Adolph Zukor

Adolph Zukor

Adolph Zukor

Nom de naissance Adolph Zukor
Naissance 7 janvier 1873
Ricse
Hongrie
Nationalité d'origine : Drapeau de la Hongrie hongroise
naturalisé : Drapeau des États-Unis américain
Décès 10 juin 1976 (à 103 ans)
Los Angeles, Californie
États-Unis
Profession Producteur

Adolph Zukor est un producteur de cinéma d'origine hongroise, né le 7 janvier 1873[1] et décédé le 10 juin 1976[1] à l'âge de 103 ans.

Il fait partie de ces hommes qui ont contribué à la légende hollywoodienne. Il est l'un des co-fondateurs de la Paramount Pictures avec Jesse L. Lasky.

Il se retire en 1959 nanti d'une présidence honoraire qu'il ne quittera qu'à sa mort.

Sommaire

Biographie

Enfance

Présent d'Adolph Zukor à Ricse, sa ville natale.

Adolph Zukor naît en 1873 à Ricse en Hongrie d'un père épicier et d'une mère fille de rabbin[2]. En plus de tenir son épicerie qu'il a monté de ses mains, son père cultive des champs voisins pour subvenir un peu mieux aux besoins de sa famille[2]. Ce dernier meurt un an après la naissance d'Adolph après s'être rompu une veine en soulevant une charge trop lourde[2]. Sa mère se retrouve seul avec le petit garçon et son frère plus âgés de deux ans. Ayant une santé fragile, elle ne peut assurer le travail qu'accomplissait son mari et décide de se remarier peu de temps après[2]. Elle meurt finalement sept ans plus tard, Adolph à huit ans[2]. Lui et son frère partent vivre dans un village voisin, chez le frère de leur mère qui est rabbin[3].

Contrairement à son frère qui est brillant, Adolph est un élève moyen qui ne ressent aucune vocation particulière. À douze ans, il est placé en apprentissage dans une étude d'un hameau à quinze kilomètres de Ricse afin de devenir clerc de notaire[3]. Il s'attèle sans rechigner au travail qui lui est soumis jusqu'à la fin de sa formation qui lui permettra de pouvoir être promu clerc. Cette perspective de carrière à deux dollars par mois ne l'enthousiasme pas[4]. Une autre idée germe dans sa tête. Dans le village où il vit, des lettres écrites par des immigrés aux États-Unis passent de mains en mains. Leur lecture ainsi que celle de livres sur l'Amérique, lui laisse présager un avenir plus reluisant que ce qui semble l'attendre en Hongrie[4]. À quatorze ans sa décision de partir aux États-Unis est prise mais le prix du voyage semble compromettre son souhait[4].

En 1888, Adolph Zukor fini sa formation et décide d'écrire une lettre au curateur de la fondation d'orphelins dont il dépend[4]. En effet malgré la vie difficile en Hongrie, les orphelins bénéficient d'une rente prélevée directement de la succession des parents décédés et mise de côté à leur égard[3]. Dans cette lettre, le jeune homme supplie de lui accorder les fonds nécessaires pour rejoindre ce pays qui le fait rêver[4]. Sa requête est finalement accepté et l'argent qui doit lui revenir est confié à son frère qui suit des cours à l'université de Berlin. Adolph se voit remettre simplement un billet de train pour rejoindre son frère en Allemagne et un peu d'argent de poche[5]. Une fois sur place, son frère lui achète un billet pour un navire et change le reste de l'argent en monnaie américaine. Les quarante dollars restant lui sont alors cousu dans son gilet pour ne pas se les faire voler ou les perdre[5].

Le rêve américain

Le Castle Clinton National Monument, où les immigrés de la fin du XIXe siècle débarquaient.

C'est au cours de cette même année 1888 qu'Adolph Zukor pose le pied sur le sol des États-Unis[6]. Il a quinze ans quand il débarque à Castle Garden avec tous les immigrés venant d'Europe[5]. Avant de partir il avait pris soin de noter l'adresse d'amis de ses parents déjà à New York qui l'accueille à bras ouverts[7].

Quelques jours après son arrivée, Adolph Zukor travaille dans un magasin de tapisserie d'ameublement à deux dollars la semaine. Peu de temps après, il rencontre par hasard une de ses connaissances de Hongrie. Le frère de ce jeune garçon procure à Adolph un emploi d'apprenti dans un magasin de fourrure où il est payé deux fois plus[7]. Le jeune garçon s'acclimate parfaitement à sa nouvelle vie qu'il partage avec d'autres garçons de son âge avec le même parcours. Ayant toujours eu l'habitude de faire l'école du soir en Hongrie, il en fait de même ici en s'inscrivant afin d'approfondir ses connaissances pour son nouveau métier[7]. En quelques années, il maîtrise parfaitement la négoce de la fourrure et part à Chicago pour lancer son propre commerce[6]. À dix-neuf ans il « roule sur l'or »[8].

Par l'intermédiaire d'un de ses collaborateurs, Morris Kohn, Adolph Zuker fait la connaissance de Lottie Kaufman[9], une jeune femme née également dans une région rurale de Hongrie[10]. Ils se marient le 10 janvier 1897[10]. À la même période Zukor et Kohn s'associent en créant la manufacture de fourrures Kohn & Company[10]. En 1900, la manufacture se délocalise pour New York, au coin de la 111e rue et la Septième Avenue, près de chez un fourreur avec qui Kohn a fait connaissance lors d'un de ses voyages d'affaires, Marcus Loew. C'est le début d'une grande amitié entre Zukor et Loew[10].

Son entrée dans le divertissement

La 14e rue de New York, où Zukor et ses associés s'implantent.
Le phonographe, premier atout des « Penny Arcades ».

Deux ans après son retour à New York[10], Adolph Zukor songe à diversifier ses activités en se penchant sur une nouveauté de l'époque appelée « Penny Arcade » dont le principe est de visionner un court film pour un penny[6]. Il fait alors la connaissance de Mitchell Mark, propriétaire d'un de ces établissements et s'associe avec lui afin d'ouvrir sa première arcade. En 1903, après un investissement de 75 000 $[11], Zukor, Kohn et Mitchell inaugurent l'Automatic Vaudeville Company sur la 14e rue[6], marquant le début d'une conquête. Dans le local sont installés plus d'une centaine d'appareils dont 60% sont des phonographes car même avec des kinétoscopes en possession, il est encore compliqué de se procurer une quantité suffisante de films pour les mettre en avant[11]. Des machines à bonbons ainsi que des équipements sportif (comme un punching ball) et un stand de tir sont également installées pour attirer et diversifier les clients qui n'ont qu'a débourser un penny pour n'importe quelle de ces activités[11]. Cette entreprise est un vrai succès, rapportant entre quatre cents et sept cent dollars par jour[12]. À la fin de l'année 1903, Zukor et Kohn se débarrassent de leur affaire de fourrure afin de se concentrer pleinement sur leur nouvelle activité et mettent en place avec leurs autres associés des succursales à Newark, Philadelphie et Boston[12]. Forts du succès de leurs « Nickelodeons », les associés font aménager le premier étage de leur Arcade de la 14e rue en salle de cinéma, le Crystal Hall[12].

En 1905, Zukor est un homme de spectacle à plein temps. Pour faire fructifier son « commerce », il met en place des formules permettant de diversifier ses spectacles tels que les Hale's Scenic Tours[13] ou l'Humanova[14] le tout entrecoupé d'entractes avec chanteurs. Plus le temps passe et moins en moins de monde se déplace pour assister à ces projections. Cette baisse de fréquentation est principalement due au fait que très peu de films sont fabriqués pour l'usage que Zukor en fait et que les gens se lassent de voir continuellement les mêmes productions[15]. Pour retrouver le succès, ces projections sont transformés en véritable spectacles de music-hall visant un public familial[16].

Fort de leur nouveau succès, Zukor et ses associés s'unissent à Marcus Loew qui s'est imposé dans le music-hall après avoir également souffert du manque de perspective du cinéma. Ensemble, ils créent en 1910 la Loew's Consolidated Enterprises avec Loew en tant que président, Zukor assurant le rôle de trésorier et Nicholas Schenck remplissant le rôle de secrétaire. En 1912, ils contrôlent une importante chaîne de théâtres dont l'American Music Hall situé sur la 42e rue[16].

Malgré cette réussite, Adolph Zukor aspire à mieux. Dans sa tête trotte l'idée de films plus long que ceux réalisés à ce moment[17] et qui sont arbitrairement limités à une ou deux bobines par la Motion Picture Patents Company, le consortium contrôlant l'industrie naissante du cinéma[16].

Le cinéma

Daniel Frohman fit confiance à Zukor en acceptant de projeter son long métrage.
Le Lyceum Theatre où eu lieu la première de La Reine Élisabeth.

Lors d'une conversation, il apprend d'Edwin S. Porter que Louis Mercanton, un réalisateur français veut réaliser un film en quatre bobines mais, que faute d'argent, le projet est sur le point d'être retardé[18]. Zukor voit alors en cette situation l'opportunité d'assouvir son obsession de long métrage et prend contact avec l'agent américain de Mercanton[18]. Après négociation[18] et la vente de ses parts de la société de Loew[19], Zukor acquiert les droits de distribution du film pour les États-Unis pour 40 000 $ et avance l'argent nécessaire pour la reprise du tournage[20].
Le film terminé, se pose le problème de le diffuser. Adolph Zukor rentre en contact avec Daniel Frohman, un producteur et propriétaire de théâtres de Broadway[21],[22] afin de lui proposer d'organiser une projection de La Reine Élisabeth avec Sarah Bernhardt en vedette. Bernardt est l'actrice la plus célèbre du moment et la perspective de présenter un film avec elle persuade Frohman d'organiser une avant-première dans son Lyceum Theatre[21]. Le film rencontre un grand succès, amenant au cinéma des spectateurs aisés alors que la classe moyenne en était auparavant la cible[21]. La réussite commerciale du film marque également un tournant pour les comédiens de l'époque. Avant La Reine Élisabeth, il était indigne pour eux de jouer dans un film, le cinéma étant considéré comme la distraction des incultes[21] et voué à disparaitre[23]. La présence de Sarah Bernhardt dans un film change la mentalité des comédiens qui estiment désormais que si une star comme elle le fait, pourquoi pas eux[21] ?
Ce revirement d'opinion vis-à-vis du cinéma alimente un peu plus l'ambition d'Adolph Zukor : faire des films avec de grands acteurs jouant leurs meilleurs rôles théâtrales, comme l'a déjà fait la Comédie-Française[21]. C'est ainsi que Zukor donne naissance au studio Famous Players in Famous Plays (« Comédiens connus dans des pièces connues »)[21]. Son équipe est alors composé de Edwin S. Porter en tant que réalisateur en chef et responsable de la photographie, Al Lichtman qui est chargé de vendre le film La Reine Élisabeth à travers le pays, B. P. Schulberg qui est le responsable de la publicité et Albert Kaufman qui prend la fonction de directeur général[21].

1913, les premières productions et les premières vedettes

Mary Pickford, la première vedette d'Adolph Zukor.

Pour lancer sa nouvelle société, Adolph Zukor décide de faire des versions filmés de deux succès théâtraux : Le Comte de Monte-Cristo et Le Prisonnier de Zenda. Un budget de 50 000 $ est mis à disposition de Edwin S. Porter et Hugh Ford pour faire Le Prisonnier de Zenda, ce qui représente presque quatre fois le budget d'un film de cette époque[21],[24]. En effet pour convaincre les acteurs de jouer pour le cinéma, le studio leur débourse entre 50 et 200 dollars par semaines selon l'importance des rôles en plus des 1 200 hebdomadaire de James K. Hackett, la vedette du film[24]. Suivent alors plusieurs productions qui mettent en avant des vedettes de la scène telle que Lillie Langtry ou Minnie Maddern Fiske. Après ses premiers succès, Adolph Zukor oriente ses choix d'acteurs vers de plus jeunes. Il lance alors la carrière cinématographique de John Barrymore, un talent de Broadway de 31 ans, dans le film An American Citizen de J. Searle Dawley[21]. Dans cette optique de rajeunir le casting de ses films, Zukor engage une jeune actrice de 20 ans déjà reconnu dans le métier : Mary Pickford. Le premier film de Pickord pour la Famous Players in Famous Plays est Un bon petit diable mais Zukor, estimant le résultat peu convaincant, choisit de le sortir après les trois films suivants de l'actrice (In the Bishop's Carriage, Caprice et Hearts Adrift)[21]. Malgré cette manœuvre, les premiers films de Mary Pickford sont des déceptions au box-office. C'est finalement avec le film suivant, Tess au pays des tempêtes, que Pickford devient la star de Zukor[25]. Le studio, qui s'appelle désormais Famous Players, compte dans ses rangs un vivier de talents avec Marguerite Clark, Pauline Frederick, Marie Doro, Harold Lockwood ou encore Jack Pickford (le frère de Mary)[25].

Naissance de la Paramount

Jesse L. Lasky devient l'associé d'Adolph Zukor en 1915.

La Famous Players, avec une trentaine de films produit par an[25], a fait du long-métrage (allant de quatre à six bobines) la nouvelle norme[26]. Cependant le système de distribution, passant par différents intermédiaires pour chaque région, n'est pas assez rentable pour les producteurs[26]. C'est ainsi que W. W. Hodkinson propose aux producteurs comme Zukor, Jesse L. Lasky, Oliver Morosco ou Hobart Bosworth, une méthode de distribution nationale géré par sa société, la Paramount Pictures Corporation[26]. Adolph Zukor, persuadé par la futur réussite de ce nouveau système de distribution, parvient à acheter 10 % des parts de cette société, en attendant mieux[26].

Photo publicitaire pour le lancement de la Paramount Pictures. De gauche à droite : Jesse L. Lasky, Adolph Zukor, Samuel Goldwyn, Cecil B. DeMille et Albert Kaufman.

Le projet de Zukor est de développer son studio afin d'assurer la production et la distribution de ses propres films. Mais son ambition est freinée en 1915 quand un incendie ravage les studios de la 26e rue avec ses équipements[26], cependant les films inédits du studios sont sauvés grâce à un employé qui les avait stockés dans un coffre-fort supportant de hautes chaleurs[27]. Zukor achete alors une école d'équitation sur la 56e rue afin de la transformer en studio et ainsi reprendre rapidement son activité[26].

Durant l'été 1916, Jesse L. Lasky et Adolph Zukor décident de s'unir en fusionnant la Jesse L. Lasky Feature Company avec la Famous Players[26],[28] malgré une légère divergence d'opinion entre Zukor et Lasky. En effet, Zukor met l'accent sur les vedettes qui jouent dans ses films car il pense que le public se déplace pour eux alors que pour Lasky, c'est le scénario qui est le plus important[28]. La fusion se fait de manière équitable, chacun obtenant une part égale de la nouvelle société. La Famous Players-Lasky Corporation est née, Adolph Zukor prenant le fauteuil de président et Jesse L. Lasky[26],[28].

Voulant tout contrôler, Adolph Zukor commence alors sa manœuvre pour prendre le contrôle de la Paramount Pictures Corporation. Avec le soutien d'Otto Kahn, un « mécène » de Wall Street, il réussit à convaincre les associés de Hodkinson de vendre leurs parts de la société de distribution à la Famous Players-Lasky. W.W. Hodkinson, n'étant plus l'homme fort de sa propre société, cède également ses parts[26].

Filmographie

La filmographie est issue de IMDb[29].

Films muets

Année Film Titre original Remarque Vedette Réalisateur(s)
1912 La Reine Élisabeth Sarah Bernhardt Henri Desfontaines
Louis Mercanton
Resurrection
1913 Le Prisonnier de Zenda The Prisoner of Zenda James K. Hackett Hugh Ford
Edwin S. Porter
Le Comte de Monte-Cristo The Count of Monte Cristo non crédité James O'Neill Joseph A. Golden
Edwin S. Porter
1915 The Eternal City Pauline Frederick Hugh Ford
Edwin S. Porter
1917 Pauvre petite fille riche The Poor Little Rich Girl Mary Pickford Maurice Tourneur
Les Étapes du bonheur The Rise of Jenny Cushing Elsie Ferguson
1918 Les Yeux morts Rose of the World
À Chacun sa vie Amarilly of Clothes-Line Alley Producteur délégué
non crédité
Mary Pickford Marshall Neilan
My Cousin Enrico Caruso Edward José
1919 The Misleading Widow Billie Burke John S. Robertson
Veuve par procuration Widow by Proxy Marguerite Clark Walter Edwards
1920 Docteur Jekyll et M. Hyde Dr. Jekyll and Mr. Hyde non crédité John Barrymore John S. Robertson
Away Goes Prudence Billie Burke
1921 The Idol of the North Dorothy Dalton Roy William Neill
Lulu Cendrillon Miss Lulu Bett Lois Wilson William C. de Mille
1922 Love's Boomerang Producteur délégué Ann Forrest John S. Robertson
Nice People Wallace Reid William C. de Mille
Le Favori d'un roi To Have and to Hold Betty Compson George Fitzmaurice
Luxure A Daughter of Luxury Agnes Ayres Paul Powell
1923 Cruel sacrifice The Rustle of Silk Betty Compson Herbert Brenon
Zaza Producteur délégué Gloria Swanson Allan Dwan
Woman-Proof Thomas Meighan Alfred E. Green
His Children's Children Bebe Daniels Sam Wood
1924 The Next Corner Conway Tearle
Unguarded Women Bebe Daniels Alan Crosland
The Man Who Fights Alone Producteur délégué William Farnum Wallace Worsley
Dangerous Money Bebe Daniels Frank Tuttle
L'Hacienda rouge A Sainted Devil Producteur délégué Rudolph Valentino Joseph Henabery
Peter Pan Betty Bronson Herbert Brenon
1925 Too Many Kisses Richard Dix Paul Sloane
The Manicure Girl Producteur délégué Bebe Daniels Frank Tuttle
Le Fils prodigue The Wanderer non crédité Greta Nissen Raoul Walsh
César cheval sauvage Wild Horse Mesa Jack Holt George B. Seitz
Le Prix d'une folie The Coast of Folly Producteur délégué Gloria Swanson Allan Dwan
Détresse That Royle Girl Carol Dempster D. W. Griffith
1926 The Enchanted Hill Jack Holt Irvin Willat
Sea Horses Allan Dwan
Desert Gold Neil Hamilton George B. Seitz
Wet Paint Raymond Griffith Arthur Rosson
Beau Geste Ronald Colman Herbert Brenon
Les Dieux de bronze Tin Gods Thomas Meighan Allan Dwan
Gatsby le Magnifique The Great Gatsby Warner Baxter Herbert Brenon
1927 Le Petit frère The Kid Brother non crédité Harold Lloyd Ted Wilde
J.A. Howe
New York Ricardo Cortez Luther Reed
Le Coup de foudre It Producteur délégué Clara Bow Clarence G. Badger
Love's Greatest Mistake Evelyn Brent A. Edward Sutherland
Un Homme en habit Evening Clothes Producteur délégué Adolphe Menjou Luther Reed
Frivolités Fashions for Women Esther Ralston Dorothy Arzner
L'As des PTT Special Delivery Eddie Cantor Roscoe Arbuckle (William Goodrich)
Les Enfants du divorce Children of Divorce Clara Bow Frank Lloyd
Señorita Bebe Daniels Clarence G. Badger
Raymond veut se marier Time to Love Raymond Griffith Frank Tuttle
Au Service de la loi The Last Outlaw Gary Cooper Arthur Rosson
Sapeurs sans reproche Fireman, Save My Child Producteur délégué Wallace Beery A. Edward Sutherland
Nevada Gary Cooper John Waters
L'Insurgé Jesse James Producteur délégué Fred Thomson Lloyd Ingraham
Monsieur... Mademoiselle She's a Sheik Bebe Daniels Clarence G. Badger
Le Prince aux gondoles Honeymoon Hate Florence Vidor Luther Reed
Il faut que tu m'épouses Get Your Man Clara Bow Dorothy Arzner
Le Don Juan du cirque Two Flaming Youths Producteur délégué W. C. Fields John Waters
1928 Mariage à l'essai Half a Bride Gary Cooper Gregory La Cava
Crépuscule de gloire The Last Command Emil Jannings Josef von Sternberg
Rien que l'amour Doomsday Florence Vidor Rowland V. Lee
Feel My Pulse Bebe Daniels Gregory La Cava
Les Pilotes de la mort The Legion of the Condemned Gary Cooper William A. Wellman
Something Always Happens Esther Ralston Frank Tuttle

Films parlants

Année Film Titre original Remarque Vedette(s) Réalisateur(s)
1928 Les Mendiants de la vie Beggars of Life Producteur délégué Wallace Beery William A. Wellman
La Symphonie nuptiale The Wedding March Erich von Stroheim
Manhattan Cocktail Nancy Carroll Dorothy Arzner
1929 Le Peau-rouge Redskin Producteur délégué
non crédité
Richard Dix Victor Schertzinger
Traffic Regulations Donald Ogden Stewart
Humorous Flights Fred Fleck
Noix de coco The Cocoanuts Producteur délégué Marx Brothers Robert Florey
Joseph Santley
La Chanson de Paris Innocents of Paris Maurice Chevalier Richard Wallace
High Hat Alice Boulden Joseph Santley
The Plasterers Monte Brice
1930 Dangerous Paradise Producteur délégué Nancy Carroll William A. Wellman
Le Vagabond roi The Vagabond King Dennis King Ludwig Berger
Paramount on Parade Les « talents » de Paramount Pictures
Let's Go Native Producteur délégué Jack Oakie Leo McCarey
1931 Docteur Jekyll et M. Hyde Dr. Jekyll and Mr. Hyde Producteur délégué
non crédité
Fredric March Rouben Mamoulian
1932 Shanghaï Express Marlène Dietrich Josef von Sternberg
1934 Shoot the Works Jack Oakie Wesley Ruggles
1935 Spring Night Charles Arnt Tatiana Tuttle
Les Joies de la famille Man on the Flying Trapeze Producteur délégué
non crédité
W. C. Fields Clyde Bruckman
It's a Great Life Joe Morrison Edward F. Cline
1936 Moscow Moods Yasha Bunchuk Fred Waller
Soupe au lait The Milky Way non crédité Harold Lloyd Leo McCarey
Go West, Young Man Producteur délégué Mae West Henry Hathaway
1937 Place aux jeunes Make Way for Tomorrow Victor Moore Leo McCarey
Âmes à la mer Souls at Sea Gary Cooper Henry Hathaway
1938 Professeur Schnock Professor Beware Producteur délégué Harold Lloyd Elliott Nugent

Voir aussi

Sources

Sauf mention contraire, les sources sont en français.

  • (en)John N. Ingham, Biographical Dictionary of American Business Leaders, Greenwood Publishing Group, 1983 (ISBN 0-313-23910-X) 
  • Adolph Zukor et Dale Kramer, Le public n'a jamais tort, Corrêa, 1954 
  • John Douglas Eames, La Fabuleuse histoire de la Paramount, Octopus, 1985 

Notes et références

  1. a et b (en) Biographical Dictionary of American Business Leaders, p.1699.
  2. a, b, c, d et e Le public n'a jamais tort, p.35.
  3. a, b et c Le public n'a jamais tort, p.36.
  4. a, b, c, d et e Le public n'a jamais tort, p.37.
  5. a, b et c Le public n'a jamais tort, p.38.
  6. a, b, c et d La Fabuleuse histoire de la Paramount, p.7, première colonne.
  7. a, b et c Le public n'a jamais tort, p.39.
  8. Le public n'a jamais tort, p.40.
  9. Le public n'a jamais tort, p.41.
  10. a, b, c, d et e Le public n'a jamais tort, p.42.
  11. a, b et c Le public n'a jamais tort, p.44.
  12. a, b et c Le public n'a jamais tort, p.45.
  13. Les spectateurs sont installés dans une reconstitution de train avec des sièges se balançant pendant la projections de films de voyages réalisés par George C. Hale.
  14. Des acteurs sont cachés derrière l'écran et disent le dialogue du film projeté en temps réel.
  15. Le public n'a jamais tort, p.56.
  16. a, b et c La Fabuleuse histoire de la Paramount, p.7, seconde colonne.
  17. Le public n'a jamais tort, p.15.
  18. a, b et c Le public n'a jamais tort, p.66.
  19. Le public n'a jamais tort, p.69.
  20. Le public n'a jamais tort, p.67.
  21. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k La Fabuleuse histoire de la Paramount, p.8, première colonne.
  22. Le public n'a jamais tort, p.71.
  23. Le public n'a jamais tort, p.62.
  24. a et b Le public n'a jamais tort, p.86.
  25. a, b et c La Fabuleuse histoire de la Paramount, p.8, seconde colonne.
  26. a, b, c, d, e, f, g, h et i La Fabuleuse histoire de la Paramount, p.9, première colonne.
  27. Le public n'a jamais tort, p.147.
  28. a, b et c Le public n'a jamais tort, p.188.
  29. (en) Filmographie en tant que producteur sur IMDb.

Liens externes

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