Espelette

Espelette

43° 20′ 29″ N 1° 26′ 47″ W / 43.3414, -1.44638888889

Espelette
Administration
Pays France
Région Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Canton Espelette
(chef-lieu)
Code commune 64213
Code postal 64250
Maire
Mandat en cours
Gracianne Florence
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Errobi
Démographie
Population 1 945 hab. (2007)
Densité 72 hab./km²
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 29″ Nord
       1° 26′ 47″ Ouest
/ 43.3414, -1.44638888889
Altitudes mini. 33 m — maxi. 749 m
Superficie 26,85 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Blason sur un fronton
Ancien panneau routier
Le fronton, dont la cancha est utilisée également pour la force basque
Champ de piments d'Espelette
Espelette, partie ancienne du cimetière avec diversité de stèles

Espelette est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.

Le gentilé est Ezpeletar parfois francisé en Espelettard[1].

Sommaire

Géographie

Situation

Espelette fait partie de la province basque du Labourd, proche de la frontière espagnole (10 km) et à une demi-heure par la route de la côte basque.

Accès

La commune est desservie par la route départementale D20, entre Cambo-les-Bains et Ainhoa, et contournée par la D249.

Hydrographie

Située dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversée[2] par le ruisseau Latsa (ainsi que son affluent, le ruisseau de Zubizabaleta et le tributaire de ce dernier, le ruisseau de Mandopixa) et le ruisseau d' Urotxe (affluents de la Nive).

Un affluent du ruisseau d' Antzara, l'Urloko erreka, traverse également la commune.

Le ruisseau de Larre, tributaire de la Nivelle est également présent sur les terres de la commune, ainsi que ses affluents, les ruisseaux de Farrendegi et d' Erdi.

Lieux-dits et hameaux

Sur le cadastre napoléonien de 1839, la commune est divisée en cinq sections :

  • Legañoa
  • Xerrenda
  • le Bourg
  • Basaburu
  • la Montagne

Communes limitrophes

Toponymie

Le nom basque Ezpeleta signifie 'buissière' ou 'lieu abondant en buis'.

Le toponyme Espelette apparaît[3] sous les formes Spelette et Espelete (respectivement 1233 et 1256, cartulaire de Bayonne[4]), Ezpeleta (1384, collection Duchesne volume CX[5]), Ispelette (1465, chapitre de Bayonne[6]), Espelette (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins) et Sanctus Stephanus d'Espelette (1764, collations du diocèse de Bayonne[7]).

  • Basaburu = "limite sauvage"

Histoire

Paul Raymond[3] note que la baronnie d'Espelette dépendait du royaume de Navarre.

En 1059, Aznar, seigneur de Ezpeleta, était l'un des douze ricombres de Navarre. Plus tard les seigneurs suivants balancent entre le roi de Navarre et le roi d'Angleterre, seigneur de Labourd depuis 1193. En 1408, Bertrand de Ezpeleta reçoit du roi de Navarre Charles III la vicomté d'Erro. Une fois les Anglais chassés du Labourd, le roi de France Louis XI érige la seigneurie d'Espelette en baronie (1462). La dernière baronne, Juliana, lègue tous ses biens à la paroisse en mourant (1694).

En 1790, le canton d'Espelette comprenait les communes d'Espelette, Larressore et Souraïde et dépendait du district d'Ustaritz.

En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - 3 mars 1794) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, communes infâmes[8]. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.
Les habitants furent « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[9]. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires[10] à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées.
Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le 29 septembre et le 1er octobre 1794, poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[11]. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères. »[12]

Héraldique

Blason Blasonnement
D’argent au lion de gueules.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 1989 Jacques Carriat    
1989 2006 André Darraidou    
2006 2008 Gracianne Florence    
2008 2014 Gracianne Florence    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Intercommunalité

Espelette fait partie de huit structures intercommunales :

Démographie

Évolution démographique

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 417 1 291 1 336 1 333 1 415 1 514 1 779 1 660 1 694
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 532 1 549 1 506 1 541 1 570 1 588 1 555 1 525 1 317
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 303 1 312 1 320 1 241 1 269 1 194 1 152 1 234 1 174
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007  
1 194 1 258 1 188 1 411 1 661 1 879 1 936 1 945  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.

Économie

Une carrière de gypse est restée active jusqu'au XIXe siècle et fournissait de la pâte à porcelaine à une manufacture bordelaise (Vieillard et David Johnston)[13] La commune fait partie de la zone AOC de production du piment d'Espelette.

Outre une activité fortement tournée vers l'agriculture, une industrie de tannerie (tannerie Rémy Carriat) est présente sur la commune.

La commune accueille la société Baskalia (fabrication de fromages) qui fait partie des cinquante premières[14] entreprises agroalimentaires du département. Espelette fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture et patrimoine

Langues

D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Espelette est le bas-navarrais occidental.

Festivités


Gastronomie

Linteau sculpté datant de 1663
L'église Saint-Étienne

Axoa

L'axoa souvent dit "d'Espelette" est une recette traditionnelle à base de veau.

Piment d'Espelette

Le piment d'Espelette a fait la renommée de la commune. À l'échelle de Scoville, il a une valeur de 4, il n'est donc pas plus fort que le poivre. En revanche, il est beaucoup plus parfumé, principalement parce qu'il a longtemps séché au soleil.

Il est utilisé depuis longtemps, cinq siècles dit-on, à la place du poivre dans toute la cuisine basque. Depuis les années 1980 et sa labellisation AOC officielle le 1er juin 2000[15], on le trouve dans toute la France.

Le piment d'Espelette relève la piperade, l'Axoa, le poulet basquaise, les pâtés, de nombreux plats. Il pimente les toasts de foie gras et contribue à l'élaboration de fonds de sauce.

Il est commercialisé en poudre, en purée, en conserve, dans de l'huile d'olive, dans du vinaigre, en gelée.

Il existe de nombreux produits dérivés élaborés avec le piment d'Espelette, certains tenant du gadget pour touristes (ils sont nombreux à visiter le bourg, qui comporte plusieurs hôtels et restaurants, et affluent pour la fête du piment) : sel, pâtés, foie gras, chocolat, moutarde, ketchup et même vin...

Le piment d'Espelette, apprécié pour ses qualités gustatives, est devenu un condiment indispensable et très répandu aussi bien dans la cuisine des particuliers que celle des grands chefs.

Chocolat noir de tradition et chocolat au piment d'Espelette[16]

C'est précisément le 15 novembre 1762, que Étienne Berindoague surnommé Estébé le chocolatier s'installe avec sa pierre à chocolat, son grilloir et ses sacs de fèves de cacao dans la maison Aguerria sur la place du marché.

Avec ses 1 500 habitants répartis en 300 maisons, un marché allait développer le commerce à Espelette avec des marchandises et les clients venus de Cambo, Itxassou, Souraïde, Aïnhoa, Urdax. Le marché est très fréquenté et animé notamment grâce aux marchandises débarqués dans le port de Bayonne et destinées à la ville de Pampelune qui étaient acheminés sur la Nive jusqu'au port d'Ustaritz. De là, à dos de mulets, transitaient vers Larressore, Espelette Ainhoa et Urdax.

En ce début du xixe siècle, deux ateliers sont créés à Espelette, Carriat en 1820 et Behety quelques années plus tard.

Jean Carriat participe en 1864 à la Grande exposition franco-espagnole de Bayonne visitée par le roi d'Espagne. Il est alors récompensé pour sa production par la mention honorable, ex aequo avec Cristobal del Mantérola (de Bayonne) et Fouque (fabrique hydraulique à Pau)

Emportée par les crises et les guerres, l'aventure du chocolat était terminée à Espelette. En 1999 le chocolatier Antton décide de reprendre les reines de ce qui avait été pendant près de deux siècles le fleuron d’Espelette : le chocolat noir de tradition. Il crée, de plus, un chocolat dès plus original en alliant les deux éléments gastronomiques emblèmes d’Espelette : le chocolat et le piment.

Chocolats au piment d'Espelette
Chocolat au piment d'Espelette

Patrimoine civil

L'ancien château des Barons d'Ezpeleta [17]appartient à la commune depuis 1694 à la mort de la dernière baronne, Doña Juliana Henriquez (baronne d'Espelette et vicomtesse du Val de Erro[18]). Le bourg s'est développé à ses pieds

Patrimoine religieux

L'église Saint-Étienne[19], à l'écart du bourg, possède un clocher donjon contenant des galeries de bois et des plafonds entièrement peints datant du XVIIe siècle. Elle recèle un tableau[20] (représentant saint Jérôme entendant les trompettes du jugement dernier), un lutrin[21] du XVIIIe siècle, une chaire à prêcher[22] du XVIIe siècle, un retable[23] du XVIIIe siècle et un ensemble de mobilier[24] inventorié par le ministère de la Culture.

Le cimetière contient un tombeau style Arts déco réalisé pour Agnès Souret[25], la première Miss France (1920), habitante d'Espelette et née à Biarritz en 1902.


L'église Saint-Étienne
Son retable
Ses galeries

Patrimoine environnemental

Espelette a reçu le titre de Village coquet de France en 1922 et celui de Prestige de la France en 1955.

Espelette est célèbre pour ses cultures de piment, dont la variété locale a hérité du nom de la commune : piment d'Espelette. Ainsi, dans de nombreux cafés et restaurants de la ville, des grappes de piments sont mises à sécher au plafond, occupant parfois tout l'espace disponible. À partir du mois de septembre, le village devient pittoresque avec des guirlandes de piments sur les façades et balcons des maisons.

Le village est aussi réputé par l'élevage des pottoka. Une foire pour ce petit cheval est organisée les derniers mardis et mercredis de janvier.

Piments séchant sur une façade
Séchage des piments
Randonnées
le Mondarrain vu du village

Un grand nombre de circuits ont été balisés en moyenne montagne. Ils permettent par exemple de rejoindre Itxassou ou de gravir le Mondarrain (750 m), qui se caractérise par une silhouette symétrique, couronné d'une falaise, et des vestiges de fortification. Le front rocheux du Mondarrain constitué d'une roche grèseuse lui vaut une bonne réputation auprès des varappeurs de la région. Son nom provient du basque arrano mendi (la montagne des aigles).

Mur de l'école primaire Saint-Étienne
Plaque du WWF inaugurée par le Cardinal Roger Etchegaray

Équipements

Enseignement

La commune dispose de deux écoles publiques, l'école primaire Basseboure et l'école primaire du Bourg ainsi que d'une école privée sous contrat.

Personnalités liées à la commune

nées au XIXe siècle
nées au XXe siècle

Notes

  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. Notice du Sandre sur Espelette
  3. a et b Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  4. Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  5. Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
  6. Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  7. Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  8. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975, 1975 (ISBN 978-2-7003-0038-3) , page 187.
  9. Archives nationales, AF II 133/1014, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 4, Saint-Sébastien (Espagne), Elkarlanean 2002, 2002 (ISBN 978-2-913156-46-3) , page 300
  10. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les Paroisses du Pays Basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II (14 mars 1794) pour les 229 détenus sous leur responsabilité :

    « 1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
    2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
    3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
    4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
    5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
    6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
    7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? »

  11. Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 4, Saint-Sébastien (Espagne), Elkarlanean 2002, 2002 (ISBN 978-2-913156-46-3) , page 309
  12. Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 4, Saint-Sébastien (Espagne), Elkarlanean 2002, 2002 (ISBN 978-2-913156-46-3) , page 310.
  13. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975, 1975 (ISBN 978-2-7003-0038-3) , page 22.
  14. Classement des 50 premières entreprises agro-alimentaires, paru dans le journal Sud-Ouest
  15. http://www.pimentdespelette.com/ Site officiel de l'AOC Piment d'Espelette
  16. extrait d'Ekaina - Revue d'Etude Basque - Marcel Douyrou
  17. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'ancien château des Barons d'Ezpeletta
  18. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975, 1975 (ISBN 978-2-7003-0038-3) , page 132.
  19. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église d'Espelette
  20. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le tableau de l'église Saint-Étienne
  21. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le lutrin de l'église Saint-Étienne
  22. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la chaire à prêcher de l'église Saint-Étienne
  23. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le retable de l'église Saint-Étienne
  24. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier de l'église Saint-Étienne
  25. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la tombe d'Agnès Souret

Pour approfondir

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