Don Quichotte

Don Quichotte
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Don Quichotte
Couverture de la première édition (1605).
Couverture de la première édition (1605).

Auteur Miguel de Cervantes
Genre Roman d'aventures
Parodie de roman de chevalerie
Version originale
Titre original El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha (première partie)
Segunda parte del ingenioso caballero don Quijote de la Mancha
(seconde partie)
Éditeur original Juan de la Cuesta
Langue originale Espagnol
Pays d'origine Drapeau d'Espagne Espagne
Date de parution originale 1605 (première partie)
1615 (seconde partie)
Version française
Traducteur César Oudin
François de Rosset
Illustration de Gustave Doré

L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche (en espagnol El Ingenioso Hidalgo Don Quijote de la Mancha) est un roman écrit par Miguel de Cervantes et publié à Madrid en deux parties, en 1605 et 1615.

Pour être précis, la seconde partie a été publiée sous le titre quelque peu divergeant de Segunda parte del Ingenioso Caballero Don Quijote de la Mancha, avec caballero au lieu de hidalgo. Une suite apocryphe des aventures de don Quichotte, écrite par Avellaneda, était parue en 1614 sous le titre Segundo tomo del Ingenioso Hidalgo Don Quijote de la Mancha.

Ce personnage est à l'origine de l'archétype du Don Quichotte, rêveur idéaliste et irraisonné, justicier autoproclamé.

Sommaire

Le livre

Le roman est construit en deux volumes. Le premier fut publié en 1605 et le second en 1615. En 1614 survint un Don Quichotte apocryphe, signé de l’énigmatique Alonso Fernández de Avellaneda. Pour cette raison, la deuxième partie contient plusieurs références à l’imposteur de Don Quichotte, et à son créateur que certains auteurs identifient comme Lope de Vega. Cervantès fait mourir son héros à la fin du deuxième tome, pour qu’il ne soit jamais ressuscité par un autre Avellaneda.

Figurines représentant Don Quichotte et Sancho Panza

Cervantès déclare que les premiers chapitres sont tirés des « Archives de La Manche » et le reste traduit depuis l’arabe de l’auteur morisque Cid Hamet Ben Engeli, l’enchanteur qui tire les ficelles de don Quichotte tout au long du roman. C'était une méthode courante à l'époque à cause de la désapprobation dont le genre du roman faisait l'objet.

L’intrigue couvre les aventures d'un pauvre hidalgo (gentilhomme) de la Manche, dénommé Alonso Quichano (en espagnol Alonso Quijano), et obsédé par les livres de chevalerie.

Ceux-ci troublent son jugement au point que Quichano se prend un beau jour pour le chevalier errant Don Quichotte, dont la mission est de parcourir l’Espagne pour combattre le mal et protéger les opprimés. Il prend la route, monté sur son vieux cheval, Rossinante, et accompagné d'un paysan stupide, Sancho Panza, trompé par ses promesses de récompense extraordinaire.

Don Quichotte passe pour un illuminé auprès de ceux qu’il rencontre. Il croit que les auberges ordinaires sont des châteaux enchantés et les filles de paysans de belles princesses. Il prend les moulins à vent pour des géants envoyés par de méchants magiciens. Il considère qu’une paysanne de son pays, Dulcinée du Toboso, qu’il ne rencontrera jamais, est l’élue de son cœur à qui il jure amour et fidélité.

Sancho Panza, son écuyer, dont la principale préoccupation est, comme son nom l’indique, de se remplir la panse, estime que son maître souffre de visions, mais il se conforme à sa conception du monde, et entreprend, avec son maître, de briser l’envoûtement dont est victime Dulcinée.

Aussi bien le héros que son serviteur subissent des changements complexes et des évolutions pendant le déroulement du récit.

La Mancha, la patrie de Don Quichotte

Peu à peu Sancho Panza opère une métamorphose, et du lourd paysan qu’il était, il se transforme en un être plus éduqué, suscitant même, par sa clairvoyance et la finesse de son jugement, l’étonnement du peuple qu’il administre lorsqu’il est nommé gouverneur d’une île par le Duc et la Duchesse (Volume 2, chapitre 55). Don Quichotte, quant à lui, reste invariablement fidèle à lui-même ; il ne cède à aucune pression extérieure et brave les archers de l’inquisition qui sont à ses trousses depuis qu’il a libéré des galériens (vol. 1, chap. 22).

À la fin du deuxième volume, Don Quichotte, vaincu par le chevalier de la Blanche Lune (le bachelier Samson Carrasco), s’en retourne chez lui. Sancho le supplie de ne pas abandonner, lui suggérant de prendre le rôle de berger, souvent mis en scène dans des histoires bucoliques. Ayant abandonné la lecture de tout roman de chevalerie, il retrouve la raison et fait dès lors preuve de la plus grande sagesse, avant de mourir entouré de l’affection et de l’admiration des siens.

Les deux compères ont vécu ensemble beaucoup d’aventures, provoquant souvent de nombreux dégâts. Ils rencontrent, au cours de leurs pérégrinations, quantité de personnages qui délivrent une sociologie détaillée de l’Espagne du siècle d’or. On y voit défiler des criminels envoyés aux galères (sont-ce des Juifs poursuivis par l’Inquisition ?), des morisques sous le coup de l’édit d’expulsion de 1609 (Ricote, Ana Felix).

Don Quichotte est l’un des livres les plus lus au monde. Grand succès dès sa première édition, il a aussi fait l’objet d’une comédie musicale ainsi que de plusieurs adaptations cinématographiques plus ou moins heureuses.

Don Quichotte rompt avec la littérature médiévale et s’impose, par ses techniques narratives, par ses mouvements internes, par l’intervention même de l’auteur à l’intérieur de son texte, comme le premier roman moderne.

Moulins à vent à Campo de Criptana (La Mancha, Espagne)

Chaque époque a porté un point de vue différent sur le roman. À l’époque de sa première publication, il était considéré généralement comme un roman comique. Après la Révolution française, il fut populaire en partie à cause de son éthique : les individus peuvent avoir raison contre une société tout entière. Au XIXe siècle, il était considéré comme un commentaire social. Au XXe siècle il fut rangé dans la catégorie des classiques littéraires, et considéré comme un chef-d’œuvre précurseur.

Orthographe et prononciation du nom

Contrairement à une idée reçue, la prononciation Don Quichotte n’est pas une francisation du nom espagnol. À l’époque de Cervantès, le nom du héros s’écrivait Don Quixote avec un x[1] ; et l'on prononçait encore dans l’Espagne du XVIIe siècle x de la même façon que le groupe consonantique français ch ([ʃ] en alphabet phonétique international). Le français Don Quichotte, de même que l’italien Don Chisciotte, est donc une translittération qui respecte la prononciation de l’époque. L’anglais a pour sa part modifié la prononciation (/ˈkwɪksoʊt/ (en)) tout en conservant la graphie d’époque. Le portugais Dom Quixote et le catalan Don Quixot n’ont presque rien changé graphiquement, car la prononciation de x, qui se conserve jusqu’à nos jours dans certains mots, y est toujours celle du XVIIe siècle : [ʃ].

En espagnol[2], la prononciation de x est au cours du XVIIe siècle passée à [x] (la jota espagnole, correspondant à une forme sourde de l’[ʁ] français), qui dans une réforme de l’orthographe espagnole opérée au XVIIIe siècle s’est écrit j. Ceci modifia le nom en Don Quijote, et le titre espagnol est aujourd’hui El ingenioso hidalgo Don Quijote de la Mancha.

Autres regards

Marthe Robert

« C’est pourquoi don Quichotte est véritablement scandaleux : voulant accomplir les grands mots creux qui servent à la fois la bonne conscience et les mauvaises actions de tous, il crée une situation proprement impossible qui force le monde à avouer sa tricherie.
Ainsi la fausseté de don Quichotte contribue finalement à la vérité, puisqu’elle démasque l’imposture primordiale de toute société policée; mais sous la façade de culture et d’idéologie qui dissimule ses mobiles intéressés, le monde de son côté n’a pas tout à fait tort puisqu’il met à nu l’infantilisme et l’impuissance de l’individu insoumis, fanatisé par son propre rêve d’absolu. En face du monde discordant dont il prend au mot l’idéal de parade, don Quichotte fait assurément figure d’inspiré (l’admirable épisode de la caverne de Montésinos le montre terrassé par ses visions absurdes, et probablement inventées, exactement comme le prophète ou le poète qui, dans toute culture, est érigé en guide spirituel); ce qui ne l’empêche pas d’être lui-même un néant dangereux, où prolifèrent les germes d’une spiritualité séduisante, certes, mais corrompue en son fond et historiquement condamnée. Tel est le paradoxe que Cervantès pose en principe de sa haute critique des idées et qui, dans l'extraordinaire Somme que représente la geste donquichottesque, doit tenir lieu de seule moralité. »

Marthe Robert, Roman des origines et Origines du roman, Paris 1972, Édit. Bernard Grasset, ISBN 2070296202 ; Gallimard, p. 211-212, ISBN 9782070296200.

Michel Foucault

Don Quichotte dans sa bibliothèque.
« Don Quichotte est la première des œuvres modernes puisqu’on y voit la raison cruelle des identités et des différences se jouer à l’infini des signes et des similitudes ; puisque le langage y rompt sa vieille parenté avec les choses, pour entrer dans cette souveraineté solitaire d’où il ne réapparaîtra, en son être abrupt, que devenu littérature ; puisque la ressemblance entre là dans un âge qui est pour elle celui de la déraison et de l’imagination. La similitude et les signes une fois dénoués, deux expériences peuvent se constituer et deux personnages apparaître face à face. Le fou, entendu non pas comme malade, mais comme déviance constituée et entretenue, comme fonction culturelle indispensable, est devenu, dans l’expérience occidentale, l’homme des ressemblances sauvages. (…)
À l’autre extrémité de l’espace culturel, mais tout proche par sa symétrie, le poète est celui qui, au-dessous des différences nommées et quotidiennement prévues, retrouve les parentés enfouies des choses, leurs similitudes dispersées. »

Michel Foucault, Les Mots et les choses, Paris 1966, éditions Gallimard, p. 62-63[3].

Jorge Luis Borges

Dans Pierre Ménard, auteur du Quichotte, Jorge Luis Borges met en scène un auteur voulant ré-écrire le célèbre roman à l'identique, sans pour autant le recopier, sans même se placer dans les mêmes conditions d'écriture que Cervantes afin de retrouver le processus originel qui avait donné naissance au roman, mais en tentant d'arriver à l'écriture du Quichotte à partir de ses propres expériences et de sa propre vie.

Jorge Luis Borges décrit, de sa manière érudite, ce travail fantasque et suréel, comme une preuve philosophique de la puissance supérieure quasi écrasante du contexte historique et social dans l'analyse d'une oeuvre. Il finit même par affirmer, comme un pied-de-nez, la supériorité du texte de Pierre Ménard sur celui de Cervantes (alors qu'ils sont en tout points identiques).

Cette idée sera à l'origine de la réflexion de l'essai de Pierre Bayard intitulé Et si les œuvres changeaient d'auteur ? qui reprend et approfondit l'idée borgésienne selon laquelle les oeuvres sont étudiées selon leur auteur, parfois aux dépens du texte brut.

Joseph Ratzinger

Don Quichotte par Gustave Doré.

Joseph Ratzinger, (Les principes de la théologie catholique), à propos de Don Quichotte[4] :

«  (...) Don Quichotte commence comme une bouffonnerie, une dérision, qui n’est absolument pas œuvre imaginaire ou simple divertissement littéraire. Le plaisant autodafé des livres du pauvre hobereau, que font, au chapitre VI, le curé et le barbier, est un geste très réel : le monde du Moyen Age est rejeté, la porte qui y donne accès est murée ; il appartient irrévocablement au passé. En la personne de Don Quichotte, une époque nouvelle persifle l'ancienne. Le chevalier est devenu un fou ; réveillée des rêves de jadis, une nouvelle génération se dresse en face de la réalité, sans déguisements ni embellissements. Dans la raillerie plaisante du premier chapitre, il y a quelque chose de l'entrée en scène d'une nouvelle époque, confiante en elle-même, qui a désappris le rêve et découvert la réalité, et qui en est fière.(…) Quelle noble folie est-ce donc que celle que Don Quichotte s'est choisie comme vocation : « être chaste en ses pensées, honnête en ses paroles, vrai dans ses actions, patient dans l'adversité, miséricordieux à l'égard de ceux qui sont dans la nécessité, et enfin, combattant de la vérité, même si sa défense devait coûter la vie ». Les traits de folie sont devenus un jeu qui mérite d'être aimé car on perçoit, par-delà, un coeur pur. (...) L'assurance orgueilleuse avec laquelle Cervantès avait brûlé les ponts derrière lui et s'était moqué du vieux temps est devenue maintenant mélancolie sur ce qui était désormais perdu. Ceci n'est pas un retour au monde des romans de chevalerie, mais un éveil à ce qui doit absolument demeurer, et la prise de conscience du danger qui menace l'homme quand, dans l'incendie qui détruit le passé, il perd la totalité de lui-même.  »

— Joseph Ratzinger, Les principes de la théologie catholique, 1982

Boris Mouravieff

Don Quichotte est présenté comme un personnage « qui s’acharnait à combattre de front les influences "A" sous toutes leurs formes, et particulièrement celle de moulins à vent. » Ce combat étant considéré comme vain et promis à l’échec ainsi qu’à l’épuisement des forces. (Les influences "A" sont les influences créées par la vie elle-même, qui forment la Loi du Hasard ou Loi de l’Accident, sous l’empire de laquelle est placé le sort humain. (Gnôsis t.1, Étude et commentaires sur la tradition ésotérique de l’orthodoxie orientale, p. 134)

José Saramago

Don Quichotte assis, par Salvador Dalí.
« Don Quichotte s’obstine à ne pas être lui-même, mais à être celui qui sort de chez lui pour entrer dans ce monde parallèle et vivre une nouvelle vie, une vie authentique. Je crois qu’au fond, ce qui est tragique, c’est l’impossibilité d’être quelqu’un d’autre.
On peut considérer Don Quichotte comme le premier roman moderne, mais son auteur n’est sûrement pas le premier narrateur moderne. Je pense que Cervantès n’a rien inventé. Il suffit de lire le premier chapitre du livre pour imaginer un monsieur qui s’est assis devant son public pour lui raconter une histoire : “Dans une bourgade de la Manche, etc., etc.” C’est le schéma du narrateur oral.
Don Quichotte ne meurt pas, parce que celui qui va mourir, c’est un gentilhomme, un pauvre hidalgo du nom d’Alonso Quijano. Selon moi, c’est un élément fondamental. Ce n’est pas Don Quichotte qui meurt, mais Alonso Quijano.
Don Quichotte est cet autre que nous ne pouvons être, et c’est pour ça que nous l’aimons. »

Daniel Serra, Jaume Serra, Cervantes y la Leyenda de Don Quijote, Espagne, 2004. Programmé en France sous le titre Cervantès et la Légende de Don Quichotte (Arte, 4 mars 2005).

Günter Grass

« Le noble chevalier, l’idéaliste, qui se bat contre des moulins à vent, le rêveur qui prend ses hallucinations pour la réalité, le fantasque, le maître et son valet, les pieds sur terre, le valet prosaïque. C’est un couple que nous retrouvons encore dans notre réalité, à la fois alliés et adversaires. C’est un duo qui résiste aux temps qui changent. »

Daniel Serra, Jaume Serra, Cervantes y la Leyenda de Don Quijote, Espagne, 2004.

Influences de Don Quichotte

Romans

Monument à Don Quichotte et Dulcinée au Toboso, en Espagne
Statue de Don Quichotte et Rossinante, à Cuba
  • Il existe quelques tentatives de suites de Don Quichotte qui ont été écrites en français : Histoire de l’admirable Don Quichotte de la Manche, de Filleau de Saint Martin et Robert Challe, et la Suite nouvelle et véritable de l’histoire et des aventures de l’incomparable Don Quichotte de la Manche, d’auteur inconnu.
  • Thomas Mann, Traversée avec Don Quichotte, journal qui évoque l'exil de l'auteur aux États-Unis à la lumière du personnage de Don Quichotte, 1934.
  • Graham Greene, Monsignore Quichotte (1982), roman mettant en scène le descendant de Don Quichotte, devenu monsignore, et celui de Sancho Pacha, devenu maire communiste. Roman au ton léger narrant les aventures tragi-comique d’un duo que tout oppose.

Théâtre

Des adaptations au théâtre ont été faites

Films

Tableau de Honoré Daumier

Iconographie

Don Quichotte inspira un grand nombre d’illustrateurs et de peintres dont Gustave Doré, Honoré Daumier, Pablo Picasso, Albert Dubout, Salvador Dali, Antonio de La Gandara, Raymond Moretti et Gérard Garouste.

  • Série de tableaux peints sur les aventures de Don Quichotte par Antoine Coypel entre 1715 et 1727. À partir de ceux-ci, 175 tapisseries seront réalisées (Musée national du château de Compiègne).
  • Don Quichotte dans sa bibliothèque, dessin de Francisco de Goya, 1812
  • 370 illustrations de Gustave Doré, ornant la réédition de la traduction française, faite par Louis Viardot, de Don Quichotte, 1863
  • Dessin au lavis représentant Don Quichotte et Sancho, par Pablo Picasso, 1947
  • Quatre lithographies sur Don Quichotte, réalisées par Salvador Dali pour une édition française du roman, 1964
  • Don Quichotte de Cervantès illustré par Garouste, Paris, éditions Diane de Selliers, 1998.
  • Une édition soviétique parue en 1952 a été illustrée à l'aquarelle noire par les Koukryniksy. La page consacrée à ces artistes permet de voir plusieurs reproductions.

Musique

Don Quichotte par Gustave Doré

Musique classique

Ballets


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