Essai nucléaire

Essai nucléaire
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Le champignon de Baker, deuxième essai nucléaire sur l'atoll Bikini en Micronésie, par les États-Unis le 25 juillet 1946 (opération Crossroads).

Un essai nucléaire désigne l'explosion d'une bombe nucléaire à des fins expérimentales. Les essais permettent de valider des modèles de fonctionnement, leurs effets et peuvent également prouver à la communauté internationale que l'on dispose de l'arme nucléaire.

Sommaire

Les types d'essais

Les quatre types d'essai nucléaire :
1) atmosphérique
2) souterrain
3) extra-atmosphérique
4) sous-marin

Outre le type de bombe (à fission ou à fusion), les essais nucléaires peuvent être catégorisés par l'endroit où la bombe a explosé :

  • sous l'eau ;
  • sous terre :
  • dans l'atmosphère (les explosions au niveau du sol sont considérées comme atmosphériques).

Les essais atmosphériques sont ceux qui contaminent le plus l'environnement du fait de la quantité d'éléments qui se retrouvent exposés aux radiations et aux vents qui les disséminent loin du lieu de l'explosion. À l'opposé, les explosions souterraines sont celles qui dispersent le moins de matières radioactives.

Plusieurs méthodes d'explosions ont été testées, on peut citer notamment :

  • par largage d'un avion ;
  • sur une tour ;
  • d'un ballon ;
  • sur ou en dessous d'un bateau.

Des essais en dehors de l'atmosphère (appelé essais extra-atmosphériques), à partir d'une fusée, ont même eu lieu.

Les essais dans le monde

Essais nucléaires dans le monde

Au total, plus de 2 000 explosions officielles dans le monde ont eu lieu. Tous les grands pays ayant l'arme nucléaire ont procédé à des essais :

En plus de ces essais confirmés, deux pays sont suspectés d'avoir réalisé des essais : Israël ou l'Afrique du Sud, voire les deux conjointement : le 22 septembre 1979 dans l'océan Indien, à proximité de l'île Marion, un satellite de surveillance américain Vela détecte un flash[3] qui pour certains, comme le journaliste américain Seymour Hersh (auteur du livre L’option Samson : l’arsenal nucléaire israélien et la politique étrangère américaine), pourrait correspondre à une explosion nucléaire de faible puissance. Mais à ce jour (octobre 2008), l'origine de ce flash nommé incident Vela reste inconnue.

Essais nucléaires français

Article détaillé : Essais nucléaires français.

La France a mené 41 essais nucléaires atmosphériques en Polynésie entre 1966 et 1974[4].

Essais notables

Voici une liste de quelques essais notables. Les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki n'y figurent pas, puisque ces explosions n'avaient pas pour finalité d'être des essais (on les classe habituellement dans la catégorie « tir de combat »).

Date Nom de code Puissance Pays Remarque
16 juillet 1945 Trinity 19 kt Drapeau des États-Unis États-Unis Premier test au monde d'une arme à fission (bombe A)
29 août 1949 RDS-1 22 kt Drapeau : URSS Union soviétique Premier test de l'URSS d'une arme à fission
3 octobre 1952 Opération Hurricane 22 kt Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni Premier test du Royaume-Uni d'une arme à fission
1er novembre 1952 Ivy Mike 10 Mt Drapeau des États-Unis États-Unis Premier test au monde d'une arme à fusion (bombe H)
1er mars 1954 Castle Bravo 15 Mt Drapeau des États-Unis États-Unis Plus importante explosion thermonucléaire américaine
22 novembre 1955 RDS-37 1,6 Mt Drapeau : URSS Union soviétique Premier véritable test de l'URSS d'une arme à fusion
8 novembre 1957 Opération Grapple 1,8 Mt Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni Premier test du Royaume-Uni d'une arme à fusion
13 février 1960 Gerboise bleue 70 kt Drapeau de France France Premier test de la France d'une arme à fission
31 octobre 1961 Tsar Bomba 50 à 57 Mt Drapeau : URSS Union soviétique Plus importante explosion thermonucléaire jamais effectuée dans le monde
9 juillet 1962 Starfish prime 1,4 Mt Drapeau des États-Unis États-Unis Plus importante explosion thermonucléaire dans la stratosphère, la discussion sur ses retombées et la création d'une ceinture de radiations autour de la terre due à cette explosion, n'est pas close
16 octobre 1964 596 22 kt Drapeau de Chine Chine Premier test de la Chine d'une arme à fission
17 juin 1967 Test numéro 6 3,3 Mt Drapeau de Chine Chine Premier test de la Chine d'une arme à fusion
24 août 1968 Canopus 2,6 Mt Drapeau de France France Premier test de la France d'une arme à fusion
18 mai 1974 Smiling Buddha 12 kt Drapeau d'Inde Inde Première « explosion nucléaire pacifique » de l'Inde
11 mai 1998 Shakti I 25 kt à 45 kt Drapeau d'Inde Inde Premier test de l'Inde d'une arme à fission « augmentée » ou à fusion
28 mai 1998 Chagai-I 9 kt Drapeau du Pakistan Pakistan Premier test du Pakistan d'une arme à fission
9 octobre 2006 moins de 1 kt[5] Drapeau de Corée du Nord Corée du Nord Premier test de la Corée du Nord d'une arme à fission

Essais nucléaires atmosphériques

520 explosions nucléaires expérimentales ont été effectuées dans l'atmosphère entre 1945 et 1980 par cinq États :

État Nombre d'essais Début Fin Sites
Drapeau des États-Unis États-Unis 210 1945 1962 Alamogordo (Nouveau-Mexique)
atolls de Bikini (23) et de Enewetak (42) (îles Marshall)
Site d'essais du Nevada (NTS)
atoll Johnston (10 essais)
Île Christmas (26)
site inconnu dans l'Atlantique Sud (6 essais)
Drapeau : URSS Union soviétique 216 1949 1962 polygone nucléaire de Semipalatinsk (Kazakhstan) (125 essais)
archipel de Nouvelle-Zemble (Océan Arctique) (91 essais)
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni 21 1952 1958

Îles Monte Bello (3 essais)
Emu Field (2) Maralinga (7) (Australie)
Île Malden (3)
Île Christmas (6)

Drapeau de France France 50 1960 1973 Reggane (Sahara algérien) (4)
atolls de Moruroa (41) et Fangataufa (5) (archipel des Tuamotu dans le Pacifique)
Drapeau de Chine Chine 23 1964 1980 Lop Nor (Xinjiang)

Les sites d'essais nucléaires

Article détaillé : Catégorie:Site d'essai nucléaire.
Les sites d'essais nucléaires dans le monde

Les sites retenus pour les essais nucléaires atmosphériques sont situés dans des zones isolées comme des déserts ou des îles océaniques parfois évacués en vue des essais. Cependant la portée des retombées radioactives a causé des contaminations dont souffrent toujours les populations voisines.

Les traités

Notamment en raison des problèmes écologiques liés aux explosions nucléaires, des traités internationaux ont été créés visant à limiter, puis à interdire tout essai nucléaire en conditions réelles.

Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires

Le Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires, signé le 5 août 1963 à Moscou par les États-Unis, l'Union soviétique et le Royaume-Uni est le premier d'entre eux. Entré en vigueur le 10 octobre 1963, il vise à interdire tout essai nucléaire dans l'atmosphère, dans l'espace extra-atmosphérique et sous l'eau. Ce traité a pour objectif de limiter la dispersion des matières irradiés par une explosion nucléaire au pays responsable de l'explosion. C'est pour cette raison que les essais souterrains ne sont pas interdits dans ce traité, le confinement des éléments radioactifs étant possible.

La Chine et la France n'ont pas participé à ce traité et ont pu ainsi développer leur arsenal nucléaire.

Traité sur la limitation des essais souterrains d'armes nucléaires

Le Traité sur la limitation des essais souterrains d'armes nucléaires (TTBT, pour Threshold Test Ban Treaty) interdit les essais d'armes nucléaires dont la puissance est supérieure à 150 kilotonnes. Ce traité a été signé le 3 juillet 1974 par les États-Unis et l'Union soviétique.

Traité sur les explosions nucléaires à des fins pacifiques

Article détaillé : Traité sur les explosions nucléaires à des fins pacifiques.

Le Traité sur les explosions nucléaires à des fins pacifiques (PNET, pour Peaceful Nuclear Explosions Treaty) est dans la continuité du TTBT et vise à interdire les explosions individuelles supérieures à 150 kilotonnes et multiples à 1,5 mégatonne. Le traité a été signé par les États-Unis et l'Union soviétique le 28 mai 1976, mais n'a jamais été ratifié, cependant, les deux États se sont engagés à respecter ses termes.

Photographie en couleur du premier essai d'explosion nucléaire (Trinity près d'Alamogordo au Nouveau-Mexique

Traité d'interdiction complète des essais nucléaires

Les États ayant ratifié le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE), signé à New York le 24 septembre 1996, s'engagent « à ne pas effectuer d'explosion expérimentale d'arme nucléaire, ou d'autre explosion nucléaire, et à interdire et empêcher toute explosion de cette nature en tout lieu placé sous sa juridiction ou son contrôle ». Ils s'engagent en outre « à s'abstenir de provoquer ou d'encourager l'exécution - ou de participer de quelque manière que ce soit à l'exécution - de toute explosion expérimentale d'arme nucléaire ou de toute autre explosion nucléaire ».

Ce traité prévoit des inspections ainsi que l'établissement de capteurs de différents types (sismique, hydroacoustique, etc.) pour vérifier que les États parties au traité soient en conformité avec ce dernier. En décembre 2005, 65% des capteurs étaient opérationnels. Cependant, pour des raisons d'économie, les événements sismiques d'une magnitude inférieure à 3 sur l'échelle de Richter ne sont pas vérifiés. Or d'après le rapport Leith (voir Liens externes), les techniques de découplage d'essais souterrains permettent aujourd'hui d'atténuer l'onde de choc d'une explosion souterraine d'une puissance hectotonnique de telle manière que le séisme ne dépasse pas cette valeur de 3 sur Richter. Dans le cadre de la révision des doctrines nucléaires des États-Unis, de la Russie et de la France depuis la fin de la Guerre froide, c'est précisément ce type d'armes nucléaires de puissance hectotonnique qui sont développées.

Les pays possédant l'arme nucléaire et n'ayant pas ratifié le TICE sont :

Toutefois, lors de son déplacement en Europe en avril 2009, Barack Obama a prononcé à Prague un discours plaidant pour la ratification du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires[6].

Zone exempte d'armes nucléaires

Article détaillé : Zone exempte d'armes nucléaires.

Une zone exempte d'armes nucléaires (en anglais Nuclear-Weapons-Free Zone, ou NWFZ) est définie selon l'ONU par un accord, généralement sous la forme d'un traité internationalement reconnu, qui bannit l'utilisation ou le déploiement d'armes nucléaires sur une région ou un pays donné.

Les effets à long terme sur la santé humaine

Le point de vue d'Andreï Sakharov

Andreï Sakharov (« père » de la bombe H soviétique, puis prix Nobel de la paix) raconte dans ses Mémoires (1978-1984 Le Seuil 1990 / chap 14 - Le problème du seuil dans les effets biologiques) avoir publié en 1957 une étude sur le sujet. Citations :

"Ce qui distingue les conséquences biologiques lointaines des explosions nucléaires (surtout lorsqu'elles ont lieu dans l'atmosphère, les retombées radioactives se diffusant sur toute la terre ou plutôt sur tout l'hémisphère), c'est qu'on peut les calculer, on peut déterminer avec plus ou moins de précision le nombre total des victimes, mais on ne peut pratiquement pas indiquer qui sont ces victimes, car elles sont perdues dans la marée humaine." (p. 224)

"Une dose même minime d'irradiation peut fausser le mécanisme héréditaire et provoquer une maladie héréditaire ou la mort." (p. 225) "La probabilité des lésions est directement proportionnelle à la dose d'irradiation, mais dans certaines limites connues, la nature des lésions ne dépend plus de la quantité d'irradiation. [.....] C'est ce qu'on appelle la situation d'absence de seuil" (p. 225) "Ces effets - y compris l'apparition de carcinomes et les mutations génétiques - se manifestent même avec des irradiations minimales et conduisent statistiquement à de hauts degrés de mortalité et de pathologie car un très grand nombre de personnes et, à terme, l'ensemble de l'humanité sont soumis aux radiations." (p. 228) "J'évaluais le nombre global de victimes par mégatonne d'explosion à 10 000 [.....] sur une population de 30 milliards d'hommes, pour toute la période touchée par l'effet radioactif." (p 229)

La puissance cumulée des essais dépasse quatre cent mégatonnes [cf lien externe 1], ce qui conduirait à une évaluation de 4 millions de morts sur les quelque milliers d'années correspondant à la période d'activité des produits radioactifs impliqués. Le modèle à absence de seuil est indiqué comme ayant été utilisé par l'OMS pour évaluer les effets de la catastrophe de Tchernobyl par Jean-Pierre Dupuy dans son livre de 2006 Retour de Tchernobyl.

Le point de vue officiel 1957-1963

L'ouvrage The Effects of Nuclear Weapons du CEA / Ministère de la Défense américain (1957-1962), traduit en français sous le titre Effets des armes nucléaires (CEA / Ministère des armées 1963) ne consacre que quelques unes de ses 745 pages au sujet. Elles sont assez détaillées et optimistes : chapitre XI : Effets sur le personnel, sections Danger à long terme des retombées différées et Effets génétiques des rayonnements nucléaires. Citations :

"Un certain nombre d'effets des rayonnements nucléaires peuvent ne se manifester que quelques années après l'exposition. Parmi eux, et mis à part les effets génétiques, on peut citer la formation de cataractes, la réduction de la durée de la vie, la leucémie, certaines autres formes d'affections malignes et le développement retardé des enfants in utero au moment de l'irradiation." "La dose d'ensemble répartie sur 30 ans [et sur] 70 ans [à partir de l'ensemble des essais effectuées jusqu'en 1958 inclus] représentent moins de 3% de la dose reçue de l'environnement naturel et accumulée pendant les mêmes périodes."

Le point de vue officiel français 2001

Un rapport[7] se concentre sur les effets « de proximité » : sur les personnels et populations avoisinant les essais dans le temps et dans l'espace.

Il ne consacre à la question de l'impact général à long terme que 4 pages du point II - 2, au nom du fait que "L'évaluation et l'analyse de l'ensemble des retombées radioactives des essais nucléaires ayant été largement traitées depuis longtemps et réactualisées récemment par l'UNSCEAR [.....] on se contentera ici de rappeler quelques éléments généraux nécessaires à la compréhension des questions et ce à partir, précisément des données fournies par ce comité spécialisé des Nations-Unies."

Ce court développement indique des points de comparaison :

Cause Dose (mSv) Variations
radioactivité naturelle 2,4 de 1 à 10 et + dans certains cas, ex : État du Kerala en Inde (17 à 100 selon les sources)
examens médicaux 0,4 Une radiographie des poumons : 0,3 à 0,7
retombées de la catastrophe de Tchernobyl (hémisphère nord) 0,04 "moins de 10" càd 250 fois plus d'après Catastrophe de Tchernobyl"
retombées des essais nucléaires atmosphériques 0,005 -
retombées de la catastrophe de Tchernobyl (moyenne mondiale) 0,002 attention le chiffre est trompeur c'est une moyenne mondial qui ne prend pas du tout en compte les très importantes différences de répartition.
activités liées à la production d'énergie nucléaire 0,0002 -

unité : dose efficace par personne annuellement, moyenne mondiale en mSv - milliSievert

Simulation

Dans l'optique du TICE, des politiques de création d'installations simulant des explosions nucléaires sont développées, permettant ainsi de s'affranchir des tests grandeurs natures et ainsi de continuer de développer l'arsenal nucléaire existant.

Deux pays sont particulièrement avancés dans ce domaine, les États-Unis avec le National Ignition Facility (NIF) dont la construction a coûté 3,5 milliards de dollars (de 1997 à 2009) et la France avec le Laser Mégajoule du programme Simulation. Des mouvements pacifistes s'opposent à ce qu'ils jugent comme un détournement du TICE et qui fait que seuls les États qui en ont les moyens peuvent poursuivre leurs recherches[8].

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Référence

  1. Nuclear Weapons, voir aussi Nuclear Weapons Test List
  2. "Chinese Nuclear Tests Allegedly Cause 750,000 Deaths" Epoch Times. 30 mars 2009. [1]
  3. (en) The Vela Incident
  4. http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_europeen/albion/essais_nucleaire_francais.htm
  5. (en) Les tests américains confirment l'essai nucléaire nord-coréen, dans l'édition du 17 octobre 2006 du quotidien Le Monde
  6. Obama veut «un monde sans armes nucléaires» et plus vert, Libération, 5 avril 2009. Consulté le 16 avril 2009
  7. Rapport sur les incidences environnementales et sanitaires des essais nucléaires [.....] du Parlement français de février 2001.
  8. (fr) La course aux armements se poursuit en laboratoires, L'Humanité, 30 janvier 1996. Consulté le 26 mars 2009

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Essai nucléaire de Wikipédia en français (auteurs)

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