Elizabeth Montagu

Elizabeth Montagu
Activités	Écrivaine
Naissance	1718 York
Décès	1800 Londres
Langue d'écriture	anglais

Elizabeth Montagu née Robinson le 2 octobre 1718 à York où elle est morte le 25 août 1800 à Londres, est une femme de lettres anglaise, membre influente de la société des bas-bleus.

D’une rare intelligence, Elizabeth Robinson épousa un petit-fils du premier comte de Sandwich. Elle réunit, à partir de 1770, dans son hôtel une société d’esprits distingués, parmi lesquels elle faisait une brillante figure et où figuraient des personnages comme Samuel Johnson, Horace Walpole, Edmund Burke, Joshua Reynolds ou David Garrick. Elle protégeait également des écrivains comme James Beattie, Hannah More, Fanny Burney, Anna Barbauld, Sarah Fielding ou Anna Williams.

Elizabeth Montagu n'était pas la personnalité dominante parmi les bas-bleus mais, comme elle était la plus fortunée, c'est sa maison, sa bourse et son pouvoir qui ont permis l’existence de la société.

Ses gouts de critique littéraire la portaient vers Samuel Richardson, Henry Fielding et sa sœur Sarah, Fanny Burney ou Laurence Sterne. Avec autant de savoir que de bon sens, elle prit la défense de Shakespeare contre les sarcasmes de Voltaire dans un remarquable Essay on the Writings and Genius of Shakespear (Essai sur le génie et les écrits de Shakespeare ; Londres, 1769, in-8°), auquel Voltaire répondit dans sa Lettre à l’Académie française (25 août 1776). Elle répliqua aussitôt par une Apologie de Shakespeare, qui fut traduite en français (Londres [Paris], 1777, in-8°). Elle avait également écrit, en 1760, Dialogues of the Dead (Dialogues des morts), une série de conversations entre les vivants et les morts illustres qui fonctionnent comme une satire de la vanité et des manières du XVIII^e siècle.

Elle a également laissé une très intéressante Correspondance littéraire publiée après sa mort (4 vol. in-8°).

Bibliographie

• Elizabeth Montagu, the queen of the bluestockings, her correspondence from 1720 to 1761, Éd. Emily J Climenson, London, John Murray, 1906

Source

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• Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette, 1876, p. 966