Départements réunis

Les limites des neuf départements jusqu'à l'indépendace belge où le Limbourg oriental et le grand-duché du Luxembourg seront perdu.

Pendant la Révolution française, les neuf départements réunis ou simplement les départements réunis est le nom parfois donné aux départements français issus des Pays-Bas autrichiens et de la Principauté de Liège. Il s'agit des premiers départements « réunis » à la France ; par la suite, cette appellation s'appliquera également à tous les départements annexés par la République puis par l'Empire français.

En 1795, la France annexe les Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège suite à la défaite autrichienne de Fleurus. Ces territoires sont réorganisées en neuf départements correspondant à peu près aux anciens États des Pays-Bas autrichiens.

Le Traité de Campo-Formio (1797), puis le Traité de Lunéville (1799) sanctionneront la cession des Pays-Bas méridionaux à la France par l’Autriche qui avait d’ailleurs, depuis un certain temps déjà, des désirs de s’en défaire^[1].

Ces départements seront conservés sous la forme de provinces jusqu'à aujourd'hui bien qu'ils aient changé de noms en 1815 sous le régime hollandais.

Ces départements sont :

• Deux-Nèthes (province d'Anvers)
• Dyle (Province de Brabant)
• Escaut (province de Flandre orientale)
• Forêts (province du Luxembourg et grand-duché du Luxembourg)
• Jemmapes (province du Hainaut)
• Lys (province de Flandre occidentale)
• Meuse-Inférieure (province de Limbourg et Limbourg hollandais)
• Ourthe (province de Liège)
• Sambre-et-Meuse (province de Namur)

Voir aussi

• Période française de l'histoire de Belgique
• Révolution brabançonne
• Révolution liégeoise

Bibliographie

• Dubois, Sébastien, La Révolution géographique en Belgique. Départementalisation, administration et représentations du territoire, de la fin du XVIII^e au début du XIX^e siècle, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 2008.

Références

1. ↑ Hervé Hasquin, La Belgique française, Éditions du Crédit communal, p.444