Agence France-Presse

Agence France-Presse
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Logo de l'AFP

Logo de Agence France-Presse
Création 1944
Personnages clés Jean Marin, Pierre Louette, Charles-Louis Havas
Slogan « Un monde de différences. »
Siège social Drapeau de France Paris (France)
Direction Emmanuel Hoog, Président-directeur général[1]
Activité Agence de presse
Site web www.afp.com

L’Agence France-Presse (AFP) est la plus ancienne[2] des trois agences de presse mondiale et généraliste, dotées d'un réseau mondial de recherche de l'information, les deux autres étant l'AP et Reuters, avec des milliers de clients dans plus d'une centaine de pays.

Sommaire

Histoire

L'Agence France-Presse fut le 20 août 1944 le premier bâtiment pris par les résistants lors de la Libération de Paris, avant de naître officiellement par une ordonnance du 30 septembre 1944. Le groupe de journalistes clandestins qui s'emparent de l'immeuble diffuse la première dépêche de l'AFP le 20 août 1944[3], cinq jours avant l'entrée dans Paris de la colonne blindée du général Leclerc.

« Grâce à l’action des Forces Françaises de l’Intérieur, les premiers journaux libres vont paraître », révèle la dépêche[3].

L'AFP récupère les locaux de l'Office français d'information (OFI) créé par le gouvernement de Vichy à partir de la branche de l'Agence Havas spécialisée dans l'information, qui avait été transformée par l’occupant allemand en officine de propagande. Du fait de cette filiation, l’AFP revendique une histoire qui remonte à 1835[4], date de création de l’agence Havas. Mais par ses journalistes, l'AFP est l'héritière des agences résistantes nées sous l'occupation allemande, comme l'Agence française d'information (AFI) lancée à Londres en 1940, l'Agence France-Afrique à Alger en 1942, et l'Agence d'information et de documentation (AID), créée dans la clandestinité en zone occupée en 1944.

Les années d'après-guerre sont consacrées à la refondation d'un réseau international aussi dense que celui de l'ex-agence Havas. Les efforts paient : l'AFP est le premier média occidental à annoncer la mort en Russie de Joseph Staline, le 6 mars 1953 après avoir appris la nouvelle grâce à son service d'écoute des radios de Moscou et des autres capitales d'Europe de l'Est[5].

L'AFP souhaitait alors devenir autonome, plutôt qu'une agence semi-gouvernementale. Ce voeu est exaucé le 10 janvier 1957, grâce au vote à l'unanimité par le parlement d'une loi spécifique définissant son statut[6]. L'ancien résistant Jean Marin, premier président élu selon cette loi, dirige l'AFP jusqu'en 1975, développant le réseau, les moyens techniques et une clientèle toujours plus large.

Les investissements des années 1970, 1980, puis 1990

Dès 1971, l'AFP utilise la transmission par satellite pour ses dépêches puis ses photos. En 1973, le conseil d'administration décide d'informatiser la rédaction, mission accomplie dès 1975.

Dans les années 1980, l'AFP investit dans de nouveaux produits: la photographie en 1985 et l'infographie en 1988. Si bien qu'en 1991, le chiffre d'affaires dépasse le milliard de francs, la part de l'État revenant pour l apremière fois à moins de 50%. En 1996, l'AFP livre un journal internet clés en main, puis en 2000 des infographies animées pour Internet. L'AFP se décentralise, ouvrant des directions régionales indépendantes à Hong Kong en 1982 ou Montevideo en 1997, puis développe un service vidéo à partir de 2001.

L'AFP signe le 27 mai 2008 un Pacte PME, pour gagner en compétitivité, via la collaboration avec des PME innovantes.

Le projet de transformation en société par actions

Le PDG Pierre Louette a révélé en mars 2008, dans un entretien au quotidien Le Monde, son intention de « toiletter » le statut d'indépendance de l'AFP, protégé par une loi adoptée à l'unanimité par le parlement en 1957. En octobre 2008, le gouvernement français lui demande d'aller plus loin, en étudiant des modifications aboutissant à la création d'une société par actions.

Le 27 novembre 2008, les cinq principaux syndicats de l'AFP, le SNJ, l'union syndicale des journalistes CFDT, le Syndicat national des journalistes CGT, la Force ouvrière et SUD lancent une pétition électronique[7] pour dénoncer le double risque d'étatisation et de privatisation, visant à remettre en cause l'indépendance de l'AFP. Ils sont rejoints par la Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres.


Cette pétition avait recueilli près de 19 000 signatures au 20 septembre, dont celles de nombreux intellectuels et personnalités, comme Rony Brauman, Edgar Morin, Jacques Delors, Noam Chomsky, Jean Ziegler, Axel Kahn, Danielle Mitterrand ou Jean Peyrelevade.

Les cinq syndicats rassemblés autour de cette pétition ont recueilli 100% des voix aux élections professionnelles de 2009 chez les journalistes de l'AFP, avec une participation de 63,7% (61,7% pour les exprimés) des inscrits, en hausse de 8 points par rapport à 2007[8].

L'intersyndicale a lancé un site internet s'opposant au changement de statut de l'AFP, qui avait recueilli fin 2009 plus de 20 000 signatures[9].

Six langues diffusées et 165 pays couverts par 81 nationalités

Siège de l'AFP place de la Bourse à Paris.

L'AFP est l'une des quatre agences mondiales d'information avec les américaines Bloomberg, Associated Press (AP) et la britannique Reuters[10].

Basée à Paris, l'AFP couvre 165 pays, grâce à 115 bureaux et 50 correspondants locaux, à travers cinq centres régionaux :

  1. Washington, D.C. (Amérique du Nord)
  2. Hong Kong (Asie-Pacifique)
  3. Montevideo (Amérique latine)
  4. Nicosie (Moyen-Orient)
  5. Paris (Europe et Afrique)

Selon son site officiel, l’AFP emploie 2.900 collaborateurs, de 80 nationalités différentes, répartis dans 165 pays, et diffuse de l'information en six langues (français, anglais, espagnol, allemand, portugais et arabe), 24 heures sur 24, en vidéo, texte, photo, multimédia et infographie.

Depuis la percée sur Internet de la fin des années 1990, les abonnements aux ministères, préfectures, ambassades, agences et services publics pèsent pour 40 % du chiffre d'affaires[11] contre plus de 60 % jusqu'en 1975. Au début du XXIe siècle, l'étranger représente la moitié des ventes commerciales.

En 2010, l'Agence France-Presse a lancé des pages officielles sur Facebook, en français et en anglais[12]

Le statut d'indépendance et de neutralité

Le statut particulier de l'AFP fut créé par la loi du 10 janvier 1957, votée à l'unanimité par le parlement français, suite à une mission de réflexion de 18 mois, souhaitée par Jean Marin (président de l'AFP de 1954 à 1975), et lancée par le premier ministre Pierre Mendès France.

L'AFP est « un organisme autonome doté de la personnalité civile » au « fonctionnement assuré suivant les règles commerciales ». Sa mission est « de rechercher, tant en France qu’à l’étranger, les éléments d’une information complète et objective » et de les « mettre à la disposition des usagers ».

Le spécialiste de droit public Jean Waline y voit une personne de droit public sui generis ou innommée. Mais le Conseil d'État l'a qualifiée d'organe de droit privé sui generis dans un avis d'assemblée du 10 juin 2004 relatif au statut juridique du siège de l’AFP[13].

L'AFP est gérée par un conseil d'administration de 16 membres :

La loi de 1957 a également institué un conseil supérieur de 8 membres, qui veille au respect par l’AFP de la mission impartie par ses statuts, et reçoit les plaintes des usagers ou des professionnels. Généralement qualifié de juridiction administrative spéciale (Jean Waline) ou d'autorité administrative indépendante (Rapport 2001 du Conseil d'État), il peut sanctionner le PDG.

Une commission financière composée de deux membres de la Cour des comptes française et d'un expert désigné par le ministre de l’économie et des finances surveille sa gestion financière[14].

Ses journalistes sont astreints aux règles strictes regroupées dans un « manuel de l'agencier », mais l'AFP ne fait pas partie des entreprises de presse qui appliquent la charte de Munich.[réf. souhaitée]

La ligne éditoriale a été plusieurs fois contestée. Ainsi le député UMP Frédéric Lefebvre se plaignant en 2008 que sa réaction à une condamnation de Ségolène Royal n'ait pas été reprise. « Je conteste à l'AFP le droit d'avoir une ligne éditoriale sur les dépêches factuelles, ce qui n'est pas le cas pour les papiers [note 1] d'angle de l'agence. » [15]. L'AFP a répliqué que « L'affaire de la condamnation de Mme Royal a été largement traitée sur les fils de l'AFP, qui ne saurait par ailleurs répercuter systématiquement les très nombreux communiqués qu'elle reçoit. Le choix de traiter ou pas un communiqué dépend de sa valeur informative[16]». À l'inverse, des associations de la gauche radicale déplorent la trop grande couverture accordée à Nicolas Sarkozy[17] ; tandis que l'intersyndicale s'alarme de l'insuffisante protection des sources des journalistes[18].

En septembre 2010, le syndicat SNJ-CGT de l'AFP évoque à nouveau le manque d'indépendance politique de l'agence dans un communiqué[19].

Le financement par une convention pluriannuelle

L'AFP ne dispose pas d'actionnaires, seulement de dotations de fonds propres. Son statut lui interdit d'être subventionnée directement par l'État, ce qui mettrait en doute son indépendance. L'AFP dépend donc de ses seules ressources commerciales, dont cependant une très forte part d'abonnements par les services publics.

Son statut, défini par une loi de 1957 votée à l'unanimité par le parlement, prévoit une indexation des abonnements des services publics (40% du chiffre d'affaires en 2004) sur le coût des transmissions télégraphiques et sur le montant des abonnements des clients privés, dans le cadre d'une convention[14] pluriannuelle, afin de limiter les rendez-vous avec l'État. En 2011, les abonnements de l'État représentaient 115 milions d'euros[20].

Avec ce statut, les journalistes revendiquent l'indépendance absolue de la ligne éditoriale,[réf. nécessaire] en soulignant que le montant des abonnements est fixé à l'avance, ce qui assure à l'entreprise une visibilité à moyen terme.[réf. nécessaire]

La pérennité de ce mode de financement est garantie par la jurisprudence de la Cour de justice des communautés européennes, via l'Arrêt Altmark, qui autorise le financement d'entreprises privées comme l'AFP, ou comme les écoles privées, à condition de respecter quatre critères, dont l'accomplissement d'une mission d'intérêt général.

L'article 14 de la loi de 1957 sur le nouveau statut prévoit que l'AFP ne peut être dissoute[14], avec interdiction de liquider ses actifs, même en cas de pertes, pour éviter tout chantage à la faillite.

Après les pertes financières apparues lors des crises monétaires et pétrolières de la période 1979-1982, l'État a proposé en 1982 à l'AFP d'éponger ces pertes par un prêt, en échange d'un plan à dix ans. Mais l'État transforme ce plan en contrat d'objectifs et de moyens sur cinq ans, qui n'inclut pas de développement international ou de la photo, et les restructurations nécessaires sont repoussées. Les administrateurs issus de la presse s'inquiétent des hésitations de l'État et montent au créneau: l'AFP est contrainte en 1986-1987 à une restructuration tardive et brutale[réf. nécessaire], le plan Pigeat, qui supprime 150 postes[21].

L'AFP et l'information gratuite sur Internet

L'AFP ne diffuse normalement pas ses informations, photos et vidéos auprès du grand public. Ses centaines d'abonnés médias paient en fonction de leur taille, un système imaginé pour favoriser la création de nouveaux médias et encourager la diversité de la presse magazine et régionale, deux industries très développées en France. Mais s'ils rediffusent gratuitement sur Internet des dépêches, l'AFP les leur facture plus cher.Modèle:Référence nécesaire

L'information rediffusée gratuitement par les sites Internet de grands abonnés de l'AFP fragilise en effet la presse écrite dans son ensemble,[réf. nécessaire] même quand elle dispose de ses propres sites gratuits, car les lecteurs quittant le papier pour Internet[22] rapportent dix fois moins de publicité et souvent aucun abonnement. Sur 2 milliards d’euros de dépenses publicitaires en France sur Internet, 800 millions vont à Google et 420 millions aux PagesJaunes[23][réf. nécessaire].

L'AFP a gagné en 2006 un procès contre Google, qui diffusait gratuitement les informations de l'AFP sur Internet[24].[réf. nécessaire]

Gestion hasardeuse en 1998-2002, coûteux départs volontaires et redressement

Les comptes de l'AFP font ressortir un solide bénéfice brut d'exploitation, qui lui permet d'autofinancer largement ses investissements,[réf. nécessaire] mais un bénéfice net amputé sur le court terme par des coûts de restructuration causés par une gestion hasardeuse à partir de 1998.[réf. nécessaire]

Malgré l'article 12 prévoyant que l'AFP ne peut afficher de pertes, les dépenses ont progressé de 25% entre 1998 et 2000, sur fond de bulle Internet, de 35 heures et de pertes de la filiale AFX. À partir de 2002, plusieurs plans de préretraites suppriment 110 emplois, pour un coût de 30 millions d'euros[25], qui mange un bénéfice brut d'exploitation jusque là consacré à l'autofinancement des investissements.

Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Chiffre d'affaires[26] 202,9 211,9 235,3 244,8 249,8 242,4 246,6
Effectif salarié[26] 2077 2092 2175 2268 2315 2309 2283
Effectif CDI + CDD[réf. nécessaire] 1443 1453 1420 1389 1370 1350
Charges d'exploitation[26] 188,6 202,1 233 240,9 254,2 238,9 237,9
Résultat brut d'exploitation[réf. nécessaire] 14,3 9,8 2,3 3,9 –4,6 3,5 8,7 13,4 15,4 19 19,1
Investissements non financiers[réf. nécessaire] 13,7 12,6 12 11
Résultat net[26] 0,0 0,1 –12,9 –4,7 –19,7 –14,3 –5,8 1,3 0,4 6 3,6

En 2003, la cession provisoire de l'immeuble parisien, via un crédit-bail, oblige l'AFP à le racheter jusqu'en 2011. Une fois payées les annuités, l'AFP consacre le reste de sa marge d'exploitation (totalisant 19 millions d'euros en 2008 comme en 2007) à investir et réduire sa dette. À la fin de 2008, l'endettement était revenu à 37 millions d'euros (crédit-bail compris), soit six semaines de chiffre d'affaires.

Structurellement confortable (avant et après les dérives de 1998-2000), le bénéfice brut d'exploitation alimente la croissance du secteur multimédia, les charges de crédit-bail, le désendettement, et une provision de 5 millions d'euros passée en 2008, en prévision d'un plan de départs que les syndicats jugent cependant inutile, les départs volontaires ayant été déjà massifs depuis 2002.

À partir de 2012, compte tenu de la fin du crédit-bail et de ces départs volontaires envisagés, l'AFP pourrait être en mesure de dégager chaque année une marge suffisante à financer ses investissements.

Les présidents

Les dix premières années de son existence, l'AFP n'avait qu'un directeur. À partir de 1957, un président est élu pour trois ans.

Trois des seize patrons de l'AFP sont restés plus de 4 ans en poste : Bertrand Eveno (5 ans), Henri Pigeat (7 ans) et Jean Marin (21 ans), le président à l'origine du statut d'indépendance et de neutralité. Trois d'entre eux, Martial Bourgeon, Roger Bouzinac et Eric Giuly, sont restés un an en poste.

Conseil d'administration

« Depuis 1957, le Conseil d’administration est composé de 15 membres et d’un président directeur général : les représentants des éditeurs de presse sont majoritaires (8 représentants) »[27].

Anecdotes

  • En juillet 2006, dans une optique de démocratisation de l'information, avant traitement médiatique, a débuté une expérience de projection murale des dépêches AFP en temps réel et en continu, dans l'espace « Vie du citoyen » de la bibliothèque des Champs Libres, nouvel équipement culturel de Rennes.
  • En novembre 2007, l'AFP a annoncé avoir mis un pied dans le « journalisme citoyen » (comprendre « journalisme civique ») en prenant une participation minoritaire dans Scooplive, l'une des premières agences de presse pour amateurs, formant ainsi la société Citizenside.
  • En 1975, son rédacteur en chef Bernard Cabanes est tué dans un attentat, ayant été confondu avec son homonyme, à l'époque rédacteur en chef du Parisien Libéré[28].

Notes et références

Notes

  1. Terme du jargon professionnel signifiant « articles »

Références

  1. a et b Emmanuel Berretta, « Emmanuel Hoog, élu pape de l'AFP », dans Agence France-Presse, 15 avril 2010 [texte intégral (page consultée le 15 avril 2010)] 
  2. Fondation AFP. Consulté le 25 novembre 2010. « Successeur de la plus ancienne agence de presse internationale – créée en 1835 par un traducteur et publiciste parisien, Charles-Louis Havas – l’Agence France-Presse renaquit le 20 août 1944 pendant la libération de Paris. »
  3. a et b http://caveat.ouvaton.org/2009/08/19/65-ans-de-lafp-des-%C2%ABjournaux-libres%C2%BB-a-linternet-libre/
  4. (fr) AFP / Historique
  5. (fr) AFP / Qui sommes-nous ? / La marque AFP
  6. Loi portant statut de l'AFP
  7. Le comment et le pourquoi sur SOS AFP. Consulté le 14 août 2009
  8. http://www.blog4ever.com/blogfichiers/70633/fics/70633090414083524.pdf
  9. Pétition pour l'indépendance et la survie de l'Agence France-Presse, SOSAFP.fr. Consulté le 26 décembre 2009
  10. Frédéric Martel, L'agence France Presse, émission Masse critique sur France Culture, 27 mars 2011
  11. Aldo CARDOSO, « Mission Cardoso sur la gouvernance des aides à la presse », 2010
  12. Retrouvez l'AFP sur Facebook
  13. Conseil d'État, Assemblée générale – Avis n° 370.252 – 10 juin 2004 : « Il résulte de l’ensemble des dispositions de la loi du 10 janvier 1957, rapprochées des termes de l’exposé des motifs et éclairées par les travaux parlementaires, que l’Agence France-Presse présente le caractère d’un organisme de droit privé sui generis. » (lien alternatif)
  14. a, b, c et d http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000315388
  15. Frédéric Lefebvre: un sarkozyste contre l'AFP, L'Express, 9 mai 2008. Consulté le 26 décembre 2009
  16. L'UMP accuse l'AFP de rouler pour Ségolène Royal, Rue 89, 2 mai 2008. Consulté le 26 décembre 2009
  17. Quand Sarkozy parle, l’AFP claque des talons, ACRIMED, 26 janvier 2006. Consulté le 26 décembre 2006
  18. « A l’AFP, la police n’a qu’à passer commande ! », ACRIMED, 28 octobre 2005. Consulté le 26 décembre 2006
  19. (fr) communiqué de presse du syndicat SNJ-CGT de l'AFP, « AFP : « Contre la mise en coupe réglée de la rédaction » (SNJ-CGT) » sur Acrimed, 29 septembre 2010
  20. Avis n⁰3806 présenté au nom de la commission des affaires culturelles et de l'éducation sur le projet de loi de finances pour 2012, tome VII, Médias, livre et industries culturelles : presse, par Michel Françaix, député
  21. Jean Huteau et Bernard Ullmann, AFP, une histoire de l'Agence France-Presse, 1944-1990, p. 444
  22. http://www.capresse.org/?p=1964
  23. http://www.precisement.org/blog/+Deboires-financiers-de-la-presse+.html
  24. http://www.generation-nt.com/afp-google-news-actualites-contenu-protege-plainte-actualite-15544.html
  25. http://extranet.senat.fr/commission/cult/cult031219.html
  26. a, b, c et d http://www.afri-ct.org/IMG/pdf/78_Mathien.pdf
  27. Direction générale des médias et des industries culturelles, « La modernisation de l’Agence France-Presse. Statut et financement de l’Agence France-Presse », Ministère de la culture et de la communication, mai 2011
  28. 1975 France Le journaliste Bernard Cabanes, rédacteur en chef à l'AFP, est tué à Paris par l'explosion d'un colis piégé visant son homonyme, journaliste au "Parisien libéré", dont les ouvriers sont en grève depuis plusieurs mois.

Voir aussi

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Liens externes

Bibliographie

  • Jean Huteau et Bernard Ullmann, AFP, une histoire de l'Agence France-presse : 1944-1990, Robert Laffont, 1992. (ISBN 978-2-221-05883-1)
  • Jacques Thomet, AFP, 1957-2007. Les soldats de l'information, éditions Hugodoc, 2007. (ISBN 978-2-7556-0195-4)
  • Camille Laville, Les transformations du journalisme de 1945 à 2010, éditions De Boeck, 2010. (ISBN 978-2-8041-6241-2)

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