Déclinaisons latines

Déclinaisons latines
Pour consulter un article plus général, voir : Latin#Grammaire.

Les déclinaisons latines sont au nombre de cinq et disposent chacune de six cas (nominatif, vocatif, accusatif, génitif, datif et ablatif). Un septième cas, le locatif, vestige du latin archaïque, a subsisté en latin classique dans quelques expressions particulières, mais son usage est peu fréquent.

Le génitif singulier du nom détermine à quelle déclinaison il appartient :

  • -ae : 1re déclinaison
  • -ī : 2e déclinaison
  • -is : 3e déclinaison
  • -ūs : 4e déclinaison
  • -eī : 5e déclinaison

Les adjectifs se déclinent comme les noms : dans la phrase, ils prennent le cas du nom qu'ils déterminent ou qualifient.

Les adjectifs qualificatifs sont répartis en deux classes. La première classe correspond aux première (féminin) et deuxième déclinaisons (masculin) du nom, la seconde classe à la troisième déclinaison du nom (avec quelques spécificités).

Les adjectifs déterminants (démonstratifs, indéfinis, interrogatifs) et les adjectifs pronominaux ont des déclinaisons propres.

Les pronoms (personnels, démonstratifs, indéfinis, interrogatifs) se déclinent. Dans la phrase, ils prennent le cas des noms qu'ils remplacent. Ils ont des déclinaisons propres.

Les modèles pour les déclinaisons ne sont pas forcément ceux-ci car cela dépend de la méthode dans laquelle on apprend.

Sommaire

Déclinaison des noms

1re déclinaison (a)

  • Noms féminins (en majorité) et masculins (en minorité)
    • Modèle : rosa, rosae, f. (rose)

Tableau de la 1re déclinaison :

Cas Singulier Pluriel
Nominatif Rosa Rosae
Vocatif Rosa Rosae
Accusatif Rosam Rosās
Génitif Rosae Rosārum
Datif Rosae Rosīs
Ablatif Rosā Rosīs

Exemple : Rosam amāmus (Nous aimons la rose) Rosās amāmus (Nous aimons les roses).

Remarques :

  • Le genre masculin dans la 1re déclinaison, relativement rare, concerne surtout des noms caractérisant une occupation ou un métier vraisemblablement masculins à l'époque romaine. Exemples: Poēta, -ae (poète); Pīrāta, -ae (pirate); scrība, -ae (le scribe); nauta, -ae (le marin). Il n'y a aucun nom neutre[1].
  • Dans la langue classique, dans la 1re déclinaison, le nominatif singulier ne se distingue de l'ablatif singulier que par la longueur de la voyelle (-a et respectivement).
  • Le datif et l'ablatif pluriels de la 1re déclinaison étaient à l'origine en -ābus. Forme conservée pour dea (déesse) et fīlia (fille) qui font deābus et fīliābus, pour éviter la confusion avec les datif et ablatif pluriels de deus (dieu) et fīlius (fils) (2e déclinaison), en particulier dans des expressions comme fīliīs et fīliābus et deīs et deābus[1].
  • Le génitif singulier de la 1re déclinaison était à l'origine en -ās. Forme conservée dans l'expression pater familiās ou paterfamiliās (père de famille)[1].
  • Des mots d'origine grecque en -as ou -es au nominatif singulier suivent la 1re déclinaison, en ne conservant du grec que leur nominatif, et en formant donc leur vocatif en . Exemple : Aenēas, Aenēā, Aenēam, Aenēae, Aeneae, Aenea (Énée).

2e déclinaison (o)

  • Noms masculins (en majorité), neutres et féminins (en minorité).
    • Modèle : dominus, dominī, m. (maître, au sens de l'homme qui dirige)
    • Modèle : ager, agrī, m. (champ, terre à labourer) ; sur ce modèle se déclinent la plupart des noms finissant en -er, dont le dernier e tombe aux cas autres que le nominatif et le vocatif singuliers
    • Modèle : puer, puerī, m. (enfant), semblable à ager, à ceci près que le dernier e est conservé à tous les cas ; sur ce modèle se déclinent gener (gendre), socer (beau-père), vesper (soir), līberī (enfants, un pluriel qui n'a pas de singulier) et aussi vir, virī, m. (homme, au sens de mâle)
  • Noms neutres
    • Modèle : Templum, Templī, n. (temple)

Tableau de la 2e déclinaison :

dominus, ī, m. ager, ī, m. puer, ī, m. templum, ī, n.
Cas Singulier Pluriel Singulier Pluriel Singulier Pluriel Singulier Pluriel
Nominatif Dominus Dominī Ager Agrī Puer Puerī Templum Templa
Vocatif Domine Dominī Ager Agrī Puer Puerī Templum Templa
Accusatif Dominum Dominōs Agrum Agrōs Puerum Puerōs Templum Templa
Génitif Dominī Dominōrum Agrī Agrōrum Puerī Puerōrum Templī Templōrum
Datif Dominō Dominīs Agrō Agrīs Puerō Puerīs Templō Templīs
Ablatif Dominō Dominīs Agrō Agrīs Puerō Puerīs Templō Templīs

Exemple : Dominus sevērus est (Le maître de maison est sévère).
Avec la forme de puer : Rōma puerōs Lutetiae fascinat (Rome fascine les enfants de Lutèce).

Remarques :

  • Les terminaisons en -us et -um étaient à l'origine en -os et -om. Ces formes anciennes se rencontrent parfois quand la terminaison est précédée de -u- ou -v- (exemple servos au lieu de servus (esclave)).
  • Quelques rares mots neutres de la 2e déclinaison (d'origine grecque) ont un nominatif singulier en -us[2]. Leurs vocatif et accusatif singuliers sont identiques au nominatif ; ils n'ont pas de pluriel. Ainsi, vīrus, vīrī, n. (le poison) forme : vīrus, vīrus, vīrus, vīrī, vīrō, vīrō. Pelagus, ī, n. (la mer) et Vulgus, i, n. (la foule) se déclinent sur ce modèle.
  • Des mots d'origine grecque en -eus au nominatif singulier suivent la 2e déclinaison, mais forment leur vocatif singulier en -eu. Exemple : Orphēus, Orphēū, Orphēum, Orphēī, Orphēō, Orphēō (Orphée).
  • Le vocatif singulier de fīlius (fils) et de certains noms propres en -ĭus se contracte en au lieu de -ie (fīlī).
  • Le génitif singulier des mots en -ĭus ou -ĭum se contracte en au lieu de -iī (ingenī au lieu de ingeniī).
  • Deus (dieu) (2e déclinaison) admet une déclinaison alternative transformant le e de son radical en i devant une désinence commençant par i (et peut aussi simplifier en ī) : diī ou au lieu de deī, diīs ou dīs au lieu de deīs. De plus, il n'admet pas de vocatif singulier (on s'adresse à un dieu par son nom), même si le vocatif singulier Deus a été formé pour l'usage liturgique chrétien.
  • Les noms de villes ou de petites îles appartenant aux 1re et 2e déclinaisons et étant du singulier ont un locatif, semblable au génitif. Ainsi, Rōma forme Rōmae, Lugdunum forme Lugdunī. En revanche, Athēnae, ārum f. pl. n'admet pas de locatif. Quelques noms communs admettent un locatif : humus (terre, en tant qu'élément), et chez certains auteurs bellum (guerre), mīlitia (armée), vesper (soir)[3].

3e déclinaison

La 3e déclinaison se décompose en deux groupes : les parisyllabiques (génitif pluriel en -ium) et les imparisyllabiques (génitif pluriel en -um), selon que le nominatif singulier a ou n'a pas le même nombre de syllabes que le génitif singulier. Cependant, il existe des faux imparisyllabiques, anciens parisyllabiques dont la dernière voyelle est tombée au nominatif singulier (ce sont les mots masculins ou féminins dont le radical du génitif se termine par deux consonnes, et les mots neutres finissant en -al et -ar), et des faux parisyllabiques (6 mots irréguliers). Dans tous les modèles, le vocatif singulier est identique au nominatif singulier, de même que l'accusatif singulier des mots neutres ; tous les autres cas se construisent sur le radical du génitif singulier.

  • Parisyllabiques masculins et féminins
    • Modèle : cīvis, cīvis, m. (citoyen)
  • Parisyllabiques neutres
    • Modèle : mare, maris, n. (mer)
  • Imparisyllabiques masculins et féminins
    • Modèle : cōnsul, cōnsulis, m. (consul)
  • Imparisyllabiques neutres
    • Modèle : corpus, corporis, n. (corps)
  • Faux parisyllabiques masculins et féminins
    • Modèle : pater, patris, m. (père) (sur ce modèle semblable à cōnsul se déclinent : māter/mātris (mère), frāter/frātris (frère), jūvenis/jūvenis (jeune homme), senex/senis (vieillard) et canis/canis (chien))
  • Faux imparisyllabiques masculins et féminins
    • Modèle : urbs, urbis, f. (ville) (modèle semblable à cīvis)
  • Faux imparisyllabiques neutres
    • Modèle : animal, animālis, n. (animal) (modèle semblable à mare)
  • Parisyllabiques en i (désinence comprenant au singulier un i à l'accusatif -im et à l'ablatif -ī)
    • Modèle : febris, febris, f. (fièvre) (sur ce modèle se déclinent seulement quelques mots : puppis, f. (poupe), secūris, f. (hache), sitis, f. (soif), turris, f (tour), tussis, f. (toux))
  • Il existe aussi un mot irrégulier ne possédant pas de génitif et de datif singulier mais ressemblant à la 3e déclinaison : Vīs, - f. : la force, la violence.

Tableau de la 3 déclinaison :

Cas cīvis mare cōnsul corpus pater urbs animal febris vīs
Nominatif singulier cīvis mare cōnsul corpus pater urbs animal febris vīs
Vocatif singulier cīvis mare cōnsul corpus pater urbs animal febris vīs
Accusatif singulier cīvem mare cōnsulem corpus patrem urbem animal febrim vim
Génitif singulier cīvis maris cōnsulis corporis patris urbis animālis febris -
Datif singulier cīvī marī cōnsulī corporī patrī urbī animālī febrī -
Ablatif singulier cīve marī cōnsule corpore patre urbe animālī febrī vī
Nominatif pluriel cīvēs maria cōnsulēs corpora patrēs urbēs animālia febrēs vīrēs
Vocatif pluriel cīvēs maria cōnsulēs corpora patrēs urbēs animālia febrēs vīrēs
Accusatif pluriel cīves maria cōnsulēs corpora patrēs urbēs animālia febrēs vīrēs
Génitif pluriel cīvium marium cōnsulum corporum patrum urbium animālium febrium vīrium
Datif pluriel cīvibus maribus cōnsulibus corporibus patribus urbibus animālibus febribus vīribus
Ablatif pluriel cīvibus maribus cōnsulibus corporibus patribus urbibus animālibus febribus vīribus

Exemple : Tarenta et Syracusa optimae urbes sunt (Tarente et Syracuse sont les meilleures villes).

Remarque :

  • vīs (force), qui suit le modèle de febris, est quasiment régulier : le génitif et le datif singulier n'existent pas, le pluriel se forme régulièrement sur un radical parisyllabique vīr- : vīrēs, vīrēs, vīrēs, vīrium, vīribus, vīribus
  • bōs, bovis, m ou f (bœuf ou vache) présente des formes contractées au génitif pluriel (boum) et aux datif et ablatif pluriels (bobus ou bubus).
  • sūs, sūis, m ou f (porc ou truie) présente une forme contracte aux datif et ablatif pluriels (sūbus), à côté de la forme régulière ibus.
  • poēma, poēmatis, n (poème) se décline comme corpus, mais au pluriel il peut aussi suivre la 2e déclinaison (templum).
  • jecur, jecinoris, n (foie), qui n'a pas de pluriel, peut être contracté au génitif (jecoris) et a, en plus des formes régulières sur le modèle de corpus, des formes irrégulières à l'accusatif (jecora), au génitif (jocineris), au datif (jocinerī) et à l'ablatif (jocinere).
  • Tous les faux imparisyllabiques ont deux consonnes succinctes dans leurs nominatif et génitif, ce qui permet de les remarquer. Exemple : urbs, urbis, f. (ville)

4e déclinaison (u)

  • Noms masculins et féminins
    • Modèle : manus, manūs, f (main)
  • Noms neutres
    • Modèle : cornu, cornūs, n (corne)
  • Un mot irrégulier (dont certaines formes hésitent entre la 2e déclinaison et la 4e déclinaison)
    • domus, domūs, f (maison)

Tableau de la 4e déclinaison :

Cas manus cornu domus
Nominatif singulier manus cornu domus
Vocatif singulier manus cornu domus
Accusatif singulier manum cornu domum
Génitif singulier manūs cornūs domūs
Datif singulier man corn dom
Ablatif singulier manū cornū domō
Nominatif pluriel manūs cornua domūs
Vocatif pluriel manūs cornua domūs
Accusatif pluriel manūs cornua domōs
Génitif pluriel manuum cornuum domōrum
Datif pluriel manibus cornibus domibus
Ablatif pluriel manibus cornibus domibus

Remarques :

  • Les datif et ablatif pluriels de la 4e déclinaison étaient à l'origine en -ubus. Forme conservée par quelques mots, comme acus (aiguille), arcus (arc), lacus (lac), quercus (chêne), specus (grotte), artus (articulation), tribus (tribu), partus (enfantement) et parfois portus (port).
  • Le datif singulier de la 4e déclinaison est parfois (rarissimement) en (manū, cornū).
  • domus (4e déclinaison) possède un locatif singulier : domī. Au datif singulier, la forme domō est rare.

5e déclinaison (e)

C'est la déclinaison la plus régulière.

  • Noms féminins ; sauf dies (jour), masculin sauf dans son sens de date fixée où il est féminin, et son dérivé meridies (midi), masculin également
    • Modèle : rēs, r, f. (chose)

Tableau de la 5e déclinaison :

rēs, reī, f.
Cas Singulier Pluriel
Nominatif rēs rēs
Vocatif rēs rēs
Accusatif rem rēs
Génitif r rērum
Datif r rēbus
Ablatif rē rēbus

Déclinaison des adjectifs

1re classe

Les adjectifs de la 1re classe se forment avec les désinences des 1re et 2e déclinaisons.

  • Modèle bonus, bona, bonum (bon) : se décline comme dominus au masculin, rosa au féminin, templum au neutre
  • Modèle miser, misera, miserum (malheureux) : se décline comme puer au masculin, rosa au féminin, templum au neutre
  • Modèle pulcher, pulchra, pulchrum (beau) : se décline comme ager au masculin, rosa au féminin, templum au neutre

Tableau de la 1re classe d'adjectifs :

Cas M F N M F N M F N
Nom. sg. bonus bona bonum miser misera miserum pulcher pulchra pulchrum
Voc. sg. bone bona bonum miser misera miserum pulcher pulchra pulchrum
Acc. sg. bonum bonam bonum miserum miseram miserum pulchrum pulchram pulchrum
Gén. sg. bonī bonae bonī miserī miserae miserī pulchrī pulchrae pulchrī
Dat. sg. bonō bonae bonō miserō miserae miserō pulchrō pulchrae pulchrō
Abl. sg. bonō bonā bonō miserō miserā miserō pulchrō pulchrā pulchrō
Nom. pl. bonī bonae bona miserī miserae misera pulchrī pulchrae pulchra
Voc. pl. bonī bonae bona miserī miserae misera pulchrī pulchrae pulchra
Acc. pl. bonōs bonās bona miserōs miserās misera pulchrōs pulchrās pulchra
Gén. pl. bonōrum bonārum bonōrum miserōrum miserārum miserōrum pulchrōrum pulchrārum pulchrōrum
Dat. pl. bonīs bonīs bonīs miserīs miserīs miserīs pulchrīs pulchrīs pulchrīs
Abl. pl. bonīs bonīs bonīs miserīs miserīs miserīs pulchrīs pulchrīs pulchrīs

2e classe

Les adjectifs de la 2e classe se forment avec les désinences de la 3e déclinaison. De même que dans celle-ci, le vocatif singulier est toujours identique au nominatif singulier, tous les autres cas se construisent sur le radical du génitif singulier, commun aux 3 genres.

  • Modèle ācer, ācris, ācre (aigu), génitif ācris : adjectifs parisyllabiques, se déclinent comme cīvis au masculin et au féminin (hormis l'ablatif singulier, toujours en -ī), et comme mare au neutre.
  • Modèle fortis, forte (fort) (masculin et féminin identiques), génitif fortis : adjectifs parisyllabiques, se déclinent comme cīvis au masculin/féminin (hormis l'ablatif singulier, toujours en -ī), comme mare au neutre.
  • Modèle prūdens (prudent) (identique aux 3 genres au singulier), génitif prūdentis : adjectifs faux imparisyllabiques, se déclinent comme urbs au masculin/féminin, comme animal au neutre.
  • Modèle audāx (audacieux) (identique aux 3 genres au singulier), génitif audācis : modèle presque semblable à prūdens (cf remarques sur l'ablatif singulier en bas du tableau), s'applique à tous les adjectifs en -āx, -ōx ou -īx.
  • Modèle vetus (vieux) (identique aux 3 genres au singulier), génitif veteris : adjectifs imparisyllabiques (peu nombreux), se déclinent comme cōnsul au masculin/féminin, comme corpus au neutre.

Tableau de la 2e classe d'adjectifs :

Cas M F N M/F N M/F N M/F N M/F N
Nom. sg. ācer ācris ācre fortis forte prūdens prūdens audāx audāx vetus vetus
Voc. sg. ācer ācris ācre fortis forte prūdens prūdens audāx audāx vetus vetus
Acc. sg. ācrem ācrem ācre fortem forte prūdentem prūdens audācem audāx veterem vetus
Gén. sg. ācris ācris ācris fortis fortis prūdentis prūdentis audācis audācis veteris veteris
Dat. sg. ācrī ācrī ācrī fortī fortī prūdentī prūdentī audācī audācī veterī veterī
Abl. sg. ācrī ācrī ācrī fortī fortī prūdente ou prūdentī prūdentī audācī audācī vetere vetere
Nom. pl. ācrēs ācrēs ācria fortēs fortia prūdentēs prūdentia audācēs audācia veterēs vetera
Voc. pl. ācrēs ācrēs ācria fortēs fortia prūdentēs prūdentia audācēs audācia veterēs vetera
Acc. pl. ācrēs ācrēs ācria fortēs fortia prūdentēs prūdentia audācēs audācia veteres vetera
Gén. pl. ācrium ācrium ācrium fortium fortium prūdentium prūdentium audācium audācium veterum veterum
Dat. pl. ācribus ācribus ācribus fortibus fortibus prūdentibus prūdentibus audācibus audācibus veteribus veteribus
Abl. pl. ācribus ācribus ācribus fortibus fortibus prūdentibus prūdentibus audācibus audācibus veteribus veteribus

Remarques :

  • Les adjectifs en -is comme fortis peuvent faire l'accusatif pluriel masculin ou féminin en -īs au lieu de -ēs.
  • L'ablatif singulier masculin ou féminin des parisyllabiques et faux imparisyllabiques est en au masculin et au féminin, et non en -e comme les modèles correspondant de la 3e déclinaison (sauf pour le modèle prūdens, ou il est en -e quand l'adjectif se rapporte à une personne et en quand il se rapporte à une chose).
  • Les participes présents actifs suivent le modèle prūdens, mais leur ablatif singulier masculin ou féminin est toujours en -e.

Déclinaison des pronoms et adjectifs pronominaux

Les pronoms personnels ont une déclinaison qui leur est propre. Les autres pronoms adjectifs suivent une déclinaison appelée pronominale qui a le génitif singulier en -ius et le datif singulier en -ī.

Voir la liste des pronoms en latin pour les tableaux des pronoms.

Bibliographie

  • Marius Lavency, VSVS : Grammaire latine, Louvain-la-Neuve, Peeters, 1997, 2e éd., 358 p. (ISBN 90-6831-904-3) 
  • Alfred Ernout, Morphologie historique du latin, Klincksieck, 2002 (1953), 3e éd. (ISBN 2-252-03396-7) 

Notes et références

  1. a, b et c Marius Lavency, VSVS : Grammaire latine, Louvain-la-Neuve, Peeters, 1997, 2e éd., 358 p. (ISBN 90-6831-904-3), p. 43 
  2. Marius Lavency, VSVS : Grammaire latine, Louvain-la-Neuve, Peeters, 1997, 2e éd., 358 p. (ISBN 90-6831-904-3), p. 45 
  3. Marius Lavency, VSVS : Grammaire latine, Louvain-la-Neuve, Peeters, 1997, 2e éd., 358 p. (ISBN 90-6831-904-3), p. 154 

Voir aussi

Articles connexes

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