Dallas Mavericks

Dallas Mavericks

Mavericks de Dallas

Mavericks de Dallas Basketball pictogram.svg
Logo du club
Généralités
Date de fondation 1980
Couleurs bleu, blanc et argent
Salle American Airlines Center
(19 200 places)
Manager Donnie Nelson
Entraîneur Rick Carlisle

Les Mavericks de Dallas (Dallas Mavericks en anglais), connus comme Mavs, sont une franchise de basket-ball de la NBA basé à Dallas dans l'État du Texas. L'équipe est actuellement la propriété de l'entrepreneur américain Mark Cuban.

Sommaire

Salles

Historique de la franchise

1979-1983 : Une équipe qui apprend

En 1979, un milliardaire, Donald J. Carter (Don Carter), aidé du futur manager général de la franchise Norm Sonju, mettent sur pied un dossier afin de créer une nouvelle équipe NBA dans le Texas. Dallas avait déjà accueilli dans le passé des équipes de basket-ball, mais pour le compte de la défunte ligue ABA. L'équipe se nommait alors les Dallas Chaparrals. Son existence est brève, puisqu'elle ne joue que durant deux saisons, en 1967-68 puis 1972-73, après l'équipe a déménagé à San Antonio pour devenir les San Antonio Spurs.

En 1980, après le All-Star Game, les responsables de la NBA, à l'issue d'un vote, acceptent la création d'une nouvelle franchise dans le Texas. Après avoir payé un droit d'entrée de $12 millions de dollars, l'équipe du riche Carter fera ses débuts pour la saison 1980-81, et évoluera dans la Midwest division. Le nom de l'équipe provient de la série TV Maverick. Le 10 juin 1980, Dallas sélectionne à la draft, avec son onzième choix Kiki Vandeweghe, qui entre dans l'histoire de la franchise comme étant le premier joueur sélectionné par le club.

Les responsables texans, durant l'expansion draft, qui leur permet de choisir un joueur dans chaque équipe (chaque équipe peut protéger sept joueurs), choisissent de ne pas engager des joueurs d'expérience, voire All-Star, comme Earl Monroe, Rick Barry ou encore Pete Maravich, mais préfèrent miser sur de jeunes joueurs. Sur les 22 joueurs sélectionnés par Dallas, 18 ont moins de trois ans d'expérience. Malgré cela, les Mavericks ont récupéré 11 anciens premiers tours de draft, dont Austin Carr des Cleveland Cavaliers ancien rookie de l'année, mais en fin de carrière à cette époque. L'entraîneur Dick Motta prend les rennes de l'équipe.

Tout ce beau monde est prêt à jouer dans la Reunion Arena, le stade qu'a fait construire Carter, pour environ 27 millions de dollars. Le cinq majeur est peu connu, puisqu'il est composé de Abdul Jeelani, Jerome Whitehead, Tom LaGarde, Geoff Huston et Winford Boynes.
La première saison est délicate, le club finit avec un bilan de 15 victoires et 67 défaites. Le meilleur marqueur de l'équipe Jim Spanarkel n'a inscrit que 14,1 points tandis que Tom Lagarde mène l'équipe aux rebonds avec 8,6 prises par match.

Dallas effectue des échanges judicieux, notamment de joueurs contre des choix de draft, ainsi Vandeweghe, qui ne voulait pas jouer dans l'équipe, est échangé avec un premier tour de draft de 1986 contre deux premiers tours de drafts 1981 et 1984. Ces deux choix de draft permettent de choisir Rolando Blackman en 1981 puis Sam Perkins en 1984.
Lors de la draft de 1981, Dallas choisit des joueurs qui transforment l'équipe sensiblement. Mark Aguirre avec le premier choix, Rolando Blackman avec le neuvième et enfin Jay Vincent avec le vingt-quatrième choix. Les deux premiers hommes participent à la montée en puissance de Dallas : Aguirre en sept saisons passées dans le Texas affiche une moyenne de 24,6 points par match, et son acolyte ailier Blackman affiche lui une moyenne de 19 points en 11 saisons passées aux Mavericks. Jay Vincent, quant à lui affiche une moyenne de 21 points par match en 1981-82, la meilleure saison de sa carrière.
La saison 1981-82 est légèrement meilleure avec un bilan de 28 victoires et 54 défaites, mais la mauvaise série de 13 défaites en quinze matches durant le mois de décembre, a ôté tout espoir de playoffs. L'avenir semble néanmoins meilleur pour les Mavericks avec Aguirre, Blackman et Vincent, trois rookies de talent.

La saison 1982-83 voit les Mavericks manquer de peu au playoffs. Durant toute la saison, ils peuvent prétendre à une place en playoffs, mais une baisse de régime dans la seconde partie de la saison les prive de cet espoir. Les Mavericks avec un bilan de 38 victoires en 82 matches échouent de peu, mais leur trio infernal continue d'enchaîner les bonnes performances. Le 14 juin 1983, contre Denver, Blackman marque 31 points, Aguirre lui réussit un triple-double avec 30 points, 11 rebonds et 16 passes décisives. Plus tard Aguirre inscrit 44 points.
La direction texane persiste dans ses choix judicieux à la draft, et en 1983, sélectionnant le meneur de l'Illinois, Derek Harper, qui durant sa décennie passée à Dallas affiche une moyenne de 15 points et 6 passes décisives par match.

1983-1988 : L'apprentissage des playoffs

Blackman et Aguirre continuent de mener l'équipe à la marque, alimentés en passes décisives par Brad Davis, qui est classé dixième meilleur passeur de la ligue avec 6,9 réalisations par match. La saison 1983-84 des Mavericks est historique puisqu'elle correspond à leur première apparition en playoffs, et Mark Aguirre devient le premier Maverick sélectionné au All-Star Game. En 1983, Dale Ellis un futur All-Star, est drafté.
Durant cette saison 1983-84 le club, avec une bilan de 43 victoires, finit à la cinquième place de la Conférence Ouest, mais échoue en demi-finale de conférence contre les Los Angeles Lakers, en cinq manches.
La draft 1984, permet la venue du jeune Sam Perkins, un intérieur habile à trois points, qui vient d'être champion universitaire avec l'université de North Carolina. La saison 1984-85 confirme les progrès du club qui termine avec un bilan de 44 victoires pour 38 défaites, obtenant une quatrième place de la Conférence. Aguirre continue de marquer autant qu'il peut, avec un record offensif de 49 points lors d'une rencontre. Son co-équipier Blackman participe au All-Star Game 1985. Cette fois-ci les Mavs sont battus dès le premier tour par les Portland Blazers.
Les saisons suivantes se ressemblent, les Mavericks sélectionnent à la draft des futurs bon joueurs, comme Detlef Schrempf en 1985, Roy Tarpley un intérieur de l'université du Michigan qui marquera la franchise, en 1986… Et en 1985 obtiennent par un échange la venue de James Donaldson, un pivot futur All-Star.
Dallas réalise de bonne saisons régulières, 44-38 et 55-27 en 1986 et 1987, mais l'aventure en playoffs est courte : durant les playoffs 1986, Dallas est encore sorti en demi-finales de Conférence par les Lakers et en 1987, Seattle bat dès le premier tour les texans. Dale Ellis qui a été transféré aux Sonics contribue à l'élimination de son ancienne équipe, grâce à son adresse à trois points.

1987-1988 : À une victoire des finales NBA

Dallas dispose d'une équipe forte, Mark Aguirre, Sam Perkins, James Donaldson, Derek Harper et Rolando Blackman ; ainsi qu'un banc de qualité avec Detlef Schrempf, Roy Tarpley, et Brad Davis. La saison 1987-88 est l'apothéose de ce groupe, au niveau personnel, Aguirre continue d'affoler les compteurs avec 25 points par match, lui Donaldson joue le All-Star Game 1988, de plus Roy Tarpley est élu le meilleur sixième homme de la NBA.
Le groupe plus rôdé à la pression des playoffs, connaît le meilleur parcours de son histoire, après avoir sorti Houston puis Denver, les Mavs affrontent en finale de Conférence leur bête noire, les Los Angeles Lakers. Aguirre et sa bande poussent Magic Johnson et les siens jusqu'à la septième manche. Les texans échouent au pied des finales NBA, en s'inclinant 102-117 lors du match décisif.

1989-1994 : Les débuts d'une décennie de disette

La saison 1988-89, est une saison noire : les Mavs sont privés de playoffs. Roy Tarpley est suspendu toute la saison pour usage de stupéfiant, la star Mark Aguirre est échangé contre Adrian Dantley, talentueux mais dépressif, Schrempf est échangé contre Herb Williams des Indiana Pacers. Le talent de l'allemand explosera quelques saisons plus tard. À cela s'ajoute en mars la blessure du pivot Donaldson.
La saison suivante 1989-90, les Mavs retournent en playoffs avec un bilan de 47 victoires. Dallas, malgré les mouvements de joueurs, continue d'être une équipe solide des deux côtés du terrain.

La saison précédente semble n'a été qu'un intermède dans la descente de la franchise. Les choix de draft deviennent moins brillants et les meilleurs éléments partent ou vieillissent et ne sont pas remplacés. Sam Perkins, joueur précieux, alors agent-libre décide de partir vers Los Angeles, à la place arrivent d'anciens All-Stars trentenaires comme Lafayette Lever et Alex English. Tarpley en début de saison est encore suspendu pour usage de drogue, la saison suivante il est encore banni... L'équipe finit avec un triste bilan de 28 victoires et 54 défaites, malgré la présence des toujours brillants Rolando Blackman et Derek Harper.

La saison 1991-92 est du même acabit, l'équipe est minée par la suspension de Tarpley et la blessure de Lever, ancien meneur star, qui ne jouera que 35 matchs en 3 saisons à Dallas à cause de son genou. Le bilan est de 22 victoires et 60 défaites.

La saison 1992-93 est l'une des plus mauvaises de l'histoire de la ligue, l'équipe perd 71 rencontres sur les 82 possibles. Blackman, quatre fois All-Star, meilleur marqueur de l'équipe, est échangé aux New York Knicks durant l'été 1992 contre des premiers tours de draft. Herb Williams, autre joueur important, libre de tout engagement, part lui aussi durant l'été. Le club porte son quatrième choix de draft sur le talentueux ailier Jimmy Jackson, mais ce dernier et Carter, toujours propriétaire de l'équipe, n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le contrat du rookie, de ce fait il ne peut jouer qu'à partir de la mi-saison. Seul Derek Harper sort du lot, le vétéran tente de tirer son équipe vers le haut, vainement, en marquant 18,2 points par match.
La saison suivante, malgré l'arrivée de Quinn Buckner, un entraîneur talentueux et côté à l'époque, et la présence de deux jeunes prometteurs (Jimmy Jackson et Jamal Mashburn), l'équipe reste dans les profondeurs. Le début de saison est une catastrophe, en janvier le bilan est de trois maigres victoires pour 40 défaites. Le message de Bruckner ne passe pas. Mais l'espoir est de mise, Mashburn domine les rookies dans la catégorie des points marqués avec 19,2 points par match et Jackson est un joueur complet, en témoigne son triple-double réalisé durant la saison.

1994-1996 : Les trois « J » et les faux espoirs

Après la catastrophe de la saison précédente, l'entraîneur mythique Dick Motta revient. Les Mavericks obtiennent le second choix de la draft, et s'en servent pour engager le jeune meneur de Californie, Jason Kidd. L'équipe de Dallas semble alors posséder le talent pour redevenir un abonné des playoffs.
Jason Kidd est un meneur prometteur, mais déjà très fort, il finit la saison comme co-rookie de l'année (avec Grant Hill). Ses statistiques sont très complètes, 11.5 points, 5.4 rebonds et 7.7 passes décisives, il réalise quatre triple-doubles cette année, et finit dans les dix meilleurs aux passes décisives et aux interceptions. Il faut ajouter au meneur débutant, les deux autres « J », Jimmy Jackson et Jamal Mashburn, qui marquent plus de vingt-quatre points tous deux. Ces scoreurs sont aidés par Popeye Jones, dixième rebondeur de la ligue avec dix prises et Roy Tarpley de retour qui apporte 12.6 points et 8.2 rebonds par match. Tout ce beau monde finit avec 36 victoires et 46 défaites.

La saison 1995-96, ne confirme pas les progrès, 26 victoires et 56 défaites. Cette contre-performance est due à plusieurs événements : Mashburn talentueux ailier ne joue que les dix-huit premiers matchs, avant d'être écarté des terrains pour cause de blessure au genou. Les deux autres prodiges, Kidd et Jackson ne s'entendent plus, pour des raisons personnelles et cela se ressent sur le terrain. Cela n'empêche pas Kidd, d'être le premier Maverick à être titulaire au All-Star Game 1996. L'absence de vétérans fait aussi terriblement défaut. L'absence d'une menace intérieure, et d'un joueur de talent dans la raquette, oblige l'équipe à tire à trois points sans arrêt. L'équipe finit d'ailleurs première dans le classement des trois points marqués, avec notamment George McCloud. L'ancien entraîneur-adjoint des Chicago Bulls, Jim Cleammons, prend en main l'équipe à l'issue de la saison.

La saison 1996-97 est un tournant, même si les résultats de l'équipe sont toujours médiocres, avec 24 victoires et 58 défaites. Les trois J ont beau avoir des statistiques personnelles excellentes, enchaîner les paniers et les passes décisives, les résultats collectifs ne semblent pas suivre. La direction décide de mettre fin à l'expérience. Dès décembre, Jason Kidd est envoyé en compagnie de joueurs de compléments aux Phoenix Suns en échange de Michael Finley et Sam Cassell entre autres. Plus tard en fêvrier, Mashbrun est envoyé à Miami contre trois joueurs de compléments dont Kurt Thomas. Le dernier « J », Jackson part au cours d'un des plus gros transferts de l'histoire de la Ligue en termes de nombre joueurs inclus. Cinq Mavericks dont Jackson, Cassell et Chris Gatling qui a disputé pourtant le All-Star Game cette saison, sont échangés contre quatre joueurs des New Jersey Nets.
Durant cette saison, Cleamons, dont l'échec est évident, est remplacé par Don Nelson. Nelson, qui a été plusieurs fois élu entraîneur de l'année avec les Milwaukee Bucks puis les Golden State Warriors, mais aussi qui a dirigé la sélection américaine durant les mondiaux de 1994. Toutefois, Don Nelson est un entraîneur contesté. Sa brouille avec Chris Webber et son départ des Warriors, semblent avoir expédié les Californiens dans les bas-fonds. Sa dernière expérience aux Knicks s'est mal terminée, et Don Nelson passe pour un entraîneur vieillissant et conservateur. Son arrivée en cours de saison correspond à une frénésie d'échange, tant est si bien que seuls deux joueurs font l'intégralité de la saison.

1996-1999 : Les lents résultats de Nelson

La saison 1997-98 n'est guère glorieuse avec 20 victoires et 62 défaites. Michael Finley s'affirme comme le leader de l'équipe avec 21 points et 4,9 passes décisives par match.
L'équipe est complétée avec Robert Pack, Kurt Thomas, Shawn Bradley, Samaki Walker, Cedric Ceballos et A.C. Green.
La saison 1998-99 écourtée par cause de lock-out, n'est toujours pas synonyme de playoffs pour Dallas. L'équipe affiche un bilan de 19 victoires et 31 défaites, mais la fin de saison est prometteuse avec 15 victoires sur les 25 dernières rencontres. Finley continue de s'affirmer dans l'équipe avec plus de 20 points par match, aidé de l'intérieur Gary Trent qui lui réalise sa meilleure saison. C'est durant cette saison qu'apparaît l'intérieur allemand Dirk Nowitzki. À l'origine drafté par les Milwaukee Bucks, Nelson obtient sa venue, en l'échangeant contre son rookie sélectionné, Robert Traylor, un imposant pivot.

La saison suivante est prometteuse, avec 40 victoires pour la première fois depuis dix ans, et offre une bonne fin de saison en remportant 30 matchs et n'en perdant que 18. Michael Finley multiplie les exploits, il est l'un des quatre joueurs NBA à marquer plus de 20 points, prendre 5 rebonds et réaliser 5 passes décisives par match. Il réalise, cette saison, quatre triple-doubles. Nowitzki seconde bien Finley avec 17,5 points et 6,5 rebonds de moyenne. Les Mavericks finissent 9e de la Conférence Ouest et premiers non-qualifiés pour les playoffs. En 1999-2000, le club est racheté par le millionnaire Mark Cuban

2000-2005 : De nouveau les playoffs

La saison 2000-01 est la fin de dix ans de disette : le bilan final de 53 victoires pour 29 défaites offrent une place en playoffs pour la première fois depuis la saison 1989-90. Durant la saison, Don Nelson doit suivre un traitement pour le cancer de la prostate, il laisse la place pendant son absence à un groupe inexpérimenté d'assistants, menés par son fils Donnie. À la fin de la saison régulière, Dirk Nowitzki devient le premier Maverick à être nommé en All-NBA third team.
Durant les playoffs, l'inexpérience des Mavericks leur coûte les deux premiers matchs du premier tour face au Utah Jazz, mais Dallas créé la surprise en remportant les trois manches suivantes pour se qualifier au tour suivant. Ils sont éliminés en cinq manches par leurs voisins les San Antonio Spurs.

Logo alternatif des années 2000

La saison suivante est dans la continuité : à la lutte pour le titre de la Division MidWest pendant toute la saison, les Mavericks remportent 57 victoires, soit une de moins que leur record en saison régulière. Mais cela est insuffisant en playoffs : après avoir balayé les Minnesota Timberwolves au premier tour, Dallas est à son tour éliminée par les Sacramento Kings en six manches lors du tour suivant.
L'arrivée de Cuban qui investit des sommes considérables dans les salaires de joueurs, installe les Mavericks parmi les prétendants en titre. Pour preuve la saison 2002-2003 auréolée d'un bilan de 60 victoires et 22 défaites, la meilleure saison de leur histoire. Le trident offensif, composé du canadien, meneur génial, Steve Nash, de l'arrière à tout faire Michael Finley et de l'allemand Dirk Nowitzki, est un des meilleur trio de la ligue. Mais là encore l'équipe n'atteint pas le titre.

Pour la saison 2003-2004, voyant que le « Big Three » ne peut pas atteindre le titre, ni même les finales NBA, Mark Cuban décide de renforcer le « Big Three » en acquérant l'ailier Antawn Jamison, doué en attaque et au rebond, et Antoine Walker, la star des Boston Celtics. Ces deux joueurs, fameux pour leurs qualités offensives, manquent néanmoins d'implication en défense, et Walker a de plus la fâcheuse manie de tirer un peu trop au panier...
La sauce de cette équipe composée d'All-Stars en puissance ne prend pas. L'équipe ne gagne que 52 matchs durant cette saison. Elle ne possède pas de pivot digne de ce nom, ce qui oblige parfois Walker et Nowitzki à évoluer à ce poste. Les deux nouvelles recrues, Jamison et Walker, n'ont pas eu l'impact espéré. Les playoffs se terminent dès le premier tour face aux Sacramento Kings. Jamison est certes élu sixième homme de l'année, mais ce statut de remplaçant ne le satisfait pas. Il est finalement échangé pendant l'été aux Washington Wizards contre l'arrière Jerry Stackhouse (qu'on comparait à ses débuts à Michael Jordan). Antoine Walker est également transféré aux Atlanta Hawks contre le meneur Jason Terry.
Mais l'événement de cet été 2004 est le départ du meneur Steve Nash. Alors agent libre, il décide de retourner dans le club de ses débuts, Phoenix.

Pour la saison 2004-2005, Don Nelson tente de composer un cinq équilibré, avec un vrai pivot... Il fait venir Erick Dampier. Le joueur, qui vient de sortir la meilleure saison de sa carrière avec Golden State est apporté pour combler les lacunes au rebond et pour épauler Dirk Nowitzki dans la raquette.

Dallas réaliste un meilleur exercice, et termine quatrième de la Conférence Ouest. Avant la fin de la saison régulière, Don Nelson abandonne son poste d'entraîneur à son assistant Avery Johnson. Il affirme que les joueurs sont maintenant plus obéissants envers Johnson.

Dirk Nowitzki aux lancers francs en 2005

L'aventure en playoffs aurait pu s'achever dès le premier tour, sans un sursaut d'orgueil de Dallas. Défaits lors des deux premiers matches à domicile, les Mavs renversent la tendance en battant deux fois les Rockets, chez eux à Houston, et finissent par l'emporter. Au tour suivant, les Dallas affrontent les Phoenix Suns, où évolue Steve Nash. Le Canadien a transformé le club de l'Arizona : les Suns ont réalisé la meilleure progression sur une saison de l'histoire de la NBA, et Nash a été nommé MVP (meilleur joueur de l'année). Les Mavericks sont finalement battus au bout de 6 manches, impuissants face aux performances offensives (plusieurs pointes à 40 points) de Nash et Stoudemire.

En 2005-2006 l'équipe finit à la troisième place de la ligue en égalant leur record de 60 victoires pour 22 défaites, toujours sous la houlette d'Avery Johnson et avec un Nowitzki montrant des capacités exceptionnelles, il est d'ailleurs nommé dans la All-NBA First Team. Après avoir écrasé 4-0 les Grizzlies, les Mavericks battent les Spurs, la première équipe de la Conférence ouest, au cours d'une série très disputée de 7 matchs qui se finira avec un bilan de 4-3 pour Dallas. Ils se retrouvent en finale de conférence face aux Phoenix Suns et se qualifient pour la première finale de l'histoire de la franchise en battant les Suns 4-2. En finale, face aux Miami Heat, l'équipe prend un départ canon et, profitant de l'avantage du terrain, mène 2-0 avant de se déplacer en Floride. Malgré des matchs aux scores très serrés, les Mavericks ne parviennent pas à remporter cette précieuse troisième victoire et subissent la loi de Miami porté par un grand Dwayne Wade (MVP de cette finale avec 36,6 points de moyenne). Ils s'inclinent 4-2 perdant le dernier match dans le Texas.

Saison 2006-2007

En 2006-2007, les Mavericks de Dallas ont terminé premier (67 victoires-15 défaites) de la conférence ouest et de toute la ligue. Entre le 13 décembre et le 30 mars, les Mavs n’ont perdu que 4 rencontres, pour 47 victoires. Mais les finalistes NBA 2006 sont éliminés dès le premier tour des playoffs par les Golden State Warriors 4 défaites pour 2 victoires. Dirk Nowitzki a déçu (19,7 points et 11,3 rebonds mais surtout 38% aux tirs et 21% à trois points) n'étant jamais décisif dans les moments majeurs (8 points à 2/13 dont 0/6 à trois points au 6e match) ; l'absence de vrai pivot n'a pas été compensée non plus par des arrières loin de leurs performances de l'hiver. L'élimination de la tête de série dès le premier tour n’était jusqu’alors arrivée qu’à Seattle (1994) et Miami (1999), qui plus est à une époque où le premier tour n'était disputé qu'au meilleur des cinq matches.[1]

Palmarès

  • Champions de Conférence : 2006
  • Champions de Division : 1987, 2003

Effectif actuel

Dallas Mavericks
Effectif actuel
Entraîneur : Rick Carlisle
Meneur 11 Flag of Puerto Rico.svg José Juan Barea (Northeastern)
Arrière 13 Drapeau des États-Unis Matt Carroll (Notre Dame)
Pivot 25 Drapeau des États-Unis Erick Dampier (Mississippi State)
Arrière / Ailier 8 Drapeau des États-Unis Gerald Green (AL) (Gulf Shores Academy HS, Texas)
Ailier / Arrière 5 Drapeau des États-Unis Josh Howard (Wake Forest)
Meneur 2 Drapeau des États-Unis Jason Kidd (C) (California)
Ailier fort 41 Drapeau de l'Allemagne Dirk Nowitzki (C) (Allemagne)
Ailier / Ailier fort 33 Drapeau des États-Unis James Singleton (Murray State)
Arrière / Meneur 31 Drapeau des États-Unis Jason Terry (Arizona)
Ailier fort / Ailier 4 Drapeau des États-Unis Shawne Williams (Memphis)
Meneur 3 Drapeau de la France Rodrigue Beaubois (R) (France)
Ailier Fort 90 Drapeau des États-Unis Drew Gooden (Kansas)
Pivot 43 Drapeau des États-Unis Kris Humphries (Minnesota)
Ailier Fort 21 Australie Nathan Jawai (Australie)
Ailier 0 Drapeau des États-Unis Shawn Marion (UNLV)
Ailier Fort 7 Drapeau des États-Unis Tim Thomas (Villanova)
Meneur 6 Drapeau des États-Unis Quinton Ross (Southern Methodist )
(C) - Capitaine (AL) - Agent libre (R) - Rookie (ou ou Recrue)

Basketball Hall of Fame

Maillots retirés

Références

Liens externes


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