Diablo II

Diablo II
Diablo II
Logo de Diablo II.

Éditeur AN : Blizzard Entertainment EU : Sierra Entertainment
Développeur Blizzard North

Date de sortie 29 juin 2000
Version 1.13c (29 mars 2010)
Genre Hack ’n Slash
Mode de jeu Un joueur, multijoueur
Plate-forme Windows, Mac OS, Mac OS X
Média CD-ROM, téléchargement
Contrôle Clavier, souris

Diablo II est un jeu vidéo de type hack’n slash développé par Blizzard North. Il constitue le deuxième opus de la série des Diablo, succédant à Diablo et à son extension Diablo: Hellfire. Le jeu a été publié en Amérique du Nord par Blizzard Entertainment et en Europe par Sierra Entertainment le 29 juin 2000. Comme son prédécesseur, le jeu est bien accueilli par les critiques et il connaît un important succès commercial. Le jeu s’écoule ainsi à plus d’un million d’exemplaires dans les deux semaines suivant sa sortie (ce qui constitue un record pour l’époque[1]) et le 29 août 2001 Blizzard Entertainment annonçait avoir vendu plus de quatre millions de d’exemplaires[2].

Une extension appelée Diablo II : Lord of Destruction est publiée en 2001.

Diablo II est souvent considéré comme la référence du genre hack ’n slash et a fortement influencé les jeux de ce type sortis plus récemment comme Throne of Darkness, Dungeon Siege ou Torchlight - qui sont souvent décrits comme des Diablo-like - mais aussi les MMORPG comme World of Warcraft qui reprennent certains éléments du système de jeu des Diablo.

Sommaire

Trame

Diablo II prend place dans le monde imaginaire de type médiéval-fantastique de Sanctuary déjà développé dans le premier opus de la série. L’histoire débute dans le royaume de Khanduras peu après les événements décrits dans Diablo, qui racontait la libération d’un démon appelé Diablo et la quête d’un aventurier pour retrouver et tuer celui-ci.

Diablo et ses frères Baal et Mephisto furent en effet bannis des enfers par leurs subordonnés puis exilés dans le monde des hommes de Sanctuary. Ils semèrent alors la discorde et la destruction dans les royaumes de l’Orient jusqu’à ce qu’un clan de mages appelé les Horadrims et mené par l’archange Tyrael réussisse à les vaincre. Les Horadrims enfermèrent les trois démons dans des « pierres d’âmes » qui furent ensuite cachées dans trois forteresses aujourd’hui oubliées[3].

Synopsis

Après avoir défait le seigneur de la terreur au plus profond des souterrains de Tristram, le héros de Diablo décide d’emprisonner définitivement le démon et enfonce sa pierre d’âme dans son propre crâne, espérant ainsi pouvoir canaliser le démon. De retour a la surface, il est acclamé par les habitants de Tristram. Mais en dépit de ces louanges, il reste distant et ne sort que rarement de son mutisme. Le soir de la fête organisée en son honneur, il s’éclipse discrètement et est plus tard rejoint par Deckard Cain qui le trouve assis seul a l’entrée, en train de se parler à lui-même dans des langues depuis longtemps oubliées. Deckard Cain remarque que sa blessure au front s’est ouverte de nouveau et que son regard étincelle d’une lumière sanglante. Sortant de sa torpeur, l’aventurier annonce alors son départ en murmurant que ses « frères l’attendent dans l’est » et que « leurs chaines ne doivent pas les lier plus longtemps ».

Le héros quitte le village le lendemain, et peu après son départ des créatures des enfers reviennent hanter la région, tuant les habitants de Tristram et faisant prisonnier Cain[4],[5].

Scénario

Le jeu commence dans le campement des Sœurs de l’œil aveugle. Elles ont été chassées de leur monastère par des créatures des enfers apparues dans la région suite au passage du héros de Diablo[6]. Le personnage qu’incarne le joueur est plus tard amené à aider les Rogues à lutter contre les démons, puis à libérer Deckard Cain qui est retenu prisonnier à Tristram. Celui-ci lui explique alors que l’aventurier qui avait vaincu Diablo est maintenant possédé par le démon et qu’il est en marche pour libérer ses frères. Pour le poursuivre le joueur doit d’abord libérer le monastère de l’invasion démoniaque en tuant Andarielle. Il peut ensuite rejoindre la ville de Lut Goleim près du désert où se trouve la tombe de Tal Rasha dans laquelle les Horadrims ont emprisonné Baal, le seigneur de la destruction[4]. Le héros arrive malheureusement trop tard et apprend par Tyrael que Baal a été libéré. La poursuite continue ensuite dans la jungle du Kejhistan jusqu’au plus profond de la ville de Kurast où est emprisonné Mephisto, le seigneur de la haine[4]. Après avoir vaincu celui-ci, le joueur découvre un portail ouvert par Diablo pour retourner en enfer. L’aventurier doit traverser le portail pour rejoindre le seigneur de la terreur qui a maintenant repris sa forme d’origine.

Système de jeu

Comme Diablo, Diablo II est un jeu vidéo de type hack’n’slash. Le joueur y contrôle un personnage qui doit explorer différents types d’environnement peuplés de monstres, et les combattre pour gagner de l’expérience ou différents trésors tels que des armes ou des sorts[7],[8]. L’action du jeu se déroule en temps réel.

L’objectif du jeu est de retrouver et de tuer Diablo, le Seigneur de la Terreur

Personnages

Dès le début du jeu, le joueur doit choisir d’incarner une des cinq classes de personnage disponibles dans le jeu – personnage qu’il devra incarner jusqu’à la fin de sa quête – que sont l’amazone, le barbare, le nécromancien, le paladin et l’ensorceleuse[9],[10]. Chaque classe possède des caractéristiques de départ et un arbre de compétences différent[6],[9].

Comme la rogue de Diablo, l’amazone est une spécialiste du tir à l’arc, bien qu’au contraire de la rogue, elle maîtrise également le javelot ou la lance. Ses aptitudes sont avant tout liées à l’utilisation de ses armes de prédilections (elle peut par exemple insuffler à ses flèches la puissance du feu) mais elle dispose également de compétences passives défensives. Le barbare et le paladin sont de puissants guerriers spécialisés dans le corps-à-corps. Le premier est capable de combattre avec une arme dans chaque main. Il dispose d’aptitudes augmentant son efficacité au combat mais aussi de puissantes compétences, comme les cris de guerre qui peuvent faire fuir ses ennemis ou renforcer ses caractéristiques de combat. Les compétences du paladin sont basées sur des attaques d’ordre divin (parfois dédiées au combat contre les morts vivants) et sur l’utilisation de son bouclier. Il dispose également d’auras offensives et défensives lui permettant d’améliorer ses caractéristiques de combat ainsi que celles de ses alliés. Le nécromancien est un lanceur de sort, pouvant notamment ranimer des squelettes ou des cadavres pour les faire combattre à ses côtés. Il dispose également de sorts basés sur l’utilisation de poisons ou d’ossements, qu’il peut par exemple utiliser pour créer un « mur d’os » ou une « lance d’os ». Il est également capable de faire exploser des cadavres (en utilisant « explosion morbide ») et de lancer des malédictions pouvant semer le trouble dans les rangs adverses. Comme le nécromancien, l’ensorceleuse préfère éviter le combat au corps-à-corps et ne lutte quasiment qu’à l’aide de sa magie basée sur les éléments. Ses sorts de froid lui permettent par exemple de ralentir ou d’immobiliser un ennemi alors que ses sorts de foudre et de feu sont plutôt destinés à infliger un maximum de dégâts. Certains sorts du froid et de la foudre lui donnent également des capacités à vocation défensives comme « bouclier d’énergie »[9],[10].

En combattant les créatures qui peuplent le monde de Diablo, le personnage contrôlé par le joueur gagne de l’expérience qui lui permet de devenir plus puissant. La quantité de points d’expériences dont le personnage dispose détermine le niveau du personnage. Chaque passage à un niveau supérieur donne au joueur la possibilité de renforcer les caractéristiques de son personnage. Le personnage dispose de quatre caractéristiques principales : — la force, qui lui permet d’utiliser les armes et armures les plus puissantes et qui lui permet de faire plus de dégâts au corps-à-corps ; — la magie qui détermine la quantité de mana dont dispose le personnage et qui permet d’apprendre les sorts les plus puissants ; — la dextérité qui détermine la précision des coups portés par le personnage ; — et enfin la vitalité qui détermine la quantité de points de vie dont celui-ci dispose et qui lui permet de courir plus longtemps[11]. À ces quatre caractéristiques principales, il faut ajouter des caractéristiques secondaires comme les dégâts, le niveau d’attaque ou la classe d’armure, que le joueur ne peut renforcer lors du passage à un niveau supérieur, mais qui dépendent des caractéristiques principales et de l’équipement du personnage[11]. Enfin, chaque augmentation de niveau permet au joueur d’utiliser un « point de compétence », servant à débloquer des sorts et aptitudes plus puissants ou inédits.

Équipement

Lors de son exploration du monde de Diablo II ou en consultant certains habitants des lieux qu’il traverse, le joueur est amené à trouver ou à acheter différents types d’armes et d’armures dont il peut équiper son personnage pour améliorer ses caractéristiques de combats[12],[13]. Les armes comme les épées et les haches déterminent par exemple les dégâts que le héros peut infliger alors que les armures, les casques et les boucliers influencent sa « classe d’armure » qui détermine le niveau de protection du héros contre les attaques.

Comme dans Diablo, certains objets sont dotés de pouvoir magique et peuvent apporter des bonus supplémentaires au personnage qui s’en équipe après que celui-ci les a identifiés à l’aide d’un parchemin d’identification ou en s’adressant à Deckard Cain. Le nom de ces objets magiques apparait alors avec une couleur correspondant à la catégorie à laquelle il appartient. La couleur bleue correspondant par exemple aux objets magiques les plus courants alors que les objets « rares » et « uniques » qui sont plus difficiles à trouver (mais qui sont plus puissants) apparaissent respectivement en jaune et doré. Les objets « définis » dont le nom apparait en vert font partie d’un ensemble d’objets qui une fois tous réunis donnent à celui qui les porte des pouvoirs sans égal[13].

Diablo II introduit également le principe d’objet « ornés » ne disposant pas de pouvoirs lorsque le joueur les trouve mais qui peuvent être enchantés à l’aide de pierres précieuses. Celles-ci donneront à l’objet de nouvelles caractéristiques, dépendant du type et de la qualité des pierres utilisées mais aussi du type de l’objet que l’on souhaite orner[13].

Interface

L’interface de Diablo II est très similaire à celle du premier opus de la série[7].

Mécaniques de jeu

Diablo II est un hack’n slash. Ce style de jeu (signifiant « trancher et couper » en anglais) implique de beaucoup combattre, laissant les subtilités comme la gestion d’une compagnie de côté. Le jeu peut se jouer quasi-entièrement à la souris. En effet, le clic gauche sert principalement à attaquer, mais aussi à interagir avec les personnages et objets du jeu, ainsi qu’à naviguer dans les menus de jeu. Le clic droit sert uniquement au combat, à utiliser les sorts et compétences de son personnage. Pour combattre lorsque le joueur est en environnement hostile, il suffit de cliquer sur un monstre pour l’attaquer, et de recommencer jusqu’à la destruction du monstre. En parallèle, le joueur peut utiliser ses sorts avec le clic droit pour se soigner, se protéger, attaquer ou d’autres actions. Le joueur dispose de santé et de mana (ressource utilisée dans le jeu pour activer les compétences de son personnage), représentés par des globes rouge (santé) et bleu (mana). Au combat, il se peut que ces globes voient leur contenu diminuer. Si le globe de santé est vide, à force de recevoir des dégâts, le personnage meurt, le joueur perd de l’argent et retrouve son personnage au village de l’acte, mais sans équipement. Il doit alors retourner là où son personnage est tombé et retrouver son cadavre. Une fois trouvé, il suffit de cliquer dessus pour récupérer la totalité de son équipement. Si le globe de mana se vide, à force d’utiliser ses compétences, le joueur ne peut plus lancer de sorts jusqu’à ce que ce globe soit suffisamment rempli pour relancer un sort. Ces deux globes peuvent être remplis à l’aide de sorts, de personnages, ou de potions. De plusieurs tailles et couleurs, les potions sont des fioles remplies de liquide ayant des capacités diverses : les rouges restaurent une partie de la santé du personnage ; les bleues rendent de la mana, les violettes des deux à la fois, etc… Certaines peuvent être utilisées comme arme, à la manière de bombes. Elles peuvent être trouvées chez les commerçants du jeu ou bien sur les cadavres des monstres que le joueur a vaincus.

Modes de jeu

Deux modes de jeu sont disponibles dans Diablo II :

Le mode solo est divisé en quatre actes successifs correspondant chacun à une région du monde de Diablo II et à la fin desquels le joueur doit vaincre un démon particulier avant de pouvoir accéder à l’acte suivant. Dans le premier acte, qui se déroule dans les royaumes occidentaux, le joueur doit par exemple vaincre Andarielle avant que Warriv le chef de la caravane n’accepte d’emmener le héros jusqu’à Lut Gholein où débute le deuxième acte. Comme dans Diablo les différentes zones constituant chaque acte mais aussi les monstres et les trésors que le joueur peut y trouver sont générés aléatoirement et sont donc différents d’une partie à l’autre. Le système de sauvegarde est en revanche différent de celui du premier épisode puisque de nouvelles créatures et trésors sont générés à chaque nouveau chargement d’une partie. La carte reste néanmoins identique et des portails vers les différentes zones que le joueur a activé dans des parties précédentes restent actifs[14]. Au cours du jeu le joueur est amené à réaliser des quêtes qui peuvent lui être données par certains habitants des villes qu’il traverse, ou qu’il se voit assigner en arrivant dans certaines zones[12]. Certaines quêtes n’influent pas directement sur l’avancement de l’histoire mais permettent néanmoins de recevoir des récompenses comme des objets magiques ou de l’expérience qui l’aideront dans la quête principale ; elles permettent également d’en apprendre plus sur l’univers de Diablo II. À la différence du premier volet, le joueur dispose d’un journal de quêtes lui permettant de connaître avec précision l’avancement dans les différentes quêtes. Il existe six quêtes par acte (à l’exception de l’acte IV qui n’en comporte que trois), et toutes doivent être accomplies pour passer à l’acte suivant.

Le mode multi-joueurs sur Internet via Battle.net ne permet pas de jouer avec un personnage créé pour le mode solo et nécessite la création d’un personnage spécifique, qui sera automatiquement sauvegardé sur le serveur Battle.net choisi par le joueur[15]. Ce mode permet à jusqu’à huit joueurs d’explorer les différentes zones du jeu. Les joueurs peuvent choisir de s’affronter entre eux ou de coopérer en formant une coterie dont les membres se partagent l’expérience et l’or acquis par le groupe. Dans le mode multi-joueurs seuls les caractéristiques et l’inventaire du personnage (ainsi que le contenu de son coffre) sont conservés d’une partie à l’autre, et de nouvelles zones sont générées aléatoirement à chaque nouvelle partie. Les créatures peuplant le mode multi-joueurs sont similaires à celles du mode solo mais leur puissance (et l’expérience qu’ils rapportent) augmente en même temps que le nombre de joueurs présents dans la partie[14],[16].

Il existe un mode multi-joueurs en réseau local. Ce mode est similaire à celui joué sur Internet, à la différence qu’il peut être joué avec un personnage créé pour le mode solo[16].

Le jeu dispose de trois niveaux de difficulté : normal, cauchemar et enfer. Chaque niveau est accessible dès lors que le joueur a terminé le jeu au niveau de difficulté inférieur. Chacun des niveaux permet d’obtenir plus d’expérience et des objets plus puissants que le niveau précédent, mais est peuplé de créatures beaucoup plus fortes. Pour augmenter la difficulté en multi-joueurs, il est également possible de créer un personnage « hardcore » que le joueur perd définitivement si celui-ci vient à mourir. Jouer avec un tel personnage est très intéressant en ce qui concerne l’équipement et l’expérience de jeu[16].

Développement

Diablo II a été développé par le studio Blizzard North, basé à San Mateo en Californie et fondé sous le nom de Condor Software en 1993 par Max Schaefer, Erich Schaefer et David Brevik[17]. Bien que n’étant pas impliqué dans la création de Diablo: Hellfire (développé par Synergistic Software), l’équipe de Blizzard North ne lance le développement de Diablo II que plusieurs mois après la sortie de Diablo, le temps – d’après Erich Schaefer – de « récupérer et de réfléchir à de nouvelles idées ». L’équipe de développement ne compte au départ que 24 personnes réparties en trois équipes (dédiées à la programmation et à la création des personnages et des décors), mais est épaulée par le studio Blizzard Entertainment basé à Irvine pour certains aspects du développement comme la programmation de Battle.net ou la création des cinématiques. La sortie du jeu est initialement prévue pour l’été 1998 mais le développement prend beaucoup de retard et il faudra plus de trois ans et 40 personnes pour terminer le jeu qui sort finalement le 29 juin 2000 dans le monde[18],[19].

Arrivé chez Condor Software en 1996 pour coordonner les efforts des designer de Diablo, Stieg Hedlund reprend ce rôle sur Diablo II même si, d’après Erich Schaefer, il n’existe pas réellement de département « design » chez Blizzard North, cet aspect étant le fruit d’une coopération de l’ensemble des membres de l’équipe de développement. Sur ce point, l’équipe se focalise principalement sur la création de contenu visant à enrichir le jeu plutôt qu’à révolutionner le système de celui-ci qu’ils considèrent comme ayant fait ses preuves. L’équipe introduit ainsi de nouvelles classes de personnages et augmente le nombre d’objets et de créatures disponible dans le jeu en ajoutant par exemple un nouveau système permettant de générer des monstres uniques aléatoirement. Pour améliorer la différenciation entre chaque classe de personnages, le système de sorts du premier Diablo est abandonné au profit d’un système d’arbre de compétence inspiré des arbres technologiques des jeux de stratégies. Le moteur graphique est également codé à nouveau pour permettre d’inclure des jeux de lumières colorées et une perspective en quasi-3D. Mais le jeu reste en 2D avec une résolution limitée à 640 par 480 pixels pour permettre, d’après les développeurs, l’affichage simultané de multiples personnages, monstres et projectiles sans sacrifier les détails et l’atmosphère du jeu[18].

Diablo II est programmé principalement en C et en C++, le contrôle de version ayant été réalisé à l’aide de Visual Studio et de Microsoft Visual SourceSafe. La partie graphique du jeu ainsi que les cinématiques ont été créés sur 3D Studio Max et les textures et éléments 2D de l’interface sur Photoshop[18].

La musique du jeu a été composée par Matt Uelmen qui était déjà l’auteur de la musique de Diablo[20].

Accueil

Aperçu des notes obtenues
Diablo II
Média Pays Notes
Computer Game Magazine US 4/5[21]
Computer Gaming World US 4,5/5[21]
GameRevolution US B+[5]
GameSpot US 85%[8]
GameSpy US 86%[22].
GameZone US 85%[23]
Gen4 FR 5/6[24]
IGN US 83%[25]
PC Gamer US 94%[21]
PC Zone UK 90%[26]
Compilations de notes
Metacritic US 88%[27]
GameRankings US 88,58%[28]

Diablo II est accueilli de manière très enthousiaste par les critiques spécialisées comme le montrent les notes globales de 88 % et 88,58 % calculées par les sites Metacritic et Game Rankings[27],[28] et les nombreuses récompenses attribué au jeu au cours des années suivants sa sortie[21]. Comme les précédents titres développé par Blizzard Entertainment, il connaît un important succès commercial et détiendra le record du jeu PC le plus rapidement écoulé jusqu’à la sortie de Warcraft III: Reign of Chaos avec plus d’un million d’exemplaires vendus en deux semaines[1]. Le 29 août 2001 le jeu s’était déjà vendu à plus de quatre millions d’exemplaires[2].

Postérité

Suite au succès de Diablo II, une extension Diablo II: Lord of Destruction développée par Blizzard North est publié le 29 juin 2001 par Blizzard Entertainment en Amérique du Nord et par Sierra Entertainment en Europe. Celle-ci connait rapidement un large succès critique et commercial grâce notamment à l’ajout de deux nouvelles classes de personnages (l’Assassin et le Druide) et de nouvelles quêtes menant le joueur dans les steppes du nord à la poursuite de Baal[29]. Le 29 août 2001, l’extension Diablo II: Lord of Destruction s’était déjà vendue à plus d’un million d’exemplaires dans le monde devenant à l’époque l’extension d’un jeu PC la plus rapidement écoulée de l’histoire du jeu vidéo[2].

Une suite, appelée pour l’instant Diablo III et annoncée le 28 juin 2008, est actuellement en préparation[30]. Contrairement aux premiers épisodes de la série, le jeu devrait être en 3D et plusieurs nouvelles classes de personnages ont déjà été annoncées par Blizzard Entertainment[31],[32].

Le succès des deux premiers épisodes de la série a également influencé un certain nombre de développeurs qui reprennent des éléments de Diablo II dans des jeux comme Nox et Throne of Darkness en 2001 puis Dungeon Siege et Divine Divinity en 2002[33]. Throne of Darkness reprend par exemple une interface et un système de jeu quasi identique à celui de Diablo II mais dans un univers fantastique inspiré du Japon médiéval dans lequel le joueur doit contrôler un groupe de quatre personnages[34],[35]. La série des Dungeon Siege créée par Chris Taylor tente de se démarquer par l’utilisation d’un moteur 3D et de quelques originalités au niveau de la gestion du personnage mais reste qualifiée de « Diablo II en 3D » par certaines critiques[36]. Bien que chacun de ces jeux possède des qualités, aucun ne connaît le succès de Diablo et de sa suite[33]. En 2008, Max Schaefer et Erich Schaefer (créateurs de Condor Software à l’origine de la série des Diablo) participent à la création du studio Runic Games qui publie en 2009 le jeu Torchlight[37],[38]. Celui-ci reprend quasiment à l’identique le système de jeu mais aussi l’interface de Diablo II mais bénéficie d’un aspect graphique amélioré grâce au passage à la 3D. À sa sortie Torchlight bénéficie d’un bon accueil de la presse spécialisée, certains critiques le considérant même comme le meilleur clone de Diablo depuis Diablo II malgré l’absence de mode multijoueurs[39],[40].

Diablo II a également influencé un certain nombre de MMORPG comme World of Warcraft qui reprend entre autres le principe des arbres de compétences de Diablo II[41].

En plus de la série de jeu vidéo, la franchise Diablo inclut des livres[42],[43] et des comic books[44] s’inspirant de l’univers du jeu.

Notes et références

  1. a et b (en) Annonce des ventes de Diablo II, GameZone.com, 17/07/2000.
  2. a, b et c (en) Annonce des ventes de Diablo II: Lord of Destruction, 29/08/2001.
  3. Diablo – Manuel de jeu : Librarius Ex Horadrim – Du Paradis et des Enfers, p. 61-66 .
  4. a, b et c Diablo II – Manuel de jeu : Librarius Ex Horadrim, p. 73-77 .
  5. a et b (en) Johnny B, « Test de Diablo II », GameRevolution.com, 01/07/2000.
  6. a et b Diablo II – Manuel de jeu : Initiation, p. 9-12 .
  7. a et b Usul, « Critique de Diablo II », Gamekult.com, 11 juillet 2000.
  8. a et b (en) Desslock, « Test de Diablo II », GameSpot.com, 07/07/2000.
  9. a, b et c Diablo II – Manuel de jeu : Résumé des personnages, p. 36-40 .
  10. a et b Diablo II – Manuel de jeu : Aptitudes et compétences, p. 41-64 .
  11. a et b Diablo II – Manuel de jeu : Améliorer votre personnage, p. 26-29 .
  12. a et b Diablo II – Manuel de jeu : En ville, p. 23-25 .
  13. a, b et c Diablo II – Manuel de jeu : Les objets, p. 65-71 .
  14. a et b Diablo II – Manuel de jeu : Menus de jeu, p. 13-16 .
  15. (en) Jay Turner, « Critique de Diablo II », GamePro.com, 5 juillet 2000.
  16. a, b et c Diablo II – Manuel de jeu : Multijoueurs, p. 39-35 .
  17. (en) Russ Pitts, « Secret Sauce: The Rise of Blizzard », The Escapist, 6 juin 2006.
  18. a, b et c (en) Erich Schaefer, « Postmortem: Blizzard’s Diablo II », Gamasutra.com, 25 octobre 2000.
  19. (en) Barbara Walter, « Les secrets du succès de Battle.net – Interview de Paul Sam », Gamasutra.com, 28 novembre 1997.
  20. Diablo II – Manuel de jeu : Crédits, p. 88-90 .
  21. a, b, c et d (fr) Récompenses de Diablo II, Blizzard Entertainment.
  22. (en) Jamie Madigan, « Test de Diablo II », GameSpy.com.
  23. (en) Jkdmedia, « Test de Diablo II », GameZone.com, 04/07/2000.
  24. Rémy Goavec, « Test de Diablo II », dans Gen4, no 137, 2000, p. 86-111 .
  25. (en) Test de Diablo II, IGN.com.
  26. (en) Alex C, « Test de Diablo II », PC Zone, 15/08/2001.
  27. a et b (en) Bilan des scores obtenus par Diablo II, Metacritic.com, 29/06/2000.
  28. a et b (en) Bilan des scores obtenus par Diablo II, GameRanking.com, 29/06/2000.
  29. (en) Rhianna Pratchett, « Critique de Diablo II: Lord of Destruction », PC Zone, 13 août 2001.
  30. (en) Annonce de Diablo III, Blizzard Entertainment, 28 juin 2008.
  31. (en) Diablo III - FAQ, Blizzard Entertainment.
  32. (en) Diablo III – Classes de personnages, Blizzard Entertainment.
  33. a et b (en) Matt Barton, « Historique des RPG (1994-2004) », Gamasutra.com, 11 avril 2007.
  34. Critique de Throne of Darkness, Gamekult.com.
  35. Critique de Throne of Darkness, Jeuxvideo.com.
  36. Glamhoth, « Critique de Dungeon Siege », Gamekult.com, 10 mai 2005.
  37. (en) Sean Hollister, « Le Runic Games de Max Schaefer et Travis Baldree », Gamecyte, 14 août 2008.
  38. (en) Kat Bailey, « La date de sortie de Torchlight révélée », 1UP.com, 4 septembre 2009.
  39. (en) Alec Meer, « Critique de Torchlight », EuroGamer, 5 novembre 2009.
  40. (en) Adam Biessener, « Critique de Torchlight », Game Informer, 29 octobre 2009.
  41. (en) Nerces, « Preview de World of Warcraft », Jeuxvideo.com, 11 février 2005.
  42. (en) Boutique de Blizzard Entertainment, Blizzard Entertainment.
  43. (en) Martin Korda, « Interview de Bill Roper », PC Zone, 15 août 2001.
  44. (en) Trey Walker, « Un comics Diablo disponible », GameSpot.com, 14 novembre 2001.

Voir aussi

Article connexe

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Diablo II de Wikipédia en français (auteurs)

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