

Ce coût d'organisation varie d'une édition à une autre. À titre d'exemple, le coût total de l'organisation de la Coupe du monde en France fut estimé à plus de 9,4 milliards de francs (1,6 milliard d'euros) dont 6,7 milliards d'investissements (1,1 milliard d'euros) dans des infrastructures sportives et de desserte, et 2,7 milliards (450 millions d'euros) de dépenses d'organisation comprenant principalement le budget du Comité français d'organisation (CFO). Le financement était assuré par les fonds publics (État, collectivités locales et entreprises publiques) pour un montant approchant les 5,4 milliards (900 millions d'euros), soit 57% du total[9]. Pour compléter le budget, le CFO avait fait appel à 45 sociétés privées, mécènes de l'opération, sacrifiant aussi la concession du Stade de France pour une durée de 30 ans. Cette aide financière est aussi une vitrine pour des sociétés qui, grâce à la médiatisation mondiale de l'événement, peuvent espérer des retombées économiques fortes, comme la SNCF, la RATP, La Poste ou encore France Télécom qui ont pu ainsi communiquer sur leur savoir-faire lors de cette coupe. Mais ces coûts vont aussi être effectifs dans plusieurs autres domaines comme par exemple la sécurité qui va primer pour la Coupe du monde à venir en Afrique du Sud, vu le climat d'instabilité qu'il y règne. En outre, la mise en place d'un réseau de transport adapté va constituer une priorité car il n'existe sur place que quelques trains qui ne desservent qu'une toute petite partie du pays. Le réseau routier existant est quant à lui en bonne santé et aussi développé qu'en Europe. La Coupe du monde en Afrique sera donc une autre paire de manche pour la commission chargée de l'organisation de cette première Coupe du monde sur terre africaine. L'addition s'annonce salée et les délais très difficiles à tenir. Les difficultés sont grandes dans des pays comme l'Afrique du Sud, malgré une situation économique supérieure aux autres pays d'Afrique. Le respect des normes fixées par la FIFA vont engendrer de grosses dépenses, ce qui laisse à penser que cette Coupe du monde va coûter plus cher qu'en 1998 en France ou en 2006 en Allemagne.

Effet sur la croissance

L'organisation de la coupe du monde de football n'est pas sans conséquence économique notable pour le pays hôte. Les sommes investies pour rénover ou construire stades et infrastructures sont considérables. Ces investissements concernent tout un pays et pas seulement une ville comme c'est le cas pour les Jeux olympiques. Pour la Coupe du monde de 2006 en Allemagne, le gouvernement et les collectivités locales dépensèrent près de 350 millions de dollars dans des routes et divers moyens de transports dans les environs de Munich. Plus d'1,7 milliards de dollars furent investis dans la mise aux normes de stades de football, incluant une remise à neuf des stades de Berlin et Leipzig ; même si ce programme de rénovations et reconstructions de stades avait déjà été amorcé au préalable. En 2010, la coupe du monde sera pour la première fois disputée en Afrique. Le gouvernement sud-africain a déjà prévu de dépenser près de 400 millions de dollars dans les stades, et 1,2 milliards de dollars dans un système de transport ferroviaire, reliant les principales villes du pays.

La victoire en Coupe du monde serait un bon facteur pour la croissance, si l'on en croit le maintien à un bon niveau de la progression du produit intérieur brut français suite au succès de l'équipe de France en 1998. Le PIB français progresse de seulement 2,3% en 1997, contre 3,5% en 1998 et 3,0% en 1999[10].

Cependant, les évolutions sur le PIB ne sont pas toujours significatives. Le fait que la coupe du monde (organisation ou victoire) dope la croissance n'est pas une règle absolue. Il existe des faillites liées à la coupe du monde, telle celle de la société qui produisait la mascotte du mondial Goleo, qui a dû déposer le bilan, deux semaines avant le début de la coupe du monde de football de 2006[11]. Les économistes allemands ne prévoyaient d'ailleurs qu'une hausse de 0,3% du PIB.

L'organisation de la coupe du monde n'aurait au final que peu d'effet sur le volume des investissement en Allemagne, représentant environ 1% seulement des flux annuels d'investissement dans ce pays[12].

Pour le pays hôte, le gain vient en premier lieu de l’afflux de visiteurs étrangers, eux-mêmes sources de devises (500 000 millions d'euros pour l'Allemagne selon les prévision de Standard and Poor’s. Pour les pays réalisant des performances remarquables, l’effet de la hausse du moral au sein de la population susciterait à la fois une stimulation de la demande intérieure[13] et une meilleure productivité du travail. D'après l'INSEE, l'effet de la coupe du monde sur la consommation en Allemagne ne serait toutefois qu'un soutien temporaire à une tendance ayant d'autres explications[12]. Les victoires et les défaites suscitent par ailleurs des variations boursières sur les marchés nationaux.

L’effet définitif sur la croissance n’est pourtant pas évident.

Certaines études ont montré une relative concordance dans les pays en développement entre les périodes d’expansion économique et les bons résultats en coupe du monde. L'analyse la plus répandue consiste à dire que la victoire susciterait l’expansion. Cependant, certaines analyses, fondée sur le fait qu’historiquement les renversements de tendance économique précédent les bons ou mauvais résultats sportifs[14], avancent que c’est la croissance économique qui favoriserait les chances de victoire d’une équipe.

Pour le pays hôte, l’organisation de l’évènement est le plus souvent considérée comme positive. Le gain resterait pourtant résiduel. D’abord la hausse de la consommation nationale ne serait que modeste, progressant par exemple en Allemagne que de 0.3% pendant le trimestre de la coupe du monde. Cette hausse timide de la consommation trouverait de plus d'autres explications que l'effet coupe du monde : les anticipations rationnelles liées à l'augmentation annoncée de la TVA sont une autre explication. De plus, la consommation supplémentaire se transforme le plus souvent en importations de produits étrangers, et non en consommation de produits nationaux[15]. Ainsi la dernière coupe du monde aurait suscité un engouement pour les écrans plats produits en Asie. Cette hausse soudaine de la consommation pourrait correspondre à un effet d’aubaine, c’est-à-dire que cette consommation n’aurait été qu’anticipée : nombre de consommateurs désiraient de toute façon acheter un écran dans un avenir proche. Dans les pays les plus impliqués dans l’évènement, l’intérêt porté à la compétition suscite un frein au dynamisme économique durant la durée de la compétition. [réf. nécessaire]

En cas de non victoire, l’INSEE estimait que l’organisation de la coupe du monde par l’Allemagne ne rapporterait à ce pays qu’un dixième de point de croissance[15].

Effet sur le développement local

Le marché de l'événementiel est un facteur de développement local : toutes les villes qui accueillent des matchs de la coupe du monde et donc des supporters venus du monde entier, enregistrent nécessairement un surplus de consommation sur leur territoire : certains chercheurs parlent d'une « économie présentielle » ou d'une « économie résidentielle »[16]. Ainsi, l'organisation d'une coupe du monde dope le tourisme : ces touristes ou « résidents non déclarés » vont nécessairement devoir se loger, se nourrir, se distraire et donc dépenser de l'argent. Cette manne va irriguer le tissu économique local. Les autorités publiques allemandes, bien conscientes de ce potentiel économique, ont d'ailleurs autorisé les commerçants à prolonger plus tardivement l'ouverture des magasins mais aussi à exercer leur activité le dimanche - ce qui ne va pas sans contrarier la puissante église catholique bavaroise. En Allemagne, on parle de 50 000 emplois [17] tandis qu'en Afrique du Sud ce sont près de 159 000 emplois[18] qui sont annoncés.

Les emplois créés par et pendant la coupe du monde ne sont pas toujours durables : on estime (pour l'Allemagne) qu'un tiers seulement des emplois seront conservés à l'issue de la compétition[19]. En effet les principaux secteurs d'embauche que sont la sécurité, la restauration et la vente de produits dérivés, ne perdurent pas après la compétition. Seuls les emplois liés directement aux produits de la compétition (nouveaux bâtiments, secteur des transports) demeurent après l'événement.[réf. nécessaire]

Sources de revenus

Ce ne sont plus les entrées aux stades qui couvrent les dépenses de la coupe du monde, mais le sponsoring et les droits télévisés.

La coupe du monde est la compétition sportive la plus suivie de par le monde en compagnie des Jeux olympiques[20]. En 1982, les revenus liés au sponsoring s'élevaient à 2 milliards de dollars pour atteindre plus de 16 milliards de dollars aujourd'hui. Le titre de Sponsor officiel se monnaie 40 millions de dollars tandis qu'un sponsor d'équipe dépensera 10 millions de dollars. Sans compter que la grande nouveauté de l'édition 2006 est de faire financer la construction des stades par les sponsors eux-mêmes ; ainsi AOL a déboursé près de 15 millions de dollars pour mettre son nom sur le stade d'Hambourg (AOL Arena) [21]. Par contre lors de la coupe du monde, la FIFA qui n'accepte pas d'autres noms que ceux sponsors officiels, a fait renommer tous les stades sponsorisés par « Stade FIFA de... ». Par exemple « Stade FIFA de Hambourg ».

La coupe du monde de football est le deuxième événement planétaire le plus télédiffusé, derrière les Jeux olympiques et devant le Tour de France. L'épreuve fut diffusée dans 213 pays en 2002, aussi, les enjeux pour les chaînes de télévision sont importants. Les premières diffusions de matches de la Coupe du monde en direct datent de 1954 via l'Eurovision.

Montants des droits TV[22]

Année Droits TV Audience mondiale cumulée¹
1990 95 millions de francs suisses (60M €) 26,7 milliards de téléspectateurs
1994 110 millions de francs suisses (70M €) 32,1 milliards de téléspectateurs
1998 135 millions de francs suisses (86M €) 33,4 milliards de téléspectateurs
2002 1 300 millions de francs suisses (830M €) 28,8 milliards de téléspectateurs
2006 1 500 millions de francs suisses (957M €) 35,6 milliards de téléspectateurs

¹: Chine non incluse. Avec la Chine, la CM 1998 arrive à 40 milliards d'audience, celle de 2002 à 42,6 milliards et 55 milliards pour celle de 2006 (dont plus de 1,2 milliard pour la finale).

Le match des équipementiers

Les campagnes publicitaires débutent de plus en plus tôt, suivant les matchs amicaux de près. Les enjeux sont énormes pour certains équipementiers sportifs ; ainsi le match entre Adidas et Nike prendra toute son ampleur avec Nike sponsor du Brésil et de la France, et Adidas sponsor de formations telles que l'Allemagne. Les recettes commerciales se préparent bien avant la coupe du monde[23]. C'est toutefois l'équipementier Puma qui compte le plus de sélections en phase finale de la Coupe du monde de 2006 : 12, contre 8 pour Nike, 6 pour Adidas, 2 pour Umbro, 2 pour Lotto, 1 pour Marathon Sports et 1 pour Joma.

Partenaire historique de la FIFA, Adidas fournit les ballons officiels de la Coupe du monde depuis 1970. L'équipementier allemand sort un nouveau modèle de ballon à chaque édition : Tango en 1978, Azteca en 1986, Questra en 1994, Tricolore en 1998, Fevernova en 2002, Teamgeist en 2006 notamment[24].

Billetterie

Jadis source de revenus quasi unique, la billetterie ne représente désormais qu'une modeste partie des revenus générés par la Coupe du monde. Le marché parallèle, légal dans certains pays, peut multiplier par vingt le prix des places initialement prévu. [25]

Sécurité supplémentaire pour la version 2006, les billets sont équipés de puces électroniques permettant de désactiver immédiatement des blocs de billets perdus ou volés[26].

Prix des places lors de la coupe du monde 2006[27]

Type de Match Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3 Catégorie 4
Match d’ouverture 300,00 € 180,00 € 115,00 € 65,00 €
Matches de groupes 100,00 € 60,00 € 45,00 € 35,00 €
Huitième de finale 120,00 € 75,00 € 60,00 € 45,00 €
Quart de finale 180,00 € 110,00 € 85,00 € 55,00 €
Demi-finales 400,00 € 240,00 € 150,00 € 90,00 €
Match de 3e place 120,00 € 75,00 € 60.00 € 45,00 €
Finale 600,00 € 360,00 € 220,00 € 120,00 €

Principes d'attribution[28]

Supporters

Supporters de l'Écosse à la Coupe du monde 1998

La Coupe du monde étant la compétition majeure du football, les supporters sont particulièrement concernés par ce mois de compétition. Dès la première édition, les supporters uruguayens et argentins furent particulièrement présents. Les premiers déplacements massifs de supporters de différents pays remontent à 1982. À cette occasion, les fans anglais s'illustrèrent surtout par leurs hooligans. Malgré ces agissements d'une minorité des supporters, la phase finale reste une grande fête pour les fans. Les supporters de certains pays (Écosse ou pays scandinaves, notamment) véhiculent même l'image de fans sympathiques. Lors de la Coupe du monde de 1998 en France, la fête fut au rendez-vous malgré des dérapages à Marseille (affrontements entre supporters anglais et marseillais[29]) et à Lens (agression du gendarme Daniel Nivel par des hools allemands). Outre les Écossais, les supporters anglais sont traditionnellement les plus nombreux à suivre leur équipe lors des phases finales. On attendait ainsi plus de 100 000 fans anglais, dont la moitié sans billets d'entrée, à l'occasion de la phase finale de la Coupe du monde de 2006 en Allemagne[30].

Filmographie

Outre de nombreux films documentaires et même un film officiel de la Coupe du monde produit par la FIFA à l'occasion de chaque édition depuis 1938, la Coupe du monde a également inspiré le film allemand Le Miracle de Berne (2003) qui revient sur la victoire de la Mannschaft en 1954 et le film américain Le Match de leur vie (2005) décrivant la victoire de l'équipe des États-Unis en 1950 face à l'équipe d'Angleterre. La Coupe du monde sert également de cadre à des films comme La Coupe (1999), Les Collègues (1999) ou The Van (1996), notamment. Des étudiants allemands ont même réalisé un film d'animation, Helden 06, mettant en scène des personnages Lego jouant un match de football.

Notes et références

  1. Depuis l'édition 1998
  2. Pour l'édition 2010
  3. Victor Sinet, La Coupe du Monde oubliée, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2002, p.17-20
  4. FIFA, « Les débuts de la coupe du monde »
  5. FIFA, « Le pays vainqueur n'est plus qualifié d'office après 2002 », 30 nov. 2001
  6. (en)Supervision complète sur www.rsssf.com
  7. Site de la FIFA
  8. (en) [pdf]FIFA Info-Plus, « FIFA Trophées »
  9. Paul Cambon, « Le prix de la coupe », diplomatie.gouv.fr
  10. (en)Times News Network, « L'organisation de la coupe du monde dope le PIB », 3 juin 2006
  11. Olivier Talles, « L'impact de la coupe du monde sera modeste », dans La Croix, 5 juin 2006
  12. a  et b Raphaël Cancé, Jérémi Montornes, Benoît Ourliac, « Zoom sur l’économie allemande : l’Allemagne se qualifie pour la reprise », INSEE
  13. Falter, Jean-Marc, Perignon, Christophe and Vercruysse, Olivier, « Impact of Overwhelming Joy on Consumer Demand: The Case of a Soccer World-Cup Victory » (January 12, 2005). Available at SSRN: http://ssrn.com/abstract=650741
  14. « Soccer and Emerging Market », ABN AMRO Economics Department
  15. a  et b Raphaël Cancé, Jérémi Montornes, Benoît Ourliac, « Zoom sur l’économie allemande : l’Allemagne se qualifie pour la reprise », INSEE
  16. Thèse de doctorat présentée à l'Université Paris XII-Val-de-Marne par Patricia Lajoux, « Le développement local à l'aune des mobilités touristiques »
  17. Les Échos L'Allemagne veut réussir « sa » Coupe, 9 juin 2006
  18. Saïd Aït-Hatrit, « Coupe du monde 2010 », dans Afrik.com, 17 mai 2004
  19. Adrien de Tricornot, « Sécurité, restauration, commerces... la Coupe du monde de football recrute », dans Talents.fr, 30 mai 2006
  20. Jean-François Lauwens, « L'été sportif sera chaud », dans Le Soir, 23 mai 2008 [texte intégral (page consultée le 21 août 2009)] 
  21. (en) Steve Seepersaud, nouveaux moyens de financement, dans Foxsports, 6 juin 2006
  22. Info Plus de la FIFA - Coupe du monde et télévision
  23. Doan Bui et Sylvain Courage, « Les sponsors ont déjà gagné », dans nouvelobs.com, 1er juin 2006
  24. FIFA, « Adidas et la FIFA »
  25. Le Monde, « Les prix explosent face à la pénurie de billets », 2 mai 2006
  26. TSR, « Billets perdus en France » (reprise d'une dépêche AFP), 5 juin 2006
  27. FIFA, Tarifs des places
  28. FIFA, "FAQ de la billetterie de la Coupe du monde"
  29. (en) Brimson Eddy, Tear gas and ticket touts. With the England fans at the World Cup, Londres, Headline, 1999
  30. (en) Adam Lusher, « 100,000 England fans expected to visit Germany », dans The Telegraph, 4 juin 2006

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • coll., La Coupe du monde (1930-1998), Paris, Calmann Lévy et L'Équipe, 2001, 3 volumes
  • Thierry Roland, La fabuleuse histoire de la Coupe du monde 
  • Jean-Yves Guillain, La coupe du monde de football : l'œuvre de Jules Rimet,[1] Paris, Amphora, 1998
  • Marc Barreaud, Alain Colzy et Jean Malleret, La Coupe du monde de football, miroir d'un siècle, Paris, Chiron, 1997
  • Jean Eskenazi, Jean Eskenazy raconte 11 Coupes du monde, Paris, Éditions de Messine Vilo, 1978
  • Raymond Pitet, 1930-1978 : Histoire de la Coupe du monde, Paris, Alta, 1978
  • Patrice Burchkalter, préface de Raymond Kopa : Les merveilleuses histoires de la Coupe du monde : 1930-2006, Paris, Éditions Jacob-Duvernet, 2006.

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