Dalida

Dalida
Dalida
Dalida1954.jpg
Photographie de Dalida, à la fin des années 1950.

Nom Iolanda Cristina Gigliotti
Naissance 17 janvier 1933
Le Caire, Drapeau d'Égypte Égypte[1]-
Origines:Serrastretta, Drapeau d'Italie Italie
Décès 3 mai 1987 (à 54 ans)
Paris, Drapeau de France France
Activité principale Chanteuse Actrice
Genre musical Variété française Disco Chanson Française Ballade World
Années d'activité De 1954 à 1987
Site officiel http://www.dalida.com/

Entourage Bruno Gigliotti alias Orlando, son frère et producteur

Dalida, de son vrai nom italien Iolanda Cristina Gigliotti, postérieurement francisé en « Yolanda », née le 17 janvier 1933 au Caire, en Égypte, et morte le 3 mai 1987 à Paris, est une chanteuse et actrice.

D’une famille d'origine italienne, elle a surtout chanté et joué en français mais aussi en italien, en arabe égyptien, en anglais, en espagnol et en allemand[2],[3],[4].

Sommaire

Biographie

Du Caire à Paris

Le père de Dalida, l'Italien Pietro Gigliotti (1904-1945) était premier violon à l’Opéra du Caire[1]. Elle est la seule fille d'une famille de trois enfants : Orlando est l'aîné, son frère cadet Bruno, né en 1936, (qui prendra en 1966 pour nom de scène Orlando, le prénom de son frère aîné, et deviendra l'agent artistique de Dalida)[5].

Iolanda naît en 1933 à Choubrah (faubourg aux portes du Caire) de parents calabrais (sud de l'Italie) originaires de Serrastretta, dans la province de Catanzaro.

Après avoir remporté en Égypte quelques concours de beauté, dont le titre de « Miss Égypte 1954 »[5], et tourné dans plusieurs films de série B, Dalida gagne Paris à l’âge de vingt-et-un ans dans l’espoir de faire carrière dans le cinéma[5]. Elle prend rapidement conscience du fait que son maigre bagage ne pèse rien aux yeux des producteurs français et s’oriente vers la chanson : elle débute à la Villa d'Este, dans un répertoire à l’exotisme latin. Au début de sa carrière, Iolanda Gigliotti a pour nom de scène Dalila, mais ce pseudonyme faisant trop penser aux mythiques Samson et Dalila, elle le changera très vite en Dalida (sur les conseils d'Alfred Machard, écrivain).

Carrière

À la recherche de nouveaux talents pour son music-hall, Bruno Coquatrix remarque Dalida à la Villa d'Este et au Drap d'Or (restaurants-cabarets parisiens). Il lui suggère de participer à un concours pour amateurs : « Les Numéros 1 de demain », organisé à l’Olympia le 9 avril 1956. Sont présents Eddie Barclay, jeune producteur de disques (qui vient d'importer le disque microsillon des États-Unis en France), et Lucien Morisse, directeur des programmes d’Europe 1[6]. Pour l'anecdote, ils ont joué au 421 pour savoir s'ils assisteraient ou non au concours diffusé sur Europe 1, Eddie Barclay désirant assister au concours et Lucien Morisse voulant aller au cinéma. Lucien Morisse, subjugué par le charme oriental de Dalida, la convoque dans ses bureaux de la rue François-Ier. Le 28 août 1956 sort son premier 45 tours : Madona, une adaptation française d'un titre portugais d'Amália Rodrigues, Barco Negro. Devant ce succès mitigé et un deuxième disque en octobre, Le torrent, qui n'a guère été plus efficace, Lucien Morisse pense avoir déniché le titre qui sera la marque de fabrique de Dalida : Bambino, reprise d'une chanson de Marino Marini Guaglione, qui était prévu pour la vedette en place, Gloria Lasso. Il bloque la chanson et la fait enregistrer en une nuit. Il invente le matraquage, Bambino passe toutes les heures à l'antenne d'Europe 1. Résultat des courses : une chanson vendue à 1/2 million de 45 tours, plus d'un an au hit-parade (d'après Infodisc, n° 1 pendant 39 semaines) et premier disque d'or. Sur sa lancée, Dalida partage, quelques semaines plus tard, la même scène de l’Olympia, en première partie du spectacle de Charles Aznavour, puis en vedette américaine de Gilbert Bécaud. Elle sera par ailleurs tête d'affiche à l'Olympia en 1961, 1964, 1967, 1971, 1974, 1977 et 1981.

Lucien Morisse, qui l’épousera ensuite (1961)[6], prend sa carrière en main et en fait rapidement une immense vedette populaire, grâce à des succès comme Bambino, qui la lance en 1956, Come prima, Gondolier, Les Gitans, Histoire d'un amour,Aie mon cœur,Dans le bleu du ciel bleu, Romantica, bientôt suivis par Les Enfants du Pirée, Ciao, ciao bambina, L’Arlequin de Tolède, Itsi bitsi, petit bikini, Garde-moi la dernière danse, Nuits d'Espagne, Le jour le plus long, Achète-moi un juke-box, Le petit Gonzalès, Chaque instant de chaque jour, Amour excuse-moi (Amore scusami), La danse de Zorba, El Cordobès, Il Silenzio (Bonsoir mon amour), Les grilles de ma maison, À qui, Petit homme, Ciao Amore, Ciao , Mama, Le temps des fleurs, Zoum Zoum Zoum, etc.

En 1969, Arnaud Desjardins lui fait découvrir la philosophie orientale. Elle hésite à arrêter sa carrière. Elle décide finalement de continuer à chanter mais change de répertoire et interprète Avec le temps de Léo Ferré, Mamina de Pascal Danel et Je suis malade de Serge Lama, ainsi que des « perles » originales comme Il venait d'avoir 18 ans, Ta femme, Il pleut sur Bruxelles, Mourir sur scène, etc. Elle ne renoncera pas pour autant aux très grands succès populaires à l'instar de Darla dirladada, Parle plus bas (Le Parrain), Paroles… Paroles… (en duo avec Alain Delon), Gigi l'Amoroso, J'attendrai, (n° 1 des ventes en février 1976) (http://top.france.free.fr/html/source.htm) Besame mucho, Femme est la nuit, Salma ya salama, Génération 78, Le lambeth walk, Monday, Tuesday... Laissez-moi danser, Il faut danser reggae, Mistinguet etc.

Une vie privée ponctuée de drames

Signature de Dalida

Pourtant, en dépit de cette fabuleuse réussite, la chanteuse ne fut guère heureuse dans sa vie sentimentale. Premièrement, elle fut très marquée, adolescente, par la mort prématurée de son père au lendemain de la guerre, qu'il a passée dans un camp de prisonniers, étant italien dans un pays sous domination anglaise (l'Italie fasciste étant alors ennemie de la Grande-Bretagne). Ses relations avec son père étaient difficiles et elle s'en voulut plus tard de ne pas l'avoir mieux connu. Catherine Rihoit, biographe, explique les déboires sentimentaux de Dalida par le fait que l'artiste a cherché son père dans les différents hommes de sa vie.

À l'âge adulte, plusieurs épreuves se sont succédé dans la vie de Dalida, notamment après sa courte liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski, père de Leelee Sobieski, de 1961 à 1963 - un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques :

En effet, le 26 janvier 1967, Dalida participe au Festival de San Remo avec Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie ; ce dernier, sous l'effet de l'alcool et de calmants, échoue et le titre, Ciao amore ciao, n'est pas retenu. Profondément déçu, le jeune chanteur se suicide en se tirant une balle dans la tête[7]. Dalida elle-même découvre le corps. Ils avaient décidé, ce soir-là, d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches[6]. Désespérée, un mois plus tard, le 26 février 1967, Dalida tente de mettre fin à ses jours à l'hôtel Prince de Galles à Paris, par une surdose de barbituriques. Retrouvée inanimée, elle ne peut remonter sur scène qu'en octobre de la même année pour un Olympia, après 5 jours dans le coma et des mois de convalescence.

Puis, le 11 septembre 1970, son pygmalion, compagnon de 1956 à 1961 et ex-mari Lucien Morisse, avec lequel elle avait gardé de très bons rapports, se suicide dans leur ancien appartement situé 7 rue d'Ankara à Paris en se tirant une balle dans la tempe, dans des circonstances assez troubles.

Le 25 avril 1975, son grand ami le chanteur Mike Brant se donne la mort à son tour ; Dalida lui avait permis de chanter en première partie de son Olympia à l'automne 1971 et contribué a son succès en France. Dalida s'était la première précipitée au chevet du chanteur israélien lors de la première tentative de suicide de celui-ci le 22 novembre 1974.

Le 18 juillet 1983, son compagnon pendant neuf ans, de 1972 à 1981, Richard Chanfray, met fin à ses jours lui aussi avec sa nouvelle conquête Paula, près de Saint-Tropez, par inhalation des gaz d'échappement de sa R25. À 50 ans, Dalida est persuadée de porter malheur aux hommes de sa vie.

D'autres drames marquent également la chanteuse : en décembre 1967, tout juste remise de sa première tentative de suicide, elle tombe enceinte d'un étudiant romain, Lucio, âgé de 18 ans, elle décide d'avorter mais l'opération la rend stérile. La chanson Il venait d'avoir 18 ans est directement liée à cet épisode de sa vie[6].

La période de crise traversée à partir de 1967 correspond à un changement d'orientation dans sa carrière. Parallèlement, Dalida entame une thérapie[8] et lit Teilhard de Chardin ou Freud. Par ailleurs, entre 1969 et 1971, Dalida a pour compagnon le philosophe et écrivain Arnaud Desjardins mais, celui-ci étant marié, ils préférèrent mettre fin à cette liaison. Vers 1972, Dalida a une courte relation avec le chanteur Richard Stivell, qui lui avoue être déjà marié[9].

Après sa rupture avec Richard Chanfray, Dalida aura dans sa vie Bertrand Bidault, un assistant ingénieur du son, puis un certain Max, avocat, durant l'année 1982, puis Karim Allaoui, un pilote de ligne égyptien, en 1983-1984. Enfin, au moment de son décès, Dalida avait pour compagnon François Naudy, un médecin, rencontré en 1985. Encore une fois, la déception fut au rendez-vous, ce dernier se montrant de plus en plus fuyant au fil du temps…

Suite à sa séparation d'avec Jean Sobieski, Dalida connut Christian de La Mazière (décédé en 2006), journaliste au passé trouble - il avait combattu dans les Waffen SS, alors âgé de 17 ans. Leur histoire prit fin en 1966. Il serait resté un ami fidèle pour la chanteuse[10].

En 2007, Alain Delon a révélé que Dalida et lui avaient connu une brève et intense passion en 1960 alors qu'ils se trouvaient tous les deux à Rome pour le tournage de leurs films respectifs. Les deux vedettes se connaissaient depuis 1955, époque où, inconnus et voisins de palier, l'un tentait sa chance au cinéma et l'autre dans la chanson.

En 1986, Dalida interpréta une chanson autobiographique sur un texte de Didier Barbelivien, Les hommes de ma vie, bilan fort mélancolique de sa vie amoureuse où sont évoqués très clairement ses amours suicidées.

Au cœur de la vie privée de Dalida se trouve également une relation avec François Mitterrand, qui lui fut prêtée dès 1979, deux ans avant l'élection présidentielle de 1981[11]. Liaison largement démentie par Orlando, qui indique que leur relation n'a été que d'amitié : « Qui, d'Orlando ou de Dalida, a eu une relation avec François Mitterrand ? » - Réponse d'Orlando : « Moi, bien sûr ! » Cette amitié valut quand même au Président d'être surnommé par ses détracteurs « Mimi l'Amoroso ». Dalida fut néanmoins l'une des artistes qui apporta à Mitterrand son soutien inconditionnel pour l'investiture présidentielle. Soutien qui, toutefois, la desservit professionnellement et provoqua, pendant quelques années, la division de son public[12] qu'elle ne réunira tout à fait qu'après sa mort, voire en l'élargissant aux nouvelles générations qui ne l'ont pas connue de son vivant. En 1983, des journalistes se demandèrent si Dalida n'avait pas changé de camp politique après avoir fait la bise à Jacques Chirac dans une soirée privée de Line Renaud ! Lassée, Dalida affirma être apolitique et ne chanter que pour son public.

Dernière année et décès

Durant la dernière année de sa vie, revenant du tournage du Sixième Jour dans lequel elle avait interprété la lavandière Saddika à qui elle s'identifiait[13], coupée de son public jusqu'à la rentrée 1987 pour cause de préparation d'une comédie musicale dans laquelle elle devait jouer Cléopâtre, et d'une pièce de théâtre, Dalida tomba dans une profonde dépression nerveuse. Cachant de plus en plus difficilement le désespoir qui l’habitait sous le bonheur exprimé par ses chansons, elle finit par se suicider dans sa maison de la rue d'Orchampt dans le quartier de Montmartre, au cours de la nuit du 2 au 3 mai 1987, par surdose de barbituriques[1],[5],[13].

Tombe de Dalida au cimetière de Montmartre

Elle laissa deux lettres, à Orlando et à son compagnon François Naudy, ainsi qu'un mot « Pardonnez-moi, la vie m'est insupportable »[13]. Elle fut inhumée le jeudi 7 mai 1987 au cimetière de Montmartre (division 18).

Un mythe

Dalida s'est investie dans la défense des radios libres, elle a été marraine de la radio NRJ et a soutenu notamment son ami Max Guazzini (devenu président du club de rugby le Stade Français). Elle a été, de son vivant et jusqu'après sa mort, une icône de la culture homosexuelle, défendant la gay-pride et étant proche d'artistes et hommes politiques homosexuels tels que Pascal Sevran et Bertrand Delanoë[14].

Depuis sa disparition, elle est devenue une vraie référence pour la jeune génération de chanteuses. Elle ne cesse de fasciner toutes les catégories : le cinéma, les chansons (Charles Aznavour avec De la scène à la Seine) et même la télévision avec un mini-feuilleton Dalida, en deux parties, diffusé en 2005 et réalisé par Joyce Buñuel, avec Sabrina Ferilli dans le rôle titre. Au théâtre, Joseph Agostini et Caroline Sourrisseau écrivent Dalida, à quoi bon vivre au mois de mai ?, une fantaisie onirique et surréaliste sur la chanteuse, jouée par Elsa Zadkine aux Ateliers Théâtre de Montmartre en 2005.

Place Dalida

Une place porte aussi son nom à Paris, non loin de la rue d'Orchampt où elle résidait.

Les festivités sont nombreuses lors du 20e anniversaire de sa mort en mai 2007. La mairie de la ville de Paris consacre, dans ses murs, une exposition d'images et de sons pour rappeler le souvenir de cette grande chanteuse, qui fut aussi une représentante de la capitale.

Dalida a vendu beaucoup de singles et d'albums à travers le monde, surtout en France, mais aussi en Italie,en Espagne, en Belgique, en Suisse, en Allemagne (4 titres classés), en Égypte, au Canada, au Moyen-Orient, au Japon, en Amérique du sud, etc. Dans tous les cas, plus de 125 millions de disques à travers le monde (cf. Daniel Lesueur, L'Argus Dalida, p. 27 ; site officiel). Elle a été la première à recevoir un disque d'or pour Bambino (1956-1957), un disque de platine (1964) et un disque de diamant (1981), créé spécialement pour elle. Dalida a reçu deux fois l'Oscar Mondial du Succès du disque (en 1963 et en 1974), ainsi que le Prix de l'Académie du Disque français (1975 : Il venait d'avoir 18 ans). Ayant refusé, à deux reprises (1958 et 1978), un contrat exclusif avec les États-Unis, ce qui entrava fatalement sa carrière américaine, elle obtint toutefois une ovation mémorable au Carnegie Hall de New-York en décembre 1978 et au Shrine Auditorium de Los Angeles en octobre 1986 (cf. D. Lesueur, L'Argus Dalida, p. 35 ; A. Gallimard - Orlando, Dalida mon amour, p. 111 ; C. Daccache - I. Salmon, Dalida, p. 106-07 ; ainsi que la plupart des biographies concernant l'artiste franco-italo-égyptienne et mentionnées dans la Bibliographie de cet article). Avec Edith Piaf, Dalida est la chanteuse populaire française qui a le plus marqué le XXe siècle (Sondage IFOP 2001 sur les personnages qui ont le plus marqué le XXe siècle, catégorie chanteuses: Edith Piaf et Dalida)[réf. nécessaire].

Discographie

Singles en France

Période Barclay

  • Madona (1956)(VO "Barco Negro" d'Amalia Rodriguès)
  • Bambino (1956)(VO "Guaglione" Aurelio Ferrio)
  • Maman, la plus belle du monde (1957)
  • Histoire d'un amour (1957)
  • Buenas Noches mi Amor (1957)
  • Tu n'as pas très bon caractère (1957)
  • Gondolier (1957)
  • Les Gitans (1958)
  • Gli zingari (1958) (pour le marché italien)
  • Je pars (1958) (version originale anglaise : Alone de p. Clark)
  • Guitare et tambourin (1958)
  • Hava Naguila (1958)
  • Dans le bleu du ciel bleu (1958) (version originale : Volare de Domenico Modugno)
  • Come Prima (Tu me donnes) (1958)
  • Rendez-vous au Lavandou (1958) (Paroles : André Pascal ; musique : Paul Mauriat)
  • J'ai rêvé (1959)
  • Love in Portofino (1959)
  • Des millions de larmes (1959)
  • Ciao, Ciao Bambina (1959)(VO de Domenico Mudogno)
  • Itsi bitsi petit bikini (1960) (reprise de Itsy bitsy teenie weenie yellow polka dot bikini de Brian Hyland)
  • O Sole Mio (1960)
  • Milord (1960) (pour le marché italien, allemand et anglais)
  • Romantica (1960)
  • Les Enfants du Pirée (1960) (en italien Uno a te uno a me, en espagnol Los Niños del Pireo', également en allemand)
  • T'aimer follement (1960)
  • T'amero dolcamente (1960) (pour le marché italien)
  • L'Arlequin de Tolède" (1960)
  • Garde-moi la dernière danse (1961)
  • Nuits d'Espagne (1961)
  • Que sont devenues les fleurs ? (1962)
  • Le jour le plus long (1962)
  • Le petit Gonzalès (1962) (reprise du Speedy Gonzales de Pat Boone)
  • La leçon de Twist (1962)
  • Eux (1963)"loro" version italienne
  • Chaque instant de chaque jour (1964) (Cada instante en version espangole)
  • Amore Scusami (1964)(également en espagnol, italien, japonais)
  • Viva la pappa (1965)(VO "la pappa vol pomodore" de Rita Pavone)
  • Hene Ma Tov (1965)
  • Bonsoir mon amour (1965) (pour le marché anglais : Good bye my love)
  • Il silenzio (1965) (pour le marché italien)
  • La Sainte Totoche (1965) que Charles Aznavour lui composa pour son Olympia 1964
  • La danse de Zorba (1965) (pour le marché italien La danza di Zorba", anglais Dance my trouble's way)
  • Le Flamenco (1965) (versions française, italienne et espagnole)
  • (Manuel Benitez) El Cordobes (1966) (également en espagnol pour l'Espagne et l'Amérique du Sud)
  • Parlez-moi de lui" (1966)
  • Bang Bang (1966) (pour le marché italien)
  • Petit homme (1966) (Piccolo ragazzo pour le marché italien)
  • Ciao Amore, Ciao (1967)
  • Aranjuez la tua voce (1967) (pour le marché italien)
  • À qui ? (1967)
  • L'ultimo valzer (1967) (pour le marché italien)
  • Je reviens te chercher (1967) (son tornata da te pour le marché italien)
  • Les grilles de ma maison (1967)
  • Mama (1967) (également en italien, allemand)
  • Dan Dan Dan (1968) (pour le marché italien)
  • Le temps des fleurs (1968) (reprise de Mary Hopkin : Those Were The Days)
  • Je m'endors dans tes bras (1968)
  • Si j'avais des millions (1968) (reprise de If I Were A Rich Man[15])
  • Un po d'amore (1968) (pour le marché italien)
  • Oh! Lady Mary (1969) (pour le marché italien)

Période Orlando (distribution Sonopresse)

Période Orlando (distribution Carrère)

Albums en France

Production Barclay

  • 1957 : Son Nom Est Dalida (33 tours 25 cm)
  • 1957 : Miguel (33 tours 25 cm)
  • 1958 : Gondolier (33 tours 25 cm)
  • 1958 : Les Gitans (33 tours 25 cm)
  • 1959 : Le Disque D'Or De Dalida (33 tours 25 cm)
  • 1960 : Les enfants du Pirée (33 tours 25 cm)
  • 1961 : Garde moi la dernière danse (33 tours 25 cm)
  • 1961 : Loin De Moi (33 tours 25 cm)
  • 1962 : Le Petit Gonzalès (33 tours 25 cm)
  • 1963 : Eux (33 tours 25 cm)
  • 1964 : Amore scusami (Dernier 33 tours 25 cm édité)
  • 1965 : Il silenzio (1er 33 tours 30 cm paru en France)
  • 1967 : Olympia 67 (studio) (33 tours 30 cm)
  • 1968 : Le temps des fleurs (33 tours 30 cm)
  • 1969 : Le sable de l'amour (dernier 33 tours 30 cm Barclay)

Production I.S. Orlando Distribution Sonopresse

Production I.S. Orlando Distribution Carrere

Production Orlando - Distribution Carrère Music - Wea - Polygram - Universal

Chansons inachevées

Au cours de sa carrière, Dalida a enregistré plusieurs chansons qui n'ont jamais été terminées, voici celles dont nous connaissons l'existence :

  • en 1970 : Solitude, la version française de La colpa è tua
  • en 1974 : Mesdames, Messieurs... et Ma vie en 45 tours

En avril 1987, deux semaines avant sa mort, un nouveau 45 tours est préparé sous la houlette de Jean-Pierre Lang (pour les paroles) et de Jacques Morali (pour la musique), il s'intitule La magie des mots. L'instrumental achevé la veille de son départ, elle n'avait plus qu'à poser sa voix sur la bande le lundi 4 mai 1987. En Face B devait se trouver la chanson Leçon de séduction du même tandem. Cette dernière servira quelques années plus tard à la revue Taboo du Crazy Horse rebaptisée pour l'occasion Leçon d'érotisme (Paroxysme d'érotisme). Il faut noter qu'Orlando avait fait appel aux célèbres photographes "Pierre et Gilles" pour la pochette du 45 Tours, ils avaient rendez-vous avec Dalida le 5 mai 1987 pour la séance photo. Cela restera comme leur plus grand regret.

Filmographie

Télévision

Interviews

Voir aussi

Liens externes

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Bibliographie

  • Catherine Rihoit, Dalida, préface d'Orlando, Plon, 1998, 2005.
  • Henry-Jean Servat, Dalida, Albin Michel, 2003, 2007.
  • Daniel Lesueur, Hit-Parades, 1950-1998, Éditions Alternatives et Parallèles, 1999, et L'argus Dalida : Discographie mondiale et cotations, Éditions Alternatives, 2004.
  • David Lelait, Dalida, d'une rive à l'autre, Payot, 2004.
  • Bernard Pascuito, Dalida, une vie brûlée, L'Archipel, 2007.
  • Jacques Pessis, Dalida : une vie…, Dargaud, 2007.
  • Isaline, Dalida, entre violon et amour, Éditions Publibook, 2002.
  • A. Gallimard - Orlando, Dalida, mon amour, Édition NRJ, 1989 (la carrière de Dalida à travers la presse française et internationale).
  • M. Rheault, Dalida, une œuvre en soi, Éditions Va bene, 2002.
  • C. Daccache - I. Salmon, Dalida, Éditions Vade Retro (la carrière de Dalida selon la presse française et internationale).
  • E. Bonini, La véritable Dalida, Éditions Pygmalion, 2004 (biographie désapprouvée par Orlando)
  • J. Barnel, Dalida, la femme de cœur, Éditions du Rocher, 2005.
  • A. Ravier, Dalida passionnément, Éditions Favre, 2006 (livre non validé par Orlando).
  • J. Pitchal, Dalida, tu m'appelais petite sœur…, Éditions Carpentier, 2007 (ouvrage non validé par Orlando).
  • L. Rioux, 50 ans de chanson française, de Trenet à Bruel, Éditions L'Archipel, 1992.
  • p. Saka - Y. Plougastel, La Chanson française et francophone, Éditions Larousse, 1999.
  • M. Gilbert Carpentier, Merci les artistes, Éditions Anne Carrère, 2001.
  • J. Peigné, Salut les Sixties, Éditions de Fallois, 2003.
  • J.-M. Boris - J.-F. Brieu - E. Didi, Olympia. Bruno Coquatrix, 50 ans de Music-Hall, Éditions Hors Collection, 2003.
  • G. Verlant, L'odyssée de la chanson française, Éditions Hors Collection, 2006.
  • M. Luzzato Fegiz, Morte di un cantautore. Biografia di Luigi Tenco, Gammalibri, 1977.
  • G. Borgna, L'Italia di Sanremo, A. Mondadori, 1999.
  • A. Fegatelli Colonna, Luigi Tenco. Vita breve e morte di un genio musicale, A. Mondadori, 2002.
  • A. Montellanico, Quasi sera: una storia di Tenco, StampaAlternativa/NuoviEquilibri, 2005.
  • R. Tortarolo - G. Carozzi, Luigi Tenco: ed ora avrei mille cose da fare, Arcana, 2007.
  • Claire Séverac - Cédric Naïmi, Dalida. Ses fans, ses amis ont la parole, Éditions du Rocher, 2008.
  • Stéphane Julienne - Luigi Gigliotti, Mia zia, ma tante Dalida, Éditions Ramsay, 2009
  • Frédéric Quinonero, Les années 60. Rêves et Révolutions, Éditions D. Carpentier, 2009 (livre où Dalida est très présente).

Notes et références

  1. a, b et c New York Times, « Dalida selon le New York Tmes du 5-7-1987 ». Consulté le 8 mai 2009
  2. Vingt ans après, Dalida reste une légende, Nouvel Observateur, 2 mai 2005. Consulté le 10 février 2010
  3. Une nouvelle compilation des grands succès de Dalida, Cyberpresse, 10 juin 2009. Consulté le 10 février 2010
  4. Dalida, à la vie, à la mort, L'Express, 14 décembre 1995. Consulté le 10 février 2010
  5. a, b, c et d linternaute, « biographie Dalida ». Consulté le 8 mai 2009
  6. a, b, c et d Quid, « biographie Dalida ». Consulté le 8 mai 2009
  7. C'est la version retenue par l'enquête en 1967, et confirmée par une nouvelle autopsie en 2006. Cependant la théorie d'un assassinat est toujours soutenue par quelques-uns. http://www.corriere.it/Primo_Piano/Cronache/2006/02_Febbraio/15/tenco.shtml
  8. Question spectateur, Le Jeu de la Vérité, 11/10/1985 : http://www.dailymotion.com/video/x607qw_dalida-parle-du-suicide-fin-1985_webcam
  9. Emmanuel Bonini, La véritable Dalida, éditions Pygmalion, (ISBN 2-85704-902-1), p.189
  10. Cette information est cependant sujette à controverse. Elle est parue dans une biographie non-officielle de la chanteuse, La véritable Dalida d'Emmanuel Bonini (2004) aux Éditions Pygmalion (ISBN 2-85704-902-1), mais elle est démentie par Orlando).
  11. J. Pitchal, Dalida, tu m'appelais petite sœur…, ISBN 978-2-84167-504-3
  12. Question téléspectateur, Le Jeu de la Vérité, 11/10/1985 : http://www.youtube.com/watch?v=dlaoPmn5j80
  13. a, b et c INA - Télévision française - Antenne2, « le JT d'A2 à 20 heures du 4 mai 1987 lui est consacré. ». Consulté le 8 mai 2009
  14. Louis-George Tin (dir.), Dictionnaire de l'homosexualité, Article "Dalida", Larousse, Paris, 2003
  15. Ce sera de nouveau un succès avec la reprise qu'en fit le duo Eve et Gwen Stefani avec Rich Girl en 2004

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