Delta Force

Delta Force

35° 07′ 14″ N 79° 21′ 50″ W / 35.12047, -79.36377

1st Special Forces Operational Detachment-Delta (Airborne)
SFOD-D Patch.svg

Insigne de la « Delta Force ».
En pratique, il n'est pas porté sur les uniformes.

Période 19 novembre 1977
Pays États-Unis
Branche United States Army
Type Unité de forces spéciales clandestine et versatile
Rôle Inclut, mais pas limité, aux tâches suivantes :
  • Action directe
  • Contre-terrorisme
  • Reconnaissance spéciale
Fait partie de Joint Special Operations Command
Garnison Fort Bragg (Caroline du Nord)
Surnom « Delta Force »
« The Unit »
Devise Surprise, Speed, and Violence of Action
Guerres Opération Eagle Claw
Operation Urgent Fury
Opération Just Cause
Operation Desert Storm
Operation Gothic Serpent
Operation Enduring Freedom
Operation Iraqi Freedom
Batailles Operation Vigilant Resolve
Commandant historique Colonel Charles A. Beckwith

La « Delta Force » (formellement appelée 1st Special Forces Operational Detachment-Delta (Airborne) [1st SFOD-D (A)]) est une unité des forces spéciales américaines appartenant à l'US Army et dépendant du Joint Special Operations Command (JSOC). Un de ses caractères principaux est le secret qui l'entoure, ce qui explique le peu de renseignements disponibles sur l'unité. En effet, l'armée américaine continue de la maintenir dans le secret bien que son existence soit actuellement indiscutable, et refuse de livrer toute information à son sujet. L'unité porte également d'autre noms officiels dont Combat Applications Group (CAG) et, depuis 2006, Army Compartmented Element (ACE)[1].

Sommaire

Historique

Création

Au début des années 1960, le Special Air Service (SAS) britannique et les Special Forces américaines créèrent un programme d'échange par lequel un officier et un sous-officier du 22 SAS allaient au 7th Special Forces Group (SFG) pour une durée d'un an, et réciproquement. Un des premiers participants à ce programme, le capitaine Charles Beckwith des SF, fut extrêmement impressionné par les particularités du SAS (sélection rigoureuse, exercices aussi réalistes que possible avec planification sommaire, drills à balles réelles, etc.) De retour aux États-Unis, il conseilla à l'US Army de créer une unité similaire au SAS, mais ses suggestions répétées ne rencontrèrent aucun écho[2].

Ce n'est qu'à partir de la fin 1975, en étudiant les rôles des différents composantes de l'US Army au sortir de la guerre du Viêt Nam, que les hautes autorités de l'US Army et en particulier son Deputy Chief of Staff for Operations and Plans (DCSOPS), le général Edward C. « Shy » Meyer, réalisent le manque et le besoin d'une force spéciale spécialisée dans les actions commando. À la suite d'un briefing en août 1976, le général William DePuy commandant le Training and Doctrine Command (TRADOC) donna l'ordre au général Robert C. Kingston qui commandait l'US Army John F. Kennedy Center for Military Assistance (USAJFKCENMA, ou plus couramment JFK Center, unité parente des Special Forces) de développer un concept d'une telle unité, et celui-ci confia la tâche à Charles Beckwith, devenu entre-temps colonel[3].

Beckwith, assisté de quelques hommes, affina le concept de l'unité jusqu'au début de 1977, et, comme il existait déjà au sein des Special Forces les détachements opérationnels Alpha, Bravo et Charlie, décida de l'appeler Delta. Il obtint l'accord du Forces Command (FORSCOM), qui a autorité sur l'affectation du personnel, puis, le 2 juin 1977, l'approbation du général Bernard W. Rogers, Chief of Staff of the Army (CSA). Le 1st Special Forces Operational Detachment-Delta (1st SFOD-Delta, appelée couramment juste « Delta ») est placé sous l'autorité du JFK Center, qui dépend lui-même du XVIIIe corps aéroporté américain, qui dépend du FORSCOM qui est sous l'autorité du DCSOPS, le général Ed Meyer[4]. Le projet connut une accélération soudaine suite à l'opération du GSG 9 allemand qui libéra par la force les otages d'un avion de la Lufthansa détourné à Mogadiscio le 13 octobre 1977. L'ordre d'activer Delta, avec alors pour première mission le contre-terrorisme, fut donné le 19 novembre 1977 (Beckwith étant alors en déplacement en Europe, il ne le reçut qu'en décembre)[5].

Beckwith prévit qu'il lui faudrait deux ans avant que l'unité ne soit opérationnelle. Cependant, le Readiness Command (REDCOM) qui s'était vu confier la responsabilité de tester et déployer les unités contre-terroristes suite au raid d'Entebbe en 1976, avait constaté le besoin d'une unité spécialisée suite au détournement de Mogadiscio, et en avait besoin immédiatement. En conséquence, le successeur de Kingston à la tête du JFK Center, le général Jack Mackmull, avec lequel Beckwith avait une mauvaise relation, confia au colonel Bob Mountel, commandant le 5th Special Forces Group (SFG), le soin de créer une unité d'intérim, appelée Blue Light. À tort ou à raison, Beckwith pensa que Mountel avait l'intention de montrer qu'il pouvait créer une unité plus rapidement et pour moins cher que Delta, et un esprit de rivalité s'établit entre les deux unités[6].

Delta s'installa dans les vieux bâtiments de la Stockade (prison militaire) de Fort Bragg. La liste de son personnel fut classifié par le Military Personnel Center (MILPERCEN). Il lança une campagne de recrutement, décidant de recruter dans toute l'armée et pas uniquement dans l'infanterie, à l'instar du SAS[7]. Cependant, le général Mackmull limita les possibilités de recruter au sein des Special Forces, de crainte que les SFG, déjà en sous-effectif, se vident de leur personnel. Parallèlement, certains officiers du FORSCOM empêchaient les Rangers de participer à la sélection de Delta.

Beckwith dut court-circuiter la chaîne de commandement et parler directement au CSA, le général Rogers, pour débloquer la situation. Beckwith demanda que Delta soit rattachée directement au DCSOPS Meyer, mais cela fut impossible par manque de personnel à l'état-major de l'armée. Le général Meyer simplifia néanmoins la chaîne de commandement en ordonnant que pour tout ce qui concerne Delta, Mackmull réponde directement au Département de l'armée. Il ordonna également que les SF et Rangers puissent participer librement aux épreuves de sélection[8].

Une des premières étapes dans la formation de l'unité fut la création d'un bâtiment d'entraînement derrière la Stockade, où les opérateurs s'exercèrent à entrer dans une pièce, identifier les cibles, et abattre des cibles simulant des terroristes tout en épargnant les otages. Avec l'aide de la Federal Aviation Administration (FAA) et de compagnies aériennes, ils s'entraînèrent également à prendre d'assaut des avions détournés[9].

Delta chercha également à apprendre toute tactique ou technique utile auprès d'autres services dont le FBI et l'United States Secret Service[10]. À l'époque, le FBI n'avait que des unités type SWAT entraînées pour des arrestations à hauts risques mais pas pour libérer des otages. En cas de prise d'otage implicant plusieurs terroristes et plusieurs otages, le FBI prévoyait de confier la situation à Delta dès qu'ils auraient l'autorisation présidentielle pour le faire. Delta effectua son premier exercice avec le FBI, nom de code Joshua Junction, dans le Nevada en mai 1978. Des exercices subséquents impliquèrent d'autres services américains, comme le Nuclear Emergency Search Team (NEST)[11].

Delta passa avec succès un exercice de certification initiale en juillet 1978, à l'issue duquel Blue Light n'apparaissait plus nécessaire. Blue Light fut désactivée quelques mois plus tard. La rivalité entre les deux unités était telle qu'aucun membre de Blue Light ne se porta volontaire pour intégrer Delta, ni ne se le vit proposer[12].

Au cours de l'année 1979, Delta entama des programmes d'échange avec des unités étrangères dont le SAS, le GSG 9 ouest-allemand, le GIGN français et des unités spéciales israéliennes. L'unité s'agrandit, passant à deux escadrons appelés A et B. Beckwith formalisa les tâches, conditions et standards de l'unité servant d'indicateurs pour évaluer son état de préparation, qui serviront aux évaluateurs extérieurs et aux futurs commandants de l'unité. Le document résultant, surnommé « le Livre Noir », énumérait notamment une soixantaine de compétences individuelles, environ vingt-cinq compétences de niveau de la patrouille, huit à dix compétences de niveau de la troupe. Un escadron avait trois compétences : prendre d'assaut un bâtiment, une situation en plein air, et un avion de ligne[13].

Début novembre 1979, Delta passa son exercice de validation finale, devant un jury comptant l'ambassadeur Anthony Quainton, directeur de l'Office for Combatting Terrorism du Département d'État des États-Unis, des représentant des agences concernées par le terrorisme (FBI, CIA, Secret Service, DoE, FAA, etc.), ainsi que des observateurs étrangers dont le colonel Ulrich Wegener, créateur et commandant du GSG-9, le général Sir Peter de la Billière, commandant du SAS Regiment, le capitaine Christian Prouteau, créateur et commandant du GIGN, et des Israéliens[14]. Quelques heures plus tard, une foule menée par des étudiants prit en otage le personnel de l'ambassade Américaine de Téhéran, en Iran. La crise iranienne des otages et l'opération Eagle Claw qui fut menée pour tenter de les libérer par la force devait être la première opération de Delta.

Évolutions

Une des conséquences directes de l'échec de l'opération Eagle Claw fut la création d'un commandement d'opérations spéciales interarmées, le Joint Special Operations Command (JSOC), sous les ordres duquel fut placé la Delta Force et une unité de l'US Navy similaire nouvellement créée, le SEAL Team 6[15].

Au début des années 1980, le directeur du FBI William Webster décida de combler l'écart existant entre les unités SWAT et Delta en créant la Hostage Rescue Team. Le colonel Paschall, commandant Delta à l'époque, collabora avec le FBI pour entraîner des agents du bureau dans les tactiques et techniques contre-terroristes[16].

En 1985, l'unité fit l'objet d'enquêtes de l'armée et du Département de la Justice car un certain nombre de ses hommes avaient détourné des fonds en exagérant leurs notes de frais de déplacements. Le scandale aurait pu menacer l'existence de l'unité, mais son commandant de l'époque, William Garrison, prit leur défense et ne punit que ceux qui avaient commis le plus d'abus. Sept membres de l'unité seraient passés en cour martiale et quatre-vingt autres auraient reçu des sanctions disciplinaires non-judiciaires[17].

Au cours des années 1980, Delta s'agrandit, passant d'une centaine d'hommes répartis en deux escadrons réduits à l'époque d'Eagle Claw, à trois escadrons complets totalisant 200, plus 300 autres personnels de soutien à la fin de la décennie[18]. Delta déménagea en 1987 de la vieille Stockade pour un nouveau QG construit sur mesure pour 75 millions de dollars, et appelé Security Operations Training Facility (SOTF), situé sur le Range 19 de Fort Bragg[19].

Avec le temps, Delta n'est pas demeurée une unité purement de contre-terrorisme comme à sa création, mais elle est devenue capable d'un large spectre de missions, ce qui était l'idée originale de Beckwith d'après le modèle du SAS britannique[20].

À partir de la fin des années 1980, un des efforts du JSOC a été de réduire les conflits avec les commandements militaires régionaux, et d'intégrer ses différentes unités, à l'esprit très indépendant, entre elles[21]. Au début des années 1990, le JSOC insitua un régime d'entraînement qui forçait Delta et le SEAL Team 6 à s'entraîner ensemble tous les trois mois. La relation entre les deux unités passa de l'animosité à une saine rivalité, et des amitiés se développèrent entre membres des deux unités[22].

Delta a continué d'augmenter en taille. Au milieu des années 1990, elle comptait environ 800 membres[20], et près de 1 000 au début des années 2000[23].

Missions

Le rôle initial de la Delta Force était le contre-terrorisme, en priorité pour protéger ou secourir les citoyens et intérêts américains à l'étranger. Pour des cas exceptionnels, elle peut intervenir sur le territoire américain, notamment en collaboration avec la Hostage Rescue Team du FBI.

Cependant, l'unité est capable d'opérations extrêmement diverses. Elle peut être chargée d'assurer la protection de hautes autorités militaires américaines (voire alliées dans certains cas) en temps de guerre ou de tensions, d'opérations spéciales diverses (reconnaissances et raids en arrière des lignes ennemies), ainsi que de dispenser des formations spécifiques à des unités étrangères.

Cette diversité, ainsi que la possibilité laissée aux forces spéciales américaines d'agir en civil, fait qu'il peut être difficile de déterminer si une opération est du ressort de la Delta Force, des autres Special Forces US ou du service d'opérations clandestines de la CIA.

Organisation

Commandos de la Delta Force et du Special Boat Service britannique lors de la bataille de Tora Bora.

L'organisation de la « Delta Force » est - comme le reste - secrète. Selon les rares informations disponibles, l'unité est commandée par un colonel et son état-major comprend un commandant adjoint et des officiers d'administration, de renseignement, d'opérations, de logistique, tous ayant le grade de lieutenant-colonel[24].

La force opérationnelle de l'unité est organisée en escadrons désignés par une lettre, sur le modèle du Special Air Service britannique : A squadron, B squadron et C squadron[25]. La devise du A squadron est Molon Labe[26] Un D squadron aurait été ajouté à cet organigramme approximativement vers 2005[27].

Chacun de ces escadrons d'opérateurs a son propre état-major avec un commandant d'escadron, un officier d'opérations, un officier de renseignement, etc. Selon les descriptions les plus récentes, les escadrons comprennent 75 à 85 opérateurs répartis entre deux troops d'assaut d'une trentaine d'hommes, et une troop de reconnaissance et surveillance surnommée recce troop[28]. Les troupes d'assaut sont elles-mêmes divisées en teams de quatre ou cinq opérateurs, et les troupes de reconnaissance et surveillance sont formées de teams de quelques binômes snipers-spotters ayant une expérience antérieure dans une troupe d'assaut[29]. Toutes ces équipes sont généralement désignées par des codes de l'alphabet radio[30].

Les opérateurs ne représentent qu'environ 250 hommes du millier que compte approximativement l'unité[23]. Les autres forment une structure de soutien considérable. Un escadron de soutien regroupe le personnel responsable de l'administration, de la finance, de la logistique, de la planification des opérations, etc. Il comprend un détachement de sélection et de formation des recrues (S&T detachment, pour selection and training) dont un psychologue, un détachement médical, un détachement de recherche et développement d'armes et de matériel, un détachement technique et électronique (T&E) pour le matériel d'écoute et de renseignement, etc.[31]. À la Security Operations Training Facility (SOTF), le complexe de la Delta Force à Fort Bragg, sont également affectés un Staff Judge Advocate[32] et un Special Agent in Charge du CID[33].

L'escadron de soutien comprend également un détachement de renseignement entraîné à opérer clandestinement dans des pays étrangers pour reconnaître des objectifs. Initialement surnommé « Funny Platoon », ce détachement est né d'un long conflit avec l'Intelligence Support Activity (ISA) qui avait le même rôle mais refusait de laisser Delta évaluer ses agents. La Funny Platoon a intégré des soldats féminins à partir de 1990, dans le but d'infiltrer des agents sous la couverture d'un couple mari et femme. Un élément spécialisé s'occupe d'imprimer de faux papiers pour ces opérateurs clandestins[34]. Au début des années 2000, ce détachement comptait une centaine d'opérateurs clandestins[35] et était appelé operational support troop[36].

À la fin des années 1980, un escadron d'aviation Delta clandestin a été créé, reprenant peut-être le rôle de l'unité Seaspray. Cet escadron était décrit au milieu des années 1990 comme organisé en red, blue et green platoons, et disposant d'une douzaine d'hélicoptères AH-6 et MH-6 Little Birds peints dans de fausses couleurs civiles, utilisés pour des opérations clandestines[37]. Selon des informations plus récentes, l'escadron d'aviation fonctionnerait sous le nom de Flight Concepts Division et serait basé à Fort Eustis en Virginie, près de la fameuse « Ferme » de la CIA à Camp Peary. L'escadron accomplit d'ailleurs des missions pour la CIA[38].

Opérations connues

Opération Pays Année Implication de Delta
Opération Eagle Claw Drapeau d'Iran Iran 1980 Échec en raison de problèmes mécaniques
Opération Snow Bird Drapeau d'Iran Iran 1980 N'a pas dépassé le stade de la planification
Opération Urgent Fury Drapeau de Grenade Grenade 1983 Échec de l'assaut mené par Delta
Détournement du vol TWA 847 Drapeau du Liban Liban 1985 Mise en alerte de Delta mais pas d'intervention
Opération Just Cause Drapeau du Panamá Panama 1989 Libération de Kurt Muse, citoyen américain emprisonné et menacé d'être exécuté en cas d'invasion (Opération Acid Gambit)
Participation à la poursuite du dictateur Manuel Noriega.
Opération Desert Shield Drapeau d'Arabie saoudite Arabie saoudite 1990 Protection rapprochée du général Norman Schwarzkopf.
Opération Desert Storm Drapeau d'Irak Irak 1991 Participation à la chasse aux Scuds avec le SAS britannique
Opération Gothic Serpent Drapeau de Somalie Somalie 1993 Participation à plusieurs opérations
Opération Enduring Freedom Drapeau d'Afghanistan Afghanistan 2001 Mise sur pied de la Task Force Sword par le JSOC, dont le principal composant « action » était le B squadron de Delta[23]. Assaut héliporté contre la résidence du mollah Omar le 19 octobre 2001 près de Kandahar, missions de reconnaissance motorisées au sud de cette ville, opérations d'action directe contre des convois talibans. Une de ces opérations comprend le premier saut HALO nocturne en zone de combat depuis la guerre du Viêt Nam[39].
Bataille de Tora Bora
(opération faisant partie de l'Opération Enduring Freedom)
Drapeau d'Afghanistan Afghanistan 2001

Une troupe Delta du A squadron est la principale force terrestre de la coalition impliquée dans la bataille. Les forces de la coalition gagnent la bataille mais bon nombre de membres d'Al-Qaida dont Ben Laden parviennent à s'échapper[40].

Opération Anaconda
(opération faisant partie de l'Opération Enduring Freedom)
Drapeau d'Afghanistan Afghanistan 2002 Opérations de reconnaissance autour de la vallée de Shahi Kot par les équipes India et Juliet de la recce troop du B squadron. Établissement de deux postes d'observation sur des hauteurs avant l'assaut héliporté principal, qui guideront des frappes pendant la bataille[41].
Opération Iraqi Freedom Drapeau d'Irak Irak 2003 Un escadron infiltre l'ouest de l'Irak pour faire diversion de l'offensive principale venant du sud. « Maraudage » et escarmouches pour donner une impression de présence. Après la jonction avec un second escadron, remontée vers le nord, destruction des approches du barage de Haditha, harcèlement de l'autoroute 1 au nord de Bagdad et des villes de Tikrit et Bayji[42].
Opération Tapeworm[43]
(opération faisant partie de l'opération libération de l'Irak)
Drapeau d'Irak Irak 2003 Mort de Oudaï et Qoussaï Hussein à Moussoul, le 22 juin 2003.
Opération Red Dawn
(opération faisant partie de l'opération libération de l'Irak)
Drapeau d'Irak Irak 2003 Le C squadron capture de Saddam Hussein le 13 décembre 2003[44].
Mort d'Al-Zarqaoui
(opération faisant partie de l'opération libération de l'Irak)
Drapeau d'Irak Irak 2006 La troupe de reconnaissance et surveillance du B squadron repère Abou Moussab Al-Zarqaoui à Hibhib, qui sera tué par une frappe aérienne[45],[46].

Membres connus

Commandants

Nom[47] Début Fin
Charles A. Beckwith 19 novembre 1977 1980
James Rod Paschall 1980 1982
Sherman H. Williford 1982 1985
William F. Garrison 1985 1989
Peter J. Schoomaker 1989 1992
William G. « Jerry » Boykin 1992 1994
Bernard J. McCabe, Jr. juin 1994 juin 1996[48]
Eldon A. Bargewell 1996 1998
Gary L. Harrell juillet 1998 juillet 2000[49]
James H. Schwitters 2000 2002
Bennet S. Sacolick 2002 2004
Peter « Pete » Blaber 2004 2005
Austin S. Miller 2005 ?
John V. Christian 12 septembre 2006[50] ?

Autres membres notables

  • Lieutenant-Colonel Lewis H. « Bucky » Burruss : un des officiers supérieurs de Delta, y compris commandant en second, pendant les années 1980[51]. Cité comme source au sujet de l'unité dans divers ouvrages[52]. Auteur d'un témoignage sur les Mike Forces pendant la Guerre du Viêt Nam, et de plusieurs romans[53].
  • Eric L. Haney : opérateur de l'unité de 1978 à 1986, auteur d'une biographie controversée sur cette période, et conseiller sur la série télévisée The Unit : Commando d'élite[54].
  • Master Sergeant Gary I. Gordon et Sergeant First Class Randall « Randy » D. Shughart : deux opérateurs Delta tués lors des combats de Mogadiscio le 3 octobre 1993. Ils furent les premiers décorés de la Medal of Honor depuis la guerre du Viêt Nam.
  • Paul Howe : opérateur Delta vétéran des opérations au Panama et en Somalie, époux de Connie Beckwith (une des filles de Charles Beckwith), propriétaire de la firme Combat Shooting & Tactics (CSAT), auteur de deux livres sur l'instruction tactique[55].
  • Larry Vickers : opérateur Delta ayant participé à l'opération Acid Gambit, créateur de la firme Vickers Tactical, a participé à la mise au point du HK 416[56].
  • Lee Van Arsdale : officier Delta ayant participé aux combats de Mogadiscio, a également été conseiller sur le tournage du film La Chute du faucon noir[57].
  • William G. « Jerry » Boykin : un des premiers membres de Delta, commandant de l'unité de 1992 à 1994, blessé à Mogadiscio. Auteur d'une étude sur la législation ayant créé l'USSOCOM[58] et du livre Never Surrender. Il a été critiqué dans les médias américains en 2003 pour ses discours dans des communautés religieuses, époque où il était adjoint au sous-secrétaire à la Défense pour le renseignement[59].
  • « Dalton Fury » : pseudonyme d'un ancien officier Delta qui a notamment commandé les opérations visant Oussama Ben Laden à Tora Bora en décembre 2001. Auteur du livre Kill Bin Laden, « Fury » a également raconté cet évênement dans l'émission 60 Minutes[60] et témoigné devant une commission du Congrès enquêtant sur le déroulement des opérations à Tora Bora[61].

Voir aussi

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Littérature

La Force Delta tient une place importante dans le roman de Dan Brown : Deception Point.

Cinéma

Jeux Video

Jill Valentine, une des protagonistes de Resident Evil a fait partie de la Delta Force, avant de rejoindre la police de Raccoon City.

Liens internes

Bibliographie

  • (en) Charles A. Beckwith et Donald Knox, Delta Force: The Army's Elite Counterterrorist Unit, Avon Books, New York, 2000 (ISBN 0-380-80939-7 et 978-0-380-80939-4) (édition originale 1983) : autobiographie du colonel Beckwith notamment sur la création de la « Delta Force » et sur l'opération Eagle Claw.
  • Eric L. Haney, Au cœur de la Delta Force : L'aventure de l'unité antiterroriste américaine (trad. Jean Bonnefoy Inside Delta Force: The Story of America's Elite Counter-terrorist Unit), Albin Michel, Paris, 2003 (ISBN 2-22613710-6) : témoignage d'un ancien membre de la « Delta Force » de 1978 à 1989. Certaines affirmations de Haney sont sujettes à controverses, et Haney a été déclaré persona non grata au sein de l'unité.
  • (en) LTG (Ret.) William G. Boykin avec Lynn Vincent, Never Surrender: A Soldier's Journey to the Crossroads of Faith and Freedom, FaithWords, New York, 2008 (ISBN 0-446-58215-8 et 978-0-446-58215-5)
  • (en) Terry Griswold et D. M. Giangreco, DELTA: America's Elite Counterterrorist Force, MBI Publishing Company, Osceola, Wisconsin, 1992 (ISBN 0-87938-615-0) (édition mise à jour Zenith Press, Osceola, Wisconsin, 2005 (ISBN 0-7603-2110-8))
  • (en) S. F. Tomajczyk, U. S. Elite Counter-Terrorist Forces, MBI Publishing Company, Osceola, Wisconsin, 1997 (ISBN 0-7603-0220-0 et 978-0-7603-0220-0)
  • Steven Emerson, CIA : Les guerriers de l'ombre (trad. Henri P. Bernard de Secret Warriors: Inside the Covert Military Operations of the Reagan Era, 1988), éditions Economica, Paris, 1991 (ISBN 2-7178-2075-2) : ouvrage sur les opérations militaires secrètes sous l'administration Reagan (1980-1988); quelques informations sur Delta, notamment pour l'opération Snow Bird et le détournement du vol TWA 847.
  • (en) Douglas C. Waller, The Commandos: The Inside Story of America's Secret Soldiers, Dell Publishing, New York, 1995 (ISBN 0-440-22046-7) (édition originale Simon & Schuster, 1994) [présentation en ligne]
  • Mark Bowden, Il faut tuer Pablo Escobar (trad. Christophe Mercier de Killing Pablo, 2001), Plon, Paris, 2002 (ISBN 2-259-19406-0 et 978-2-259-19406-8) (épuisé) : enquête sur la participation des États-Unis à la chasse à l'homme contre Pablo Escobar.
  • (en) Kurt Muse et John Gilstrap, Six Minutes to Freedom: How a Band of Heros Defied a Dictator and Helped Free a Nation, Citadel, 2006 (ISBN 0806527234) [présentation en ligne]
  • Mark Bowden, La Chute du faucon noir (trad. Jean Lefort de Black Hawk Down, 1999), Plon, Paris, 2002 (ISBN 2-259-19538-5 et 978-2-259-19538-6) (épuisé) : récit de la Bataille de Mogadiscio (1993)
  • (en) Dalton Fury, Kill Bin Laden: A Delta Force Commander's Account of the Hunt for the World's Most Wanted Man, St. Martin's Press, New York, 2008 (ISBN 0-312-38439-4 et 978-0-312-38439-5)
  • (en) Sean Naylor, Not a Good Day to Die: The Untold Story of Operation Anaconda, Berkley Caliber, New York, 2005 (ISBN 0-425-20787-0 et 978-0-425-20787-1) : récit de l'opération Anaconda.

Livres écrits par des anciens de la Delta Force

  • (en) MSG Paul R. Howe, Leadership and Training For The Fight: A Few Thoughts on Leadership and Training from a Former Special Operations Soldier, AuthorHouse, Bloomington, Indiana, 2006 (ISBN 1-4208-8951-6 (e) et 1-4208-8950-8 (sc))
  • (en) MSG Paul R. Howe, The Tactical Trainer:A Few Thoughts on Training and Training Management from a Former Special Operations Soldier, AuthorHouse, Bloomington, Indiana, 2009 (ISBN 1438996284 et 978-1438996288)
  • (en) Pete Blaber, The Mission, The Men, and Me: Lessons from a former Delta Force commander, Penguin Group, New York, 2008 (ISBN 0-425-22372-8 et 978-0-425-22372-7)
  • (en) Kyle E. Lamb, Green Eyes & Black Rifles: Warrior's Guide to the Combat Carbine, Trample & Hurdle Publishers, 2008 (ISBN 0-615-16654-7 et 978-0-615-16654-4)

Filmographie

  • (en) Shawn Efran (producteur), Scott Pelley (présentateur), « Dalton Fury » (interviewé). Kill Bin Laden [production de télévision]. 60 Minutes, CBS.

Notes et références

  1. (en) Marc Ambinder, « Delta Force Gets a Name Change », dans The Atlantic, 12 octobre 2010 [texte intégral] 
  2. Charles Beckwith, Delta Force, p.11-95
  3. Charles Beckwith, Delta Force, p.101-105, 117. L'US Army John F. Kennedy Center for Military Assistance (USAJFKCENMA) a été renommé US Army John F. Kennedy Special Warfare Center and School (USAJFKSWCS) en 1983.
  4. Charles Beckwith, Delta Force, p.106-118, 129
  5. Charles Beckwith, Delta Force, p.127-129
  6. Charles Beckwith, Delta Force, p.125-134 ; (en) Rod Lenahan, Crippled Eagle: A Historical Perspective of U.S. Special Operations 1976-1996, Narwhal Press, Charleston, South Carolina, 1998 (ISBN 1-886391-23-8 et 978-1-886391-23-9 (paperback)) (existe aussi en édition hardcover : (ISBN 1-886391-22-X et 978-1-886391-22-2)), p.7-8, 10-11. Pour le détail des mesures prises par le REDCOM à partir de 1976 (création du cadre antiterroriste JTF-7X au sein de la Joint Task Force 7 permanente, Joint Readiness Exercises (JRX) et Emergency Deployment Readiness Exercises (EDRE) à thème contre-terroriste impliquant les Rangers et la 1st Special Operations Wing, étude des opérations antiterroristes menées par d'autres pays), voir Rod Lenahan, Crippled Eagle, p.1-21.
  7. Charles Beckwith, Delta Force, p.125-133
  8. Charles Beckwith, Delta Force, p.134, 139, 146-157
  9. Charles Beckwith, Delta Force, p.156-161
  10. Charles Beckwith, Delta Force, p.188
  11. S. F. Tomajczyk, U. S. Elite Counter-Terrorist Forces, p.51 ; Rod Lenahan, Crippled Eagle, p.19. Le nom du NEST a été changé en Nuclear Emergency Support Team en 2002.
  12. Charles Beckwith, Delta Force, p.180 ; Rod Lenahan, Crippled Eagle, p.16. Mountel pour sa part décrivit Delta selon les termes suivants :

    « C'était en gros un pastiche de techniques et d'expériences passées - certaines empruntées au SAS, d'autres aux opérations au-delà des frontières du Viêt Nam - et le tout dans une attitude macho qui ne cadrait pas avec ce que je pensais savoir des opérations contre-terroristes du XXe siècle. »

    — (en) James Adams, Secret Armies: the Full Story of S.A.S., Delta Force & Spetsnaz, Hutchinson, Londres, 1988 (ISBN 0330306618 et 978-0330306614), p.80

  13. Charles Beckwith, Delta Force, p.189, 191, 198-200
  14. Charles Beckwith, Delta Force, p.201-207 ; Christian Prouteau, Mémoires d'État, Michel Lafon, Paris, 1998 (ISBN 2-84098-360-5 et 979-2-84098-360-6), p.206 ; Sir Peter de la Billière, Looking for trouble: SAS to Gulf Command - The Autobiography, HarperCollins, London, 1994 (ISBN 0002552450 et 978-0002552455), p.318. Cet exercice de validation est également évoqué dans Steven Emerson, CIA : Les guerriers de l'ombre, et Tom Clancy avec General Carl Stiner (Ret.) et Tony Koltz, Shadow Warriors: Inside the Special Forces, G. P. Putnam's Sons, New York, 2002 (ISBN 0399147837 et 9780399147838), p.5
  15. Steven Emerson, CIA : Les guerriers de l'ombre ; Rod Lenahan, Crippled Eagle, p.200
  16. S. F. Tomajczyk, U. S. Elite Counter-Terrorist Forces, p.50-52 ; Thomas K. Adams, US Special Operations Forces in Action: The Challenge of Unconventional Warfare, Frank Cass Publishers, New York/London, 1998 (ISBN 0-7146-4350-5, 978-0-7146-4350-2 (paper) et 0-7146-4795-0), p.191
  17. David M. Alpern, « Delta Force under fire », Newsweek, 16 décembre 1985 ; « 'Black' Funds: Elite Army Troops Face Charges », Time, 2 décembre 1985 [lire en ligne (page consultée le 14 mars 2009)] ; Mark Bowden, La Chute du faucon noir, p.38
  18. William G. Boykin avec Lynn Vincent, Never Surrender, p.193
  19. Douglas C. Waller, The Commandos, p.231-232. La page web de GlobalSecurity.org parle de 80 millions de dollars [lire en ligne (page consultée le 14 mars 2009)]. Un des constructeurs de la SOTF fut la société Odell Associates Inc. [lire en ligne (page consultée le 14 mars 2009)]
  20. a et b Douglas C. Waller, The Commandos, p.247
  21. Steven Emerson, « Stymied Warriors », The New York Times, 13 novembre 1988 [lire en ligne (page consultée le 14 mars 2009)]
  22. Sean Naylor, Not a Good Day to Die, p.31
  23. a, b et c Sean Naylor, Not a Good Day to Die, p.30
  24. Douglas C. Waller, The Commandos, p.248
  25. Charles Beckwith, Delta Force ; Douglas C. Waller, The Commandos, p.248; Sean Naylor, Not a Good Day to Die, p.30
  26. Dalton Fury, Kill Bin Laden, p.86 (le fait que l'escadron de Fury soit le A est précisé p.80). Molon labe est une phrase célèbre de Léonidas Ier de Sparte.
  27. (en) William M. Arkin, Code Names: Deciphering U.S. Military Plans, Programs and Operations in the 9/11 World, Steerforth Press, Hanover, New Hampshire, 2005 (ISBN 1586420836 et 9781586420833) p.57. Par ailleurs, dans un témoignage devant le Subcommittee on Terrorism, Unconventional Threats, and Capabilities du comité des services armées de la Chambre des représentants des États-Unis le 29 juin 2006, Michael G. Vickers a précisé que le nombre d'escadrons des Special Mission Units (appellations génériques d'unités militaires clandestines) allait être augmenté d'un tiers [lire en ligne (document PDF) (page consultée le 3 octobre 2009)], p.2
  28. Sean Naylor, Not a Good Day to Die, p.30. L'emploi de recce, mot britannique plutôt que le terme recon habituel aux États-Unis, est une marque des racines britanniques de l'unité.
  29. Sean Naylor, Not a Good Day to Die, p.97
  30. Sean Naylor, Not a Good Day to Die détaille longuement les actions des équipes India et Juliet du B squadron pendant l'opération Anaconda. Dalton Fury, Kill Bin Laden, parle des équipes Alpha, Bravo, Charlie, India et Kilo dans son A squadron, mais aussi d'une Jackal team au lieu de Juliet (India, Jackal et Kilo étant de la troupe de reconnaissance).
  31. Douglas C. Waller, The Commandos, p.248-249.
  32. Legal Assistance for Military Personnel: SJA Offices in North Carolina, http://www.ncbar.gov/lamp/military_install.asp le 2 octobre 2009
  33. Memorandum ayant pour sujet CID report of investigation-final referred-0117-04-CID259-80188-5CAQ2/5Y2E, 31 mai 2004, visité sur http://www.aclu.org/torturefoia/released/030705/9117_9134.pdf le 2 octobre 2009, première page.
  34. Douglas C. Waller, The Commandos, p.249-250. Dalton Fury raconte également en détail une opération de surveillance qu'il a menée dans les Balkans vers l'an 2000 en compagnie d'un opérateur clandestin de la Delta Force ayant antérieurement été dans une troupe d'assaut (Kill Bin Laden, p.48-55)
  35. (en) Douglas Waller, « The CIA's Secret Army », dans Time, 3 février 2003 [texte intégral (page consultée le 4 octobre 2009)] 
  36. Sean Naylor, Not a Good Day to Die, p.389
  37. Douglas C. Waller, The Commandos, p.249. Waller date la création de l'escadron d'aviation à 1989, mais un Joint Meritorious Unit Award a été décerné à « l'Aviation Squadron HQ, 1st Special Forces Operational Detachment-DELTA (Airborne) » pour la période allant du 1er octobre 1987 au 16 juin 1989 (Joint Meritorious Unit Award Approved by Office of the Secretary of Defense, visité sur http://www.whs.mil/HRD/Civilian/CareerDevelopment/DODSponsoredPrograms/Acquisition/Jmua.cfm le 2 octobre 2009)
  38. Sean Naylor, « Rooting Out The Enemy », dans Army Times, 8 octobre 2001, p.10-11 ; Sean Naylor, Not a Good Day to Die, p.30
  39. Dalton Fury, Kill Bin Laden, p.73
  40. Dalton Fury, Kill Bin Laden
  41. Sean Naylor, Not a Good Day to Die
  42. (en) Michael R. Gordon et général Bernard E. Trainor, Cobra II : The Inside Story of the Invasion and Occupation of Iraq, New York, Random House, coll. « Vintage Books », 2006, 1re éd. (1re éd. Pantheon Books, 2006), poche, 727 p. (ISBN 978-1-4000-7539-3) (OCLC 85253311) (LCCN 2007278591), p. 373-384, 506-510  ; Pete Blaber, The Mission, The Men, and Me, p. 1-19
  43. (en) C. Quay Barnett, « Operation Tapeworm: Task Force Battle Force Helps Take Down Uday, Qusay Hussein », dans Infantry Magazine, novembre-décembre 2005 [texte intégral] 
  44. (en) Sean D. Naylor, « SpecOps unit nearly nabs Zarqawi », dans Army Times, 28 avril 2006 [texte intégral] 
  45. (en) Sean D. Naylor, « The hunt ends: Spec ops’ ‘unblinking eye’ leads to airstrike that kills terrorist leader », dans Army Times, 09 juin 2006 [texte intégral] 
  46. (en) Scott MacLeod et Bill Powell, « Zarqawi's Last Dinner Party », dans Time, juin 2006 [texte intégral] 
  47. Liste trouvée sur http://wpedia.mobile.goo.ne.jp/wiki/122025/%83f%83%8B%83%5E%83t%83H%81%5B%83X/9/ le 21 novembre 2009
  48. Biographies des instructeurs au Security Vulnerability Assessment Symposium, 30-31 août 2004, http://mountainrunner.us/files/topcat_security_aug2004.pdf
  49. Major General Gary L. Harrell, USA Deputy Chief of Staff Operations, Joint Force Command Headquarters Brunssum, SHAPE Biographies, 10 septembre 2007 [lire en ligne (page consultée le 12 novembre 2009)]
  50. Colonel John V. Christian, US ARMY Delta Force, Army ROTC Alumni Profiles, [lire en ligne (page consultée le 6 mars 2011)]
  51. Mark Bowden, Black Hawk Down: a Thrilling and Visceral No-Holds-Barred Classic of Modern War, Corgi Books, Corgi edition, 2000, ISBN 0-552-14750-8, 978-0-552-14750-7 (première édition Atlantic Monthly Press, 1999 ISBN 0-87113-738-0, 978-0-87113-738-8), p.514, dans la partie « Notes » (partie absente de la traduction française).
  52. Mark Bowden, La Chute du faucon noir ; Il faut tuer Pablo Escobar ; Guests of the Ayatollah sur la prise d'otage de Téhéran (Atlantic Monthly Press, 2006); John T. Carney et Benjamin F. Schemmer, No Room for Error dans les parties sur La Grenade et l'Achille Lauro.
  53. Mike Force, 1989 ; Clash of steel, 1990 ; A mission for Delta, 1990 ; Heart of the Storm, 2000 ; All That Matters, 2001
  54. Eric L. Haney, Au cœur de la Delta Force : L'histoire de l'unité antiterroriste américaine (trad. Jean Bonnefoy de Inside Delta Force, 2002), Albin Michel, Paris, 2003 (ISBN 226137106 et 978-2226137104) ; Richard Lardner, « Delta Force Vets Dismiss Claims Of 'The Unit' Writer », The Tampa Tribune, 11 avril 2006 http://web.archive.org/web/20060424151026/http://news.tbo.com/news/metro/MGBMS7AKVLE.html.
  55. Mark Bowden, La Chute du faucon noir, p.238 ; http://www.combatshootingandtactics.com/. Les références de ses livres sont données dans la bibliographie.
  56. http://vickerstactical.com/
  57. Commentaire audio du DVD du film La Chute du faucon noir.
  58. William G. Boykin, Special Operations and Low-Intensity Conflict Legislation: Why Was it Passed and Have the Voids Been Filled?, US Army War College, Carlisle Barracks, 1991. Cette étude est citée par la plupart des livres évoquant le sujet : Douglas C. Waller, The Commandos ; Rod Lenahan, Crippled Eagle ; Susan L. Marquis, Unconventional Warfare ; John T. Carney et Benjamin F. Schemmer, No Room for Error, etc.
  59. Cette polémique a été rapportée dans des reportages francophones notamment dans le film de William Karel (en collaboration avec Éric Laurent), Le monde selon Bush, et dans les traductions de l'article Moving Targets de Seymour Hersh (Seymour Hersh, Dommages collatéraux : La face obscure de la « guerre contre le terrorisme » (trad. de Chain of Command, 2004), Denoël, coll. « Folio documents » n°34, Paris, 2006 ISBN 2-07-032048-0, 978-2-07-032048-6 ; et Seymour Hersh, Permission de tuer : Les nouveaux services secrets (trad. Paul Rosenberg), éditions Les empêcheurs de penser en rond / le Seuil, coll. « Vu d'Amérique », Paris, mai 2004 (ISBN 2-84671-106-2)
  60. « Kill Bin Laden », CBS News, 12 juillet 2009 http://www.cbsnews.com/video/watch/?id=5153449n&tag=related;photovideo
  61. « Tora Bora Revisited: How We Failed To Get Bin Laden And Why It Matters Today », United States Senate Committee On Foreign Relations, 30 novembre 2009 http://foreign.senate.gov/imo/media/doc/Tora_Bora_Report.pdf, p.5


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