Equipe du Brésil de football

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Équipe du Brésil de football

Page d'aide sur l'homonymie Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voir Équipe du Brésil de football féminin.
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Généralités
Confédération
Couleurs jaune et bleu
Surnom Seleção (sélection)
Auriverdes (verts et or)
Classement FIFA Augmentation 1er (1 juillet 2009)[1]
Personnages
Sélectionneur Brésil Dunga
Record de sélections Cafú : 142
Meilleur buteur Pelé : 77
Matchs historiques
Premier match officiel 20 août 1914
Argentine Argentine 3 - 0 Brésil Brésil
Plus large victoire 13 octobre 1946
Brésil Brésil 14 - 0 Nicaragua Nicaragua
Plus large défaite 18 septembre 1920
Flag of Uruguay.svg Uruguay 6 - 0 Brésil Brésil
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 18
Vainqueur en 1958,
1962, 1970, 1994 et 2002
Copa América Phases finales : 32
Vainqueur en 1919, 1922,
1949, 1989, 1997, 1999, 2004 et 2007
Jeux olympiques médaille d'argent en 1984 et 1988 et médaille de bronze en 1996 et 2008
Maillots

Brazil home kit 2008.svg
Domicile

Brazil away kit 2008.svg
Extérieur

Actualités
Soccerball current event.svg
Pour les résultats en cours, voir :
Équipe du Brésil de football en 2009

L'équipe de Brésil de football est constituée par une sélection des meilleurs footballeurs brésiliens sous l'égide de la Confederação Brasileira de Futebol. Il s'agit de la sélection qui a remporté le plus de coupes du monde (1958, 1962, 1970, 1994 et 2002).

La sélection brésilienne est considérée comme l'équipe la plus forte au monde, favorite à chaque édition de la Coupe du monde (seule sélection à avoir disputé toutes les phases finales) et de la Copa América (8 titres).

Les surnoms Seleção (Sélection) ou Auriverdes (Verts et or) sont employés pour désigner cette équipe, ainsi que Canarinho (« petit canari ») en référence à leur maillot jaune porté lorsqu'elle évolue à domicile.

Sommaire

Histoire

Première moitié du siècle

Genèse

L'équipe du Brésil de football a été formée en 1914 et disputa son premier match le 21 juillet à Rio de Janeiro en amical contre le club anglais de l'Exeter City FC la même année, match gagné 2-0.

Malgré ses futurs succès, les premiers pas de cette équipe sont loin d'être brillants en partie dû à une contestation interne entre footballeurs professionnels et amateurs qui ne permet donc pas à la CBF d'aligner une grande équipe.

Une première star nommée Leônidas

La rivalité entre les fédérations de football de l'État de São Paulo et de Rio de Janeiro est telle que chaque fédération refusait de voir évoluer ses joueurs avec ceux de l'autre fédération. Cela se traduit par deux contre-performances lors des coupes du monde 1930 et 1934 où la sélection est éliminée dès le premier tour.

Mais lors de la Coupe du monde 1938 disputée en France, le Brésil réussit son meilleur parcours en atteignant la troisième place surtout grâce à Leônidas da Silva qui devient le premier joueur à inscrire quatre buts dans un même match (quadruplé) au cours du premier tour contre la Pologne (6-5). Leônidas, meilleur buteur de la compétition avec 8 buts, est considéré aujourd'hui comme la première vraie « star » du football mondial.

La « tragédie » de 1950

Après l'interruption due à la Seconde Guerre mondiale, le Brésil accueille pour la première fois la Coupe du monde en 1950. Le format de la compétition fut unique où le champion du monde est décidé sur un mini-championnat, bien qu'aujourd'hui on considère le Brésil-Uruguay comme étant la finale. En effet, dans cet ultime match disputé au Maracanã à Rio de Janeiro (devant 199 854 spectateurs), la sélection brésilienne peut se contenter d'un résultat nul pour devenir championne mais après avoir mené 1-0, l'Uruguay s'impose 2-1 dans un stade médusé et inconsolable. Ce match fut alors surnommé le 'Maracanaço (le coup de Maracanã).

Pour l'édition suivante en 1954 en Suisse, la sélection fut complètement rénovée et voit l'apparition de nouveaux joueurs tels que Didi, Nílton Santos ou Djalma Santos mais ils furent éliminés au stade des quarts de finale 4-2 par la Hongrie (surnommé le « Onze d'or ») dans un match violent et brutal qu'on nomma « la bataille de Berne » (3 expulsions dont deux Brésiliens).

L'ère Pelé

1958, la consécration d'un prodige de 17 ans

L'entraîneur brésilien Vicente Feola imposa des règles strictes à son équipe lors de la Coupe du monde 1958 disputée en Suède. Parmi ces règles, il était interdit de fumer quand on portait la tenue officielle, de porter un chapeau, de prendre un parapluie ou d'être interviewé en dehors du protocole. De plus, l'équipe fut la seule du tournoi à se doter d'un psychologue (en raison encore du traumatisme de 1950 et de ce match perdu contre l'Uruguay), d'un dentiste (dû à l'origine de nombreux joueurs qui provenant de milieux pauvres sont beaucoup à souffrir de leurs dents, et ainsi éviter un impact négatif sur leurs performances), et il avait au préalable envoyé un an avant la compétition un observateur censé regarder et analyser les matchs de qualifications européennes.

Tombés dans un groupe difficile, ils battent d'entrée l'Autriche, avant d'être tenu en échec par l'Angleterre, mais le dernier match reste décisif face à l'un des favoris du tournoi : l'URSS. La stratégie du Brésil était de prendre l'avantage le plus tôt possible dans cette rencontre : avant cette rencontre capitale, trois leaders de l'équipe (Didi, Nílton Santos et Bellini) parlèrent à leur entraîneur et l'ont persuadé de faire trois remplacements qui s'avèrent décisif pour battre la sélection soviétique et de remporter plus tard le trophée : Zito, Garrincha et le jeune Pelé débutèrent le match. Au coup d'envoi, on passa la balle à Garrincha qui élimine trois adversaires avant de frapper, le Brésil maintient la pression, et, après trois minutes de jeu, ouvre le score par Vavá qui plus tard en inscrit un autre but, permettant au Brésil de l'emporter 2-0. En quarts de finale, ils écartent le pays de Galles 1-0 grâce à Pelé, puis battirent la France 5-2 avec un triplé de ce même Pelé pour disputer la finale face au pays hôte : la Suède. La finale est une véritable libération et permet d'oublier 1950, grâce à une victoire 5-2 (double de Vavá et de Pelé). La véritable surprise de ce tournoi reste ce jeune joueur âgé seulement de 17 ans qui devint le plus jeune buteur d'une coupe du monde et le plus jeune vainqueur, Pelé.

Une deuxième victoire portée par le génie de Garrincha

Le Brésil gagne son second trophée en 1962 au Chili grâce notamment à Garrincha, véritable star de l'équipe après la blessure de Pelé lors du match du premier tour contre la Tchécoslovaquie et absent le reste du tournoi. Après avoir éliminé l'Angleterre 3-1 en quarts et le Chili (pays hôte) en demi-finale 4-2, ils s'imposèrent en finale face à la Tchécoslovaquie 3-1 après avoir été mené 1-0.

1966, Pelé cible des défenseurs

L'édition de 1966 fut par contre affectée par de nombreuses influences politiques, qui ne permit pas à l'équipe de se préparer dans la sérénité, en effet de nombreux clubs brésiliens souhaitent voir leurs joueurs dans la Seleçao et essaient tous les moyens pour y parvenir. Ceci provoqua finalement de nombreuses querelles internes et une pression psychologique catastrophique, et entraîna le Brésil à réaliser sa plus mauvaise performance de toute son histoire en Coupe du monde, avec une victoire et deux défaites, et une sortie peu glorieuse pour le double tenant du titre.

D'autres raisons sont aussi à l'origine de cette contre-performance, dont notamment le traitement dont fut victime Pelé durant tout le tournoi et surtout devant la passivité de nombreux arbitres, alors qu'il était alors au sommet de sa condition physique : en effet de nombreux défenseurs n'hésitaient pas à tacler violemment ou frapper le Brésilien qui heureusement ne se blessa pas mais, diminué, partit de ce tournoi la tête basse et pleine de regrets. La raison de ces "attentats" étaient simples : vue que les remplacements n'étaient pas encore admis, blesser le meilleur joueur adverse permettait de prendre un avantage sur son adversaire. Pelé ainsi que d'autres joueurs de ce mondial seront à l'origine de la création des cartons et de l'apparition des remplacements dans les compétitions officielles.

L'apothéose de 1970

La coupe du monde 1970 est la dernière de Pelé (alors âgé de 29 ans). Sous la direction d'un jeune entraîneur de 38 ans, Mário Zagallo, qui remplace au dernier moment João Saldanha, le Brésil s'impose sans contestation dans une compétition qu'elle survole grâce à Pelé mais aussi à Carlos Alberto, Jairzinho, Tostão, Gérson ou Rivelino. Elle inscrit 19 buts et s'impose en finale 4-1 face à une Italie complètement dépassée.

Cette équipe brésilienne de 1970 est aujourd'hui régulièrement citée comme l'une des meilleures de tous les temps, avec la Hongrie de 1954 ou les Pays-Bas de 1974. Mais contrairement aux Hongrois et aux Hollandais, qui échouent en finale, les Brésiliens non seulement enchantent le monde par le jeu mais parviennent à s'imposer. Ce troisième sacre leur permet de conserver le trophée Jules-Rimet.

Une longue période de disette (1970-1990)

Un Brésil contre nature

La sélection du Brésil à la Coupe du monde de 1974

Après le retrait international de Pelé et des stars de 1970 (à l'exception de Rivelino), le Brésil ne dispose pas d'assez d'armes pour contrer lors de la Coupe du monde 1974 le « football total » des Pays-Bas. Si Mário Zagallo est toujours sur le banc, le style de jeu de la seleção s'européanise. Le Brésil termine cependant quatrième d'un tournoi marqué par le changement de formule : les finalistes sont les deux vainqueurs des groupes formés à l'issue du premier tour.

Sous l'influence de l'entraîneur Cláudio Coutinho, le Brésil présente un visage de plus en plus défensif lors de la Coupe du monde de 1978, disputée en Argentine. Malgré la présence d'un talent comme Zico, surnommé le « Pelé blanc », Coutinho impose au Brésil de jouer contre nature.

Cette année-là, les conditions de l'élimination du Brésil furent sérieusement controversées. Lors du second tour, le Brésil doit terminer premier de son groupe pour accéder à la finale. Il croit y être arrivé après avoir battu la Pologne 3-1. Il possède une différence de buts de + 5, tandis que l'Argentine avant son dernier match a une différence de buts de + 2. Les Argentins parviennent dans leur dernier match à battre le Pérou 6-0 et à se qualifier pour la deuxième finale de leur histoire. Le Brésil doit se contenter à nouveau d'une petite finale, qu'elle gagne 2-1 contre l'Italie. Les principales raisons de la controverse viennent du fait que le gardien péruvien était né en Argentine et avait encaissé seulement 5 buts lors des six matchs précédant la rencontre contre l'Argentine. Cependant, le Pérou et l'Argentine démentirent tout arrangement entre les deux équipes.

Le « football samba » de Telê Santana

Les Brésiliens arrivent en Espagne en 1982 avec le statut de grand favori. Désormais dirigé par un entraîneur considéré comme l'un des meilleurs qu'a connu le Brésil, Telê Santana, adepte du beau jeu et du « football samba », le Brésil dispose d'un milieu de terrain de rêve composé Zico, Falcão, Toninho Cerezo et Sócrates. D'autres joueurs comme l'arrière Júnior et l'attaquant Éder sont particulièrement en vue lors du Mundial espagnol.

Les Auriverde remportent leur groupe au 1er tour facilement avec autant de victoires que de matchs puis battent au premier match du second tour le tenant du titre argentin 3-1. Ils peuvent alors se qualifier en demi-finale en obtenant un match nul face à l'Italie. Malheureusement une défaite 3-2 (triplé de Paolo Rossi) les élimine de la compétition. Cette rencontre qui sera appelée le « désastre de Sarria » (du nom du stade dans lequel fut disputé ce match) symbolise les limites du football de Telê Santana. Portés par leur esprit offensif, les Brésiliens ont continué à attaquer à 2-2 alors que ce score les qualifiait.

La coupe du monde 1986 au Mexique se dispute avec à peu près la même équipe qu'en 1982. Malgré un jeu alléchant et technique, les joueurs de Telê Santana, quelque peu vieillissants, à l'image de Zico à court de forme en raison d'une blessure, ne parviennent pas à aligner les mêmes performances qu'en 1982. Ils sont éliminés en quarts de finale par la France aux tirs au but à l'issue d'un match riche en émotions. Ce jour-là, le Brésil est trahi par ses stars, puisque Zico manque un pénalty durant le temps réglementaire avant que Sócrates ne l'imite lors de la séance des tirs au but.

Lazaroni et l'échec du libéro

Pour l'édition de 1990, le Brésil est entraîné par Sebastião Lazaroni qui a permis un an plus tôt au Brésil de renouer avec la victoire en Copa América après 40 ans d'insuccès.

Lors du Mondiale italien, Lazaroni met en place un schéma tactique défensif avec une défense à cinq, dont un libéro (Mauro Galvao), une première pour la Seleçao. Rarement, le Brésil aura autant manqué de créativité. Ce n'est plus le Brésil de Zico, c'est le Brésil de Dunga, milieu défensif intraitable mais sans génie.

Ce Brésil se qualifie néanmoins facilement pour les huitièmes de finale (trois victoires en trois matchs) mais, pour continuer l'aventure, doit battre l'Argentine de Maradona (tenante du titre). À 10 minutes de la fin, Claudio Caniggia inscrit le seul but du match et permet à l'Argentine de se qualifier.

Le retour au premier plan

Le sacre du duo Romario-Bebeto

Le Brésil s'impose aux États-Unis en 1994, 24 ans après leur dernier sacre de 1970 face au même adversaire : l'Italie. L'entraîneur est Carlos Alberto Parreira qui était le préparateur physique de la seleção en 1970. En cours de tournoi, il choisit de reléguer sur le banc son capitaine Raí, au rendement insuffisant. Il confie alors le brassard de capitaine à Dunga.

Le succès est dû à l'une des meilleures paires d'attaquants de son histoire : Romário-Bebeto, ainsi qu'à une défense intraitable : Jorginho (ou Cafú) - Aldair - Márcio Santos - Leonardo (ou Branco) derrière le capitaine Dunga. Le Brésil s'impose contre les Italiens dans la séance de tirs au but (une première pour une finale de coupe du monde) après un ultime tir manqué de Roberto Baggio.

Le Brésil est l'équipe qui a remporté le plus de Coupes du monde

La claque du Stade de France

Les Brésiliens sont alors les grands favoris de la Coupe du monde 1998, disputée en France, d'autant qu'ils possèdent une nouvelle arme offensive redoutable en la personne de Ronaldo, présent en 1994 mais n'ayant disputé aucun match.

Le Brésil effectue un parcours honorable (malgré une défaite sans conséquence 2-1 contre la Norvège durant la phase de poules) jusqu'en finale, où il est battu sèchement par la France 3-0 au Stade de France, notamment en raison de mauvais placements sur les coups de pieds arrêtés (doublé de Zidane de la tête sur deux corners). De plus, le jour même de la finale, Ronaldo est victime d'une crise épileptique mais sera quand même titularisé, ce qui entraina de lourdes critiques de l'entraîneur Mário Zagallo.

Un penta qui porte la marque de Ronaldo

Un an avant la Coupe du monde 2002, le Brésil est en crise. En difficulté dans les éliminatoires du Mondial, il vient de se faire éliminer 2-0 en quart de finale de la Copa América 2001 par le Honduras. Même si le Brésil n'alignait pas ses meilleurs joueurs, cela restera comme l'une des plus mauvaises performances de son histoire. Finalement qualifié dans la douleur pour le Mondial grâce à un nouvel entraîneur Luiz Felipe Scolari, le Brésil s'y présente non pas en favori mais en position d'outsider.

Le Brésil construit cependant son succès grâce à ses « trois R » (composé de Ronaldinho, Ronaldo et Rivaldo) et remporte sa cinquième (penta en brésilien) Coupe du monde. Il s'impose en finale contre l'Allemagne (premier match entre ces deux sélections de toute l'histoire de la coupe du monde) 2-0, grâce à un doublé de Ronaldo.

Le Brésil remporte tous ses matches (ce qui n'était pas arrivé à un champion du monde depuis 1970 mais à l'époque le Brésil de Pelé n'avait dû jouer que six matches contre sept au Brésil de Ronaldo), marque 18 buts dont 8 par le seul Ronaldo qui termine meilleur buteur de la compétition. Pour l'attaquant de l' Inter Milan, c'est un retour d'autant plus inespéré qu'il a pu se croire perdu pour le football, ayant été blessé quasiment sans interruption depuis 1998.

La désillusion de 2006

L'équipe brésilienne en stage de préparation à Weggis (Suisse) en juin 2006

Vainqueur de la Copa América 2004 et de la Coupe des Confédérations 2005 (une épreuve où il a impressionné tous les observateurs), le Brésil de Carlos Alberto Parreira (de retour sur le banc de la Seleçao) est annoncé comme le grand favori de l'édition 2006. Après les « 3 R » de 2002, le Brésil s'appuie cette fois sur son « quatuor magique » Ronaldinho-Kaká-Ronaldo-Adriano.

Cependant, usé par une saison très chargée, Ronaldinho est loin de sa meilleure forme. La Seleção s'impose dans son groupe avec facilité (trois victoires en trois matchs). Qualifiée en huitièmes, elle écarte sans surprise 3-0 le Ghana avant d'affronter la France en quart de finale. Le Brésil offre un spectacle de piètre qualité avec la mise en place d'un jeu très défensif et sera battu en toute logique 1-0 (but de Thierry Henry, conséquence d'un nouveau mauvais placement défensif sur un coup de pied arrêté). Cette défaite attise de nombreuses critiques et de grandes déceptions.

Copa América 2007

Dunga, sélectionneur du Brésil ne peut compter sur des stratèges tels que Ronaldinho, Kaká, Adriano et Ronaldo. C'est donc le jeune prodige Robinho qui prendra les commandes à la perfection. Malgré une défaite 2-0 lors de son premier match de poule face au Mexique, le Brésil finit par se qualifier pour les quarts de finale, écarte le Chili puis l'Uruguay en demi-finale (aux tirs au but). Accédant à la finale, la sélection brésilienne s'impose 3-0 contre une équipe d'Argentine au grand complet, ayant marqué dès la 4e minute de jeu. Robinho finit même meilleur buteur de la compétition avec 6 buts, et meilleur joueur.

Coupe des Confédérations 2009

En guise de préparation au mondial 2010 en Afrique Du Sud, le Brésil dispute donc la Coupe des Confédérations. Il en sort avec 9 points grâce aux victoires sur l'Egypte (4-3), les Etats-Unis (3-0), et infligent une sévère correction au champions du monde en titre Italiens (3-0). En demi-finale face aux pays hôte sud-africains, le Brésil, si impressionant en phase de poule, fait peine à voir et ne s'impose qu'en fin de match grâce à un coup franc signé Daniel Alvès. Cette victoire permet aux Auriverdes de rejoindre les Etats-Unis (qui ont réussi l'exploit de sortir l'Espagne 2-0). En finale, mené 2-0 à la mi-temps, le Brésil réagit en force en seconde période pour enfin s'imposer 3-2. A Noter que la victoire du Brésil en Coupe des Confédérations le propulse à la première place du classement mondial de la FIFA.

Palmarès

Parcours en Coupe du monde

 
  • 1970 : Vainqueur Med 1.png
  • 1974 : Demi-finale, 4e
  • 1978 : Demi-finale, 3e Med 3.png
  • 1982 : Quart de finale
  • 1986 : Quart de finale
  • 1990 : Huitième de finale
  • 1994 : Vainqueur Med 1.png
  • 1998 : Finale Med 2.png
 
  • 2002 : Vainqueur Med 1.png
  • 2006 : Quart de finale
  • 2010 : Qualifié

Parcours en Copa América

   

Participation à la Coupe des Confédérations

Autres compétitions

Principaux anciens joueurs

Gardiens

Défenseurs

Milieux

Attaquants

Noyau actuel de l'équipe du Brésil

Sélectionneurs

en gras les sélectionneurs vainqueurs d'une coupe du monde

Records de sélections et de buts

chiffres au 30 novembre 2007

Sélectionneur Brésil Dunga
Nom Date de naissance Sélections (buts) Club
Gardiens
Júlio César Soares Espíndola 3 septembre 1979 (30 ans) 42 (0) Italie Inter Milan
Alexandre Marangon Donieber 22 octobre 1979 (29 ans) 10 (0) Italie AS Rome
Défenseurs
Douglas Maicon 26 juillet 1981 (28 ans) 52 (6) Italie Inter Milan
Daniel Alves 6 mai 1983 (26 ans) 30 (3) Espagne FC Barcelone
Lúcio Capitaine 8 mai 1978 (31 ans) 90 (6) Italie Inter Milan
Juan 1er février 1979 (30 ans) 74 (7) Italie AS Rome
Luisão 13 février 1981 (28 ans) 45 (3) Portugal Benfica
Thiago Emiliano da Silva 22 septembre 1984 (25 ans) 2 (0) Italie Milan AC
André Santos 8 mars 1983 (26 ans) 6 (2) Turquie Fenerbahçe SK
Marcelo Vieira da Silva Júnior 12 mai 1988 (21 ans) 6 (2) Espagne Real Madrid
Milieux
Gilberto Silva 7 octobre 1976 (33 ans) 73 (4) Grèce Panathinaïkos
Felipe Melo de Carvalho 26 août 1983 (26 ans) 13 (2) Italie Juventus Turin
Josué Anunciado de Oliveira 19 juillet 1979 (30 ans) 25 (1) Allemagne Wolfsburg
Ramires Santos do Nascimento 24 mars 1987 (22 ans) 14 (0) Portugal Benfica
Luís Anderson 13 avril 1988 (21 ans) 15 (1) Angleterre Manchester United
Diego Ribas da Cunha 28 février 1985 (24 ans) 48 (10) Italie Juventus Turin
Kaká 22 avril 1982 (27 ans) 81 (32) Espagne Real Madrid
Elano 14 juin 1981 (28 ans) 45 (6) Turquie Galatasaray SK
Júlio Baptista 1er octobre 1981 (28 ans) 50 (12) Italie AS Rome
Attaquants
Robinho 25 janvier 1984 (25 ans) 70 (21) Angleterre Manchester City
Luís Fabiano 8 novembre 1980 (28 ans) 34 (25) Espagne FC Séville
Alexandre Pato 2 septembre 1989 (20 ans) 14 (3) Italie Milan AC
Nilmar 14 juillet 1984 (25 ans) 13 (5) Espagne Villareal
Adriano Leite Ribeiro 17 février 1982 (27 ans) 48 (29) Brésil Flamengo
Joueurs les plus capés
Sélections Joueur Période Buts
142 Cafú 1990-2006 5
125 Roberto Carlos 1992-2006 11
101 Taffarel 1987-1998 0
98 Djalma Santos 1952-1968 3
98 Ronaldo 1994-2006 62
Meilleurs buteurs
Buts Joueur Période Matches
77 Pelé 1957-1971 92
62 Ronaldo 1994-2006 98
55 Romário 1987-2005 70
52 Zico 1976-1986 72
39 Bebeto 1985-1998 75


source: http://www.rsssf.com/miscellaneous/braz-recintlp.html

Matchs amicaux contre des clubs

La Seleçao a disputé son premier match amical contre une équipe de club le 21 juillet 1914 à Rio de Janeiro contre les Anglais d'Exeter City FC (victoire 2-0 des Brésiliens). Face aux clubs français, le Brésil compte une défaite et deux matchs nuls : 0-2 contre le RC Paris le 26 avril 1963 au Parc des Princes, 1-1 contre le RC Strasbourg le 30 mars 1974 au Stade de la Meinau et 0-0 contre une entente Paris Saint-Germain/Girondins de Bordeaux le 20 avril 1994 au Parc des Princes. La victoire du Racing en 1963 est un cas rare en plus de 80 rencontres de ce type : seul le club uruguayen de Dublin était également parvenu à battre la Seleçao le 27 janvier 1918 à Rio de Janeiro. Depuis 1963, les Brésiliens sont invaincus face à des équipes de clubs (source : Enciclopédia da Seleção).

Voir aussi

Références

  1. Classement mondial sur fr.fifa.com, 1 juillet 2009. Consulté le 1 juillet 2009.

Liens externes

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