Elne

Elne

42° 35′ 59″ N 2° 58′ 16″ E / 42.5997, 02.971014

Elne
Cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie
Cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Languedoc-Roussillon
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Canton Elne(chef-lieu)
Code commune 66065
Code postal 66200
Maire
Mandat en cours
Nicolas Garcia
2008-2014
Intercommunalité aucune
Site web http://www.ville-elne.com/
Démographie
Population 7 579 hab. (2008[1])
Densité 356 hab./km²
Gentilé Illibériens, Illibériennes
Géographie
Coordonnées 42° 35′ 59″ Nord
       2° 58′ 16″ Est
/ 42.5997, 02.971014
Altitudes mini. 0 m — maxi. 65 m
Superficie 21,29 km2

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Voir la carte administrative

Elne est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Illibériens, en référence au nom antique de la ville, Illiberis.

Sommaire

Toponymie

Trois noms ayant des origines différentes sont attribués à Elne : Pyrène éventuellement, Illiberis (aux temps des Ibères) et Castrum Helenae devenu Elne progressivement. Elle doit son nom actuel au souvenir de l'impératrice Hélène, mère de Constantin Ier.

Pyrène

Cette hypothèse de Pyrène comme plus ancien nom connu d'Elne est encore affichée dans le musée archéologique d'Elne. Elle est considérée par beaucoup d'auteurs comme périmée.[Qui ?]

Quatre textes antiques sont à l'origine de l'idée que "Pyrène" était peut-être le nom qui avait précédé les deux autres :

  • un texte du savant grec Hérodote situe une cité ("polis" dans le texte en grec) de "Pyrène" vers les sources du Danube. Mais la carte d'Europe qu'imaginait Hérodote a fait l'objet d'une reconstitution moderne; celle-ci montre l'hypothèse d'un Danube continu entre les Pyrénées où il naîtrait au milieu de sommets coulant ensuite vers le Nord comme le font l'Aude, l'Ariège et la Garonne, et comme le font certains affluents majeurs du Danube à partir de hauts sommets des Alpes. Un tel Pyrène serait par exemple vers Foix et non vers Elne ;
  • un texte du poète latin Avienus vivant au IVe siècle av. J.‑C., mais parlant du milieu du millénaire avant J.-C. Il parle d'une "cité à la riche destinée" aux confins du pays des Sordes et commerçant avec les Grecs de Marseille. Dans son poème il ne cite jamais Illiberis, alors qu'il cite Ruscino ;
  • deux textes des auteurs romains Pline l'Ancien et Pomponius Mela citent Illiberis, au Ier siècle av. J.‑C., comme une ville n'ayant plus sa splendeur passée. Ils ne font pas explicitement le lien avec une ville du nom de Pyrène.

Sur ces bases, certains auteurs du milieu du XXe siècle[Qui ?] ont fait l'hypothèse que le nom de Pyrène avait précédé celui d'Illiberis. Mais certains autres auteurs[Qui ?] ne les suivirent pas ; car Avienus mentionne, immédiatement après la riche cité, les échanges par mer avec Massilia. Ils ont préféré lui faire correspondre un port, non-identifié à ce jour.

Collioure est une autre localisation possible de ce Pyrène. Mais l’existence même d'une cité nommée Pyrène est contestée[2].

Illiberis

Ce nom est attesté à partir du IIe siècle av. J.‑C. ; il est cité par Tite-Live, qui indique qu'Hannibal y a établi son campement en 218 avant J.-C. Illiberis semble alors un important oppidum. On a évoqué plus haut les deux autres citations antiques principales.

L'orthographe change selon les auteurs : le I initial peut aussi être un E, et la finale -is peut-être un a. Cette incertitude orthographique a permis de rapprocher ce nom d'autres noms latins de cités, très distantes les unes des autres. Il y a les anciens noms d'Auch, Elne, Grenade, Ilumberri (Espagne), Lumbers; pour certains un m s'ajoute devant le b.

Le nom Illiberis lui-même pourrait signifier en ibéro-basque "ville nouvelle" de "iri" et "berri"[3]. Cette interprétation faite[Où ?] par des linguistes réputés[Qui ?] depuis la 2e moitié du XIXe siècle a eu des défenseurs[Qui ?] pendant tout le XXe siècle. L'existence d'au moins 3 cités très distantes nommées "Illiberis" en latin était l'un de leurs arguments.

Une autre étude suppose que le nom pouvait signifier en langue celtique "colline allongée au milieu des limons"[4]. Ceci correspond parfaitement à la géologie des lieux dans l'Antiquité selon des études reprises dans l'Atlas de Catalogne du Nord du professeur J.Becat. De plus il se trouve qu'Auch, Grenade, Ilumberri, Lumbers sont aussi des sites à collines en longueur avec des limons à leur pied. Les archéologues ont aussi prouvé qu'à la fin de l'âge du fer (VIIIe ‑ IIe siècle avant J.-C.), le site d'Illiberris constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne[5]. Enfin la syllabe lim ou lum de 3 des noms cités les rapproche du nom de nombreux sites de Gaule où il y a des limons.

Castrum Helenae

Entre 328 et 350, Illiberis changea de nom pour devenir Castrum Helenae. Un changement de nom de cité en vue est en général un acte politique : Illiberris est probablement renommé en l’honneur de la mère de l’empereur Contantin Ier (mort en 337), l’impératrice Hélène. Ce lien n'a jamais été attesté par un document d'origine. C'est une hypothèse qui apparaît dans des ouvrages du haut Moyen-Age. Il y a de bons arguments pour cette hypothèse :

  • la présence hypothétique à Elne d'Anastasia, une demi-sœur de l'empereur Constantin peut y avoir aidé[6] ;
  • sans mention du nom de la ville entre la mort d'Hélène (328) et la première mention en 350, il n'est pas possible de dire quel empereur a pris une telle décision ; serait-ce Constantin qui a voulu honorer sa mère, qu'il a très bien honorée par ailleurs, ou serait-ce l'un de ses 3 fils qui voulut faire cela vis-à-vis de sa grand-mère ?
  • une autre cause serait religieuse : la relation faite par les chrétiens entre cette Hélène et l’Invention de la Sainte-Croix à Jérusalem, trouve son origine dans les années 327-328 quand Hélène était honorée comme une sorte d'impératrice-mère ; cette relation a participé à la sanctification d'Hélène plus tard. Hélène est devenue la source symbolique de l'évolution des empereurs vers la foi chrétienne. Elle est donc très honorée à l'époque des empereurs de la famille de Constantin.

Catalan

Le nom catalan d’Elne est Elna.

Géographie

Localisation

Elne est située dans la plaine du Roussillon, à 12 km au sud-est de Perpignan. La ville est à cinq kilomètres de la mer, juste au nord du Tech. Le territoire communal a aussi un accès à la mer. Il comporte en effet une étroite bande de terre, rurale et faiblement peuplée, le long de la rive gauche de la rivière d'abord, puis s'en éloignant un peu, pour atteindre le bord de mer, au lieu-dit Bocal du Tech, qui était autrefois l'embouchure de la rivière avant que celle-ci ne dévie.

La ville en elle-même est construite sur et autour d'une petite colline (haute de 65 mètres, siège de la cathédrale).

Cette colline est aujourd'hui au nord du Tech, elle fait partie d'une ligne de collines sur laquelle est aussi le vieux village de Saint-Cyprien. Dans l'Antiquité un bras du Tech (lieu-dit "Tec Vell") contournait ces collines par le Nord. Il y avait encore un pont au Moyen Âge comme l'atteste le lieu "Notre Dame du Pont" qui était situé près de là où aujourd'hui il y a le pont du chemin de fer sur la route de Bages.

Elne est entourée de paysages champêtres, vignes et cultures maraîchères. Ces cultures sont dans une plaine d'alluvions drainés dont on a prouvé qu'en certains endroits 2 ou 3 m d'épaisseur datent de moins de 2000 ans.

Elne a pour communes limitrophes : Palau-del-Vidre, Argelès-sur-Mer, Latour-Bas-Elne, Saint-Cyprien, Alénya, Corneilla-del-Vercol, Montescot, Bages et Ortaffa.

Voies de communication

Elne est une étape dans l'axe routier et ferroviaire entre Perpignan et la côte Vermeille, et au-delà l'Espagne. La ville est ainsi desservie par la RD 914, et par la ligne de chemin de fer Perpignan - Portbou. Cet axe croise à Elne l'axe Thuir - Saint-Cyprien (RD 612). La commune est desservie par le chemin de fer (ligne de Port-Bou) : un service de TER la relie à Perpignan et à la côte Vermeille. De plus, une voie express (la RD114) assure le lien entre la ville et Perpignan, et le littoral au sud vers Argelès-sur-Mer et Collioure.

Économie

Histoire

Blason de la ville

La cité antique Illiberis

Des traces d'habitation remontent à la fin de l'âge du bronze. Des habitats antiques ont été identifiés par les archéologues[7][réf. incomplète].

Cependant au moment du passage d'Hannibal en -218, on ne sait pas si la ville est peuplée d'Ibères, ou des descendants des Sordes cités par "Avienus", qui étaient un des peuples celtiques. On sait seulement qu'Hannibal doit aller à Ruscino pour négocier avec les chefs gaulois son passage vers le Nord afin d'aller d'abord jusqu'au Rhône. Mais cela ne préjuge en rien d'une hiérarchie entre cités. Il était normal de négocier de proche en proche près des limites des territoires où on rentrait avec une armée (80000 hommes, 20000 chevaux, 37 éléphants) qui traversait sans combattre. D'ailleurs le fait qu'il ait installé le campement de son armée à côté d’Illiberis fait supposer que probablement il avait déjà négocié ce campement avant de descendre des Pyrénées avec une autorité d’Illiberis.

On peut aussi penser que, vue la taille de son armée, il a dû l'installer le long du Tech en amont d'Illiberis et/ou le long de la Massane. Une partie des territoires actuel d'Ortaffa, de Brouilla, de Palau-del-Vidre, de Saint-André, et d'Argelès-sur-mer peut avoir été concernés, là où il n'y avait pas de marécages. Il y avait là la place de campement au bord des rivières pour l'eau nécessaire aux hommes et aux animaux, et de ce fait il y avait aussi des populations agricoles pouvant fournir de la nourriture, ainsi la présence de gibier dans les 3 grandes vallées des Albères toutes proches, et bien desservies probablement en prolongation de l'axe Salses-Ruscino-Illiberis.

Après la conquête romaine, Illiberris devient un important centre romain de la Narbonnaise, dont on peut trouver de nombreux vestiges suite à des fouilles archéologiques, une des deux principales villes du Roussillon avec Ruscino (aujourd'hui lieu-dit Château-Roussillon). La prospérité de la ville dure jusqu’au IVe siècle, sous le règne de l'empereur Constantin Ier ; sa famille y possède probablement une propriété[6].

D'ailleurs c'est à Castrum Helenae qu'alla se réfugier, et que fut tué en 350, un fils de Constantin, l’empereur romain Constant, rattrapé dans sa fuite par les assassins envoyés par l’usurpateur Magnence. Le rapporteur de cet évènement dit qu'il fut sorti de force du temple chrétien où il s'était réfugié.

L'existence d'un temple chrétien en 350 et le changement antérieur du nom de la ville pour un nom célébrant une femme, sanctifiée plus tard par l’Église catholique romaine peuvent être analysés comme deux indices importants d'une propagation du christianisme, au moins dans la cité d'Elne, dès la première moitié du IVe siècle. Il pourrait y avoir un lien entre le martyre d’Eulalie de Barcelone en 304 et la dédicace de la cathédrale qui pourrait venir de l'église paléo-chrétienne, que la cathédrale ait été construite sur l’église ou non.

Un évêché médiéval

Après la chute de l’Empire romain en 476, les Wisigoths, maîtres de la région depuis les environs de 414, érigent la ville en siège épiscopal qui n'est attesté qu'en 571. Elne dut à ce privilège de siège épiscopal de pouvoir hériter du nom de « cité » - qui s'appliquait primitivement aux divisions administratives des provinces romaines - alors que Perpignan, sa rivale plus fortunée, ne fut jamais que « la ville ». La ville s'appelle alors Helenae. Le seigneur de la ville est l’évêque. Au XIe siècle, on édifia l’actuelle cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie (les saintes patronnes de la ville) en remplacement d’une église plus ancienne. Entre le XIIe et le XIIIe siècle, les chanoines firent construire le cloître, tandis que la ville renforçait ses murailles, devenant ainsi une importante place forte. De nombreux vestiges de murailles subsistent encore de nos jours.

L'évêché d'Elne a été le lieu d'une série de conciles, réunis dans la plaine de Toulouges, dits conciles de paix, car il prenaient place dans le mouvement de la Paix de Dieu. Ces conciles sont également appelés onciles d'Elne / Toulouges ou tout simplement conciles de Toulouges. Le premier de ces conciles a été réuni par l'archevêque de Narbonne Guifred de Cerdagne en 1027 et c'est le premier à évoquer le concept de Trêve de Dieu, qui complète celui de Paix de Dieu. Des conciles se sont par la suite tenus dans la plaine de Toulouges en décembre 1041 et en 1065[8].

Ville du royaume d'Aragon, Elne subit au cours de son histoire de nombreux assauts. En 1284, lors de la croisade d'Aragon, la ville tomba lors d'un siège mené par Philippe le Hardi, roi de France, qui força les portes de la cathédrale et massacra les habitants. Elle fut également assiégée au XIVe siècle par Pierre III d'Aragon.

Après l'annexion du Roussillon par Louis XI, Elne se souleva contre les Français et fut à nouveau assiégée et prise en décembre 1474&nbsp[9], et son capitaine Bernat d'Oms décapité. Cependant, comme le reste du Roussillon, la ville fut restituée à l'Aragon en 1493.

L’importance grandissante de la ville voisine de Perpignan, à partir du XIIIe siècle, commença à faire de l’ombre à Elne. Les évêques se mirent à résider plus souvent à Perpignan qu’à Elne, et en 1602 le transfert de résidence fut officialisé par le pape Clément VIII, bien qu'à l'heure actuelle encore, l'évêque résidant à Perpignan se nomme évêque d'Elne et de Perpignan.

Elne moderne

Pomone de Aristide Maillol qui sert de Monument aux morts de Elne.

Après le traité des Pyrénées de 1659 qui fixait la frontière aux Pyrénées, les murailles de la ville furent détruites, ce qui ne fit qu’accentuer son déclin. Il reste à l'heure actuelle quelques pans des murailles médiévales, ainsi que trois portes qui étaient par le passé des entrées de la ville. Elne est devenue par la suite un modeste bourg à prédominance agricole (vigne en particulier), qui garde néanmoins des traces de sa gloire passée au travers de vestiges tant romains que médiévaux.

Révolution française et Empire

Époque contemporaine

Au XXe siècle, comme de nombreuses villes de la région (Collioure notamment), Elne fut un centre artistique important. Aristide Maillol y séjourna : son Pomone sert de mémorial de la Seconde Guerre mondiale. Étienne Terrus y avait un atelier où, avec Henri Matisse et André Derain, il lança le mouvement du fauvisme.

En 1939, en raison de la guerre civile espagnole, fut fondée la Maternité suisse d'Elne dans le château d'En Bardou, initialement pour accueillir des jeunes mères espagnoles fuyant le franquisme. Fondée par l'infirmière de la Croix-Rouge suisse Élisabeth Eidenbenz, elle resta en activité pendant la Seconde Guerre mondiale, accueillant également des mères juives et tziganes. Plus de 600 enfants y sont nés avant d'être cachés, jusqu'à la fermeture du site par la Gestapo en 1944. La maternité est maintenant un musée et des livres (Les Enfants d’Elisabeth de Hélène Legrais, et en catalan La maternitat d’Elna d’Assumpta Montella) et bientôt un film (Las Madres de Elna de Manuel Huerga) relatent ces faits.

Aujourd'hui, la ville est un centre touristique relativement important (70 000 visiteurs par an), du fait de sa gloire passée. Très récemment, après la création d'un contournement de la ville par la route nationale qui la traversait auparavant, Elne a commencé à s'étendre de manière notable vers le nord, selon un plan d'urbanisation ambitieux. C'est le nouveau quartier « Las Trilles », de 40 hectares.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 juin 1995 Narcisse Planas PCF puis DVG conseiller général du canton d'Elne (1976-2001)
juin 1995 mars 2001 Joseph Bringé App RPR ...
mars 2001 en cours [10] Nicolas Garcia PCF ...

N. Garcia a parrainé la candidature de Marie-George Buffet à l'élection présidentielle de 2007[11].

Démographie

Évolution démographique
(Source : Ehess[12] et INSEE[13],[14])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 196 1 309 1 804 1 961 2 093 2 229 2 260 2 538 2 524
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 462 2 486 2 800 2 698 2 764 3 103 3 237 3 233 3 303
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 551 3 500 3 527 3 374 3 661 4 046 4 097 4 347 5 091
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2006  
5 744 5 892 6 017 6 177 6 262 6 410 7 325 7 452  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Récemment, et de manière accélérée depuis la construction du contournement d'Elne de la route nationale allant de Perpignan vers Argelès-sur-Mer, Collioure et l'Espagne (RD914), la ville a commencé à s'étendre vers le nord au travers de nouveaux quartiers principalement résidentiels, ce qui laisse augurer à la fois une augmentation de la population et un rajeunissement de celle-ci, les nouvelles maisons étant souvent habitées par de jeunes couples. Une nouvelle école primaire a donc été construite, le groupe scolaire Françoise-Dolto.

Lieux et monuments

Façade de la cathédrale

Historiquement Elne était divisée en ville haute et ville basse. Chacune avait leur enceinte fortifiée, dont les vestiges actuels (tours, portes et courtines sur lesquelles se sont appuyées les maisons) remontent aux XIIIe et XIVe siècles. La ville basse fut probablement la première à être occupée, et son sol a livré de nombreuses traces d'occupation (époques préhistorique, romaine, haut Moyen Âge). La ville haute est occupée par la cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie et son cloître qui forment un remarquable ensemble médiéval.

Galerie

Personnalités liées à la commune

Sports

  • Club de rugby à XV : la Jeunesse Sportive Illibérienne, évoluant en Fédérale 3

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Elne sur le site de l'Insee
  2. [1]
  3. , cité par Jean Tosti dans Elne
  4. A l'adresse [2] Michel Sauvant argumente cette hypothèse
  5. référence,Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence. VIIIe-IIe siècles av. J.-C., éditions Errance, Paris, 2004, (ISBN 2-87772-286-4)
  6. a et b Selon le dernier écrit de l'historien Pierre Ponsich
  7. Lire les pages sur Elne dans la Carte Archéologique de la Gaule (Pyrénées Orientales) 2008
  8. Odette Pontal, Les conciles de la France capétienne jusqu'en 1215, Paris, Editions du Cerf, 1995.
  9. Philippe Contamine (directeur), Des origines à 1715, Paris, PUF, 1992, in André Corvisier (directeur), Histoire militaire de la France, ISBN 2-13-043872-5, p. 212.
  10. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
  11. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007
  12. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  13. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  14. Insee, Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie


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