Deuil

Deuil
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Ivan Kramskoy, Chagrin inconsolable, 1884.

Le deuil est une réaction et un sentiment de tristesse éprouvée suite à la mort d'un proche. Souvent associé à la souffrance, le deuil est aussi considéré comme un processus nécessaire de délivrance, nommé résilience. Lorsqu'un événement provoque une crise dans la vie d'un individu, un changement radical est opéré dans la situation établie jusqu'alors.

Le deuil a aussi le sens de « perte définitive » d'un objet auquel on tient.

C'est un processus actif : on dit « faire le deuil ». La personne en deuil peut sembler ataraxique, ou dépressive, mais un cheminement intérieur se fait. Dans un premier temps, il n'est donc pas simple de distinguer ce qui en est positif pour la personne.

Sommaire

Généralité

D'une manière générale le deuil permet de surmonter un événement critique de la vie. Il est souvent associé à la mort : La mort d'une image parfaite des parents lorsque ceux-ci divorcent, la mort de la confiance en une personne, la mort d'une relation amoureuse lors d'une séparation, la mort de quelqu'un. Ce processus peut également entrer en action dans le cas où un proche perd la mémoire ou la raison.

Le deuil nécessite souvent le soutien d'autrui faisant preuve de sympathie (« sympathie » signifie « souffrir avec »).

Le deuil peut être réalisé par le biais de tous moyens d'expressions directement créatives ou déléguées (érection de monuments, funéraires ou non, commandes d'œuvres spécifiques en hommage à la personne disparue auprès d'artistes, etc.). Ainsi, l'évènement n'est pas oublié mais commémoré et la douleur qu'il a suscitée s'atténue voire disparaît.

Étapes du deuil

Les travaux d'Elisabeth Kübler-Ross font retenir cinq étapes d'un deuil.

  1. Choc, déni : cette courte phase du deuil survient lorsqu'on apprend la perte. C'est une période plus ou moins intense où les émotions semblent pratiquement absentes. La personne affectée peut s'évanouir et peut même vomir sans en être conscient. C'est en quittant ce court stade du deuil que la réalité de la perte s'installe.
  2. Colère : phase caractérisée par un sentiment de colère face à la perte. La culpabilité peut s'installer dans certains cas. Période de questionnements.
  3. Marchandage : phase faite de négociations, chantages…
  4. Dépression : phase plus ou moins longue du processus de deuil qui est caractérisée par une grande tristesse, des remises en question, de la détresse. Les endeuillés dans cette phase ont parfois l'impression qu'ils ne termineront jamais leur deuil car ils ont vécu une grande gamme d'émotions et la tristesse est grande.
  5. Acceptation : Dernière étape du deuil où l'endeuillé reprend du mieux. La réalité de la perte est beaucoup plus comprise et acceptée. L'endeuillé peut encore vivre de la tristesse, mais il a retrouvé son plein fonctionnement. Il a aussi réorganisé sa vie en fonction de la perte.

Les 5 phases ci-dessus peuvent être linéaires mais il arrive souvent qu'un endeuillé puisse faire des retours en arrière avant de recommencer à avancer. Une bonne façon de traverser un deuil est de comprendre ce que l'on vit et de partager ses sentiments et émotions avec des proches ou des gens qui vivent également un deuil.

Ces étapes ne se succèdent pas forcément. Il ne s'agit pas d'un mécanisme inévitable. Certaines personnes peuvent quitter un deuil et passer à l'ultime étape de liberté d'action, sans que les sentiments qu'elles pouvaient porter puissent être considérés comme négligeables.

Face aux changements non-désirés

Le deuil est une réaction personnelle et collective qui peut varier en fonction des sentiments et des contextes. Cette réaction commence par le déni et se termine par une acceptation plus ou moins libérée du sentiment d'attachement qu'éprouvait l'endeuillé.

  1. À l'annonce de sa propre mort, c'est au deuil de sa propre existence qu'il faut faire face.
  2. Confrontés à la mort d'un proche ou d'une personne aimée ou appréciée, c'est un deuil relationnel dans lequel nous sommes entraînés.
  3. Face à l'annonce ou au constat d'une rupture, le deuil relationnel peut provoquer des états comparables à ceux de la mort d'un proche.

Dans tous les cas, pour que le processus du deuil devienne actif, la condition est que le changement soit non-désiré. S'il s'agit d'un suicide, si le décès est espéré, si la rupture est attendue, le deuil est soit déjà passé, soit il n'y a pas lieu de parler de deuil, soit il viendra à retardement…

Face à sa propre mort

Les travaux d'Elisabeth Kübler-Ross illustrent cette situation.

Face à la mort d'un proche

Le deuil peut être défini comme la période qui suit la mort d'un être proche (parent, ami, animal familier). Il s'agit d'une notion à la fois psychologique et sociale :

  • psychologique : lorsqu'une personne est attachée à l'être perdu, elle entre dans une période de tristesse et de remise en cause, voire de dépression nerveuse ; il y a 3 phases dans le processus de deuil :
    1. la phase de déni ou sidération pendant laquelle la mort de l'être cher n'est pas encore intégrée ; elle dure relativement peu de temps ;
    2. la 2e phase est celle des états dépressifs avec des manifestations de douleur physique (perte du sommeil et de l'appétit, boule dans la gorge, courbatures etc, et de douleur mentale (manque de concentration, perte de confiance en soi ; la durée de cette phase est variable selon chacun)
    3. la phase de restructuration pendant laquelle on essaie de reprendre goût à la vie.
  • sociale :
    1. les sentiments individuels et l'état mental de la personne endeuillée affecte sa capacité de maintenir ou d'entrer en relation avec autrui (y compris dans le domaine des relations sexuelles), d'autre part le sujet en deuil peut développer des attentes nouvelles vis-à-vis de son entourage : besoin d'attention, de sollicitude, de calme, d'isolement, de distraction.
    2. selon les coutumes, qui sont souvent abandonnées dans les régions fortement urbanisées, il « faut » suivre un certain nombre de traditions (port d'habits spécifiques, interdiction de se remarier pendant un certain temps en cas de veuvage…) qui dépendent en général du degré de parenté et de l'importance sociale du défunt.

La mort peut être une délivrance dans le cas d'une personne tyrannique ou lorsque la mort conclut une longue maladie douloureuse. Cependant, à cette délivrance peuvent s'ajouter le remords et la culpabilité.

Le deuil d'une relation

Le deuil est une étape qui est connue en médiation. En effet, le deuil d'une relation est un moment qui nécessite souvent un accompagnement dans le changement relationnel indispensable à la construction d'une nouvelle forme relationnelle, qu'il y ait rupture ou non.

Au tout départ, une information vécue comme choquante provoque une stupéfaction. La nouvelle est par exemple l'annonce d'une séparation ou de l'écoute d'un propos interprété comme véhiculant l'implication d'un changement non désiré.

Le choc ou la sidération

Le terme de sidération peut tout à fait convenir pour qualifier la réaction de la personne face à l'information. Selon les personnalités, cette réaction peut se traduire par une grande agitation ou une paralysie. C'est ce que nous nommons un choc.

Le déni

Ensuite, à ce premier état va s'ajouter le refus de croire l'information. Arguments et comportements de contestation, rejet de l'information apportée et vécue comme choquante. Une discussion intérieure ou/et extérieure peut porter sur la vraisemblance de l'évènement annoncé : - Ce n'est pas vrai, pas possible…

La description de ce moment est succincte, mais il ne faut pas croire que cette brièveté signifie que l'état n'est pas important. Il arrive que des personnes restent bloquées dans cet état… ou qu'elles y reviennent, comme dans un refuge. C'est ce que nous nommons le déni.

La colère

La personne est confrontée à la vérification entêtante de l'authenticité de l'information. Son état va se complexifier avec des attitudes de révolte, tournée vers soi et les autres. Les intensités sont variables, selon l'amplitude du système affectif de la personne. Dès lors, la pensée de la personne se nourrit de fortes contradictions. Elle peut passer de l'accusation à la plus grande considération. Emportée par des réactions paradoxales liées à son système de fonctionnement et à ses interactions, elle peut être entraînée dans le plus grand mutisme ou aller dans une volubilité incontrôlable. Elle vit de la même manière des sentiments de culpabilité. Elle intériorise ou / et exprime toutes sortes de critiques, de jugements.

La personne est dans des états hors de soi. Des pulsions de vengeance peuvent ainsi la pousser à avoir des comportements qu'elle ne comprend pas elle-même. Confrontée à l'impossibilité d'un retour à la situation dont elle doit faire le deuil, la personne vit avec incompréhension une répétitivité de la cause du deuil. Elle subit ses propres reproches, ses remords, ses ressentiments, des dégoûts, de la répulsion. Elle se bat et se débat. Elle peut agir de manière déroutante pour autrui. Tout en elle cherche à ne pas "plonger". Selon ses ressources, elle va agir en séduction ou en agression. Mais tout semble la ramener sur le sujet qui l'obsède. C'est la colère animée par une sorte de disque rayé et parfois une frénésie compensatoire pour contrecarrer l'éventuel sentiment de rejet ou de dévalorisation.

Soldat américain se recueillant sur les tombes de ses camarades tombés au combats dans un atoll près des Philippines.

L'abattement, la tristesse jusqu'à la dépression

La tension violente que peut provoquer l'état de colère, entretenu malgré soi, peut engendrer un épuisement organique. Mêlant tout à la fois le choc initial, le déni et la colère, la personne peut en arriver à vivre un abattement, plus ou moins profond.

La personne subit un état de résistance à la soumission. Une guerre en soi, avec le sentiment déchirant d'une guerre perdue d'avance. Cet état peut aller jusqu'à la dépression, laquelle peut se caractériser par des douleurs physiques, maux de tête, de ventre, douleurs dans le dos, courbatures, ainsi que des attitudes et comportements suicidaires. Néanmoins, l'ensemble interagissant des états internes peut lui faire revivre les émotions et les comportements antérieurs. Elle devient ici particulièrement "difficile à vivre". Le plus souvent, elle est dans la fuite intérieure et parfois extérieure, avec des tentatives dispersées, imprévisibles, de recherche du retour - que nous pourrions désigner comme des régressions dans les divers états vécus depuis le début du processus. Cet état qui se développe pour arriver parfois à des points culminants de la dépression et de destruction peut être exprimé de manière paradoxale : dramatique en soi et non exprimé vis-à-vis des autres. Sa durée n'est pas liée à l'intensité des sentiments que la personne éprouvait pour le tiers. C'est au moins en tout cas un état de désespérance qui peut s'estomper, mais rarement disparaître soudainement.

La résignation

La résistance de l'organisme peut ensuite conduire la personne vers l'abandon de cette lutte au cours de laquelle elle peut avoir le sentiment d'avoir tout essayé pour revenir à la situation perdue. Elle peut parfois se réfugier dans l'étape du déni. C'est le cas de ces personnes qui mettent le couvert des personnes décédées (ou parties). Le plus souvent, suivant cette "boucle infernale", elle en arrive à un véritable abandon. Parfois dépressive, parfois redevenant sociable, la personne se laisse porter par le déroulement de la vie. Elle n'a aucune visibilité de ce qu'elle peut faire. Elle agit au gré des circonstances, selon ce à quoi la renvoie l'évènement auquel elle est confrontée. C'est la résignation. Mais cette résignation peut se composer de soumission ou de rejet.

L'acceptation fataliste

Le précédent état a provoqué une relative ouverture. Le caractère obsédant de la cause du deuil s'estompe. C'est la vie. L'heure est au fatalisme. Il arrive encore que la personne manifeste des états antérieurs. L'intensité est plus faible. Les périodes d'abattement sont moins longues. Elle conçoit quelques projets. C'est l'acceptation. Ce contexte interne est fortement entretenu dans nombre de cultures, avec la fatalité, l'attente du revers de la fortune, la volonté de dieu

L'accueil ou la résilience

accueil - intégration de l'expérience, construction, anticipation, projection. La cause du deuil devient un souvenir.

Pourquoi n'est-il pas plus simple de bien prendre les choses tout de suite ? La question est vaine. Le passé est devenu un héritage d'existence, le présent se vit de manière relativisée et en fonction de projets et d'un regard agréable de l'existence. Ce qui était cause de souffrance est devenu une ressource en soi, apaisement, sourire, voire un "merci" d'expérience… Il s'est opéré une transformation qui n'a rien à voir avec la relativisation de l'étape précédente. Une transformation bénéfique, non un lissage d'expérience de vie. C'est l'étape nommée résilience, terme popularisé en France par l'éthologue Boris Cyrulnik.

Mais lorsque l'on ne connaît pas ce positionnement, il est inimaginable.

Le rôle de l'accompagnateur externe

Le médiateur peut utilement identifier le positionnement de la personne : il sera d'autant plus efficace pour accompagner - et maîtriser les compétences d'accompagnement - les personnes dans les changements liés à la résolution du différent.

En fait, combien de personnes sont dans l'accueil ? Nos cultures ne contribuent-elles pas à nous stopper dans l'acceptation fataliste de ce que nous vivons ?

Les propos tenus par la personne subissant la rupture relationnelle sont susceptibles de fournir des informations sur l'étape du deuil où elle se trouve. Le médiateur peut ainsi plus facilement intervenir pour accompagner le

Les Événements de perte sans valeur de deuil (facteurs blancs)

Selon German Arce Ross[1], il y a des cas, notamment si on prend en compte la psychose maniaco-dépressive, où les événements de perte ne sont pas vécus par le sujet, qui les reconnaît intellectuellement pourtant, avec une véritable valeur affective de deuil. Dans cette forme de perte sans problématique de deuil, il ne s'agit pas d’un deuil pathologique supposé mélancolique, mais bien d’une non-reconnaissance de la perte, ni dans sa réalité psychique ni dans ses effets de souffrance affective. Contrairement au deuil pathologique, le sujet PMD n’a pas besoin de refuser la perte car, pour lui, il n’aurait rien perdu. Ces non-deuils, ou ces pertes sans aucune valeur affective, sont appelées du terme de facteurs blancs.

Les facteurs blancs sont des événements négatifs, tragiques ou catastrophiques, tels qu’une perte érotique, un décès, une rupture brutale des conditions habituelles de vie, qui ne comportent pas une valeur de perte d’objet pour le sujet et qui, de surcroît, réactualisent la valeur vide due à la forclusion de la fonction paternelle. Les facteurs blancs sont appelés de la sorte parce qu’ils constituent autant d’espaces blancs, ou de trous dans le déroulement de la chaîne signifiante, qui mobilisent dangereusement le rejet de l’inconscient. Ils créent, en effet, des espaces vides qui engagent l’expérience énigmatique vis-à-vis de laquelle le sujet s’accommode plus ou moins bien depuis la catastrophe que constitue sa naissance. Cependant, s’il n’est pas obligatoire que ces facteurs soient tragiques, souvent ils le sont.

L'idée principale est que le rejet de l’inconscient fait retour avec force dans chaque facteur blanc et se connecte, par son intermédiaire, avec ce qui de la pulsion devient mortel. C’est ainsi que, dans les facteurs blancs, il n’y a pas à vrai dire un vécu affectif de perte et cette absence se retrouve aussi bien dans les conjonctures du déclenchement que dans la construction d’un délire de mort.

Deuil officiel

En France, un deuil « officiel » (suite au décès d'une personnalité importante ou d'un événement ayant marqué les esprits, comme un attentat), est marqué par la mise en berne des drapeaux (sur les bâtiments officiels, les drapeaux français sont hissés à mi-chemin ou bien serrés par un bandeau noir) et une minute de silence est observée dans les lieux publics, les écoles…

Durée du deuil

En France

Autrefois, en France, la durée du deuil était généralement fixée, pour les conjoints, à un an pour le veuf et à deux ans pour la veuve. Lorsqu'il s'agissait du décès d'une personne n'ayant aucun lien de parenté, un deuil pouvait être respecté, uniquement par courtoisie, pendant une durée beaucoup plus courte.

Pendant la période dite de « grand deuil » et qui durait généralement une année, la veuve ne devait porter que des vêtements de couleur noire. Passé ce délai, les conventions lui permettaient de revêtir du violet, du mauve ou du gris et ce, jusqu'au terme du deuil. C'est ce qu'on appelait la période de « demi deuil ».

Le veuf, quant à lui, devait porter des vêtements sombres, et éventuellement fixer un ruban noir autour de son chapeau ou porter un bandeau noir autour du bras.

Pour un autre membre de la famille (père, mère, frère, sœur…), les mêmes règles étaient appliquées mais dans des délais moindres.

Aujourd'hui, la couleur noire est portée par tout un chacun. Il n'y a en général plus de marque extérieure de deuil, et de fait plus de deuil social à proprement parler. Certains regrettent cet état de fait : si l'entourage est au courant de la situation de la personne, ce n'est en revanche pas le cas des autres personnes, ce qui peut conduire à un manque de tact et donc à une souffrance supplémentaire dans certaines situations.

Couleurs du deuil

La couleur du deuil varie selon les cultures et mœurs.

  • Dans le monde occidental, cette couleur est généralement le noir
  • au Viêt Nam, en Corée du Sud ou en Inde, c'est le blanc.
  • au Japon, c'est le blanc et le noir.
  • en Chine, c'est le rouge combiné au blanc.

On peut voir de nombreux symboles dans ces couleurs :

  • le noir est l'obscurité, associée à la fermeture des yeux, au sommeil nocturne (la mort est fréquemment perçue comme un sommeil éternel), à l'absence de lumière sous la terre (lieu de sépulture, domaine d'Hadès où vont les morts dans la tradition antique grecque, lieu où est supposé se trouver l'enfer) ;
  • le blanc évoque la pâleur du mort, la lumière céleste, la vérité (dans certaines cultures, l'âme du mort a accès à des connaissances hors de portée des humains).

Toutefois, on peut noter que, si le noir est la couleur la plus associée au deuil du fait que c'est celle du grand deuil et, autrefois, de la liturgie des morts, d'autres couleurs de deuil sont admises : le violet (du lavande au mauve) -- qui est aujourd'hui la couleur liturgique de la messe des morts --, le gris et le blanc. On remarquera également qu'autrefois, à la Cour de France, la Reine portait le deuil de son époux en blanc (le « Deuil Blanc », très rigoureux), et le Roi portait le deuil en violet.

Notes et références

  1. http://www.editions-beauchesne.com/product_info.php?cPath=72_120&products_id=879 Manie, mélancolie et facteurs blancs. ARCE ROSS, German

Voir aussi

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Bibliographie

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